Acharnement judiciaire contre les 5 de Roanne
. http://rebellyon.info/Acharnement-judic ... e-les.html
. http://rebellyon.info/Les-5-de-Roanne-a ... leurs.html
. http://www.humanite.fr/social-eco/repre ... tes-542144
Contre la répression du mouvement social
De nos camarades de Continental à ces enseignant-e-s refusant les mutations forcées suite au mouvement contre la casse des retraites de 2003, des inculpés de Tarnac à ces milliers de personnes réprimées durant le mouvement contre le CPE, contre la privatisation déguisée des universités (LMD, LRU, ...), des militant-e-s anti OGM faucheurs volontaires ou encore une fois contre une énième attaque contre nos retraites en 2010, nous sommes nombreux-euses à nous être opposés à toutes les politiques de démolition sociale, racistes et autoritaires.
Depuis des années nos mobilisations se heurtent à la politique des gouvernements.
Aux justes revendications des classes populaires s’est opposée la matraque comme seule réponse. Pressions hiérarchiques dans le public, comme licenciements dans le privé, retenues sur salaires, procès en diffamation, gardes à vues, mais aussi peines de prisons et lourdes amendes se sont alors abattus sur tou-te-s ces jeunes et tou-te-s ces travailleurs-euses qui se sont dressés contre le patronat et le gouvernement.
Qu’ils ou elles soient militant-e-s syndicalistes, politiques ou associatifs-ves, avec ou sans étiquettes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui furent harcelé-e-s ou injustement condamné-e-s pour avoir résisté. Du temps de l’UMP, le PS et François HOLLANDE appelaient à se mobiliser et s’opposaient, dans les hémicycles feutrés du Palais Bourbon ou du Luxembourg.
Aujourd’hui, de nombreux procès se déroulent toujours à l’encontre du mouvement social sans que François HOLLANDE ni le gouvernement socialiste ne réagissent. Le 23 Mars 2013, Fouad, militant de la CNT, a été condamné à 40 000 € de dommage et intérêt pour avoir bloqué la gare de Metz avec 800 autres personnes, dont des militant-e-s socialistes aujourd’hui élu-e-s, durant le mouvement anti CPE de 2006 !
Que dire pour les camarades de Goodyear, de PSA, d’Arcelor qui subissent au quotidien les mesquineries et vexations patronales ? Que dire pour les antifascistes réprimé-e-s qui s’opposent dans la rue, en se mettant en danger physiquement, aux nervis de l’extrême droite ? De quel côté est le gouvernement socialiste ? Celui du Peuple et du progrès social ou celui de la Réaction et du Capital ?
A l’heure où la triple crise économique, sociale et écologique que nous connaissons s’approfondit et s’accélère nous savons que nous devrons nous organiser pour défendre nos conditions de vie, d’étude, de travail et pour lutter contre les licenciements, l’austérité et la montée de l’extrême droite.
Après une première mobilisation réussie le 15 Mai et suite à l’entretien en Préfecture entre les représentants de l’État et notre délégation, une première inflexion a eu lieu. Le Président de la République, dans sa conférence de presse du 16 Mai s’est prononcé pour du cas par cas tout en affirmant qu’il restait opposé à l’amnistie. C’est un signe que notre mobilisation gagne du terrain. Pour qu’elle soit victorieuse, il faut l’amplifier ce samedi 29 juin à 15H Place Mazelle à Metz.
SANS CONDITION, MAINTENANT, CIVILE ET PENALE
AMNISTIE DU MOUVEMENT SOCIAL ET SYNDICAL !
Affiche PDF : http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/affiche_am ... bas_v2.pdf
Tract PDF : http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/anti_rep_29_juin_tract.pdf
Autre rendez-vous : La CNT Nantes organise un weekend contre la répression et pour l’amnistie sociale les 5 et 6 juillet.
Le programme et le suivant :
- vendredi 5 juillet, débat sur les outils de la répression du mouvement social
- samedi 6 juillet,
Plus d’infos ici : http://www.cnt-f.org/ulnantes/spip.php?article93.
la Roche sur Yon à 11h le samedi 29 juin
Au regard des dernières actualités en Vendée et en France et pour ne laisser aucune place à l’intolérance fasciste la CNT 85, le PCF 85, le front de gauche 85 et le NPA 85 appellent à un rassemblement antifasciste solidaire avec pique nique au marché des halles à la Roche sur Yon à 11h le samedi 29 juin.
Etre syndicaliste n'est pas un délit! Amnistie pour les inculpés du mouvement social !
Tandis que les expatriés fiscaux font bénéficier d'indulgence, tandis que le gouvernement abandonne toute mesure contraignante pour les patrons licencieurs et les affameurs boursiers qui jettent des familles à la rue, qui amassent les richesses toujours plus ... Le gouvernement " de gôche" refuse d'amnistier les syndicalistes, les faucheurs d'OGM qui se battent pied à pied contre l'injustice et la casse sociale, contre le pouvoir du fric sur le vivant.
La Solidarité est notre arme, ne baissons pas la garde!
http://www.republicain-lorrain.fr/actua ... -de-39-534Le militant CNT rattrapé par une ardoise de 39 534 €
La SNCF réclame au Messin Fouad Harjane le règlement du préjudice subi par le blocage du trafic ferroviaire en gare de Metz, lors des manifs anti-CPE en mars 2006.
Voilà un anniversaire que Fouad Harjane, 33 ans, n’est pas près d’oublier. Les faits remontent à mars 2006. Étudiant et militant de la CNT (Confédération nationale du travail) depuis 1997 – il a adhéré au syndicat anarchiste lors de ses années lycée, à Schuman – le Messin occupe alors l’avant-scène de la révolte contre le CPE (Contrat première embauche). La réforme chiraquienne jette une partie de la jeunesse dans les rues, donnant au printemps des faux airs de 68. Au terme d’une « journée nationale d’action », le 30 mars 2006, jour de son 26e anniversaire, Fouad Harjane se retrouve en garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police de Metz. Il vient d’être interpellé, seul et sans violence, pour avoir participé à l’occupation de la gare de Metz. En compagnie de 800 manifestants, le jeune homme a bloqué le trafic ferroviaire durant une bonne heure. « Les usagers ont applaudi sur notre passage, lorsque nous avons quitté les lieux », se remémore-t-il, encore surpris d’un enthousiasme aussi inhabituel en pareille circonstance. « Mais beaucoup voyaient en nous les porte-parole de leurs propres enfants », justifie-t-il, avec la certitude rétrospective d’être ainsi parvenu, à force d’actions de ce type, à arracher le retrait du projet de loi. Un fait d’armes qui a, selon lui, contribué à installer la CNT dans le paysage syndical, tout particulièrement en Moselle. Avec, depuis, l’ouverture d’une vitrine place des Charrons à Metz.
« Même pas peur »
Héritière de l’anarcho-syndicalisme, née en 1946, la confédération revendique « le communisme-libertaire comme projet de société », avec pour moteur « la lutte contre le fascisme ». Harjane en assume les fonctions de secrétaire confédéral aux relations avec les médias. De là à se sentir dans la peau de l’homme à abattre… S’il ne l’exprime pas ainsi, Fouad Harjane reste persuadé que l’acharnement de la SNCF à son encontre masque mal la volonté de l’État « de casser l’élan du mouvement social », à la veille de réformes particulièrement sensibles, à l’instar de celle sur les retraites. « Hollande sait bien que la contestation viendra de notre côté, pas de la droite », assure-t-il.
Il ne paiera pas
Toujours est-il que depuis ce 30 mars 2006 où l’intéressé écope d’une citation à comparaître au tribunal, les nuages n’ont cessé de s’accumuler. Quelques jours après sa première garde à vue, rebelote ! Cette fois, il est maintenu 23 heures au poste, à la suite d’une manif, le 3 avril 2006, devant les locaux du Medef, pour laquelle il dément toute implication. Aucune charge ne sera finalement retenue contre lui. Mais il comparaît en septembre 2006 devant le tribunal correctionnel avec sept autres prévenus impliqués dans ce dossier. Tous sont condamnés à 150 € d’amende. Lui seul est condamné pour le blocage des voies ferrées. Au terme des appels successifs de son avocat Ralph Blindauer, le jugement pénal définitif tombe… en janvier 2012 : 300 € d’amende et 800 € de frais de justice. Surtout, la décision ouvre la porte à la procédure civile. La SNCF présente alors l’ardoise. À savoir 5 729 minutes perdues, sur la base du nombre de circulations de trains impactées. Le préjudice est calculé selon un barème du coût horaire établi à 414,06 € pour les retards et suppressions de trains. En date du 22 mars 2013, la chambre civile réclame à Fouad Harjane 39 534.45 €, au titre des dommages et intérêts, et 800 € de frais de procédure. Lequel a interjeté appel. L’affaire pourrait voguer jusqu’en Cour de cassation, mais l’intéressé a déjà une certitude : il ne paiera pas. « Et si c’était à refaire, je le referais », promet-il sans se démonter. « Même pas peur ».
Xavier BROUET.
Atteinte à la liberté syndicale
SOLIDAIRES 33 PERQUISITIONNE !
Auteur : Solidaires 33
• Les faits : Le jeudi 18 juillet 2013 au matin, sur ordre du procureur de la république, la police (en nombre impressionnant selon le voisinage), a forcé les portes du 8 rue de la course pour perquisitionner nos locaux. A 10 h 56 ce même jour, un membre du bureau de Solidaires 33 reçoit un appel sur son portable, émanant d’un capitaine du commissariat central, pour l’aviser de venir récupérer les nouvelles clés installées par le serrurier.
Cette perquisition fait suite à l’interpellation de plusieurs membres du DAL33 (Droit au logement) consécutive à l’occupation d’un appartement Bordelais. En effet, nous hébergeons, dans le cadre de notre solidarité, plusieurs associations qui n’ont pas ou peu de moyens financiers. Pour le DAL 33, nous mettons à disposition une boite aux lettres, un casier et la possibilité de tenir leur réunion dans notre local en fonction des disponibilités.
Solidaires 33 dénonce ces méthodes. En premier, la perquisition d’un local interprofessionnel relevant de l’atteinte à la liberté syndicale et ensuite la garde à vue des militants du DAL 33, disproportionnée au regard des fait incriminés. Après échange avec les autorités compétentes, nous avons dénoncé l’arbitraire de ces pratiques, dans la mesure où ces mêmes autorités auraient pu nous contacter pour qu’on puisse assister à leurs investigations, pour vérifier qu’ils ne sont pas allés au-delà de leur mandat et éviter les frais que vont engendrer l’effraction de la serrure et les duplicatas de clés à refaire. Aucun procès-verbal d’intervention, de saisie ou autre, ne nous a été transmis.
Le syndicat Solidaires 33, n’accepte pas cette politique répressive systématique envers ceux qui luttent pour une justice sociale et dénonce le maintien et l’accroissement de la politique de criminalisation de l’action syndicale et d’inculpation des militants. Nous tiendrons une conférence de presse le 23 juillet à 11 h 30 dans notre local (8 rue de la Course) et sollicitons le soutien des autres organisations syndicales et associatives.
Ils avaient fait des tags en marge d'une manifestation sur les retraites en 2010...
... en 2013, l'acharnement judiciaire contre les « 5 de Roanne » continue.
• 10h - meeting à 10h
• 12h - manifestation
• 14h30 à 16h - spectacle musical
Christel, Christian, Jean-Paul, Gérard et Didier, cinq militants CGT, avaient été convoqués par la justice à l'hôtel de police de Roanne afin d'être inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), pour avoir fait des tags en marge d'une manifestation sur les retraites en 2010.
Le 19 novembre 2012, la Cour d'appel de Lyon avait déclaré les cinq camarades de « coupables », mais sans exécution de peine ! Autrement dit, ils étaient coupables de n'avoir rien fait de condamnable ! Avec la Loi d'amnistie qui se profilait, on pensait le dossier définitivement clos. Ainsi, après plus de deux ans de cauchemar judiciaire, les « 5 de Roanne » devaient être lavés définitivement de toutes accusations.
https://rebellyon.info/?Manifestation-contre-la-12983Manifestation contre la criminalisation de l’action syndicale
Après les poursuites à l’encontre des 5 militants de Roanne, c’est encore au tour de deux responsables de la CGT du Rhône d’être convoqués, devant la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Lyon. Appel à Manifestation de la Place Bellecour à la Cour d’appel de Lyon le 8 janvier à 11h30.
Après avoir été relaxés par le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône, le 20 novembre 2012, le procureur de la République revanchard a décidé de faire appel de la décision de relaxe prononcée en faveur de Pierre Coquan (Secrétaire général de l’UD CGT du Rhône) et de Michel Catelin (membre du bureau de l’UL CGT de Villefranche-sur-Saône).
Comme pour les 5 de Roanne, les faits remontent aux mouvements contre la réforme des retraites de 2010 du gouvernement Sarkozy !
N’acceptant pas la décision de relaxe, le procureur de la République de Villefranche-sur-Saône fait appel pour poursuivre, seul, son acharnement.
Les 5 de Roanne, pourtant relaxés le 17 décembre dernier font eux-aussi face à un acharnement du procureur de la cour d’appel de Lyon qui a décidé de faire appel du jugement.
MANIFESTONS POUR LES LIBERTÉS D’ACTIONS ET D’EXPRESSIONS SYNDICALES
MERCREDI 8 JANVIER 2014 à 11H30
MANIFESTATION de la Place Bellecour à la Cour d’appel de Lyon
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