Vidéos mouvements, luttes, manifs ...

Re: Vidéos mouvements, luttes, manifs ...

Messagede Béatrice » 06 Juin 2016, 17:34

mercredi 8 juin 2016 à MARSEILLE à 20 h

Manifesten, 59 rue Thiers, 13001

Débat en présence de la réalisatrice Mylène Sauloy
Projection/discussion autour de la "Guerre des filles" et des combattantes kurdes
CQFD

Le mensuel CQFD propose une projection du film « La guerre des filles » autour des luttes au Kurdistan et des combattantes engagées dans ce mouvement. C’est à Manifesten le mercredi 8 juin à 20h.

La projection sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice Mylène Sauloy.

En suivant depuis plus d’une décennie les combattantes kurdes, en Turquie, en Irak et en Syrie, Mylène est allée une nouvelle fois à leur rencontre fin 2015, et s’emploie ici à restituer pas à pas leur héritage. Jeunes recrues ou plus anciennes, ces femmes, qui luttent en première ligne contre Daech, défendent dans le même mouvement – et le même sourire -, l’égalité et la parité. Ce documentaire, en forme d’hommage, montre comment une utopie salvatrice s’inscrit sur le terrain.

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Messagede Pïérô » 01 Aoû 2016, 01:34

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Messagede bipbip » 27 Aoû 2016, 11:07

Réfugiés-e-s City Plaza

Tourné en Juillet 2016 ce Film rend compte de l'expérience d'autogestion de l'hôtel City Plaza à Athènes avec des réfugiés et des volontaires internationaux.
Il met en lumière une autre façon d'accueillir les réfugiés qui fuient la guerre et la terreur en opposition aux camps mis en place par l'Etat Grec et l'Europe.
L'organisation du City Plaza fonctionne sans aide étatique.
Vous pouvez soutenir le City Plaza en contactant : solidaritegrec@orange.fr

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Messagede bipbip » 05 Sep 2016, 10:53

Alors c’est qui les casseurs ?

Ces derniers mois, un remarquable vent de contestation s'est levé contre la loi travail.
Face à lui, le gouvernement, ses ministres, son président et sa police, ont fait le choix d'une répression politique et policière, d'un niveau rare et multiplié les coups de force afin d'étouffer le mouvement.
La précarisation, la violence sociale et la manipulation médiatique sont tout autant de symptômes qui traduisent le malaise d'une société où le peuple est stratégiquement muselé.

Ce film porte la voix de ceux qui se révoltent, quels qu'ils soient, et surtout de ceux que l'on n'entend jamais, méprisés par le pouvoir, les médias et le discours dominant.


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Re: Vidéos mouvements, luttes, manifs ...

Messagede Pïérô » 22 Sep 2016, 20:21

Un texte après la vidéo. Je met pour alimenter un débat sur la question de la stratégie, qui me semble être bien raccourci sous ce type d'angle, car il manque la construction de formes d'organisations collectives en capacité de peser autrement qu'en terme d'insurrection spontanée complètement mythifiée.
Voir ici : viewtopic.php?f=95&t=14347

À propos du film " Qui sont donc les casseurs ? "

Un documentaire automédia réalisé par le collectif “Actividéo” est sorti récemment sur Youtube. Il a déjà fait l’objet de multiples projections en région parisienne ou ailleurs, et porte sur la mobilisation contre “la loi travail et son monde” - notamment sur le cortège de tête et sur les supposés “casseurs”. L’objectif semble être de profiter de cet intense et long mouvement pour prendre du recul sur l’acte de “casser”, ainsi que de soulever le sens que l’on donne à l’acte de "manifester". Quelques réflexions personnelles en vrac me sont venues lors de son visionnage.

Tout d’abord, chapeau pour le travail accompli. Des images de manifestations et des interviews de manifestants sont toujours bienvenues pour documenter nos luttes de notre point de vue, dans une démarche non policière et protégée. Un bon travail de recontextualisation de la conflictualité actuelle et de l’État policier qui se radicalise en France est aussi présent au début, sous forme de générique. Le montage est nerveux, agréable, "moderne", et l’idée me paraît, à titre personnel, très bonne.

Mais j’aurais des commentaires portant sur le film, qui pourraient s’envisager à la fois comme complément à celui-ci et comme remarques adressées directement à Actividéo et celles.ceux qui ont participé à sa conception. Malgré le caractère personnel de ces remarques, je tenais à les partager pour ouvrir d’autres voies de présentations (vidéos ou non), et pour, aussi, compléter les témoignages inclus dans le film.

Affirmer la puissance de la différence surplombant ce cortège, affirmer qu’il existe d’autres points de vues et aussi critiquer ce genre de montage apologique chez les militants.

Le “mouvement contre la loi travail et son monde” et "la manifestation"

Le film focalise sa description de la mobilisation uniquement sur les manifestations intersyndicales et sur la relation parfois tendue entre “syndiqués dociles - casseurs” ou, plus particulièrement, "syndiqués docile-cortège de tête parisien". C’est un essai d’élucidation de ce cortège de tête qui est finalement à l’œuvre. Mais j’ai trouvé l’angle d’approche très incomplet, même vis à vis d’un simple survol de ce cortège.

Le choix de se centrer uniquement ou presque sur la “forme manifestation” me paraît autant limité que cette forme de lutte a su montrer ses limites, face à un pouvoir toujours plus répressif, après le 14 juin (et la mise en place de véritables “fan-zone” visant à désamorcer les pratiques du cortège). Beaucoup de membres du cortège de tête ont aussi participé à des blocages de gares, de raffineries, de lieux de travail ou d’études. Les blocages, voire les occupations temporaires (aux Beaux-Arts, dans les amphi de Fac, les salles de lycées, devant les raffineries...), sont une part non négligeable de notre lutte, et ne même pas les avoir abordé - au moins à l’oral de manière un peu développée - me paraît tout de même assez regrettable.

Regrettable, en ce sens que tout le long du documentaire, on a l’impression d’assister à un éloge de la casse plus qu’à une explication ou description complexe de celle-ci (et véritablement subversive), éloge sans suite ni complément, éloge isolé, décontextualisé et qui, en conséquence, perd de sa puissance.

Il me paraît dangereux de fétichiser ainsi une forme de lutte. Et ce, quand bien même il soit appelé dans le film à plusieurs reprises à une “alliance” avec ceux.celles qui ne veulent/ne se sentent pas de casser ; et ce quand bien même il soit décrit plusieurs fois que le réflexe de se masquer/protéger va bien au-delà du profil type “casseur". Finalement, quid de nos blocages et autres occupations ? Quid aussi, des possibilités de luttes dans les lieux productifs, sur nos lieux de travail ? Les grèves, quelque fois offensives ? Les syndiqué.e.s qui n’obéissent plus à leur syndicat et ne défilent plus avec eux ? Les discussions pour lier tous ces mondes, en-dehors du cortège, en A.G. interluttes/interpro ? Quid, aussi, des manifestations ou des actions directes plus “petites”, en dehors des gros rendez-vous posés par l’intersyndicale : manifs sauvages, locaux du PS saccagés, etc ? Tous ces événements sont pourtant partie intégrante de la vie quotidienne de nombreux participant.e.s au “cortège de tête” - "les casseurs".

Les "casseurs" et le "Black Block"

De même, pour le film, les "casseurs" s’assument comme tel.le.s et sont tou.te.s habillé.e.s de noirs. Le "black block", en plus d’être une stratégie, est littéralement personnifié ("c’est un.e/les black(s) block(s)..." comme sujet représenté.e par un.e individu.e). Le "profil-type" casseur qu’il s’agirait de déconstruire en est presque renforcé. C’est limiter la réalité et la sensibilité de notre révolte - tout comme le fait d’assumer le terme. Bien que l’on "casse" au sens propre, ce qui est un fait essentiel dans nos luttes, se définir ainsi ne me semble pas forcément adapté à une description nominative de nos actions. À titre subjectif, je ne me définirais pas directement comme casseur. Bien sûr qu’aux yeux des médias je peux l’être, à certains moments. Mais déconstruire cette nomination aurait pu être un pas de côté intéressant, car elle me semble plus subie que voulue. De fait, nos activités semblent réduites à "la casse" qu’elles produisent : en réalité, elles sont variées, pour certain.e.s ancrées dans un milieu militant/activiste, pour d’autres pas du tout, mais ces activités s’inscrivent dans un rapport au monde particulier, dans un désir particulier, dans des barrières mentales particulières, dans des vies quotidiennes chacune différentes, et souvent accompagnées d’autres actes dirigés contre le monde de cette loi travail que la casse en manif.

Les véritables "casseurs" sont l’économie, l’État, les catégories que l’on nous imposent et auxquelles on nous limitent. Ce qui est cassé, ce sont nos vies quotidiennes. Ce qui casse, c’est la loi du marché, l’état d’urgence, les budgets publics brisés et autres services libéralisés, la répression policière, le racisme anti-musulman, la guerre de basse intensité menée dans les quartiers populaires, ces pubs ostentatoires dans la rue, ces agences d’intérim qui nous emploient et font de nos vies des statistiques à leur guise. Ce qui casse, c’est que l’argent soit le support d’accès à l’ensemble des activités sociales, que nous passons notre temps à agir dans des activités abstraites séparées de nos vies quotidiennes concrètes, que l’on soit dès notre naissance confronté.e.s à une bureaucratie et une administration arbitraire et épuisante. Ce qui casse, c’est le contrôle permanent, la privation, l’arbitraire de la hiérarchie, le manque, l’absurdité de l’économie, la domination symbolique des hommes dans l’espace public et ailleurs, l’inégal accès à la (sur)vie pour les racisés.e.s, les "étranger.e.s", les gays, lesbiennes, trans, la destruction de l’agriculture et de nos moyens de subsistance, la militarisation de la ville, la surveillance généralisée... Ce qui casse, c’est la stigmatisation voire l’annihilation de toute différence, tout comme ce sont aussi des traditions oppressantes et autoritaires. C’est la mise en place d’une civilisation mondialisée totalisante, aux quatre bouts du monde et dans chacun de ses recoins ; une civilisation destructrice, polluante, ultracapitaliste, basée sur l’État nation bureaucratisé, sur l’économie de marché et sur leurs nombreux mythes. Ce qui casse, c’est l’apparition de bidonvilles aux quatre coins du monde, la Françafrique sans quoi notre mode de vie nucléarisé ne serait rendu possible, les nombreux projets d’aménagements du territoires absurdes (Notre Dame des Landes n’en est que le symbole le plus apparent), et les poubelles de déchets comme ce qui se complote à Bure. Ce qui casse au sens propre notre capacité à respirer et à vivre, notre envie de se lever chaque matin et notre motivation à réaliser des projets qui nous correspondent réellement, nos capacités à communiquer et à faire monde ensemble, en bref, ce qui casse notre puissance d’agir, c’est bien la prison sociale mondiale qu’ils sont en train de bâtir et d’entériner sur la base de la certitude imposée qu’aucune autre manière de vivre n’est possible, qu’aucun autre monde ne pourrait être produit autre que celui qui est - aucun autre monde autre que celui qu’annoncent nos récits dystopiques de Science Fiction qu’on lit dans le métro ou qu’on mate sur nos écrans.

La remise en cause du terme "casseurs" aurait permis cette plus large contextualisation situant notre mouvement local dans un mouvement réel plus général. Marx appelait communisme "le mouvement actuel qui abolit l’état actuel des choses", peut-être celui-ci a-t-il démarré ici et ailleurs, par bribes, tentatives et autres apparitions furtives. Cette recontextualisation est bien présente en début de film et dans la phrase d’un ou deux intervenant.e.s, mais elle reste circonscrite globalement à une situation très franco-française ou à quelques allusions d’ordre général. Alors que si nous cassons, c’est aussi pour ne pas laisser le monopole de la violence à l’État et à l’économie en émergeant au milieu de tout ce merdier et en niant concrètement le monde que l’on produit. Beaucoup de participant.e.s au cortège de tête imaginent finalement plus loin - sûrement vous-mêmes d’ailleurs -, et je pense que cela manque un peu au film, qui reste limité à une réaction à la répression du mouvement parisien et à la mise en forme d’une rage intérieure peu explicitée.

L’émeute sacralisée ?

L’émeute est aussi ce qui annonce les possibles d’une crise de la reproduction : les débuts d’une incapacité du capital à reproduire les conditions de possibilité de l’exploitation au travail et de la production de ce monde là. Quand une vitrine tombe, des barrières mentales s’écroulent avec, et ses ouvertures sont autant de contributions négatives qui recèlent du positif, de la création subversive. Il serait abusif de reprocher quoi que ce soit au film sur tous ces points : c’est peut-être aussi très personnel, et le film a au moins le mérite de détailler le discours de quelques participant.e.s et cela reste très intéressant, et très bien fait. Mais tout de même, ce qu’il est possible de reprocher, c’est qu’un seul type de "casseur" soit finalement présenté ou presque. Nous ne faisons pas tous parti du même monde, et malgré les quelques syndicalistes favorables remettant en cause la stigmatisation du cortège de tête, des entretiens plus nombreux auraient peut être permis une meilleur description de nous-mêmes, dans toute notre diversité.

Mais l’émeute comme stratégie unique et comme solution miracle, comme "Salut" militant/activiste, presque comme finalité puisqu’il s’agit ici de présenter notre lutte contre les symptômes et les conséquences de ce monde dans la rue (pub, banques, intérims, multinationales, etc.), n’est pas forcément la stratégie enviée par tous les participant.e.s au cortège. Présenter notre lutte contre un mode de production historique et le monde qu’il produit, contre tout ce qui nous casse au quotidien, et contre les sources de tout cela, aurait été plus intéressant une fois mis en perspectives avec notre acte de casse. L’émeute telle qu’elle paraît présentée ici ne convainc donc pas tous les membres du cortège, surtout quand elle paraît autant "organisée", codifiée, balisée et maintenant donc, encadrée.

"La casse" est partie intégrante de nos luttes, certes. Mais nous voilà donc déjà présenté.e.s ? C’est pourtant un peu ce que l’on peut conclure après avoir vu le documentaire. Pourtant, la casse n’existe pas qu’en grosse "manifestation", et s’agence à d’autres formes de luttes. Lutter dans sa boîte, s’entraider, dégager de l’espace et du temps ensemble dans nos quartier, défendre nos territoires des ambitions destructrices du capital, réfléchir ensemble autours d’un pot ou sur internet, acquérir une certaine autonomie pratique, soutenir les mouvements insurrectionnels au quatre coins du monde, en sont quelques autres facettes. Et ces facettes, pourraient m’être strictement personnelles. Je pense qu’il existe aussi d’autres "cas" que vous et moi, des multiples un peu plus varié.e.s et rempli.e.s de possibles plus différents. Fétichiser une forme de lutte en la décontextualisant complètement, et en faisant comme si elle était toute nouvelle pour attirer de nouvelles personnes, me semble friser parfois la propagande grossière. Je regrette aussi certains aspects du montage, où l’on sort le violon pour faire pleurer les chaumières et, dans un langage cinématographique quasi-moraliste, lance un appel à nous soutenir.

De plus, si le film aborde bien le problème de la répression en montrant à de nombreuses reprises les dispositifs policiers effarants, des images de violences policières en direct, ou encore avec l’interview de street medics, il n’est pas abordé la répression judiciaire qui frappe le mouvement : surveillance, perquisitions, peines lourdes clairement politique, manipulations de fausses preuves et j’en passe (tout cela facilité par la constitutionnalisation et la durée exceptionnelle de l’état d’urgence...).

Malgré tout ça, Qui sont donc les casseurs ? reste une bonne entrée en matière et en ravira beaucoup !
À bientôt, dans la rue ou ailleurs !

https://paris-luttes.info/a-propos-du-f ... c-les-6703
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Messagede bipbip » 20 Juil 2017, 15:31

"Défilé des luttes sociales" contre Trump et Macron le 14 juillet 2017 - Paris

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté entre place de Clichy et La Chapelle à l'appel du Front Social, contre l’accueil de Trump par Macron. Une manifestation dynamique et positivement accueillie par les badauds. Des slogans ramenés d'Hambourg ont fait irruption dans le cortège de tête qui a chassé des voitures de police qui roulaient devant la manif. La police a ensuite bloqué le cortège juste avant l'arrivée à La Chapelle car plusieurs dizaines de personnes étaient masquées.

Après négociations et pressions sur les forces de l'ordre, les prises de parole ont pu avoir lieu. Assa Traoré a appelé à la mobilisation pour l'anniversaire de la mort de son frère Adama à Beaumont-sur-Oise le 22 juillet. Ce fut également l'occasion d'un retour sur la manifestation du 14 juillet 1953 par Gaël Quirante pour le Front Social.

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Messagede bipbip » 23 Aoû 2017, 14:25

Notre-Dame-des-Landes, juillet 2017




Ouverture du rassemblement




Sauvons les terres agricoles péri-urbaines




De l'empreinte écologique locale à l'empreinte globale




Le sol, pourquoi et comment le protéger ?




Les paysans dans la lutte des classes ?

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Messagede bipbip » 24 Aoû 2017, 14:14

Des citoyens pour soutenir celles et ceux qui préservent les terres




Le droit et NDDL : je t’aime, moi non plus...




Les victoires contre le nucléaire en 44




Un droit au logement pour tous, en ville et en zone rurale




Répressions, Etat d'urgence : comment lutter ?




Casse du code du Travail et précarité

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Messagede bipbip » 25 Aoû 2017, 15:10

GPII : état des lieux, propositions




De l'empreinte écologique locale à l'empreinte globale




Transition vers une agriculture écologique et sociale




Analyse citoyenne, lobbies...




Les migrations en France mythes et réalités




Soutiens citoyens aux migrants

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Messagede bipbip » 29 Aoû 2017, 12:01

A bras ouverts

la confédération paysanne telle qu'elle est en 2017, un portrait fait par les paysannes et les paysans qui la composent.

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Re: Vidéos mouvements, luttes, manifs ...

Messagede bipbip » 10 Mai 2018, 16:27

Interdits de filmer

la question de l'image dans les mouvements militants actuels

Paris vendredi 11 mai 2018
à 15h, Beaubourg / Centre Pompidou, Place Georges Pompidou

Image

La table ronde aura lieu Vendredi entre 15h et 18h au niveau -1 du centre Georges Pompidou

"Le Comité du Mercredi est né au sein de l'occupation de l'université Paris 3. Dès le premier jour nous nous sommes engagés à proposer quotidiennement des conférences et projections dans ce qui était une université ouverte et libre. Nous avons tenu cet engagement jusqu'à l'intervention des CRS dans la nuit du dimanche 29 avril. En diffusant des films dans ce contexte éminemment politique, nous avons plus que jamais appréhendé les enjeux fondamentaux de l'image dans les luttes.

A l'heure du ...grand anniversaire de 68, nous sommes inondés d'images iconiques de ce mouvement social. Or, aujourd'hui, la multiplication des images, leur manipulation sans limite, la rapidité de leur circulation et le détournement de leur usage ont rendu tabou l'acte de filmer les mouvements actuels.

Pendant ces semaines de vie en collectivité à Paris 3, le désir de témoigner de notre occupation, pour s'opposer à un discours hégémonique, était fort. Néanmoins il s'est heurté à une grande méfiance, même à l'égard de nos outils internes de production, jusqu'à devenir une source de conflits, parfois violents.

Les témoignages devenaient de potentielles Preuves.

Au delà de cette méfiance liée à la répression, une volonté de retirer son corps et son identité à la lutte est palpable. On se masque, se cache, et on refuse l'incarnation individuelle d'un mouvement, d'une idée.

Ces nombreux interdits semblent cependant dessiner l'émergence d'une nouvelle esthétique de représentation des mouvements militants.

Réfléchissons ensemble en compagnie de militant.e.s, de réalisatrices, de photographes, de penseur.euse.s de l' image, et d'un public que l'on attend hétérogène et curieux."

Invité.e.s :
• André Gunthert, professeur à l'EHESS, spécialiste d'histoire de la photographie et des usages sociaux des images dans l'ère numérique
• Clémence Pin & Mattéa Riu, réalisatrices d'un documentaire sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
• David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma
• Federico Lancialonga, doctorant et enseignant à Paris 3, s'intéresse au cinéma militant italien et français des années 1960-1970
• Gaya Gaspar & Quentin Crétu, photographes, réalisateur-rice-s, et occupant.e.s de Paris 3-La commune de Censier

https://www.facebook.com/events/201225167157113/
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