Parutions éditions acratie

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Messagede JPD » 23 Mai 2011, 10:17

EDITIONS ACRATIE

Vient de paraître


Vanina
35 ANS DE CORRECTIONS SANS MAUVAIS TRAITEMENTS


Il sera question dans ce récit d’un drôle de métier, celui des correcteurs – devenus largement des correctrices au cours des trois dernières décennies. Leur tâche consiste à la base, rappelons-le, à intervenir dans les imprimeries, les maisons d’édition et les entreprises de presse sur chaque texte destiné à être diffusé par écrit, afin de le décoquiller et d’unifier sa présentation tout en veillant à sa conformité avec les règles d’orthographe, de syntaxe et de typographie. Néanmoins, ne vous fiez pas à l’austérité d’une telle description : vous le constaterez ici, s’adonner à la relecture n’engendre pas forcément la mélancolie.
Je ne vous raconte pas ma vie. J’utilise, au prisme de mes souvenirs, des épisodes de mon parcours professionnel pour apporter un éclairage sur l’évolution de la correction depuis trente-cinq ans, et sur ses conséquences, dans des sociétés de presse et d’édition où j’ai été salariée comme dans le Syndicat des correcteurs composante du Livre CGT mais de sensibilité anarcho-syndicaliste – où j’ai été adhérente.
De plus, les changements de statut qui sont intervenus dans ces sociétés constamment en cours de modernisation ou de restructuration sont toujours allés de pair avec une volonté patronale d’abaisser les rémunérations et avec une dégradation des conditions de travail. C’est pourquoi j’ai également voulu témoigner sur l’ambiance que créaient dans leurs murs pareilles réorganisations, ainsi que sur certaines pratiques de harcèlement largement d’actualité – des pratiques contre lesquelles il faut, selon moi, ne jamais cesser de s’insurger.

176 pages 12 euros (Port compris) A commander à
Acratie L’Essart 86310 La Bussière
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Parutions éditions acratie

Messagede JPD » 19 Sep 2011, 08:55

prochaine parution editions acratie

A paraître novembre 2011
Une résurgence anarchiste
Les Jeunesses Libertaires dans la lutte contre le franquisme
La F.I.J.L. dans les années 1960

Salvador Gurucharri - Tomas Ibanez



Surmontant la dispersion des militants après 1939, le mouvement libertaire espagnol réussit à maintenir ses organisations dans l'exil, malgré une longue suite d'affrontements internes.
Dans ce contexte, et après le déclin des guérillas urbaines menées, entre autres, par Sabaté et par Facerías, quelques jeunes grandis dans l'exil et d’autres arrivés d’Espagne, cherchaient, avec l'aide de quelques vieux camarades, un nouveau cadre pour le mouvement libertaire : il s’agissait d’intensifier la création de groupes dans la péninsule et de donner la priorité à l'action directe pour miner l'État fasciste. C’est ainsi qu’avec l’accord de la CNT naquit en 1961 Défense Intérieure, (D.I), organisme destiné à mener à terme des actions armées, et qui promettait une nouvelle étape où l'action libertaire retrouverait tout son sens et toute sa force. Des militants des Jeunesses libertaires comme les frères Gurucharri ou Octavio Alberola, et de vieux lutteurs de la trempe de García Oliver ou de Cipriano Mera parièrent honnêtement pour le DI, tandis que la direction de la CNT le sabotait de façon systématique. Malgré cela, entre 1962 et 1970 une cinquantaine d'actions furent réalisées, par le DI au tout début puis par les Jeunesses Libertaires et le Groupe premier de Mai après la suppression formelle du DI en 1965. Parmi ces actions le rapt du représentant de l’Espagne au Vatican monseigneur Marcos Ussía, et divers attentats manqués contre le dictateur Francisco Franco.
L’hostilité croissante de la direction du Mouvement libertaire, qui était entre les mains de personnes comme Federica Montseny ou Germinal Esgleas, les exécutions de Delgado et Granado, les arrestations de militantes en Espagne et les rafles des autorités françaises con-tre les secteurs les plus actifs de l'exil finiront par étouffer cette tentative. Les illusions d'une nouvelle génération de libertaires se voyaient ainsi frustrées, mais tandis qu'échouait la tentative de renouveler et de relancer les organisations historiques de l'anarchisme ibérique, ces jeunes libertaires trouvaient dans les mouvements qui firent éclore Mai 68 et dans le contact avec d’autres jeunes anarchistes européens la possibilité d'une action révolutionnaire en marge des anciennes structures.

400 pages, 19 euros
en commande directe et souscription : 16 euros port compris
Acratie, l’Essart, 86310 La Bussiere
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editions acratie : la tentation insurrectionniste

Messagede JPD » 09 Mai 2012, 06:54

Vient de paraître, éditions acratie

J. Wajnsztejn
C. Gzavier


La tentation
insurrectionniste


10 euros (disponible au stand d'Acratie au salon du livre libertaire - Paris 11-12-13 mai



Si les tendances insurrectionnistes ne sont pas nouvelles dans l’histoire du mouvement révolutionnaire, notamment anarchiste, elles semblaient d'autant plus avoir disparu qu'elles n'avaient pas vraiment été réactivées par le dernier assaut révolutionnaire de la fin des années 60. Il faudra en fait attendre le milieu des années 70, et tout particulière- ment le mouvement des luttes de 1977 en Italie, pour les voir s'épanouir puis être défaites en même temps que tout le mouvement subversif de l'époque.
Aujourd'hui, dans une période qui paraît sans perspectives révolutionnaires, elles réapparaissent dans un tout autre contexte alors même que l'idée de révolution semble s'être perdue. Elles prennent donc plusieurs formes, de la plus modérée avec l'« insurrection des consciences » de l'Appel des appels, à des formes plus basiques comme dans cer- taines actions des indignados espagnols ou des Occupy Wall Street américains, ou encore des formes plus radicales quand elles restent inscrites dans une perspective anti-éta- tique. C'est sur ces dernières que porte cet ouvrage, parce qu'elles reposent des questions essentielles telles que celle du rapport à la violence et à la légalité, entre perspectives révolutionnaires et pratiques alternatives voire sécessionnistes. Mais en même temps elles n'échappent pas toujours à une pose idéologique « insurrectionnaliste », mélange d'activisme, de triomphalisme et d'absence de questionne- ment sur ses présupposés. Il s'ensuit des ambiguïtés sur la nature de l’État et une méconnaissance de ce qu'est le capital.
10 euros
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Re: editions acratie : la tentation insurrectionniste

Messagede digger » 09 Mai 2012, 17:10

Cet avant propos, ou présentation, me laisse un goût de sensationnalisme.
A part les FAI en Italie, je ne vois aucune "tentation insurrectionnaliste" , ni dans le mouvement des indignés espagnol, ni encore moins dans le mouvement d'occupation américain dont la référence est la désobéissance civile et le mouvement pour les droits civiques des années 60.
Aujourd'hui, dans une période qui paraît sans perspectives révolutionnaires, elles réapparaissent dans un tout autre contexte alors même que l'idée de révolution semble s'être perdue.

Pour moi, l'idée de révolution semble réapparaitre (dans les pays arabes, aux USA, en Espagne, En Grèce sous certaines formes) alors que la théorie et les pratiques et les théories insurrectionnalistes ne m'ont jamais parues aussi rares et isolés
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editions acratie - à paraître

Messagede JPD » 16 Oct 2012, 04:03

Editions acratie

A paraître novembre 2012

600 pages - 25 euros à parution

En souscription 20 euros port compris avant le 15 novembre (chèque à l’ordre d’Acratie)

Acratie – l’Essart – 86310 La Bussiere


Pierre Stambul

Israël/Palestine
Du refus d’être complice à l’engagement



Entre Mer Méditerranée et Jourdain, Palestiniens et Israéliens sont en nombre sensiblement égal. Mais les Israéliens possèdent tout : les richesses, la terre, l’eau, les droits politiques. La Palestine est volontairement étranglée et sa société est détruite. L’inégalité est flagrante et institutionnelle.
Il faut dire les mots pour décrire ce qui est à l’œuvre : occupation, colonisation, apartheid, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, racisme. La majorité des Israéliens espèrent qu’à terme, les Palestiniens deviendront des indigènes marginalisés incapables de défendre leurs droits. Les gouvernements israéliens s’acharnent à fragmenter la Palestine en des entités aux statuts différents : Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, Palestiniens d’Israël, réfugiés…
Comment un État colonialiste peut-il se revendiquer du passé quand les Juifs étaient les parias de l’Europe ? L’idéologie sioniste est au cœur de ce processus. Le sionisme n’est pas seulement militariste, raciste, colonialiste ou pro-impérialiste. Il a contribué à une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. Le sionisme est au départ une idéologie de la séparation proclamant que Juifs et non-juifs ne peuvent pas vivre ensemble. Dans l’État juif, les non-juifs sont des étrangers dans leur propre pays.
Il n’y aura pas de paix si on ne la fonde pas sur l’égalité des droits dans tous les domaines. Il n’y aura pas de paix sans une rupture avec le sionisme ou un dépassement de cette idéologie. Le sionisme n’est pas seulement criminel pour les Palestiniens, il est suicidaire pour les Juifs.


L’auteur de ce livre, Pierre Stambul, est né en 1950, professeur de mathématiques retraité. Il est juif tout en étant athée et antisioniste. Son judaïsme est principalement issu du souvenir du génocide nazi. Parents résistants dans la MOI. Mère dont la famille a été exterminée. Père qui fut dans le groupe Manouchian et a été déporté à Buchenwald.
C’est au nom de ce judaïsme qu’il milite depuis 2002 dans l’Union Juive Française pour la Paix pour les droits du peuple palestinien et pour une paix au Proche-Orient fondée sur l’égalité et la justice.
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Re: editions acratie - à paraître

Messagede Pïérô » 30 Mar 2013, 18:21

Pierre Stambul était invité à Tours le 13 mars.

Image

Exposé et débat très intéressant, très riche, très documenté, et Pierre Stambul se montrait incollable historiquement.



paru dans CQFD n°107

Pierre Stambul, militant libertaire et antisioniste, vient de publier Israël/Palestine, Du refus d’être complice à l’engagement [1] . Il raconte ici ses racines juives et athées et, en opposition au colonialisme israélien, évoque un judaïsme multiethnique et sans frontières, ainsi que le souvenir du Yiddishland de ses ancêtres, vecteur d’une culture, d’un état d’esprit et de courants d’idées prônant une émancipation universelle.


CQFD : Tu viens de publier un livre de six cents pages qui rassemble des textes et des interventions commis depuis une vingtaine d’années. Ce sont tes œuvres complètes ?

Pierre Stambul : Non, pas tout à fait… J’ai dû écrire trente ou quarante pages inédites et retranscrire également des textes antérieurs à l’existence de l’ordinateur. Mais l’essentiel était déjà rédigé. Ce sont des analyses, des articles ou des brèves, la plupart publiés depuis moins de dix ans, et pour certains vieux de trente ans.

Tu es un contributeur de CQFD. Mais tu es surtout co-président de l’Union juive française pour la paix (UJFP). On connaît tes positions antisionistes radicales. Une technique de propagande usuelle veut que dès l’instant où l’on critique l’État d’Israël, on soit accusé d’antisémitisme. Peut-on inverser le propos en disant que le sionisme est antisémite ?

D’une certaine manière, oui. Le sionisme, comme le dit Michel Warschawski, préfacier de mon bouquin, est une théorie de la séparation. À la fin du XIXe siècle, à l’époque où il y avait un large consensus antisémite en Europe, et où dans l’Empire russe, État où vivaient peut-être les deux tiers des Juifs du monde entier, il y avait une politique antisémite officielle, une majorité des Juifs se sont tournés vers les mouvements révolutionnaires aspirant à une émancipation universelle. Les sionistes étaient une petite minorité, qui affirmait que le mélange avec les autres populations était impossible et que l’antisémitisme est un mal inéluctable. Pour eux, la seule solution était la séparation et la création d’un État juif. Cette idéologie aboutit à l’état actuel des choses. Car elle a impliqué de fait une conquête coloniale.

C’est à ce propos que l’on peut dire que les sionistes sont profondément anti-Juifs : pour fabriquer l’Israélien, il a fallu tuer la figure du judaïsme née essentiellement au cours des deux derniers siècles, un judaïsme mêlé à une population à majorité non juive. Les Juifs d’alors voulaient à la fois conserver leur différence et lutter pour l’égalité des droits, ils pensaient que c’était la seule façon d’accéder à leur émancipation. Dans toutes ces figures du Juif, il n’y a ni colonialisme, ni exclusion du non-Juif, ni nationalisme, ni revendication d’une terre, ni militarisme, ni racisme. Ce qu’a construit le sionisme est complètement antijuif, à la fois pour le judaïsme athée – qui est mon origine –, mais aussi pour le judaïsme religieux, pour qui la conquête d’une terre est impie et aller à Jérusalem avant le retour du Messie un péché.

Quelle différence fais-tu entre antijuif et antisémite ?

Il y a eu quinze siècles d’antijudaïsme chrétien. Quand au IVe siècle, le christianisme triomphe dans un empire romain où énormément de citoyens étaient

devenus juifs, le judaïsme cesse d’être prosélyte. Il va se replier sur lui-même et, pendant quinze siècles, les chrétiens vont inventer tout un tas de stéréotypes racistes. On est là sur un terrain de concurrence religieuse. Dans son étude sur le Moyen Âge, Robert I. Moore explique que la société féodale avait besoin de populations identifiables à détester et sur lesquelles concentrer la haine : il n’y avait pas que les Juifs, il y avait aussi les hérétiques, les prostituées, les lépreux… À partir de 1850, l’antijudaïsme chrétien cède la place à l’antisémitisme racial, qui résulte de l’émancipation des Juifs, du fait qu’ils sont sortis du ghetto et qu’ils sont « parmi nous ». Toutes ces « nouveautés » vont à l’encontre de l’explosion nationaliste en Europe qui affirme qu’« un peuple égale un État » et que ces États doivent être ethniquement purs. L’antisémitisme frappe spécifiquement le Juif intégré et invisible sur lequel se concentre la haine, parce que justement il est semblable à tous tout en étant différent. C’est ce qui explique qu’il n’y a pas d’antisémitisme contre le tankiste israélien et qu’aujourd’hui l’extrême droite européenne, foyer traditionnel de la stigmatisation des Juifs, est pro-israélienne. Il y a une véritable mutation. Lord Balfour, homme d’État britannique et artisan de la création du foyer national juif devenu ensuite État d’Israël, était très violemment antisémite. Il disait que les Juifs étaient des pouilleux, des révolutionnaires et des asiatiques inassimilables dont il fallait se débarrasser. Arrivés en Palestine, ces parias sont devenus des colonisateurs européens.

Shlomo Sand [2] , qui critique radicalement le sionisme en démontant notamment les mensonges fondateurs, affirme que cette idéologie a été favorisée par le christianisme et plus particulièrement par le protestantisme.

Il est vrai qu’aujourd’hui, les évangélistes chrétiens sionistes – ils sont plusieurs dizaines de millions aux USA, et pas seulement – disent que les Juifs doivent revenir en Terre sainte pour y chasser le mal – Armageddon, c’est-à-dire les Arabes –, puis se convertir au christianisme sous peine d’être anéantis. Mais, surtout, la sanctification de la Terre promise est d’origine chrétienne et ne correspond pas à la tradition juive, qui n’a pas d’attachement à la terre.

Le sionisme est un colonialisme très particulier. Il ne vise pas à asservir le peuple, il vise à l’expulser. C’est un nationalisme original parce qu’il a dû créer la terre, le peuple et la langue. C’est une idéologie qui a exercé une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives et qui raconte une histoire fantastique, complètement fausse. Les fondateurs du sionisme n’étaient pas croyants. Ils ont utilisé la bible comme un livre de conquête coloniale.

Lorsque l’on parle de ou des cultures juives, tu y considères un aspect ethnique, ou religieux ?

Il y a plusieurs peuples ayant en commun la religion. Il y avait un peuple yiddish entre mer Noire et Baltique, il y avait un peuple juif espagnol sépharade établi à Salonique, Izmir, et en Afrique du Nord, il y a un peuple judéo-arabe descendant de Berbères convertis, il y a un peuple falacha venu d’Éthiopie… C’étaient des peuples différents avec une tradition, une culture, une cuisine, une musique liées à l’endroit où ils vivaient. La langue maternelle de ma mère était le yiddish, elle était athée et quand j’étais petit, en Picardie, on mangeait la cuisine du shtetl – ces petites bourgades d’Europe orientale – qu’elle avait réussi à concocter ici. Et sur le tourne-disque, j’écoutais des chants en russe, en roumain ou en yiddish, auxquels je ne comprenais rien, mais que je connaissais par cœur.

Ce serait donc plus une culture ethnique qu’une culture religieuse ?

Bien sûr. Il y a cette question : est-ce que lorsque l’on cesse d’être religieux, on reste juif ? Sur les six millions de morts de la Shoah, il ne faut pas oublier que la moitié n’était pas croyante. Le judaïsme n’est pas une religion. À partir de la fin du XIXe siècle, l’abandon de la religion s’est beaucoup développé. L’antisémitisme nazi ne s’adressait pas aux rabbins, mais à l’entièreté de ce que les nazis avaient défini comme une race.

Que reste-t-il, selon toi, des courants messianistes venus pour une grande part du Yiddishland et qui ont profondément influencés les mouvements d’émancipation en Europe ?

Aujourd’hui les restes de ce messianisme ne se retrouvent plus que, de façon falsifiée, chez les pires colons israéliens. Le génocide nazi n’a pas simplement tué la moitié des Juifs européens. Il a fait disparaître le Yiddishland, et après guerre tout a été fait par toutes les parties pour qu’il ne soit pas reconstitué. À l’Est, il y a eu le pogrom de Kielce (en Pologne), en 1946, où quarante-six survivants des camps ont
Affiche de propagande soviétique pour l’installation juive au Birobidjan (1929)
été massacrés. Les dirigeants juifs des nouvelles démocraties populaires ont été emprisonnés ou exécutés pour sionisme ou cosmopolitisme. À l’Ouest, des milliers de survivants rassemblés dans d’anciens camps de concentration ont attendu pendant six ans après la fin des hostilités des visas pour les USA, l’Angleterre, le Danemark. Certains d’entre eux se sont révoltés et ont été immédiatement expulsés en Palestine. En fait, l’Europe s’est défaussée sur le dos des Palestiniens, en entérinant la liquidation du Yiddishland, qui représentait un danger pour elle. Et les sionistes ont pris leur part dans cette volonté de faire disparaître une culture que les Européens considéraient comme séditieuse.

Le fait de se dire juif est important pour toi ?

Ma sœur et moi, nous avons été élevés comme des rescapés, car mes parents avaient été persuadés qu’ils ne survivraient pas à la guerre. À la maison, mes parents parlaient une autre langue. Tous leurs amis avaient un accent yiddish à couper au couteau. J’ai toujours eu ce sentiment de venir d’ailleurs. Mon identité juive est là. Un jour, alors que j’avais sept ou huit ans, je répète des propos anti-juifs que j’avais entendus dans la cour de l’école. Dans mon souvenir, mes parents m’ont chopé dans une pièce et pendant une heure j’ai eu droit à tout : au Moyen Âge, à l’Espagne, à Auschwitz… Je savais que nous étions un peu différents, mais j’avais l’impression que la nourriture que nous mangions était ce que tout le monde mangeait, que tout le monde devait entendre des langues différentes à la maison. Quand j’entendais déblatérer contre les Juifs, je n’avais pas l’impression que l’on parlait de moi.

Après le mouvement de mai 68 et avoir lutté pour de très nombreuses causes, j’ai commencé à prendre position sur la question Israël-Palestine. Je n’avais alors pas du tout envie de le faire en tant que juif. Avant d’adhérer à l’UJFP, le J m’indisposait fortement. Je me suis aperçu que parler de cette guerre en tant que juif a une efficacité sans commune mesure. C’est le sionisme qui m’a fait juif…

Jusqu’à ta rencontre avec l’UJFP, ton identité juive t’était secondaire ?

Mes parents étaient profondément juifs et laïques. Cela n’a jamais été un sentiment d’appartenance, mais de connaissance d’un monde dont je suis issu.

Comme le serait un jeune d’origine maghrébine ou asiatique ?

Tout à fait. Les premières réunions de l’UJFP ressemblaient à une espèce d’outing. On entendait dix ou vingt histoires différentes. Mais le dénominateur commun, quelles que soient les raisons de chacun, était que ce qui se passe en Israël ne se fasse « pas en notre nom ». Ce militarisme raciste et suffisant de l’État d’Israël, les colons, Tsahal, ce n’est pas nous. Nous, en tant que personnes ayant une relation avec le judaïsme. Cela insulte notre identité.

Qu’en est-il aujourd’hui de cette culture juive ?

La plus grande partie des Juifs qui vivent en France, en Angleterre ou encore en Allemagne, ne font plus rien d’autres que d’être des supports inconditionnels de l’État d’Israël, de son militarisme et de son racisme. La fonction historique qui était celle de mêler émancipation singulière et émancipation universelle est morte, sans doute définitivement. En transformant une partie de la main-d’œuvre persécutée d’Europe en colons, cette disparition-là a profité à l’Occident, qui détient aujourd’hui un porte-avion en plein Moyen-Orient. Quand le président américain G.W. Bush a déclaré le choc des civilisations, cette guerre du bien contre le mal – le mal étant les Arabes et les musulmans –, les Israéliens l’ont totalement reprise à leur compte et se sont vus comme la pointe avancée de l’Occident dans la lutte contre les Arabes.

Ton père a visiblement suivi ce grand écart historique qui va de positions révolutionnaires de type prolétariennes au sionisme le plus réactionnaire…

Mes parents avaient côtoyé des dirigeants de la résistance comme Artur London, Boris Holban, qui ont tous, après guerre, subi les purges antisémites menées par les partis communistes. Mais le grand virage a été la guerre de 1967, où la propagande a rabâché le fait que les Juifs allaient être encore une fois jetés à la mer. Si mes parents sont devenus sionistes, c’est aussi parce qu’une énorme partie du judaïsme européen qui avait versé dans la révolution s’est vu confronté au stalinisme, qui a lui aussi contribué de façon décisive au succès du sionisme.

Et aujourd’hui ?

Shlomo Sand dit que même un enfant né d’un viol a droit à l’existence. Bien sûr, les Juifs vivants en Israël resteront, mais ils resteront sur la base d’une égalité des droits. Quand on parle d’un État juif et démocratique, Sand dit qu’il s’agit là d’un oxymore. Si on y supprime la discrimination, la colonisation, ce pays-là n’est plus Israël… Il ne pourra pas y avoir de paix avec le sionisme, de même qu’en Afrique du Sud, il ne pouvait pas y avoir de paix avec le maintien de l’apartheid.

Voir aussi « Révolutionnaires au cœur de l’Europe » : http://www.cqfd-journal.org/Revolutionn ... coeur-de-l


Notes

[1] Pierre Stambul, Israël/Palestine. Du refus d’être complice à l’engagement, Acratie 2012.

[2] Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard 2008. Et Comment la terre d’Israël fut inventée, Flammarion 2012.

http://www.cqfd-journal.org/Les-fantomes-du-Shtetl
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Re: editions acratie - reunions publiques

Messagede JPD » 31 Mar 2013, 08:14

Du refus d'être complice à l'engagement
Pierre Stambul

réunions publiques Poitiers/Nantes/St Nazaire
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Re: editions acratie - à paraître

Messagede Pïérô » 14 Avr 2013, 01:04

Mercredi 17 avril 2013 à Grenoble

DEUX conférences-débat Avec Pierre STAMBUL

- De 12 à 14 heures à l’Université Stendhal-Amphi 4, 1180 allée centrale, Campus de Saint-Martin-d’Hères entrée libre

- et à 20h15 Maison des Associations de Grenoble - 2, rue Berthe-de-Boissieux - entrée libre PAF
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Re: editions acratie - à paraître

Messagede Pïérô » 21 Avr 2013, 12:28

Le 25 avril à Toulouse

Conférence débat avec Pierre Stambul
Israël-Palestine du refus d’être complice à l’engagement , éditions Acratie

L'Université Populaire de Toulouse invite Pierre Stambul le jeudi 25 avril à 20H30 salle du sénéchal, Toulouse pour une conférence -débat autour de son dernier ouvrage "Israël - Palestine : Du refus d'être complice à l'engagement ". (entrée libre).


Je vais faire un topic dédié à la tournée dans la rubrique "autres" pour libérer ce topic "editions acratie - à paraître". :)
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Re: Parutions éditions acratie

Messagede bipbip » 02 Oct 2013, 07:07

Souscription

Wilhelm Gengenbach
Une vie contre le capitalisme 2e partie
A l'école de l'exil (1933-1934)

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editions acratie, nouveautés

Messagede JPD » 13 Avr 2014, 07:26

Editions Acratie
–– Nouvelles parutions mai 2014 –


J. Wajnsztejn

Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme

160 pages – 15 euros

Au-delà des controverses stériles entre culturalisme et naturalisme dans lesquelles s’enferment les activistes du genre et leurs opposants conservateurs, ce livre tente une critique politique d'une conception du «  genre  » qui a perdu tout rapport avec l’idée première de genre humain. Après l’échec du dernier assaut révolutionnaire contre le capitalisme – celui des années 1967-77 –, autonomie, identités particulières et multiples, affirmation des subjectivités sont devenues les valeurs et pratiques dominantes de l’individu egogéré. Dans les domaines de la sexualité humaine, l’accentuation de la particularisation des rapports sociaux et la capitalisation de quasiment toutes les activités humaines engendrent maintenant la négation des déterminations à la fois naturelles et sociales du sexe. Celui-ci n’est plus perçu que sous sa forme sociale construite et franglicisée de «  genre  ». Au mouvement des femmes qui visait des droits généraux s’est substituée la pression de minorités sexuelles qui tirent leur dynamique idéologique de leur ancienne répression. Divers activistes du «  genre  » vont alors dénoncer les dimensions à la fois trop naturalistes et universalistes d’une conception du sexe qui, selon eux, entretient un rapport de dépendance trop étroit avec la norme hétérosexuelle et non plus simplement avec un système patriarcal en voie de dissolution. De l’abolition du sexe en passant par la multiplication des «  genres  », tout semble, pour eux, affaire de libre choix sur fond d'une confiance aveugle en les possibilités offertes par la science. Cette nouvelle idéologie se présente comme une évidence qui s'imposerait à tous, alors qu’elle réduit la conscience qu’on pourrait avoir de notre finitude humaine à une simple croyance au mythe d'une nature humaine.

-------------------

Eduardo Colombo

Une controverse des temps modernes

la post-modernité


104 pages – 10 euros


En opposition avec l’homme moderne qui se révolte contre la tyrannie, contre Dieu, contre la sainte croyance de ses pères, nous avons l’homme postmoderne : un sujet assujetti, dépendant d’une « machinerie de pouvoir qui le fouille, le désarticule et le récompense » (Foucault), « formé dans la soumission », « constitué dans la subordination », habité par « une passion primaire pour la dépendance » (Judith Buttler), sans projet révolutionnaire sous prétexte qu’il serait totalitaire, sans identité parce qu’elle n’existe pas, avec ses valeurs pour soi, isolé dans un monde virtuel, essayant d’approfondir sa subjectivité radicale (mais impuissante), entouré d’un monde réel où règne le profit, la force politique, les armées, l’exploitation de plus en plus effrénée. Si l’on suivait les propositions postmodernes, sur quoi compterions-nous aujourd’hui pour avancer vers l’émancipation sociale ?

----------------

Benjamin Péret - Georges Munis

Les syndicats contre la révolution

Benjamin Péret

Le déshonneur des poètes

suivi de

Camus, le révolté du dimanche

Sur Trotski

Préface de Jean-Jacques Lebel

160 pages, 15 euros


Les « syndicats contre la révolution » forment un tout composite constitué d’articles du plus radical des surréalistes, Benjamin Péret, parus dans Le Libertaire, en 1952, et d’un important envoi critique de Georges Munis écrit en 1960 après sa sortie de prison, en Espagne, où il avait été arrêté pour ses activités révolutionnaires clandestines. Le tout empruntant le titre d’un des articles de Péret.
Le « Déhonneur des poètes» , un classique écrit à Mexico en 1945 est une riposte cinglante à l’infâme anthologie patriotarde et bien pensante intitulée L’Honneur des poètes, publiée clandestinement en 1943 sous l’égide de Pierre Seghers et de Paul Eluard. « L’honneur de ces “poètes” consiste à cesser d’être des poètes pour devenir des agents de publicité. […] La poésie n’a pas à intervenir dans le débat autrement que par son action propre, par sa signification culturelle même, quitte aux poètes à participer en tant que révolutionnaires à la déroute de l’adversaire nazi par des méthodes révolutionnaires » résume en substance Péret.

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Victor Serge

Réflexions sur l’anarchisme

(Esprit 1937, Crapouillot 1938)

TESTAMENT POLITIQUE (1947)

suivi de

Jean Bernier

actualité de l’anarchisme


88 pages, 8 euros


Les textes de Serge et de Bernier publiés ici, avec cette double influence du marxisme et de l’anarchisme qui les constitue, peut irriter les puristes de l’un et l’autre camp qui considèrent l’antagonisme comme irréductible.
N’ont-il pas vu assez tôt la vraie nature du régime soviétique ? Sans doute. Certains s’en sont rendu compte un peu plus tôt, tant mieux pour eux. D’autres ont attendu 50 années de plus ! Tant pis pour eux.
L’intérêt de ces deux militants-écrivains, et les textes publiés ici en sont un exemple, c’est que leurs affirmations politiques sont toujours mise dans le contexte de l’époque. Elle ne sont jamais faite au nom d’une critique intemporelle (et donc toujours valable – comme ça on ne se trompe jamais !) comme savent si bien le faire les orthodoxies marxistes et anarchistes.

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Robert Louzon

Cent ans de capitalisme
en Algérie


– réédition – 80 pages, 8 euros

Cent ans de capitalisme en Algérie retrace avec minutie le conquête coloniale française jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Né en 1882, Robert Louzon a été l’un des premiers militants anticolonialistes dans le mouvement ouvrier révolutionnaire. En 1919, il adhère à la section de Tunis du Parti socialiste qui vote son adhésion à l’Internationale comuniste. En 1922 il est condamné à huit mois de prison pour «attaque contre les droits et les pouvoirs de la République française en Tunisie» et « exortation à la haine des races » pour avoir publié divers textes en langue arabe.
Expulsé ensuite de Tunisie, il rejoint la France et participe avec Monatte à La Vie ouvrière puis à L’Humanité. Il démissionne du Parti communiste en décembre 1924. « Cent ans de capitalisme en Algérie » fut publié dans les numéros du 1er mars et du 15 mai 1930, de La Révolution prolétarienne.

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Jean Bernier

Tête de mêlée

144 pages, 15 euros


Ecrit en 1924, Tête de mêlée raconte le parcours d’un jeune garçon qui parvient, grâce au sport, à s’arracher aux affres de l’enfance et de l’adolescence, à échapper à sa Folcoche de gouvernante et au milieu bourgeois d’avant 1914, étriqué, bigot, imbu de sa classe sociale, et décrit ici d’une façon particulièrement fine et cruelle. Il s’agit d’un véritable hymne au sport en général et au rugby en particulier. Le lyrisme, la précision et l’humour avec lesquels ce jeu qui, au début du XXe siècle essaie de percer en France, est décrit, font de Jean Bernier, pour le ballon ovale, ce que sera Antoine Blondin pour le cyclisme, quelques décennies plus tard.
Jean Bernier fut un acteur des avant-gardes politiques et littéraires françaises entre les deux guerre. Pacifiste après avoir été au front, il devient journaliste au Crapouillot de Galtié-Boissière et à Clarté d’Henri Barbusse. Mais on sait moins qu’il fut aussi chroniqueur sportif à L’Humanité. Il rompt dès 1925 avec le Parti communiste et se rapproche des anarchistes (voir Actualité de l’anarchisme, ed. Acratie 2014)
Chez Bernier, pacifiste et internationaliste, la Grande Guerre n’est jamais très loin. Les espérances de « ces jeunes hommes au corps habile et fort, à l’âme prompte » avant 1914 sombreront dans la guerre quelques semaines plus tard sous les « tonnerres monotones de la chimie industrielle », dit-il en conclusion de son ouvrage.


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J. Wajnsztejn, Eduardo Colombo, (et Pierre Stambul pour son Israël-Palestine précédemment paru) seront présents au salon du libre libertaire...

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Une critique du post modernisme

Messagede JPD » 13 Mai 2014, 16:48

Editions Acratie - vient de paraître

Eduardo Colombo


UNE CONTROVERSE DES TEMPS MODERNES,

LA POSTMODERNITE


En opposition avec l’homme moderne qui se révolte contre la tyrannie, contre Dieu, contre la sainte croyance de ses pères, nous avons l’homme postmoderne : un sujet assujetti, dépendant d’une « machinerie de pouvoir qui le fouille, le désarticule et le récompense » (Foucault), « formé dans la soumission », « constitué dans la subordination », habité par « une passion primaire pour la dépendance » (Judith Buttler), sans projet révolutionnaire sous prétexte qu’il serait totalitaire, sans identité parce qu’elle n’existe pas, avec ses valeurs pour soi, isolé dans un monde virtuel, essayant d’approfondir sa subjectivité radicale (mais impuissante), entouré d’un monde réel où règne le profit, la force politique, les armées, l’exploitation de plus en plus effrénée. Si l’on suivait les propositions postmodernes, sur quoi compterions-nous aujourd’hui pour avancer vers l’émancipation sociale ?

L’auteur, médecin psychanalyste, participe à la revue anarchiste Réfraction et est membre de la CNT-F


10 euros

Editions acratie, L’Essart, 86310, La Bussière
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Re: Parutions éditions acratie

Messagede Pïérô » 29 Aoû 2014, 01:03

Editions Acratie A paraître septembre 2014

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Le Sionisme en question

La guerre qu’Israël mène contre le peuple palestinien avec son cortège de nettoyages
ethniques et de crimes de guerre n’a commencé ni en 1967, ni même en
1948. Elle remonte au début du XXe siècle quand les sionistes ont commencé leur
conquête coloniale. Les « solutions » comme les accords d’Oslo qui ont voulu éviter
d’aborder les questions vives (occupation, colonisation, apartheid, racisme …)
ont définitivement échoué. Il est clair aujourd’hui qu’il s’agissait alors d’une
grande illusion.
La question du sionisme est centrale comme l’était celle de l’apartheid quand
il a fallu imaginer un autre avenir pour l’Afrique du Sud.
Le sionisme est à la fois une fausse réponse à l’antisémitisme, un nationalisme,
un colonialisme et une manipulation de l’histoire, de la mémoire et des
identités juives. Il est aussi une idéologie prétendant transformer les anciens parias
de l’Europe jugés inassimilables en colons
européens en Asie.
Parce qu’il a gommé les différences idéologiques,
le sionisme a abouti au gouvernement
de type OAS qui gouverne aujourd’hui Israël.
Cette idéologie n’est pas seulement criminelle
pour les Palestiniens, elle n’offre aucune
issue pour les Juifs qu’elle met sciemment en
danger et qu’elle voudrait pousser à être traitres
ou complices.
Sans dépassement ou rupture avec le sionisme,
aucune paix juste n’est envisageable.
Pierre Stambul
Le Sionisme en question
68 pages - 6 euros

SOUSCRIPTION
1 exemplaire : 7 euros (port compris)
En nombre pour diffusion militante :
5 ex : 25 euros (port compris)
10 ex : 40 euros (port compris)
Acratie, L’Essart 86310 La Bussière




Editions Acratie A paraître octobre 2014

Image

A chacun son exil Itinéraire d’un militant libertaire espagnol Henri Mélich

Trois quarts de siècle se sont écoulés depuis ce jour de février 1939 où un
jeune adolescent se voyait contraint de franchir les Pyrénées pour chercher refuge
en France, mais la considérable longueur de cette période n’a nullement
émoussé l’importance qu’a revêtue, et que revêt toujours, l’exil dans l’existence
d’Henry Melich.
Il fallait certainement un sacré courage pour prêter appui aux fugitifs dans la
France de Vichy quand on n’a que 16 ou 17 ans, ou pour rejoindre le maquis sous
le nom de guerre de « Robert Sans » quand on est à peine plus âgé, ou encore pour
pénétrer en Espagne, peu après, l’arme au poing avec un commando qui essuya le
feux des forces franquistes. C’est encore du courage dont il faudra faire preuve
pour s’engager dans la lutte antifranquiste au cours des années soixante quand le
DI (Défense Intérieure) et la FIJL entreprirent
un harcèlement direct de la dictature,
ou pour traverser maintes fois la frontière
espagnole dans les années soixante-dix afin
de « faire passer » des camarades qui
fuyaient la répression. L’une des qualités
des récits de vie, tels que celui que nous
offre Melich, est qu’ils nous permettent
d’accéder à des réalités sociales qui échappent
généralement au regard des historiens
de profession même lorsque ceux-ci s’écartent
de « la grande histoire » et s’intéressent
à l’histoire des mentalités ou des modes de
vie.

SOUSCRIPTION
1 exemplaire : 20 euros (port compris)
Acratie, L’Essart 86310
La Bussière
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editions acratie -deux nouvelles parutions

Messagede JPD » 02 Sep 2014, 13:05

Deux nouvelles parutions aux éditions acratie
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editions acratie, nouveautés à paraître

Messagede JPD » 28 Avr 2015, 03:47

editions acratie, nouveautés à paraître fin juin 2015
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