Salons du livre libertaire.

Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 15 Aoû 2013, 12:50

Biel-Bienne, Suisse
Salon du livre anarchiste 2013
20.-22. Septembre 2013

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Salon du livre anarchiste 2013

En 2010, avait lieu pour la première fois un salon du livre anarchiste dans la ville bilingue Biel/Bienne. Avec environ 500 visiteurs, plus de 24 exposants et présentations sur la théorie et la pratique de l’anarchisme, l’événement était un grand succès. Suite à cette expérience la décision était prise d’organiser un autre salon du livre à la frontière linguistique en 2011. En 2012 le salon est devenu plus grand, il a eu lieu lors de la Rencontre Internationale de l’Anarchisme à St-Imier et occupait la moitié d’une patinoire d’hockey sur glace. Etait présents des exposants de plus de douze pays et en huit langues. Le salon de livre fut apprécié par beaucoup. Il aura également lieu cette année. Cette fois retour au lieu habituel au cœur de Biel/Bienne, plus tard que d’habitude, du 20 au 22 septembre.


Détails, programme : http://buechermesse.ch/2012/index.php/FR/
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Salon du Livre Libertaire - Cluny

Messagede Pilotigasse » 01 Sep 2013, 10:18

Comme chaque année le Groupe Libertaire de Saône et Loire et le groupe La Vache Noire (Fédération Anarchiste) organisent le Salon du Livre Libertaire.

Il aura lieu cette année dimanche 8 septembre à Cluny salle des griottons !

SLL.jpg



Venez et faites tournez ! ;)
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 08 Sep 2013, 13:32

SALON DU LIVRE ANARCHISTE DE MERLIEUX 2013

Du samedi 28 septembre 14h au dimanche 29 septembre 2013 20h

Cette année pour les 10 ans du Salon et les 40 ans de présence libertaire dans le village, le Groupe Kropotkine fait son Salon sur deux jours et doublera l’espace par rapport aux éditions précédentes.

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PÔLE AUTEURS :

Barroux, William Blanc, Thierry Bourcy, Aurore Chery, Jacques Colombat, Odile Conseil, Jean-Luc Debry, Thierry Guilabert, Dominique Grange, Lucia Jalba, Justhom, Adolfo et Sarah Kaminsky, Denis Langlois, Léo Lapointe, Hugues Lenoir, Jean-Pierre Levaray, Jean-Hugues Lime, Thierry Maricourt, Laurent Melon, Franck Mintz, Gérard Mordillat, Christophe Naudin, Nicolas Offenstadt, Frédéric Pagès, Jean-Louis Phan Van, Patrick Pécherot, Philippe Pelletier, Patrick Pelloux (sous réserve), Jean-Bernard Pouy, Thierry Secrétan, Michel Ragon, Jean-Marc Raynaud, Benoist Rey, Bertrand Rothé, Christian Roux, Patrick Schindler, Lucien Seroux, Jacques Tardi, Stéphane Troplain, Lucio Urtubia, Suzanne Weber, Yannis Youlountas ...

PÔLE EDITEURS :

AAEL, Alternative libertaire Diffusion, Club du Livre Libertaire (Plusieurs dizaines d’éditeurs libertaires), Éditions CNT-RP, La Digitale (Quimperlé), L’Échapée, Éditions Libertaires (Oléron), Éditions Libertalia, Éditions Le pas de côté, Éditions du Monde Libertaire, Éditions Noir & Rouge, Éditions du Ravin bleu, Éditions Tops / H. Trinquier...

PÔLE ORGANISATIONS :

Les Amis de Jean-Baptiste Botul, Centre International de Recherche sur l’Anarchisme (Marseille), CGT Prémontré (Hôpital en lutte), Collectif Anti-OGM de Picardie, Collectif de Défense des Sans-Papiers de l’Aisne, Collectif GAZPART (contre l’exploitation du gaz de schiste dans le Soissonais), Collectif Lieux communs, Confédération Nationale des Travailleurs (CNT Vignoles), Fédération Anarchiste (Librairie Publico, Radio Libertaire, Le Monde Libertaire, Éditions du Monde Libertaire), Front Libertaire (Saint Nazaire), Gaïa (Association organisatrice du Festival « Vers solidaires » de Saint-Gobain (02), Sat-Amikaro...


PRÉ-PROGRAMME

SAMEDI 28 SEPTEMBRE DE 14H À PAS D’HEURE

14h : Ouvertures des stands

14h30 – 15h45 : RENCONTRE avec le Mouvement Désobéissance tunisien, en présence de camarades anarchistes de Tunis, animée par les Relations Internationales de la FA.

16h00 -16h30 : MUSIQUE : Les Parques naturelles
Chansons

16h45 – 18h00 : DÉBAT : La montée de l’extrême droite en Europe : la Grèce ou ce qui nous attend ? animé par Philippe Pelletier et Yannis Youlountas, avec des militants anti-autoritaires grecs.

18h30 – 19h15 : APÉRILIVRES : un apéro et des lectures

19h30 : REPAS ANAR à prix libre (sur réservation au 03.23.80.17.09).
Cette année, un « Bourguignon maison » mijoté par le maître queux Benoist Rey, écrivain et fin gourmet

21h00 : CONCERTS
21h00 : Red Cords, chansons jazziques
21h30 : La Mordue, chansons désinvoltes
23h00 : Puta Guérilla, punk alternatif (sous réserve)



DIMANCHE 29 SEPTEMBRE DE 10H À 20H00

10h00 : PROJECTION (à l’Athénée Libertaire) : « Ne vivons plus comme des esclaves » 1h30 – 2013. En présence du réalisateur Yannis Youlountas et de Mimi et Vangelis protagonistes du film et militants libertaires grecs.

11h00 – 11h30 : Remise par un jury spécial du prix « Ni dieu, ni maître 2013 » à Thierry Guilabert pour son livre « Caracremada, vie et légendes du dernier guérillero catalan », (Editions Libertaires 2013)

12h00 : REPAS : Tajine concocté par le duo Bertrand Rothé / Jacques Colombat (sur réservation au 03.23.80.17.09) et restauration rapide (frites, saucisses et burgers végétariens).

13h00 – 13h30 : BOTULeries par les botuliens Frédéric Pagès, Jean-Hugues Lime, Bertrand Rothé, Jacques Colombat, Gérard Mordillat & Co.

13h45 – 15h00 : DÉBAT avec Michel Ragon, autour de ses ouvrages « La mémoire des vaincus » et « Dictionnaire de l’anarchie ».

14h00 : PROJECTION (à l’Athénée Libertaire) : « Ne vivons plus comme des esclaves » 1h30 – 2013, suivie d’un DÉBAT avec le réalisateur Yannis Youlountas, Mimi et Vangelis protagonistes du film et militants libertaires grecs.

15h15 – 15h45 : MUSIQUE : Dominique Grange
Chanson française engagée.

16h00 -17h15 : DÉBAT : La résurgence du roman national , animé par Nicolas Offenstadt avec les Historiens de garde : William Blanc, Aurore Chery et Christophe Naudin.

17h30 – 18h00 : MUSIQUE : Gadget Swing
Jazz manouche

18h15 – 19h30 : DÉBAT avec Gérard Mordillat

pour la suite : bonus si affinités...


ANIMATIONS

EXPOSITIONS

MURS-MÛRS Journal mural du Groupe de Saint-Ouen 93 de La Fédération Anarchiste
Sculptures métalliques de Jean-Pierre Declercq

JEUX PICARDS
animés par l’Association AED-ESAT de Saint-Erme (02)

BAR CHAMPÊTRE :

On pourra s’y désaltérer et y déguster la cuvée spéciale Salon du Livre Anarchiste sous la banderole désormais fameuse : "Mieux vaut boire du rouge que broyer du noir".


Possibilité d’hébergement dans le village pour 15€ la nuit (Chambre de 4 lits avec douche et WC, draps et couvertures fournis). Réservations ouvertes dès maintenant.

Pour venir : Où sommes nous ? 130 km de Paris et la gare la plus proche est Anizy-Pinon sur la ligne Paris-Nord / Laon (une navette sera mise en place entre la gare et Merlieux).

Merci de réserver pour le repas du samedi soir et/ou du dimanche midi et pour l’hébergement (ce qui nous facilitera beaucoup la préparation) par mail : kropotkine02(at)no-log.org (remplacer (at) par @ ) ou par téléphone au 03 23 80 17 09.

http://kropotkine.cybertaria.org/spip.php?article80
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede Pïérô » 29 Sep 2013, 14:01

6e Vitrine de l'édition anarchiste et libertaire à Florence, Italie, du 4 au 6 octobre 2013

FLORENCE : du vendredi 4 octobre au dimanche 6 octobre 2013. Le Collettivo libertario fiorentino et l'Ateneo libertario organisent la 6e Vitrine de l'édition anarchiste et libertaire. Au programme : des stands d'éditeurs d'Italie, de France (le CIRA sera présent), de Suisse et d’ailleurs, des débats, de la musique, des expositions, à boire et à manger pour tous les goûts.
Adresse : Théâtre Obihall, via Fabrizio De André, Florence est. Renseignements : Sergio Mechi, via Montisoni 11, 50012 Antella, Florence, Italie (collibfi@yahoo.it).

http://www.ainfos.ca/fr/ainfos09885.html
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 01 Oct 2013, 11:46

Samedi 12 octobre, Paris, de 10 heures à 19 heures : Salon du livre (neuf et occasion)
dans le cadre de "Cultures et luttes sociales... pimentez votre week-end !"
organisé par la CNT-f, au 33, rue des Vignoles, 75020 Paris
http://www.cnt-f.org/cultures-et-luttes ... k-end.html
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 18 Oct 2013, 14:39

Salon du livre anarchiste de Merlieux, viewtopic.php?f=79&t=3851&start=60#p118691
vidéo
Suite au succès du salon du livre anarchiste de Merlieux, qui a rassemblé plein de monde dans ce petit village sympathique de Picardie où milite le groupe Kropotkine de la FA, une petite vidéo d’une demi-heure a été réalisée, avec des camarades de la Fédération Anarchiste évoquant des alternatives en actes. Ce fut l’occasion de nombreux partages et de bonnes bouffes !

A noter une interview à la fin de Yannis, réalisateur du film “Ne vivons plus comme des esclaves”, et de Mimi et Vangelis, que vous retrouverez à Poitiers le 1er novembre à 19h30 à l’auberge de jeunesse pour la projection de leur film (entrée libre).
http://fa86.noblogs.org/?p=9999

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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 16 Nov 2013, 13:36

Samedi 23 novembre 2013

3e Salon des Éditions Libertaires à Lyon

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Cette année, le salon devrait être pas mal du tout.

Des éditeurs et des revues déjà présents les autres années, des nouveaux aussi, des films, des chorales, une expo, une balade Papyart, de quoi boire et manger et des débats à foison pour nourrir les corps et les cerveaux, la mémoire, la réflexion et l’action.

En plus il est encadré par les multiples activités de en " Novembre, on s’installe... Partout !".

Une mention spéciale à Gérard Mordillat qui animera un débat sur le roman social, le samedi 23.

Cela se passe à la Maison des Associations, 28 rue Denfert-Rocherau, 69004 Lyon, où nous vous attendons nombreuses et nombreux.

C’est toujours organisé par le Centre de Documentation Libertaire, les Amis de la Gryffe et la librairie libertaire la Gryffe.



Programme, infos, détails : http://rebellyon.info/?3eme-Salon-des-Editions
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede Pïérô » 30 Nov 2013, 14:27

Toulouse

Salon du Livre et de l’Expression Libre ANARPHABETE

Le 8ème salon du livre Anarphabète, se tiendra le samedi 30 novembre 2013, au Hangar 8 rue de Bagnolet.

Venez nombreux, le livre n’est pas mort, l’esprit critique et l’expression libre sont au rendez-vous. Comme toujours, l’ambiance sera conviviale, les auteurs disponibles, la restauration simple mais suffisante, et on boira un coup à tous nos projets, décapants si possible !

Sortie du livre :
"manuel d’économie à l’usage de celles et ceux qui n’y comprennent rien !"
de Patrick Mignard, qui sera présent, pourra dédicacer son livre et discuter avec les visiteurs.


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http://iaata.info/Salon-du-Livre-et-de- ... ssion.html
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Salon du livre libertaire ???

Messagede Nyark nyark » 07 Mar 2014, 23:45

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http://salonlivrelibertaire.cybertaria. ... ique4.html

Samedi 12 mai

11h00 : S’indigner, désobéir, se révolter.

Avec Roger Dadoun qui vient de fonder la collection « Lieux d’utopie » aux éditions Manucius, Xavier Renou des « désobéissants » et Evelynne Perrin.
« Nous sommes un certain nombre à penser que la situation inquiétante de notre planète nous impose de retrouver le chemin de formes d’action et de lutte plus efficaces et plus radicales. Nous croyons que la réalité des rapports de force que nous subissons exigent de renouer avec une culture de la désobéissance civile/civique, de l’action directe non-violente, du refus radical et ludique. » Manifeste des désobéissants


Pour mémoire, qui est Roger Dadoun :
http://coutoentrelesdents.over-blog.net ... 92749.html

Quelqu'une d'entre vous veut venir l'entarter avec moi ???
:rambo: (je suis dans mon état normal, juste très en colère...)
La religion est la forme la plus achevée du mépris (Raoul Vaneigem)
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 07 Avr 2014, 11:25

Foire du livre alternatif et libertaire à Gand, Belgique, le 12 avril 2014

Samedi 12 avril c’est la 13 ième édition de la foire du livre Alternative, à "De Centrale" à Gand, avec une dizaine des editeurs indépendants et ong’s qui offrent les publications autour de l’anarchisme, la philosophie politique, anti racisme, radical activisme environmentale etc... de 10h à 18h

Zaterdag 12 april is er de 13de editie van de Alternatieve Boekenbeurs, in De Centrale in Gent, met tientallen onafhankelijke uitgeverijen en NGO’s die publicaties aanbieden over anarchisme, politieke filosofie, antiracisme, radicaal milieuactivisme en zo meer… – van 10u tot 18u.

De Centrale, Kraankinderstraat 2, Gand Gent
32 (0)9 265 98 28

Infomania propose un programme avec des lectures, ateliers et discussions ( en Néerlandais et certains en Anglais) :

Infomania stelt een programma met lezingen, workshops en discussies samen :

11u-12u00 Boekvoorstelling ‘Bloed en barricaden’ (Dennis Bos)
11u-12u30 Sans-papiers in Calais (No Border Netwerk)
13u-14u00 X min Y
13u-14u30 Taksim Commune : Gezi Park and the Uprising in Turkey (Marianne Maeckelberg en Brandon Jourdan) – En Anglais
13u-14u30 Vrije Bond : ontmoeting en campagne dwangarbeid
15u-16u “Richtlijnen voor de consument” – surrealistische poëzie van Jan Bervoets
15u-16u30 Discussie kraakverbod
15u-16u30 Anarchist solidarity and anti-war initiatives in former
Yugoslavia (a recollection from Croatia) – En Anglais
17u-18u30 Blockupy 2014
17u-18u30 Corporate Europe (David Cronin) – En Anglais
17u-18u30 Sociale strijd in Zuid-Amerika
En permanence : ‘KRAAK – voor het recht op wonen & tegen de leegstand’ (docu)

En permanence/doorplopend : atelier sériegraphie/zeefdrukatelier
13u-17u : acceuil d’enfants/kinderopvang
21u concerts/optredens Cop on Fire (B – sub-dub) en Counter Attack (B – punk) en fuif met /et soirée avec DJ Desperado (B – balkanbeats, ethnogrooves, urban jungle).
Entrée/inkom : 5 euro. pour les concerts !! pas pour la foire !

http://bxl.indymedia.org/spip.php?article3851
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 28 Avr 2014, 01:11

Salon du livre libertaire, Paris, 9, 10 et 11 mai 2014


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Le programme complet du salon du livre libertaire 2014 à Paris :
http://salonlivrelibertaire.cybertaria. ... 014net.pdf

Le Monde libertaire spécial Salon du livre 2014 :
http://salonlivrelibertaire.cybertaria. ... n_2014.pdf
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede Nyark nyark » 28 Avr 2014, 09:39

viewtopic.php?f=79&t=3851&p=143536&hilit=dadoun+salon+livre#p143536
http://coutoentrelesdents.over-blog.net ... 92749.html
18 mars 2013
La Fédération Anarchiste affiche au grand jour son discours masculiniste ?

Le Hors-série du Monde Libertaire de mars-avril 2013 sur l’éducation cache dans ses pages une perle du masculinisme français.Roger Dadoun, professeur émérite des universités et enseignant à Paris 7, nous gratifie d’une analyse crypto-freudienne du viol de DSK sur Nafissatou Diallo.

À grand renfort de théories fumeuses et de mots compréhensibles uniquement par des bac+12, il remet en cause le viol commis par DSK. Ses idées sont claires ; non seulement le viol n’en était pas un, c’était seulement une « frasque libidinale », mais il met en scène cet acte d’horreur avec des mots crus dignes d’un film pornographique. Sans rien envier à Éric Zemmour ou Alain Soral, il explique et justifie le viol par une soi-disant féminisation de la société et des hommes (qu’il nomme « hystérisation »). Les hommes vivraient des « hystères » ou moment d’hystérie qu’ils ne semblent pas pouvoir contrôler…
Le viol : Érotisation et Déni
« Ce n’est pas un viol, c’est une frasque libidinale » Roger Dadoun réussi un tour de force lorsqu’il nous parle du viol de DSK sur Nafissatou Diallo. Il débute son texte en affirmant que ce qui s’est passé ce jour là est on ne peut plus concret et précis ; c’était un « acte de fellation consommé » entre un client et une femme de chambre. Durant toute son explication, les mots « viol, violeur, rapport forcé, domination masculine, agression, victime, non-consentement, violence… » n’apparaissent dans le texte. L’agression sexuelle est même (re)qualifiée en « relation consommée, geste, rencontre ou circonstance inattendue, fellation incidente, prétendue agression sexuelle, frasque libidinale… » tandis que le violeur et sa victime sont appelé-e-s « protagonistes » ou « client » pour DSK, faisant planer le doute entre client de l’hôtel et client d’une prostituée. Dans cette atmosphère nauséabonde, pourquoi parler d’un viol sans le nommer ? Pour montrer qu’il n’existe pas.
Le fantasme du (faux) viol Le viol est décrit comme le fantasme d’un mauvais film pornographique. Le cadre d’une chambre d’hôtel est posé, « lieu de passage : règne de la passe ». Les mots « passe » et « client » relevant clairement du vocabulaire de la prostitution. Le personnel, homme et femme, a un « contact charnel constant indirect avec le client ».
Dans le film de Roger Dadoun, « le client sort en nudité d’humeur légère de sa douche, à effet peu ou prou érotisant » et l’employée « pénètre » à ce moment dans la chambre (le doute laissant penser qu’en face de lui c’est une employée/prostituée qui joue sur la double facette de la soubrette sexy). Et là ce ne sont plus deux personnes, mais deux corps, selon l’auteur, qui vont faire une rencontre. Il les voit comme face à face, suspendus dans un « temps X » qu’il qualifie de mystérieux, et se demande « qui fait le premier pas ». Il se questionne sur leurs motivations concordantes, sur ce que font leurs mains, leurs têtes, leurs bouches. Puis « la femme suce le sexe de l’homme », quelques gouttes de sperme en sortent. Cela a a duré quelques minutes.
Dans son fantasme malsain, il érotise le viol. Il en fait un événement racontable sans aucune conséquence, à part celle de susciter l’excitation. L’homme sort de la douche, il est comme surpris par la situation. C’est la femme qui est active, qui pénètre et déclenche la scène par sa présence. La victime devient coupable et le violeur est une figure passive. Les rôles sont inversés : le viol se transforme en une jolie scène érotique où l’homme est surpris par une femme qui jouerait un rôle ambigu de soubrette/prostituée.
Un viol n’est pas une jolie scène érotique.
Faire croire que c’est joli, c’est le banaliser et l’accepter.
« Si c’est une prostituée, ça n’est pas un viol » DSK est vu comme un client, on ne sait s’il s’agit d’un client d’un hôtel ou d’une prostituée. Et si DSK est un client, Nafissatou Diallo n’était elle pas une employée/prostituée volontairement ambiguë ? Roger Dadoun utilise le doute sur le pseudo-rôle de prostituée pour faire douter de la pertinence et de l’évidence du viol. Si c’est sur une prostituée, est-ce vraiment un viol ? N’est-ce pas son travail ? Rappelons à l’auteur que la réalité n’est pas un mauvais fantasme de Canal+ et qu’une employée d’hôtel n’est ni plus ni moins que ce qu’elle paraît être : une employée d’hôtel. Rappelons lui encore plus fortement que sur une employée ou une prostituée, le viol n’est pas caractérisé par le travail de la victime, mais par l’acte du violeur.
Quand une femme ne dit pas oui, c’est non.
Quand une femme dit non, c’est non.
« Elle aurait pu se défendre » L’auteur ose même prétendre que vu sa stature, Nafissatou Diallo aurait pu repousser DSK (donc empêcher ce qu’il appelle sa « prétendue agression »). Elle est présentée comme une « femme forte », habituée aux travaux forcés et « en mesure de résister ». Pire, il se pose la question de son poids, qu’on aurait alors pu comparer à celui de DSK, afin de savoir si effectivement elle aurait pu le repousser… Le degré zéro de la réflexion est atteint. Nafissatou Diallo est présentée comme un stéréotype raciste de femme noire bien charpentée par le labeur domestique et « peut-être illettrée ». Cette question sur son poids est mysogine et anti-grosse ; si elle est trop mince, elle ne peut résister mais si son poids est suffisant, elle acquiert une position de force pour repousser l’agresseur. Tout est résumé à une domination physique, niant volontairement le conditionnement patriarcal que subisse les femmes sur la notion de consentement.
D’un acte précis au doute affirmé Alors que le début de l’article affirme cet acte comme « concret et précis », la teneur n’est plus la même dans les dernières lignes. Revirement de situation, l’auteur affirme alors que « seule une reconstitution bien ordonnée aurait permis d’apprécier la vraisemblance et l’adéquation des versions et vécus des deux sujets ». Bien sûr, organisons des reconstitutions avec le violeur et la victime, pour qu’elle revive une deuxième fois son viol. On aurait dû y penser avant…
Enfin, cet acte qui « n’est plus un viol » mais juste un « acte sexuel entre deux corps », est replacé dans un contexte plus large : Faut-il rappeler qu’à l’échelle de la planète, ce sont des torrents de sperme et autres sécrétions que l’hôtellerie envoie dans des bidets, lavabos et laverie ? Et oui, pour Roger Dadoun le contexte n’est pas celui d’un violeur en série qui a fait l’objet de plusieurs dénonciations (celle de Tristane Banon et d’une prostituée du Carlton de Lille pour les plus connues) mais il est noyé parmi tous les actes sexuels qui se passent régulièrement dans les hôtels (viols ou relations consenties, l’auteur ne pose même pas la question).
« A-t-elle vraiment voulu dire non ? » Mais la vraie question que se pose l’auteur est celle-ci : la victime a-t-elle vraiment voulue dire non ? Selon l’auteur, si elle l’avait fait, elle aurait pu, vu sa masse, repousser un homme qui n’aurait sans doute pas osé lui courir après dans les couloirs de l’hôtel à moitié nu. Il décrit le viol comme un acte isolé et spontané, comme une rencontre fortuite de deux corps dans l’espace. Il le vide ainsi de son contenu. Il nie la difficulté de dire « non » lorsque l’agression arrive. Il nie les autres agressions dont DSK est l’auteur.
Le viol est acte patriarcal dans toute son horreur, qui dépossède les femmes de leur autonomie et de leur corps, mentalement et physiquement. C’est un homme qui s’imagine qu’une femme ne peut lui dire non. Et que même si elle dit non, elle pense oui. Il faut juste la forcer un peu pour lui donner envie. Le désir n’a pas à être réciproque. L’appétit vient en mangeant comme on dit. Et si elle ne dit rien c’est forcément qu’elle était d’accord, qui ne dit mot consent. Sinon elle aurait fait en sorte pour ça s’arrête.
Le Discours Masculiniste
Après une première partie érotisante, Roger Dadoun affiche sa théorie masculiniste, celle déjà énoncée par Alain Soral ou Éric Zemmour. Si la société va mal, si les hommes peuvent commettre des « frasques libidinales » (autrement dit des viols), cela est dû à une raison : la féminisation (ou hystérisation) de la société.
Sous couvert d’une pseudo-théorie psychatrisante et néo-freudienne obscure, difficilement compréhensible, il développe l’idée que les hommes sont aujourd’hui plus souvent sujets à une « hystérisation des réactions », « imprévisibles et passagères » qu’ils ne peuvent contrôler. Et s’ils ne contrôlent pas ces moments « d’hystère », ils ne peuvent être ni condamnés, ni culpabilisés. Théorie déjà défendue par Marcela Iacub, journaliste-masculiniste de son état. Accusation envers les femmes, défense de l’ordre patriarcal et de ses privilèges, Roger Dadoun brille par son idéologie réactionnaire.
Néo-freudisme et féminisation de la société L’auteur recycle l’idée d’hystérie. Fortement connotée, cette notion signifie littéralement relatif à l’utérus, et reste dans les représentations collectives, une sorte de fureur agressive d’origine purement féminine. Ne dit-on pas d’ailleurs des féministes quelles sont des hystériques mal-baisées ?
Et bien cet état psychologique (qui selon Freud concerne autant les hommes que les femmes), toucherait aujourd’hui plus « les hommes que les femmes selon l’évolution sociale actuelle ». Mais l’auteur ne nous en dit pas plus sur ce qu’est cette prétendue évolution sociale, ni pourquoi elle toucherait plus les hommes que les femmes. Le mystère reste entier…
Par contre, il nous explique très bien comment elle s’incarne : par des comportements comme les mimiques, la gestuelle, les lapsus, les éclats, les mensonges allant jusqu’à des « bouffées asmathiques d’énergie libidinale » (admirez le vocabulaire et l’envolée lyrique). Là aussi, on se ne sait absolument pas pourquoi elle toucherait plus les hommes que les femmes, ni d’où vient cette théorie et quelles en sont les preuves.
Mais le fait est là : Roger Dadoun joue sur la représentation de l’hystérie comme comportement féminin qui serait une caractéristique aujourd’hui principalement masculine. Selon lui, il y a une inversion des comportements entre hommes et femmes. Il y a une perte des repères pour les hommes, qui développent des comportements « universels et caractérisés par les déplacements permanents de la libido », des réactions inattendues, brusques et limitées. Il y a là une justification de l’acte de DSK qui n’a pu contrôler « une envie sexuelle brusque » mais aussi une justification de toutes les formes de viol, puisque c’est un « phénomène psycho-social généralisé » et « universel ». Ce n’est pas seulement DSK qui n’a pas pu retenir son « hystère », ce sont aussi les autres violeurs qui n’ont pu se retenir d’un prétendu viol.
Mais d’où vient cet « hystère » ? Pourquoi les hommes en souffrent ? Roger Dadoun le dit du bout des lèvres ; de cette fameuse évolution sociale qui place les hommes dans des situations où ils ne peuvent plus se contrôler. Comme dans l’idée machiste disant que les femmes sont instables car incapables de se contrôler, particulièrement lorsqu’elles ont leurs règles, les hommes sont devenus des femmes souffrant de moments « d’hystère ».
La féminisation des comportements les empêche de se contrôler et les pousse à commettre l’irréparable. Le « simple et fugitif hystère de l’homme DSK » se résume donc à une frasque s’emparant de son corps et que sa raison n’a pu maîtriser. Bref, il recycle le cliché machiste de l’homme ne pouvant contenir ses pulsions sexuelles.

Justification du viol et négation d’un acte patriarcal À aucun moment le viol n’est replacé dans son contexte : celui d’un acte purement patriarcal. Roger Dadoun ne fait que discourir sur la pseudo-souffrance du violeur et tait intégralement celle de la victime. Seul l’homme, ses sentiments, son ressenti et sa souffrance compte.
Il tente également de nous démontrer que le viol n’est pas la faute du violeur, parce qu’on est pas sûrE de ce qu’il s’est passé (Roger Dadoun n’a pas dû lire le rapport médical), parce que si vraiment la victime avait voulu dire non, elle l’aurait sans doute fait (il n’a jamais eu à dire non à une agression sexuelle) et que même si viol il y a eu, DSK a été emporté par ses émotions, il ne s’est pas rendu compte de ce qu’il faisait et donc on ne peut pas le condamner. Pire, si les hommes commettent ces actes, c’est parce qu’ils deviennent des femmes, ce sont donc les femmes elles-mêmes les fautives.
Le succès du discours masculiniste Déjà très connu au Québec, le mouvement masculiniste est incarné en France par des figures tantôt littéraire comme Michel Houellebecq tantôt politique comme Alain Soral ou Éric Zemmour.
Ces deux derniers se présentent comme des figures anti-conformistes et maudites (les tabous de la société les empêchent de s’exprimer) mais sont en fait largement popularisés par les médias (Internet, journaux, télé, radios…) et donc cautionnés par le pouvoir en place. Ils se revendiquent comme des « machos décomplexés ».
Éric Zemmour est le représentant d’une droite conservatrice et opposé au néolibéralisme. Son ouvrage, Le premier sexe, est un essai sur la prétendue féminisation de la société. Il fait son fonds de commerce sur une idéologie anti-mai 68 et réactionnaire.
Selon lui les femmes ont revendiquées la révolution sexuelle afin de devenir des hommes, dans leurs comportements et leurs manières de vire. Mais n’y étant pas parvenues, elles veulent transformer les hommes en femmes, d’où une fantasmatique féminisation de la société (on vivrait dans un monde quasi-matriarcal). Ajouté à cela un puissant discours homophobe où il considère « l’idéologie gay » comme étant l’un des principales facteurs de transformation des hommes en femmes.
Selon lui, les différences biologiques entre hommes et femmes sont insurmontables et l’on ne peut parler d’égalité mais de complémentarité. Il veut le retour à une société purement patriarcale, où l’homme est la figure dominante et toute puissante dont la sexualité agressive est revendiquée et les femmes cantonnées à leur rôle de mère et femme au foyer. Il rejette donc en bloc le féminisme, qui n’aurait apporté que des désagréments pour les hommes et oubli des valeurs viriles traditionnelles.
Alain Soral Alain Soral plaide aussi pour une féminisation de la société, mais avec une grille de lecture pseudo-marxiste. D’abord adhérent au PCF, puis au Front National, il a finalement fondé Égalité et Réconciliation, une organisation de gauche nationale au discours antisémite et négationniste (et donc en réalité nazi). Il se dit sociologue sans avoir jamais suivi de cours ni obtenu de diplôme mais utilise ce titre pour acquérir une autorité intellectuelle.
Selon lui, le féminisme bourgeois aurait volé le discours des femmes des milieux ouvriers. Il utilise une fausse distinction de classe pour faire croire à des revendications distinctes, niant les problèmes spécifiques tels que la contraception, l’avortement, le viol, les violences conjugales, la répartition des tâches…
Les féministes (bourgeoises) participent selon lui à la construction d’une société féminisée et comme chez Éric Zemmour, les différences biologiques sont le fondement de la catégorisation homme/femme (négation du conditionnement social). Les hommes sont naturellement plus musclés et forts et donc portés vers la violence, l’action, la chasse, tandis que les femmes sont des nées pour être femmes au foyer.
Il ajoute que le viol est une pathologie pure qui se caractérise par une grande violence (avec un couteau, à six dans un parking) mais que le reste est un acte ambigu qui tient à la « spécificité du désir féminin, qui avance masqué et se ment à lui-même » (la femme ne sait pas ce qu’elle veut, la majorité des viols sont des exagérations ou des désirs inavoués).
Roger Dadoun Roger Dadoun s’inscrit dans une logique différente, celle des « faux-amis ». De par ses fréquentations libertaires et de part son statut de prof de fac, tout porte à croire qu’il est « ami » des femmes et des féministes. Mais il utilise son pseudo-crédit intellectualo-gauchiste pour étaler sa répugnante idéologie masculiniste.
Pour cela, il fait semblant d’avancer masqué puisque son analyse ne se revendique pas ouvertement du masculinisme, contrairement à Zemmour ou Soral.
Mais son article sur l’affaire DSK est clairement l’occasion d’une théorisation de son idéologie masculiniste. Il ne se contente plus de défendre les violeurs mais fait le même constat que les deux autres cités : une société de plus en plus féminisée (à cause des femmes bien sûr).
L’anarcho-patriarcat
La question d’un tel article dans un journal libertaire avec la plus grande audience et disponible dans presque tous les kiosques n’est une erreur de parution. Tout simplement parce que Roger Dadoun n’en est pas à son coup d’essai.
Sur son site internet ou dans le Monde Libertaire, il a déjà écrit plusieurs articles déplorables. Sur trois articles traitant de l’affaire DSK ou Polanski, il ne qualifie jamais les faits de viols, mais « d’acte ou relation sexuel-le ». Il discours beaucoup et sur tout (avec toujours un vocabulaire pornographique), mais jamais sur le viol en lui-même. Pour le nier, mais aussi parce qu’il n’a, en fait, rien à en dire. Selon lui, il n’y a pas eu viol, donc autant écrire sur autre chose (comme son article Anthropologie libertaire de la fellation).

Sa pensée s’affirme au fur et à mesure des articles. Pour Polanski, il s’était « contenté » de défendre un artiste tourmenté, marqué par le nazisme et le ghetto de Cracovie, puis rattrapé par une affaire de viol sur mineure. Pour l’affaire DSK, sa pensée nauséabonde s’est étoffée ; il ne défend plus seulement un violeur, il théorise et justifie le viol par une soi-disant féminisation de la société.
Un tel article dans les colonnes du Figaro serait problématique mais sans surprise. Dans celles du Monde Libertaire, cela pose la question de la place du féminisme au sein de la Fédération Anarchiste et plus largement du mouvement libertaire, mais aussi celle de la diffusion des idées masculinistes et donc de l’anarcho-patriarcat.
Une telle tribune n’est pas un acte isolé. Non seulement parce que Roger Dadoun a déjà publié ses immondices dans le Monde Libertaire, mais aussi parce qu’au sein du mouvement anarchiste, dans les organisations, groupes ou collectifs, le féminisme (comme l’antispécisme) n’est toujours pas considéré comme une lutte centrale et fondamentale. La théorisation et la justification du masculinisme ne peuvent être acceptées.
Le patriarcat est toujours considéré non seulement comme un système de domination moins important que le capitalisme ou que la mouvance fasciste, mais surtout, cette domination ne concerne pas les anarchistes ou libertaires. Ceux-ci seraient une catégories d’hommes extraordinaires, que le conditionnement sexiste n’aurait pas influencé (ni pendant l’enfance ni actuellement) et dont le genre se serait déconstruit par miracle.
Il est systématiquement plus facile de taper sur le sexisme de la droite, des flics, des patrons, de la religion, que de réfléchir à son propre comportement et à sa propre position socialement oppressive. Une idée persistante (bien que peu théorisée) est celle de l’effondrement du patriarcat en même temps que l’effondrement du capitalisme. C’est non seulement considérer qu’il faut reléguer le féminisme à une lutte de second rang, mais aussi qu’elle doit être englobée au sein de la lutte des classes et de la lutte anticapitaliste, niant toute la spécificité de l’anarcha-féminisme.
C’est aussi considérer que capitalisme et patriarcat sont deux dominations qui fonctionnent selon le même système avec les mêmes mécanismes et que leurs imbrications sont inter-dépendante (il suffirait de détruire le capitalisme pour détruire le patriarcat et chaque lutte contre le capitalisme est une lutte contre le patriarcat).
Le patriarcat n’a pas besoin du capitalisme pour survivre et exister.
Le féminisme n’est ni reconnu comme une lutte spécifique, ni pris au sérieux par les organisations bureaucratiques et tout le milieu (dit) anti-autoritaire. Les outils féministes sont systématiquement oubliés ou rejetés, que ce soit la féminisation des termes, la nécessité de la non-mixité, les problématiques de violence (physique, verbale, du viol, du harcèlement par des « camarades ») dans les milieux autogérés ou encore la contraception et l’avortement.
Le patriarcat existe dans tous les milieux, même ceux dits les plus autonomes et sa destruction doit être une priorité. Que ce soit dans les comportements, dans les textes et dans l’idéologie. On ne peut être anarchiste sans être féministe ou anti-patriarcale, car le nier, l’oublier, le refuser, c’est perpétuer son existence et donc perpétuer une domination.


Bien sûr ce n'est pas une raison pour ne pas aller à ce salon, bien au contraire dirais-je ;), car le programme a l'air par ailleurs, passionnant.

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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede Pïérô » 05 Mai 2014, 15:48

Il y a un communiqué de la FA en date du mardi 29 avril 2014, il aura fallu du temps...

Retour sur l’article de Roger Dadoun publié dans le Monde libertaire Hors-Série n°48 (mars-avril 2013)

mardi 29 avril 2014

L’article de Roger Dadoun, L’« hystère » chambre 2806, Hôtel Sofitel, New-York, n’aurait jamais dû être publié, ce qui a été reconnu publiquement par les membres du Comité de rédaction. Il s’agit bien évidemment d’une erreur, la personne ayant écrit cet article ne fait pas partie de notre organisation et ne représente pas davantage notre position politique. Une réponse a été publiée dans le n° suivant car nous estimions que nous n’avions pas à porter la responsabilité d’un article qui n’est pas la parole de la Fédération anarchiste.

Depuis, la Fédération anarchiste a été accusée, à tort, d’être « masculiniste » et de « faire l’apologie du viol » alors que, depuis son dernier congrès, des articles anarcha-féministes sont publiés dans chacun des n° du Monde libertaire (dans l’hebdomadaire, dans le bi-mensuel ou dans le Hors-série) et, que depuis des années, des anarcha-féministes agissent au sein et en dehors de la Fédération anarchiste.

Nous avons mené et continuons de mener des campagnes et des luttes contre le sexisme et contre les violences faites aux femmes. Nous avons des débats entre nous, notamment sur la question de la prostitution, et poursuivons la discussion et la formation interne sur les questions antisexistes.

Toutefois, nous tenons aujourd’hui à nous excuser du mal que la parution de cet article a pu causer. Une vigilance accrue devra être de mise afin que de telles erreurs ne se reproduisent pas.

Fédération Anarchiste, 28 avril 2014

http://www.federation-anarchiste.org/sp ... rticle1237

Il reste qu'il est quand même invité au salon.

Allez, vidéo pub :)

Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede bipbip » 30 Aoû 2014, 13:05

Librairie champêtre libertaire

13 - 14 Septembre 2014.– Le Vigen 87

Au cœur du Limousin,
un lieu de débats, d’ouvertures et de rencontres conviviales


Château de Ligoure
Entrée libre
Camping possible
Parking assuré

Image


Débats

Anne Steiner
« Rirette l’insoumise »
Une anarchiste de Corrèze

Hélène Finet et David Doillon
« ¡Viva la social ! »
Anarchistes et anarcho-syndicaliste en Amérique latine
1860-1930

Philippe Pelletier
L’Anarchisme, vent debout ! Idées reçues sur le mouvement libertaire


Spectacles

« grève ou créve » théâtre Catamevra par Cathy et Jacques

Chansons par Meille

Approche des musiques actuelles par l’équipe d’Undersounds


Éditeurs invités
AAEL
ACL
Acratie
Agone
Alternative libertaire
Chant d’ortie
Chien rouge (le)
CIRA Lausanne
CIRA Marseille et Limousin
CNT-AIT
CNT-RP (éditions)
Coquelicot (le)
CRAS
Digitale (la)
Égrégores éditions
Éditions K’A
Éditions Libertaires
Éditions du Monde libertaire
Éditions du Temps perdu
Éditions de l’Impossible
Giménologues
L’attrape science
L’échappée
L’insomniaque
Le flibustier
Les Hauts fonds
Mille sources
Mot et le reste (le)
Nada
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Noir et Rouge
Passés simples (les)
Place d’armes
Rue des Cascades
Spartacus
Sulliver
Tops

Presse
Alternative libertaire
Courant alternatif
CQFD
Creuse citron
L’Envolée
Le Monde libertaire
Ni patrie ni frontières
Réfractions
Temps maudits (les)
Union pacifiste


Courriel : cira.limousin@free.fr
Centre international de recherches sur l’anarchisme
58, rue du Chinchauvaud, 87100 Limoges
http://ciralimousin.ficedl.info/
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Re: Salons du livre libertaire.

Messagede Banshee » 31 Aoû 2014, 10:51

Image

Pas à proprement parler un salon du livre anarchiste mais, au vu des organisateurs et des participants, s'en rapproche beaucoup quand même :

En Première Ligne
Festival littéraire
20 - 21 septembre 2014
Ivry-sur-Seine

Les invités : Mogniss Abdallah,Francis Arzalier, Renaud Bécot, Olivier Belhomme, Abdel Hafed Benothman, Saïd Bouamama, Farid Boudjellal, Sorj Chalandon, Gioacchino Criaco, Gérard Delteil, Claudine Desmarteau, Kamel Djaider, Toumi Djaïdja, Jean-Numa Ducange, EJM, Francisco Fanhais, Claire Franek, Florence Gauthier, Karim Hammou, Nathalie Infante, Dominique Kalifa, Maylis de Kerangal, Kamel Khelif, John King, Régis Leger, Jean Lemaitre, Attica Locke, Flor de Lis Lopez, Karim Madani, Petros Markaris, Nicolas Mariot, Claude Mesplede, Geneviève Nakach, Leonardo Padura, Thierry Pelletier, Alessandro Perissinotto, Céline Pessis, Pierre Place, Jacques Rancière, Gilles Rapaport, Charles Reeve, Hélène Riff, Stéphanie Roza, Lionel Salaün, Sylvie Vassallo, Brigitte Vaultier

http://www.enpremiereligne.sitew.fr/#Les_debats.B
"Si les abattoirs avaient des vitres, tout le monde deviendrait végétarien ! ", Paul McCartney
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