Éditions libertaires

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Messagede Lila » 03 Jan 2016, 18:40

«Celles de 14 : La situation des femmes au temps de la grande boucherie» d’ Hélène Hernandez

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Hélène Hernandez, Celles de 14 : La situation des femmes au temps de la grande boucherie, Novembre 2015

Les femmes restent les grandes oubliées des guerres. Pourtant elles vivent le départ des hommes – mari, compagnon, fils, père et qu’elles soient favorables ou non à la guerre, elles craignent ce qu’il résultera de ces guerres des puissants qui envoient au massacre les humbles et les pauvres. Tous ceux qui sont appelés ne partent pas la fleur au fusil et, bien souvent, toutes celles qui restent n’ont guère d’ambition guerrière.
Pendant la Première Guerre mondiale, le quotidien de la vie des femmes est bouleversé. Mais quelle est donc l’histoire de ces femmes de 1914 ? Quelle est la réalité sociale et économique : solitude, chagrin du deuil, responsabilités nouvelles en remplaçant les hommes dans de nombreux métiers ? Mais aussi quel engagement militant dans le mouvement politique, féministe, pacifiste ?
Ces quatre années ont-elles représenté une marche vers l’émancipation des femmes ou, au contraire, une consolidation des rôles et des rapports sociaux de sexe ? Car au lendemain de la guerre, l’ordre du jour est pour les femmes de rendre leur place aux hommes et de se consacrer au repeuplement de la France…

À partir de nombreuses lectures croisées, et nourrie d’une militance anarchiste, anarcho-syndicaliste et féministe, l’auteure tente de cerner ce que cette histoire dit de la situation des femmes d’aujourd’hui. La guerre tue toujours, et de plus en plus de population civile : les femmes en paient un lourd tribut sans que leur histoire puisse être exposée au grand jour.

ISBN : 978-2-919568-60-4

132 pages – iconographie & documents – 11 €

http://editions-libertaires.org/?p=821
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Messagede bipbip » 09 Jan 2016, 15:39

Les hommes du Vatican… et leurs bedeaux politiques
par l’Irelp (Institut de Recherches et d’Études de la Libre Pensée)

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Ils sont tous là, ils sont partout, ils sont venus, même les fils maudits et les enfants cachés.

Dans tous les rouages de la société, ils agissent au compte de leur sainte Mère l’Église.

Si le social-catholicisme a disparu comme courant organisé au sein de l’Église catholique, tous les hommes formés à cette école sont toujours aux postes décisifs. On est frappé de constater qu’ils sont aux manettes et qu’ils continuent d’agir sur l’orientation pour laquelle ont été formés.

En égrenant les pages de ce livre, Les Hommes du Vatican, on peut constater que les noms qui y figurent sont tous aujourd’hui en responsabilité, tant dans les allées du pouvoir et des mouvements divers, tant en France qu’en Europe et dans les institutions internationales.

Avec le triomphe de leur pénétration au des instances de décision, ils n’ont plus besoin de se différencier en tant que courant.

Ils ne sont plus une fraction, ils sont le Pouvoir.

ISBN : 978-2-919568-61-1 (Les Éditions libertaires) et 978-2-916801-09-4 (Irelp)

16 € – 545 pages – nombreuses illustrations

http://editions-libertaires.org/?p=833
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Messagede bipbip » 29 Fév 2016, 12:47

Les anarchistes contre le mur : action directe et solidarité avec le lutte populaire palestinienne

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Porter témoignage. C’est la modeste ambition de ce livre et, en publiant cette version française, nous témoignons quant à nous de notre solidarité avec les compagnons israéliens.

Dans un combat où l’espoir le cède ces temps-ci à la désespérance, des femmes et des hommes d’Israël, des jeunes filles et des jeunes hommes passent la ligne de démarcation, franchissent le mur dressé par les autorités de leur pays et cela pour dire qu’un autre recours que la séparation est possible. Dans un assidu recommencement, ils vont semaine après semaine, vendredi après vendredi, vers ce mur; ils vont marcher, manifester avec ceux qu’on leur désigne comme des ennemis et affirmer, sans violence, leur détermination sans faille. On leur a collé l’étiquette d’anarchistes sur le dos en voulant les discréditer ; maintenant, ils la revendiquent. Et, plutôt que d’ériger des murs, ils lancent des passerelles. Il y a là un anarchisme vivant, un anarchisme en actes, un anarchisme vivace comme une mauvaise herbe qui pousse spontanément entre les pierres. La conjoncture étant ce qu’elle est, nous pouvons reconnaître objec­tivement que, sans la mise en place de deux États, il n’y aura pas de paix possible, tout en ajoutant aussitôt que cela fera deux États de trop. Cependant, si nous pouvons être admiratifs devant l’engagement des compagnons israéliens, devant de telles ruptures, devant leur straté­gie qui tire des bords entre légalité et illégalité, nous ne pouvons qu’être consternés par la discrétion médiatique qui les entoure. C’est le mérite des Anarchistes contre le mur de nous montrer un autre chemin possible, car l’usage de la violence, même s’il paraît parfois incontournable, est toujours une impasse.

ISBN 978-2-919568-69-7

134 pages – 13 €

http://editions-libertaires.org/?p=850
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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 16 Mai 2016, 19:53

« Jusque-là tout va bien : décroissance, révolution sociale, changement de civilisation » de Jean-Pierre Tertrais

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Jusque-là tout va bien : décroissance, révolution sociale, changement de civilisation, Jean-Pierre Tertrais

Jusque-là tout va bien ! C’est ce que disait l’homme, tombé du vingtième étage, en arrivant au deuxième. Telle est notre situation actuelle ! Réchauffement climatique, fonte des pôles, des glaciers, montée des eaux, pillage éhonté des biens communs, villes irrespirables, pollutions tous azimuts, agonie des terres agricoles vérolées de chimie, de pesticides et d’OGM, nucléaire et ses déchets éternels…

En clair, à plus ou moins court terme, les conditions mêmes de la vie sur cette planète sont menacées par l’activité humaine du moment qui porte un nom : le capitalisme.

Le capitalisme, en effet, est porteur d’une logique suicidaire. Il a besoin de toujours plus de croissance pour survivre (relire Marx et son analyse sur la baisse tendancielle du taux de profit). Et pour ce faire, il pille et détruit toujours plus, persuadé que l’infini est l’horizon du monde. De plus, ce désastre écologique ne peut même pas être justifié par un projet d’émancipation humaine, puisqu’on sait que, passé un certain seuil, le « confort » matériel, non seulement n’accroît pas le bien-être, mais accentue, par l’organisation de la société, le malaise social. Face à cela, des COP 21 discoureuses, des politicards verdâtres au gouvernement, cent mille petites bougies alternatives… relèvent du cautère sur une jambe de bois. Dans le cadre du capitalisme, nous ne pouvons qu’aller droit dans le mur !

Mais comment faire pour œuvrer pour une révolution sociale libertaire, égalitaire, solidaire, écologique… seule à même d’anéantir l’âme du capitalisme : son appétit insatiable de profits ? Et cela sera-t-il suffisant ? Rien n’est moins sûr tant changer de société en gardant les valeurs que le capitalisme nous a mis dans la tête ne changera rien. Une révolution sociale sans changement de civilisation ce serait comme construire le communisme libertaire dans un cimetière.

Ce livre est un des rares à répondre à cette problématique globale. Écologique, politique, sociale, civilisationnelle.

Seuls s’étonneront de sa pertinence ceux qui s’étonneront toujours de tout pour ne s’être jamais étonnés d’eux-mêmes !

Jean-Marc Raynaud, île d’Oléron, 31 décembre 2015, température 23°C…

156 pages – 13 €¤
ISBN 978-2-9I9568-68-0

http://editions-libertaires.org/?p=885



« Pour en finir avec l’usine » de Jean-Pierre Levaray

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Pour en finir avec l’usine, Jean-Pierre Levaray, avril 2016

L’auteur ? Prolo pas ordinaire, militant libertaire et syndicaliste, il est également prolixe : des livres (Putain d’usine, Une année ordinaire, Tue ton patron 1 et 2, etc.), des nouvelles, un fanzine et un label (On A Faim !), une pièce de théâtre (Des nuits en bleus), des articles dans Le Monde libertaire et CQFD, etc.

J’ai fait mon temps à l’usine. Même pas parti dans un plan de restructuration, même pas eu le courage de démissionner. J’ai fait mes quarante-deux ans. Pas fier pour autant. On a tous cru que la boîte ne tiendrait pas des années et on annonce toujours sa fin prochaine. Et pourtant elle tourne toujours. Cahin-caha.

Alors pour en finir avec elle, un état des lieux, des portraits de prolos, des luttes, des moments de déconne entre collègues pour tenir le coup. Pas de la nostalgie, juste des instantanés sur mes années, sur nos années d’usine. Inscrire tout cela noir sur blanc pour ne plus avoir à y revenir. « Je quitte l’usine et ne me retourne pas. Pas par peur d’être transformé en statue de sel, mais parce que c’est devenu mon passé et que j’ai tant d’autres choses à faire. »

173 pages – 15€
ISBN : 978-2-919568-70-3

http://editions-libertaires.org/?p=909
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Messagede bipbip » 27 Juil 2016, 17:05

« François Robin, 1755 – 1797 » de Jean-Marc Schiappa

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François Robin, « l’orateur des campagnes » : ami de Babeuf, communiste, guillotiné en 1797, Jean-Marc Schiappa, 2016

couvEn mars 1797, un homme curieusement qualifié d’« instituteur » est condamné à mort et guillotiné à Bourg, département de l’Ain, pour quelques discours contre la propriété et les propriétaires. La Révolution a laissé place à l’ordre des bourgeois ; spéculateurs et généraux sont sur le devant de la scène. Et cette exécution, restée dans l’ombre jusqu’à maintenant, est le symbole de la victoire des nouveaux possédants.

Or, une enquête serrée montre que cet agitateur inconnu mais intrépide, appelé Robin, était aussi surnommé « l’orateur des campagnes », qu’il fut un ami et un co-emprisonné de Gracchus Babeuf, actif avec lui dans la Conjuration des Égaux. Il nous a semblé non seulement utile mais également possible de rédiger la biographie — certes, incomplète — d’un inconnu, d’un homme du peuple, d’un révolutionnaire mort pour ses idées. L’Histoire n’est pas, ne peut pas être l’histoire des prétendus Grands de ce monde.

L’Histoire est, d’abord, celle des travailleurs et de ceux qui les ont défendus.

Jean-Marc Schiappa, historien, est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la laïcité, au mouvement ouvrier et à la Révolution française dont Buonarroti, l’inoxydable (2007), paru aux Éditions Libertaire.

113 pages – 11 €

ISBN : 978-2-919568-65-9

http://editions-libertaires.org/?p=916



« Textes choisis » de Clara Wichmann

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Textes choisis : Antimilitarisme et violence ; La fin et les moyens ; La cruauté escorte la crime et la punition ; Les fondements philosophiques du socialisme, Clara Wichmann, 2016

Clara Wichmann (1885-1922), hollandaise d’origine allemande, précéda de quelques années l’Allemand Fritz Oerter (1869-1935) dans l’élaboration d’une pensée non-violente et libertaire. Bien que ne connaissant pas Gandhi, Clara Wichmann, dépassant l’alternative «ne rien faire ou lutter par les armes», fut une des premières à utiliser le mot de «non-violence» et à concevoir la notion d’action directe non-violente.

Rejetant les termes de «non-résistance» ou de «résistance passive», elle s’ouvrit à une compréhension active de l’action en s’appuyant sur les luttes ouvrières se déroulant en Europe, notamment les grèves de masse de l’époque. Dans Antimilitarisme et violence, elle clarifie sa pensée et s’oppose à un militant anonyme qui se veut tout à la fois antimilitariste et partisan de la violence dans les luttes sociales. Dans La Fin et les moyens, elle s’adresse ensuite aux militants qui veulent ignorer que la fin est contenue dans les moyens. Dans La cruauté escorte le crime et la punition, cette théoricienne de la criminalité développe l’idée qu’il «existe un lien non seulement entre le crime et la société, mais aussi entre la société et la punition: la société se venge par la sanction». Dans Les Fondements philosophiques du socialisme, est abordée la coexistence du courant libertaire athée et du courant libertaire religieux d’alors. La vie de Clara fut courte. Pour autant, ses écrits sur des sujets aussi variés que l’anarchisme — notamment le syndicalisme révolutionnaire —, le féminisme, la non-violence, la critique du droit de punir, le droit des enfants, le droit des animaux domestiques et la philosophie de l’histoire mériteraient d’être intégralement traduits dans notre langue. Féministe, juriste, pédagogue, elle met en avant une société non capitaliste, non autoritaire et non-violente.

47 pages – 7 €

ISBN : 978-2-919568-76-5

http://editions-libertaires.org/?p=931
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Messagede bipbip » 06 Aoû 2016, 16:43

« Le plus vieux métier du monde… qu’ils disent »
de Laurence Biberfeld

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Le plus vieux métier du monde… qu’ils disent, Laurence Biberfeld, 2016

La prostitution, aujourd’hui, est un sujet de société sur quel les empoignades se succèdent, en même temps qu’un inépuisable marronnier.

On qualifie d’abolitionnistes des mesures prohibitionnistes, tandis que le réglementarisme glamour déferle dans les médias, généralement célébré par des personnalités que leur niveau de vie met à l’abri de ses conséquences, comme il les préserve de la casse sociale

Cet essai s’efforce de remettre les pendules à l’heure dans une perspective féministe et libertaire, résolument abolitionniste, en faisant un tour de la question historique, économique, philosophique et politique

Ancienne précaire et institutrice retraitée, écrivaine de romans noirs et dessinatrice, Laurence Biberfeld exprime son engagement anarchiste au travers d’articles et d’essais tels que Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste, co-écrit avec Gregory Chambat, ou La Femme du soldat inconnu.

184 pages – 14 €

ISBN : 978-2-919568-72-7

http://editions-libertaires.org/?p=948
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Messagede bipbip » 28 Aoû 2016, 15:29

« Debout dans l’exil » de Michel di Nocera

Debout dans l’exil ! : 1939-1945, reconstitution de la CNT clandestine & maquis anarchistes dans le Nord-Ouest Cantal, Michel di Nocera ; préface de Joachim Salamero, juillet 2016

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Ce livre est un hommage aux nombreux oubliés de l’histoire locale et de l’histoire tout court : dans le Nord-Ouest Cantal, près de Mauriac, ils furent plusieurs centaines de réfugiés espagnols enrôlés à la construction du barrage de l’Aigle en 1939.

Qui sait que ces hommes vont, dans l’exil, reconstruire clandestinement la CNT, le syndicat anarchosyndicaliste qui, durant trente mois, venait de mener une révolution sociale en même temps qu’il combattait les armées de Franco ?

Qui sait qu’ils seront plus de 600 miliciens aguerris aux armes à s’engager dans la Résistance aux côtés des Français, à créer un maquis composé exclusivement de militants anarchistes et participer à la libération du Cantal, de l’Auvergne ?

À partir de témoignages inédits de militants espagnols ayant vécu cette période, l’auteur a voulu sortir de l’ombre ces hommes en racontant leur aventure cantalienne.

Honneur à tous ces braves qui, abandonnés et trahis depuis 1936, ont écrit dans le Cantal une belle page de fraternité et de combat pour l’émancipation humaine.

« L’Espagne m’accompagne depuis mon enfance : ce sont les copains de mon père, mineurs comme lui à Carmaux, leurs enfants, mes copains d’école et de quartier à Albi ; puis ce furent des voyages, des lectures et des rencontres militantes. C’est tout un ensemble qui a construit une relation affective et idéologique très forte. »

Michel Di Nocera est militant libertaire et libre penseur.

ISBN : 978 2 919568 73 4

267 pages – 16 €

http://editions-libertaires.org/?p=960
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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 08 Sep 2016, 17:07

«Un peu d’histoire… revisitée» de Justhom

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Un peu d’histoire revisitée : Monuments et luttes sociales dans Paris, Justhom, Août 2016

Contrairement à ce qu’on pourrait croire à la lecture de ce livre, Justhom n’est pas parisien, même d’adoption : il est breton ! C’est pourtant une visite de certaine lieux bien parisiens qu’il nous invite à faire. Mais alors, pourquoi ? C’est que Paris, encore à ce jour, représente une France toujours centralisée. Pour la majorité des habitant.e.s de la Terre, Paris, c’est la France ! Et ce qui s’y est passé ou s’y passe ne concerne pas que les Parisien.ne.s, mais souvent le pays en entier… pour ne pas dire le monde !

À travers la visite de monuments emblématiques de la capitale, mais aussi de la genèse de nos symboles nationaux, c’est à une relecture de l’Histoire, du moins de certains événements, qu’il nous invite : la Marseillaise, le 14 Juillet, la statue de la République, le Sacré-cœur, etc. D’ailleurs, ce dernier n’a-t-il pas été érigé pour nous rappeler (expier) la Commune de Paris, qui marqua non seulement l’Histoire de Paris et de la France, mais aussi celle du mouvement ouvrier et révolutionnaire, par son caractère novateur et universel.

Ce rappel historique nous permet d’analyser notre société actuelle qui, derrière ses oripeaux modernes, demeure une société archaïque où les rapports de domination économique, sociale et culturelle sont toujours présents et écrasants. Bref, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire accroire, la lutte de classe a existé, existe toujours et est plus que jamais d’actualité !

ISBN : 978-2-919568-74-1

86 pages – 8€

http://editions-libertaires.org/?p=976



«Carmausines» de Françoise Cayla

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Carmausines, Françoise Cayla, Août 2016

Carmaux, pays du charbon, de Jaurès, des luttes ouvrières, puis de la récession.

Deux maisons voisines voient passer les générations. Parmi elles, quatre femmes, quatre Carmausines.

Construite en 1956, la maison d’Ernestine et Justin, lui, ancien piqueur au fond, elle, concierge à la clinique de la Société des Mines, voit arriver en 2010 de nouveaux propriétaires, Djemma, la Marocaine d’origine, et sa famille. Ce changement intrigue C., la voisine de 85 ans, qui n’a jamais quitté Carmaux. Gaby, sa fille, revient de plus en plus souvent dans la ville de son enfance. À contrecœur ?

Impossible de dissocier l’histoire de la cité charbonnière, florissante puis déchue, de celle de ses habitantes.

Texte autobiographique ? Peut être.

Topo-biographique conviendrait mieux…

Françoise Cayla est née à Blaye-les-Mines (Tarn) en 1949. Famille de mineurs, jeunesse à Carmaux, ville dont elle est partie mais où elle revient toujours.

Vit à Toulouse où elle a enseigné la littérature.

On pourra se recueillir sur sa tombe à Blaye-les-Mines, mais il faudra attendre un peu.

À publié en 2012 Bas morceaux aux Éditions du bord du Lot. S’entremêlent les grands moments de l’histoire des mines de Carmaux – grèves des mineurs et verriers, soutenus en 1895 par le député Jean Jaurès, récession de 1980 – et l’histoire de celles et ceux qui vivent dans l’ombre, « les petits, les sans-grade ».

ISBN : 978-2-919568-75-8

89 pages – 8€

http://editions-libertaires.org/?p=979
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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 13 Nov 2016, 16:39

«Faut qu’ça germe !» de Nelly Trumel

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humble élevée au rang des fruits les plus prestigieux,

Patate gratuite, riche de tous ses germes à venir,

Patate, pied de nez à nos penseurs en rond,

Patate, trace des rêves héroïques et brutaux de nos ancêtres conquérants,

Patate, signe de l’éternel esclavage des femmes,

Patate matrice, patate nourricière, patate qui vous tombe gros dessus,

Patate dans la gueule quand on rien peut plus, mais patate qui germe.

C’est parce que nous nous sommes reconnues dans cette hérétique, pour l’origine grecque de ce mot qui signifie «je choisis ».

C’est parce que nous partageons les combats de cette femme libre et libérée, solidaire de ses compagnes de lutte. C’est parce que nous admirons l’œuvre créatrice de notre amie, son choix du légume du pauvre et sa maîtrise technique, son refus de la hiérarchisation des sujets et la symbolique si forte de la patate comme image de l’esclavage des femmes.

C’est parce que nous poursuivons son œuvre radiophonique et l’émission Femmes libres qu’est né cet ouvrage collectif qui rend hommage à la grande artiste et à la militante anarchaféministe.

Femmes libres

ISBN (Les éditions du Monde libertaire) : 978-2-919568-77-2
ISBN (Les éditions libertaires) : 978-2-915514-73-2
118 pages – photos couleurs – 20€

http://editions-libertaires.org/?p=1000



«Un anarchiste de la Belle Époque : Alexandre Marius Jacob» de Alain Sergent

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ALEXANDRE MARIUS JACOB est né le 27 septembre 1879 à Marseille. A 11 ans il embarque comme mousse et navigue sur toutes les mers du monde. A treize ans, lors d’une escale à Sidney, il déserte. Puis il embarque, sans le savoir, sur un bateau pirate. Il assiste à un massacre et préfère ne pas renouveler l’expérience. Bien lui en prend car ses « collègues » sont arrêtés et pendus quelque temps plus tard. A 16 ans, après être tombé gravement malade, il abandonne la navigation et devient apprenti typographe. Il rencontre alors les anarchistes. Un agent provocateur lui ayant procuré des explosifs et l’ayant dénoncé il est condamné à 6 mois de prison. Il a 17 ans et à sa libération, la police prévenant systématiquement ses employeurs, il ne parvient pas à garder un travail. Pour survivre il décide, donc, de faire de la « reprise individuelle » et il devient le chef des « travailleurs de la nuit », une bande de cambrioleurs un peu particulière puisqu’elle ne cambriolait que « les parasites sociaux » et reversait 10% de ses gains à la « cause ». L’aventure durera plusieurs années. Jusqu’à ce qu’à Abbeville ça tourne mal et qu’un agent soit tué. Lors de son procès Jacob revendique haut et clair LE DROIT POUR LES PAUVRES DE VOLER LES RICHES. Bien que n’ayant jamais tué personne (Pour cela et pour le reste il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son ARSÈNE LUPIN) il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction toute la Guyane et l’enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont huit ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l’administration pénitentiaire.

De retour en France en 1928 il s’installera comme marchand forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera d’avoir i fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne voulant pas connaître les affres de la vieillesse, il se suicidera en laissant un petit mot : « linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J’ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la panetière. À votre santé ! ».

Ce livre d’Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit de nombreuses rencontres et discussions avec Jacob. De ce fait, c’est un des meilleurs livres écrits sur Alexandre Marius Jacob.

ISBN : 2-914980-17-5
180 pages – 12 €

http://editions-libertaires.org/?p=1043



«Le petit livre noir : L’anarchisme mode d’emploi»

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Vous croyez qu’il y a des réponses à tout. Vous cherchez le manuel du parfait petit anarchiste. Vous croyez que tout a déjà été dit sur tout et qu’il suffit de… Vous avez la flemme de réfléchir par vous-même. Vous croyez au Père Noël, au sauveur suprême, au leader maximo, au petit Père des peuples, au grand timonier, au génie des Carpates, au socialisme scientifique, aux avant-gardes éclairées… Alors, ce livre n’est pas pour vous ! Si, par contre, vous êtes juste en curiosité d’en savoir un peu ou un peu plus sur l’anarchisme. Si votre révolte ne vous empêche pas d’adhérer à l’évidence selon laquelle la liberté, l’égalité, l’autogestion…, s’apprennent chaque jour. Si vous estimez que l’intelligence se construit. Que l’espoir est un cheminement permanent au rythme de la volonté, du doute et de la COMPLEXITE… Alors, lisez ce livre !

Sur le même sujet, sur le même thème, vous y trouverez plusieurs opinions qui, pour autant, ne font qu’UNE dans leur démarche. De ce point de vue, ce petit livre noir est incontestablement au petit livre rouge ce que la musique est à la musique militaire. Mais, jugez-en !

ISBN : 2-914980-16-7
124 pages – 10 €

http://editions-libertaires.org/?p=1045
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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 24 Déc 2016, 14:07

1936 à travers « Le libertaire »

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1936 à travers « Le libertaire », préface de René Berthier (2016), 2016 (réédition de l’ouvrage paru en 1986 aux éditions Cahiers du vent du ch’min)

LE FRONT POPULAIRE fut autre chose que des occupations d’usines et des travailleurs découvrant les vacances au bord de la mer ! Ce fut aussi une étape révolutionnaire avortée du fait des mandarins syndicaux et des apparatchiks staliniens. Un moment où la social-démocratie va reculer devant le fascisme en refusant son aide à la Révolution espagnole, un moment enfin où le syndicalisme révolutionnaire va montrer qu’il a existé, qu’il existe, et qu’il existera toujours des libertaires pour s’opposer à tous les pouvoirs.

La réédition de 1936… à travers «Le Libertaire» est parfaitement d’actualité car elle montre que les analyses qui y furent développées étaient pertinentes, à l’époque, et qu’elles le demeurent aujourd’hui. A un détail près : quelles que soient les critiques qu’on a pu formuler contre le Front populaire, contre la stratégie qu’il a menée, contre son incapacité à surmonter les obstacles, on ne peut pas nier que celui-ci fut porteur d’un projet qui enthousiasma la classe ouvrière, un projet qui reste encore au cœur de la mémoire populaire.

Le moins qu’on puisse dire est que le gouvernement Hollande-Vals ne porte pas d’autre projet que celui du grand capital, qu’il ne suscite aucun enthousiasme sauf auprès du Medef (et encore !) et qu’il restera dans la mémoire populaire comme un naufrage sans précédent, un suicide politique pour un parti socialiste qui mettra sans doute très longtemps à s’en remettre, sauf à tabler sur l’amnésie des électeurs…

ISBN : 2-978-919568-79-6
148 pages -13 €

http://editions-libertaires.org/?p=1048



« Le petit livre rouge de la laïcité: manifeste satirique antireligieux…toutes croyances confondues » de Narcisse Praz

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Le petit livre rouge de la laïcité: manifeste satirique antireligieux…toutes croyances confondues, Narcisse Praz, 2016.

Co-éditions avec La Libre Pensée

Rire, mais comprendre…

Que voilà un livre salutaire, alliant le plaisir de lire et la Force des arguments. Ce nouvel ouvrage de Narcisse Praz, écrivain et collaborateur régulier de la presse des libres penseurs, sous forme de dictionnaire, traite de la laïcité comme un remède à ces vieilles maladies de l’Humanité que sont les religions. Comme citoyen du Valais, Narcisse Praz sait à quoi s’en tenir quant au cléricalisme, ce livre a même failli en être victime, bien sûr pour des raisons «économiques»… en Suisse il n’y a pas de censuré

À l’heure où on voudrait voir le continent européen se recouvrir de clochers, d’églises, de temples, de synagogues et de mosquées, il est temps de rappeler que la Séparation des Églises et de l’Etat est une nécessité pour protéger les libertés humaines, dont la première est de pouvoir penser librement, et librement critiquer les religions.

On voit clairement dans ce livre que la Libre Pensée et la laïcité sont bien des principes qui surmontent les frontières. Depuis le début de leur existence, les associations de libres penseurs se sont toujours donné la main pour agir ensemble pour se libérer du joug de l’oppression, qu’elle soit économique, culturelle, religieuse ou politique. Dans toutes les langues ni dieu ni maître, à bas la Calotte et vive la Sociale, cela se comprend et se met en œuvre.

CHRISTIAN EYSCHEN et MICHEL GODICHEAU de l’Association internationale de la Libre Pensée.

Narcisse-René Praz naît en Suisse dans une famille très catholique. Élève brillant, il est placé très jeune chez les pères salésiens d’où il est renvoyé vers l’âge de 17 ans. Amer souvenir… Après des études classiques, il enseigne les langues modernes. Il publie son premier roman dès 1954. Athée, libre penseur et anarchiste, Narcisse Praz, installé à Genève, mène aussi un commerce horloger et la rédaction d’un hebdomadaire satirique libertaire La Pilule. 200 numéros paraîtront de 1970 à 1975. Il écrit également pour Le Libre-penseur, périodique romand laïque et indépendant.

ISBN : 978-2-919568-81-9 (Les éditions Libertaires) – 978-2-916801-12-4 (La Libre-Pensée)
185 pages – 13 €

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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 12 Fév 2017, 17:32

« La désobéissance civile des réfractaires non violents à la guerre d’Algérie » d’Erica Fraters

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Il ne s’agit, ici, que de rappeler des faits et apporter quelques précisions sur la naissance de la désobéissance civile en France car l’information donnée sur cette question nous paraît incorrecte ou pour le moins incomplète.

La désobéissance civile, en tant que telle, naît en France par une contestation de l’armement atomique pendant le temps de la guerre d’Algérie (1954-1962). Elle se poursuit par la mise au jour des pratiques de torture par les militaires, puis par la dénonciation, en actes, des camps d’assignation à résidence pour les Algériens suspects ; enfin, en soutien aux jeunes réfractaires qui refusaient cette guerre coloniale et qui s’engageaient dans une action collective de désobéissance civile non-violente.

Ces différentes manifestations seront organisées par l’Action civique non-violente.

Erica Fraters, anagramme de « réfractaires » a déjà publié en 2005 Réfractaires à la guerre d’Algérie, 1959-1963.

En 2007, paraît le DVD Comme un seul homme, réalisé par François Chouquet.

Signalons le site : http://www.refractairesnonviolentsal-geriel959a63.org

ISBN : 978-2-919568-82-6
ISSN : 2498-2679
33 pages – 6 €

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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 19 Fév 2017, 15:26

« Mémoires sans frontières : d’un pays l’autre, 1907-2017 » de Pierre Sommermeyer

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Pierre Sommermeyer, Mémoires sans frontières : d’un pays l’autre, 1907-2017, 2017

Transmettre la mémoire d’une famille réduite par l’Histoire à sa dimension la plus simple : le père, la mère et deux enfants, c’est ce dont il s’agit ici.

L’auteur a rassemblé les souvenirs de ses parents et les siens pour ses proches et pour les générations à venir.

S’il y a un mot qui décrit au plus près cette famille, c’est bien «l’exil» aux origines à chercher ailleurs que dans ce pays où les deux derniers enfants sont nés, héritiers de racines qui leur sont devenues étrangères tout en restant bien vivantes : l’Allemagne où les retours répétés laissent comme un goût à la fois familier et étrange ; une Filiation maternelle avec un passé juif qui sans jamais avoir été pesant a toujours été présent.

L’auteur comme son frère sont les héritiers de parents engagés contre le nazisme, l’antisémitisme et le totalitarisme stalinien.

Une phrase d’André Gorz illustre bien leur attitude : « Il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. Il faut oser l’Exode. »

Aller voir ailleurs à la recherche de la communauté humaine semble avoir été une pratique bien ancrée ; une errance faite de rencontres magnifiques, de discussions exaltantes, de regards étonnés sur un monde qui change sans arrêt et qui porte en lui tous les espoirs.

Si ce monde se montre dur, cruel, impitoyable pour les faibles, il n’en reste pas moins que la naïveté qui habite ces errants les pousse à vouloir irrépressiblement le changement.

Pierre Sommermeyer est né en 1942 de parents émigrés allemands antinazis.

Ouvrier menuisier, militant anarchiste et non-violent, il collabore à plusieurs publications dont Le Monde libertaire et Réfractions.

ISBN : 978-2-919568-83-3
193 pages – 15 €

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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 01 Avr 2017, 16:27

« La France n’a pas de racines chrétiennes » de Jean-Marc Schiappa

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Jean-marc Schiappa, La France n’a pas de racines chrétiennes, 2017

Dans l’actualité récente, en «réponse» aux phénomènes migratoires du moment, certains brandissent l’étendard des racines chrétiennes de la France.

Comme si cela allait de soi ! Or, cela ne va pas de soi.

Sans remonter jusqu’à Neandertal, force est de reconnaître que la France n’existe pas depuis toujours et que si elle a des origines diverses, elle n’a pas de racines particulières. La France, comme tous les pays, se construit tous les jours au présent. Certes, il y eut des épisodes «chrétiens», mais entre les arianistes, les papistes, les protestants, les Cathares et autres Albigeois, une chatte n’y retrouverait pas ses petits.

Ce livre explique tout cela. Et il explique aussi que, depuis 1905 et la loi de Séparation des Églises et de l’État, la France est un pays laïque permettant à TOUS les croyants comme à tous les incroyants de vivre en bonne intelligence républicaine.

Il fallait que ce soit dit. Désormais, ça l’est !

Historien, président de l’IRELP (Institut de recherches et d’études de la Libre Pensée), Jean-Marc Schiappa est l’auteur de plu­sieurs ouvrages consacrés à la Révolution française – dont Buonarroti, l’inoxydable (2007) et François Robin, 1755-1797, insti­tuteur, ami de Gracchus Babeuf, guillotiné (2016) parus aux Éditions libertaires -, au mouvement ouvrier et à la laïcité.

En couverture : Œuvre de Jean Estaque, Le Christ et les deux larrons. Assemblage peluches, bois et clous, 2015.

ISBN :978-2-919568-85-7
(Publié en co-édition avec La Libre Pensée ; ISBN Libre Pensée : 978-2-916801-13-1)
148 pages – 14 euros

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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 06 Mai 2017, 18:11

« Délit de solidarité » de Jean-Louis Dubois-Chabert

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«Je ne crois pas à l’étranger parce qu’il est moi. Je crois à son étran­geté, oui. Ses différences, je les vois. Il me fait éprouver l’altérité. Il nourrit ma curiosité, me complète, me rend plus vaste, plus grand que moi-même, plus haut que moi-même.

Et merde à la fin ! N’avons-nous pas suffisamment de place sur les six cent quarante-trois mille huit cent un kilomètres carrés du pays pour accueillir quelques milliers de personnes? Avons-nous si peu envie de rire avec l’autre, d’échanger avec l’autre, de vivre avec l’autre ? Sommes-nous contraints de subir indéfiniment le métro-bou­lot-dodo, les calmants de la télé, du football et du loto pour supporter ces vies de hamster cloisonnées chez soi, bien chez soi, loin de l’autre, là, l’étranger avec ses mauvaises intentions, qui vient voler notre bou­lot, c’est sûr, et notre chômage et nos allocs, aussi, et puis violer nos filles, abâtardir nos gênes, voler nos poules. Voleurs de poules, va !

Migrants de tout poil, nomades de tous pays, sachez-le, conquistadors en haillons, miséreux errants, vous n’êtes pas les bienvenus.

Eh bien si! Vous êtes les bienvenus. »

Jean-Louis Chabert, journaliste de la presse quotidienne régionale, ne trouve plus aucun sens à son métier. Il parraine une famille de demandeurs d’asile au sein du Réseau éducation sans frontière de Carcassonne. Loin des images chocs de migrants mourant en mer et es discours politiques sur l’immigration, l’action se déroule ,sur un an, dans le quotidien parfois ingrat, parfois drôle, souvent difficile, de l’aide au demandeurs d’asile.

Avec ce récit, il met des visages et des noms sur les quotas. Aux questions sur l’accueil, l’enfance et les frontières, il mêle des portraits de femmes et d’hommes qui, à contre-courant d’une époque hostile à l’étranger, refusent les murs et veulent tendre des ponts.

Couverture : photographie de l’auteur, RESF Carcassonne.
175 pages – 14 €
ISBN : 978-2-919568-86-4

https://editions-libertaires.org/?p=1144



« Octave Mirbeau : le gentleman-vitrioleur » de Alain (Georges) Leduc

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Alain (Georges) Leduc, Octave Mirbeau : le gentleman-vitrioleur : 1848-1917, avril 2017

Il faut absolument, aujourd’hui, pour de multiples raisons, lire et relire Octave Mirbeau, l’auteur du Journal d’une femme de chambre, du Jardin des supplices et, surtout, à l’heure où le système politicien s’en va plus que jamais en guenilles, les affaires sont les affaires.

« On vit en travaillant… On ne s’enrichit qu’en faisant travailler. » (Le Foyer, 1908)

« Les lois sont toujours faites pour les riches contre les pauvres. » (Dépopulation, 1900)

De ses prises de position radicales aux côtés d’Emile Zola, au moment de l’affaire Dreyfus, pour lequel il s’engagea virulemment, à sa solidarité active vis-à-vis d’Oscar Wilde persécuté pour son homosexualité, ou encore à l’anarchiste Jean Grave, qu’il soutint financièrement lorsque celui-ci fut emprisonné à Sainte-Pélagie, toute sa vie ne fut que résistance à la bêtise et lutte pour l’émancipation humaine.

Son engagement total, irrévocable, dans sa pratique littéraire comme dans les combats esthétiques et politiques de son temps, font de cet écrivain un mentor, pour qui la création ne fut jamais simple affaire d’effusion et de divertissement. Mirbeau fut de toutes les luttes de son époque, comme en témoignent ses infatigables combats auprès des opprimés et des laissés-pour-compte.

Pamphlétaire, critique d’art, romancier novateur, auteur dramatique, il a partout déployé ses talents d’écrivain. Sa maîtrise et la fertilité de sa langue invitent à la traversée d’une œuvre magistrale.

L’écriture d’Octave Mirbeau, dans quelque domaine qu’il œuvre, se voit toujours dotée d’une fonction politique.

Alain (Georges) Leduc tente ici, un siècle après la mort de cet écrivain majeur, une nouvelle approche de la vie et de l’œuvre de cet anarchiste exemplaire, ce parfait « gentleman-vitrioleur Alain (Georges) Leduc, écrivain, critique d’art (membre de l’A.I.C.A., l’Association internationale des Critiques d’Art), et socio-anthropologue (membre de l’A.I.S.L.F., l’Association internationale des Sociologues de Langue française), est né en 1951.

Ses Chevaliers de Rocourt ont obtenu le Prix Roger-Vailland 1991 ; son dernier roman, Vanina Hesse, est ressorti en poche (2012) aux Éditions La Musardine.

Après avoir écrit Résolument moderne. Paul Gauguin céramiste, paru en 2004, il est aussi l’auteur d’un essai, Art morbide. Morbid art. Sur la présence de signes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l’art contemporain (repris en poche chez Delga, en 2007).

Il a rédigé récemment un certain nombre de notices dont celle d’Octave Mirbeau dans le Dictionnaire des sexualités, publié en 2014 chez Laffont, en collection « Bouquins ». Membre du conseil d’administration de la Société Octave Mirbeau, il est un collaborateur régulier des Cahiers Octave Mirbeau.

230 pages – nombreuses illustrations en noir et en couleur – 15 €
ISBN : 978-2-919568-87-1

https://editions-libertaires.org/?p=1147
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Re: Éditions libertaires

Messagede bipbip » 18 Juin 2017, 22:16

« Femmes en lutte » de Justhom

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Justhom, Femmes en lutte, juin 2017

« La cause des femmes », c’est encore trop souvent « cause toujours»…

Pourtant, et depuis longtemps, des femmes se sont levées et ont lutté pour se libérer, pour faire avancer et améliorer la place et la cause des femmes partout dans le monde.

Dans bien des cas, ces femmes ont permis d’ouvrir les yeux et fait comprendre ce qu’elles enduraient quotidiennement.

Dans ce livre, nous retrouvons les belles figures combattantes de Louise Michel, Clara Zetkin, Emma Goldman, Germaine Berton, Hélène Brion, Jeanne Morand, Marie-Louise Giraud, Voltairine de Cleyre, et quelques autres.

Qu’elles nous servent d’exemples: courage, force et détermination

Justhom fuit la Bretagne à 14 ans. Quinze ans dans la marine marchande. Il a donc beaucoup voyagé et beaucoup vu. Il a vu, partout dans le monde l’exploitation et l’oppression des femmes. Ce livre est un hommage à certaines d’entre elles, à leur combat. Des femmes connues, des pas connues. C’est un appel à la lutte, à la solidarité et à l’intransigeance. Personne ne sera libre tant qu’un autre être humain ne le sera pas.

J’ai vu à Valparaiso des femmes meurtries sous les coups de leurs souteneurs.

J’ai vu à Lisbonne des femmes travailler comme des forçats sur les quais.

J’ai vu à Madras des femmes mourir de faim dans les rues.

J’ai vu au Cap des femmes subir l’apartheid.

J’ai vu en France des femmes se faire moquer d’elles et humilier parce que femmes.

J’ai vu à Port-Saïd des femmes être exposées et contraintes de se donner en spectacle pour satisfaire les fantasmes des marins de passage.

J’ai vu trop de femmes se réfugier dans l’alcool afin de supporter leur quotidien insupportable.

J’ai vu..

172 pages, illustrations, 14 €
ISBN : 978-2-919568-84-0

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