Editions Libertalia

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Messagede bipbip » 19 Fév 2017, 14:29

Emmanuel Mbolela
Réfugié

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Une odyssée africaine.

Persécuté pour des raisons politiques, Emmanuel Mbolela (né en 1973) a fui la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) en 2002. Il a voyagé six ans durant lesquels il a affronté les mêmes difficultés que des milliers d’autres migrant-e-s : racket des douaniers, business des passeurs, embuscade dans le désert du Sahara, travail au noir à Tamanrasset pour financer la suite du voyage et enfin la nasse marocaine, où il est resté bloqué pendant quatre ans. Là, et c’est l’un des deux apports principaux de son récit, il a fondé avec des compatriotes la première association de réfugié-e-s : l’Arcom, Association des réfugiés congolais au Maroc, refusant ainsi le statut de victime muette et impuissante dans lequel on le tenait. L’autre intérêt de ce livre est de montrer combien les femmes subissent encore plus de violence et d’exploitation que les hommes tout au long du parcours, mais aussi comment ce sont elles qui sont à l’initiative des actions de résistance et de protestation contre les conditions indignes imposées aux réfugié-e-s. Emmanuel Mbolela a fini par obtenir l’asile politique en Hollande en 2008. À partir de là, il a très vite rencontré des réseaux d’activistes pro-réfugiés en Allemagne (association AEI : Afrique Europe Interact), ce qui explique que son récit a été publié d’abord en allemand sous le titre Mein Weg vom Kongo nach Europa (Mandelbaum Verlag en 2014).

264 pages — 10 €
Parution : 2 février 2017
ISBN : 9782918059981

http://editionslibertalia.com/catalogue ... la-refugie
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Messagede bipbip » 18 Mar 2017, 19:00

Voline
La Révolution russe

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HISTOIRE CRITIQUE ET VÉCUE
Suivi de l’article « Le fascisme rouge »

« Non, Lénine et ses camarades ne furent jamais des révolutionnaires. Ils ne furent que des réformistes quelque peu brutaux qui, en vrais réformistes, recoururent toujours à de vieilles méthodes bourgeoises. Ils n’avaient aucune confiance dans la vraie révolution et ne la comprenaient même pas. »

Dans La Révolution russe, le théoricien libertaire Vsevolod M. Eichenbaum, dit Voline (1882-1945), brosse un tableau synthétique de l’histoire de la Russie, de 1825 à 1934. En termes simples, il rend toute son ampleur à un processus révolutionnaire complexe dont les grandes étapes, en 1905 et 1917, ont été marquées par la spontanéité et l’intervention populaires.
Également reproduit, l’article « Le fascisme rouge » caractérise le destin d’une révolution manquée qui, dès l’accession au pouvoir des bolcheviks, pratiqua à grande échelle une féroce répression.
Cet ensemble – jamais réédité – combine précocité et lucidité de l’analyse pour comprendre l’échec du « socialisme » autoritaire en Russie et éviter de confondre, comme on l’a fait durant des décennies, le long processus d’émancipation contre l’absolutisme avec le capitalisme d’État qui en a résulté.

L’auteur
Anarchiste russe, Vsevolod M. Eichenbaum, dit Voline (1882-1945), est né dans une famille aisée de Saint-Pétersbourg avec laquelle il rompt en 1901. Après la révolution de 1905, il s’exile en France, puis aux États-Unis. Rapatrié en Russie en 1917, il rejoint les partisans de Makhno en Ukraine. Arrêté à Moscou en 1920, une délégation de syndicalistes étrangers obtient sa libération. Banni d’URSS, il s’exile en Allemagne, puis, en 1925, en France où il participe jusqu’à la fin de ses jours au mouvement anarchiste. Réfugié à Marseille durant la Seconde Guerre mondiale, il y survit difficilement, participe aux activités d’un groupe anarchiste clandestin et termine le manuscrit d’une somme publiée à titre posthume : La Révolution inconnue (1947).

Préface : Charles Jacquier
228 pages — 10 €
Parution : 13 avril 2017
ISBN : 9782377290048

http://www.editionslibertalia.com/catal ... tion-russe
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Messagede bipbip » 01 Avr 2017, 15:32

Marcus Rediker
Pirates de tous les pays

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— Nouvelle édition 2017 au format poche —

L’âge d’or de la piraterie atlantique (1716-1726)

« Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »
Charles Bellamy.

Qui étaient les pirates ? Au nom de quel idéal ont-ils hissé leur drapeau à tête de mort, cet énigmatique « Jolly Roger » ? En quoi ont-ils perturbé durablement le commerce colonial et les traites négrières du début du XVIIIe siècle ?
Dans cet ouvrage passionnant et novateur, traduit pour la première fois en français, Marcus Rediker raconte une fabuleuse histoire. Celle des quelques milliers de « scélérats » qui refusèrent de se soumettre à l’ordre mercantile et à l’exploitation pour préférer la liberté et la jovialité, dussent-ils le payer de leur vie.

L’auteur
Professeur d’histoire à l’université de Pittsburgh, spécialiste incontesté de la piraterie et du monde de la mer, Marcus Rediker est l’auteur de L’Hydre aux mille têtes (éditions Amsterdam) et The Slave Ship (Viking/Penguin, prix George-Washington 2008). Sa thèse, Between the Devil and the Deep Blue Sea, est parue en juillet 2010 sous le titre Les Forçats de la mer (Libertalia).

Illustrations : Thierry Guitard
Préface : Julius Van Daal
Traduction : Fred Alpi
312 pages - 10 euros
1re parution : 29 nov. 2008
Parution poche : 2 mars 2017
ISBN éd. 2017 : 9782377290000

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Jean Stern
Mirage gay à Tel Aviv

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« “Fier d’être un gay, fier d’être un visiteur gay dans un pays fier d’être Israël”. Aussi simplette semble-t-elle, la formule Lave Plus Rose cartonne, surtout quand la baise est mémorable. Ensuite, de réseau en réseau, dans leur sphère publique comme dans leur cercle d’amis, les gays de retour de Tel Aviv ne tarissent pas d’éloge sur leur séjour, et contribuent à remplir les charters de touristes homonationalistes émoustillés d’avance. […] Cerise sur le gâteau, Israël fait de sa politique ultrasécuritaire un joker. Pour jouir en toute quiétude, les gays d’aujourd’hui saluent la “sécurité” du pays ; comme ceux qui draguaient autrefois au Maroc ou en Tunisie cherchaient la “discrétion”. C’est le grand succès du pinkwashing : le séjour ludique à Tel Aviv prend le ton d’un pèlerinage politique. »

Dans cette enquête inédite et à contre-courant, Jean Stern démonte une stratégie marketing et politique orchestrée par l’État israélien – le pinkwashing – qui consiste à camoufler la guerre, l’occupation, le conservatisme religieux et l’homophobie derrière le paravent sea, sex and fun d’une plaisante cité balnéaire, Tel Aviv. De Tsahal, armée affichée « gay-friendly », au cinéma – porno ou branché – empreint d’orientalisme, en passant par la frénésie nataliste chez les gays via la gestation pour autrui, l’auteur raconte l’envers du décor d’un rouleau compresseur. Ce « mirage rose » est décrié par les homosexuels palestiniens et les militants radicaux LGBT israéliens, juifs comme arabes.

L’auteur
Cofondateur de GaiPied en 1979, puis journaliste à Libération et à La Tribune, Jean Stern a publié Les Patrons de la presse nationale. Tous mauvais (La Fabrique, 2012).

14 €
Parution : 16 mars 2017
ISBN : 9782918059998

http://www.editionslibertalia.com/catal ... a-tel-aviv
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Messagede bipbip » 29 Avr 2017, 16:39

Voline
La Révolution russe

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HISTOIRE CRITIQUE ET VÉCUE

Suivi de l’article « Le fascisme rouge »

« Non, Lénine et ses camarades ne furent jamais des révolutionnaires. Ils ne furent que des réformistes quelque peu brutaux qui, en vrais réformistes, recoururent toujours à de vieilles méthodes bourgeoises. Ils n’avaient aucune confiance dans la vraie révolution et ne la comprenaient même pas. »

Dans La Révolution russe, le théoricien libertaire Vsevolod M. Eichenbaum, dit Voline (1882-1945), brosse un tableau synthétique de l’histoire de la Russie, de 1825 à 1934. En termes simples, il rend toute son ampleur à un processus révolutionnaire complexe dont les grandes étapes, en 1905 et 1917, ont été marquées par la spontanéité et l’intervention populaires.
Également reproduit, l’article « Le fascisme rouge » caractérise le destin d’une révolution manquée qui, dès l’accession au pouvoir des bolcheviks, pratiqua à grande échelle une féroce répression.
Cet ensemble – jamais réédité – combine précocité et lucidité de l’analyse pour comprendre l’échec du « socialisme » autoritaire en Russie et éviter de confondre, comme on l’a fait durant des décennies, le long processus d’émancipation contre l’absolutisme avec le capitalisme d’État qui en a résulté.

L’auteur
Anarchiste russe, Vsevolod M. Eichenbaum, dit Voline (1882-1945), est né dans une famille aisée de Saint-Pétersbourg avec laquelle il rompt en 1901. Après la révolution de 1905, il s’exile en France, puis aux États-Unis. Rapatrié en Russie en 1917, il rejoint les partisans de Makhno en Ukraine. Arrêté à Moscou en 1920, une délégation de syndicalistes étrangers obtient sa libération. Banni d’URSS, il s’exile en Allemagne, puis, en 1925, en France où il participe jusqu’à la fin de ses jours au mouvement anarchiste. Réfugié à Marseille durant la Seconde Guerre mondiale, il y survit difficilement, participe aux activités d’un groupe anarchiste clandestin et termine le manuscrit d’une somme publiée à titre posthume : La Révolution inconnue (1947).

Préface : Charles Jacquier
228 pages — 10 €
Parution : 20 avril 2017
ISBN : 9782377290048

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Jack London
Le Mexicain

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Nouvelle édition 2017. Nouvelle traduction.

Il y a dix ans, avec Le Mexicain, Libertalia publiait son premier ouvrage. Il s’agissait alors d’une traduction de Louis Postif, initialement publiée en 1937, et quelque peu révisée. Parce que ce texte fait sens, nous avons demandé à Philippe Mortimer, traducteur de Construire un feu, Coup pour coup, Le Talon de fer, de le reprendre intégralement. Le résultat est éloquent.

« Puis, il vit la révolution dans toute sa gloire – rouge et resplendissante –, la révolution qui allait se propager dans son pays martyr et briser le joug du tyran. Les fusils étaient là, à portée de main. Chacun de ces visages honnis était un fusil. C’était pour ces fusils qu’il combattait. Il était ces fusils. Il était la révolution. Il boxait pour le Mexique tout entier. »

1910, les paysans crèvent de faim, le Mexique est en ébullition. La dictature de Porfirio Díaz, s’appuyant sur les grands propriétaires et les militaires, étouffe toute contestation par le fer et par le feu. Mais le règne de plus de trente ans touche à sa fin. Depuis la Californie, les révolutionnaires en exil préparent la conquête du pouvoir. Un matin, Felipe Rivera, jeune Mexicain chétif, surgit dans les locaux de l’organisation. Nul ne sait d’où il vient. On ne lui connaît aucune activité, pourtant il remplit les caisses. Il fascine, il fait peur. Cet être est un mystère…

L’auteur
Écrivain voyageur, chantre des grands espaces, militant socialiste révolutionnaire, Jack London (1876-1916) est à la source de la modernité littéraire nord-américaine. Dans cette nouvelle empreinte d’optimisme (1911), on retrouve les thèmes qui ont fait son succès : passion de la liberté et de l’égalité, volonté de dépassement, foi en l’homme.

Nouvelle Traduction de Philippe Mortimer
Postface de Larry Portis
5 euros
Parution : 20 avril 2017
(1re édition : 15 février 2007)
ISBN éd. 2017 : 9782377290031

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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 06 Mai 2017, 17:15

Aurélie Carrier
Le Grand Soir

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Voyage dans l’imaginaire révolutionnaire et libertaire de la Belle Époque.

« Tous ces spoliés commencent à perdre patience et à s’acheminer vers la Révolution. Bientôt, peut-être, les ténèbres traversées de flammes du Grand Soir couvriront la terre. Puis viendra l’aube de joie et de fraternité. Et l’humanité nouvelle évoluera vers de splendides destins. » Adolphe Retté, Le Libertaire, 1899.

À la fin du XIXe siècle, l’attente du Grand Soir exprime l’espoir d’un bouleversement violent et radical de l’ordre social existant. Cette croyance millénariste en l’éclosion d’un monde régénéré grâce à la révolution sociale est caractéristique de la mythologie libertaire qui se forme alors. Une vision insurrectionnelle qui influencera les syndicalistes révolutionnaires.
Ce livre se propose d’étudier les représentations qui composent l’imaginaire du Grand Soir, et leurs interactions avec celui de la grève générale.
La puissance d’attraction et la capacité de retentissement du Grand Soir débordèrent les cercles libertaires pour pénétrer les masses populaires. Repérer l’influence d’une telle construction imaginaire sur les pratiques sociales permet de questionner l’espace des possibilités entre la réalité sociale et ses représentations, et la généalogie des utopies, disparues ou renaissantes.

L’auteure
Aurélie Carrier est née en 1987. Titulaire d’un master 2 d’histoire contemporaine, elle est correctrice de presse pour plusieurs titres, quotidiens et hebdomadaires. Le Grand Soir est son premier ouvrage.

16 € — 238 pages
+ cahier couleurs 24 pages
Parution : 4 mai 2017
ISBN : 9782377290062

http://www.editionslibertalia.com/catal ... grand-soir



Victorine Brocher
Souvenirs d’une morte vivante

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Une femme du peuple dans la Commune de 1871.

En 1909, Victorine Brocher décide de publier ses souvenirs de la Commune de Paris, elle est alors âgée de 71 ans. Elle s’adresse à Lucien Descaves, ami politique, heureux d’aider cette « fille du peuple » dont le sacrifice à la cause « Commune » est devenu légendaire parmi ses compagnons anarchistes. Cantinière, puis ambulancière d’un bataillon de fédérés, toujours aux avant-postes, elle fut condamnée à mort en 1871 par les Versaillais. Dans leur hâte, ils fusillèrent sur place, comme ils fusillèrent Varlin, une autre pétroleuse quelque peu ressemblante à celle qu’ils pourchassaient. « Morte vivante », comme elle se nomme, elle a échappé à la répression en s’exilant en Suisse. Mariée à l’artisan cordonnier Jean Rouchy, condamné le 14 février 1872 à deux ans de prison et dix ans de surveillance, elle ne le reverra plus. En 1887, elle épouse, à Lausanne, Gustave Brocher, libre-penseur.
Trente-huit ans après l’événement, Lucien Descaves accepte la proposition de Victorine Brocher afin de restituer la mémoire au peuple, victime de l’opprobre public entretenu par des écrivains de renom comme Maxime Du Camp ou Alexandre Dumas fils dont on connaît le trait ordurier : « Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. » La nécessité d’une réponse s’imposait d’autant plus, qu’au-delà de l’outrage, la légitimité d’un combat était en cause et la défense de la République en jeu.

République, le mot est au centre du récit de Victorine B. ; mot magique, mot sacré. À l’en croire, elle lui doit son existence ; il guiderait ses pas et fixerait son destin. Elle lui consacre ses Mémoires, car le passé républicain n’est pas unanimement reconnu ni définitivement établi. Objet de conflit, il est un enjeu d’autant plus important que l’institution repose sur un socle de ciment frais aux assises incertaines. Entre libéralisme et socialisme, la République donne l’impression d’osciller ; en tout cas, des républicains pensent possible d’infléchir son cours du côté de la justice sociale, à condition, toutefois, d’écrire son histoire au plus près du peuple combattant. La République sera-t-elle sociale ou libérale ? Question du moment, question récurrente, sans cesse ravivée par les antagonismes sociaux. Les communards se sont rangés du côté de la Sociale. Ils s’inscrivent en faux contre les Sand, Flaubert ou Zola qui accusent la Commune d’avoir compromis la République. Victorine B. soutient la thèse des représentants du peuple, celle d’Édouard Vaillant qui, en 1894, dans un discours prononcé à la Chambre des députés, érige la Commune en événement fondateur de la République :

« C’est grâce à la Commune que la République existe. S’il y a actuellement la République en France, c’est à la Commune que vous la devez. Mais la République n’est que nominale, et c’est nous les communeux, les socialistes, les révolutionnaires qui fonderont, dans sa vérité politique et sociale, cette république que nous avons sauvée en 1871. »

L’objectif est clairement défini, le récit autobiographique participe d’un projet collectif qui consiste à réinsérer l’épopée communarde dans l’histoire de la République.

L’auteure
« Victorine B. (de son vrai nom Victorine Brocher, 1839-1921) : une femme du peuple, une Parisienne. Elle a connu, elle a intensément vécu deux révolutions : celle de 1848 et celle de 1871. Elle était encore enfant lors de la première. Sous l’Empire, elle a, avec son mari, participé, dans un milieu très populaire, aux activités des internationalistes. Elle a vécu la Commune comme l’explosion de la colère du peuple contre toutes les trahisons de la bourgeoisie. » (Présentation de François Maspero, lors de la deuxième édition dans la collection Actes et mémoire du peuple).

Préface de Lucien Descaves
Postface et appareil critique :
Michèle Riot-Sarcey
Parution : 4 mai 2017
ISBN : 978-2-37729-005-5

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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 03 Juin 2017, 16:06

Collectif

États d’urgence

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Photographie sociale & documentaire.

« Censé lutter contre la menace terroriste, l’état d’urgence a d’abord permis de pourchasser, d’assigner à résidence, d’interdire de manifestations. Dans ses chiffres bruts, 4 200 perquisitions administratives, 710 assignations à résidence, 588 interdictions de séjour. Et seulement 0,3 % de ces mesures ont débouché sur des enquêtes policières pour fait de terrorisme. Alors si l’état d’urgence semble techniquement dérisoire, politiquement c’est un signe lourd envoyé à la population. »

États d’urgence regroupe six professionnel-le-s de la photographie sociale. Immergés au cœur des mobilisations et des grands enjeux contemporains, ils posent sur l’actualité un regard loin de tout sensationnalisme et témoignent des tas d’urgences que traverse la France : mouvement social, crise migratoire, violence d’État, écologie… Pour voir autrement le monde qui nous entoure.

Revue photographique
Sous la direction de Yann Levy
128 pages — 16 €
Parution : 18 mai 2017
ISBN : 978-2-37729-007-9

http://www.editionslibertalia.com/catal ... -d-urgence



Véronique Decker

L’École du peuple

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« L’école du peuple sera l’œuvre des éducateurs du peuple », Célestin Freinet.

Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny, reprend la plume et livre 64 billets inspirés par son quotidien d’enseignante et de cadre de l’Éducation nationale engagée au service de ses élèves de la cité Karl-Marx.
Il y est question d’apprentissages lents, d’éveil au monde, de pédagogie Freinet, de fraternité, d’amour et d’empathie, mais aussi d’injustice et de casse de l’école, des quartiers populaires et des solidarités.
Celle qui entame ses dernières années d’exercice livre un regard rétrospectif tantôt sombre parfois cocasse, mais résolument combatif.

L’auteure
Véronique Decker vit et travaille à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Directrice impliquée, citoyenne engagée, formatrice, syndicaliste, elle propose ici un récit fort, après le succès de Trop classe ! en 2016.

128 pages — 10 €
Parution : 1er juin 2017
ISBN : 9782377290086

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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 27 Juil 2017, 20:00

Handi-Gang

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« Depuis toujours on nous méprise, on nous ignore : le monde appartient aux valides. Il va falloir désormais compter avec nous. Nous que vous ignorez, que vous contournez et évitez de regarder. Nous, handicapés polymorphes, autistes, sourds, aveugles, IMC ou à mobilité réduite, nous voulons plus de représentations dans les médias, le corps médical, la fonction publique et au gouvernement. Nous exigeons plus de considération et plus d’aménagements. Nous sommes une force vive et il ne faudrait pas l’oublier, sinon on pourrait bien tout faire péter ! »
Premier communiqué de l’Handi-Gang.

Cara Zina vit à Nancy, après de longues années passées à Lyon. Elle a publié Heureux les simples d’esprit en 2008 (Robert Laffont). Sa plume est tantôt acérée, tantôt truculente, pleine d’autodérision. Dans ce nouveau récit, le héros est un adolescent handicapé qui vit seul avec sa mère. Avec sa bande de copains, valides ou non, il entreprend de régler le problème de l’accessibilité par l’action directe.

288 pages — 10 €
Parution : juin 2017
ISBN : 978-2-37729-009-3

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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 30 Sep 2017, 15:57

Louise Bryant

Six mois rouges en Russie

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Récit d’un témoin direct en Russie avant et pendant la dictature prolétarienne (1917-1918)

« Diriger un gouvernement était une tâche nouvelle et parfois déroutante pour les gens à Smolny. Ils éprouvaient une certaine admiration mêlée de crainte à l’égard de Lénine ; de sorte qu’ils le laissaient volontiers seul tandis qu’ils s’adressaient à Trotski à la moindre difficulté. Celui-ci travaillait avec acharnement et se trouvait souvent au bord de la dépression nerveuse. »

Alexandra Kollontaï, Maria Spiridonova, Catherine Breshkovski, mais aussi Alexandre Kerenski, Pavel Dybenko, Julius Martov, telles sont quelques-unes des grandes figures que l’on croise au long de ce récit épique, empathique et didactique écrit à chaud entre septembre 1917 et mars 1918 et traduit pour la première fois en français. Envoyée spéciale du Metropolitan et de Seven Arts, Louise Bryant décrit la société russe en révolution, et s’intéresse tout particulièrement à la condition féminine. Elle cherche à convaincre ses compatriotes de soutenir la jeune république soviétique. Relu avec un siècle de recul, son livre dresse le portrait d’un monde sorti des chaînes où tout semblait possible.

L’auteure
Jusqu’à nos jours, Louise Bryant (1885-1936) n’a pas totalement sombré dans l’oubli grâce au film de Warren Beatty, Reds, tourné en 1981. Le réalisateur jouait le rôle de John Reed et l’actrice Diane Keaton incarnait de façon convaincante celui de Louise Bryant au cours de la période allant de leur rencontre en 1915 à Portland jusqu’au décès de son mari à Moscou, en 1920. Cette seule occurrence cinématographique ne permettait pas de l’extraire du statut dépréciatif de jolie et sympathique girlfriend. Or, toute sa vie témoigne qu’elle n’a jamais voulu vivre dans l’ombre d’un homme, mais mener pleinement sa vie de femme libre dans tous les domaines, assumant ses choix même périlleux et écrivant ses propres articles, récits ou poèmes, sans que personne ne lui tienne la main.

Traduit par José Chatroussat
Parution : 21 septembre 2017
ISBN : 978-2-37729-012-3

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Julien Chuzeville

Un Court moment révolutionnaire

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La création du Parti communiste en France (1915-1924).

« L’équipe de La Révolution prolétarienne forme le cœur de cette gauche ouvrière dont Monatte se revendique, qui aurait pu contribuer à l’émergence d’un “parti de type nouveau” […]. Cette gauche avait une conception politique qui lui venait du syndicalisme révolutionnaire. Elle avait aussi une conception exigeante du militantisme, une éthique révolutionnaire qui impliquait honnêteté et franchise. Les contradictions avec les pratiques léninistes devaient tôt ou tard éclater. »

Le Parti communiste est créé en France en décembre 1920. Au-delà du seul congrès de Tours, qui voit la scission du Parti socialiste SFIO, il importe de comprendre les dynamiques qui aboutissent à ce résultat. Qui sont les principaux militants à l’œuvre ? Quels sont leurs objectifs politiques ? Comment la scission s’effectue-t-elle en pratique ? Comment le PC s’organise-t-il à ses débuts ? Quels sont alors les liens avec Moscou ?
C’est à ces questions que cet ouvrage entend répondre, en mettant en perspective les événements liés à la révolution russe. La création du PC n’est en effet pas un processus qui s’est réalisé en quelques jours ou en quelques semaines, mais un phénomène bien plus long – que l’on observe, avec d’autres modalités, ailleurs en Europe et dans le monde.
S’appuyant notamment sur des archives inédites, ce livre est une synthèse de référence qui renouvelle la compréhension de cet événement majeur de notre histoire politique et sociale.

L’auteur
Julien Chuzeville, né en 1979, est historien du mouvement ouvrier. Il a publié la première biographie du principal fondateur du Parti communiste, Fernand Loriot (L’Harmattan, 2012), puis Militants contre la guerre 1914-1918 (Spartacus, 2014) et Zimmerwald, l’internationalisme contre la Première Guerre mondiale (Démopolis, 2015).

536 pages + cahier 16 pages
20 euros
Parution : 21 septembre 2017
ISBN : 978-2-37729-010-9

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Fête des dix ans de Libertalia, 14-15 oct 2017 à Montreuil

Messagede bipbip » 14 Oct 2017, 12:38

Fête des dix ans de Libertalia

10 ans, 100 livres, ça se fête!

Samedi 14 octobre et dimanche 15 octobre.

Entrée : prix libre.

La Maison de l’Arbre / La Parole Errante
9 rue François Debergue, Montreuil (93)

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Samedi 14 octobre.
• 14h30. « Les réseaux de la colère » (Ni dieu ni maître, 3e volet). Projection puis discussion autour de fragments d'un film à venir. En présence de Tancrède Ramonet, réalisateur.
• 16h. « Les Enragés dans la Révolution française ». Discussion avec Claude Guillon et Jean-Numa Ducange à propos de l'ouvrage Jacques Roux, le curé rouge (de Walter Markov, coédition Libertalia-Société des études robespierristes, 2017)
• 17h. « Handicap et action directe ». Débat avec Cara Zina et Nicolas Houguet. [Handi-Gang, Libertalia, 2017]
• 18h30. « Blues et féminisme noir » : présentation parlée, jouée et chantée par Julien Bordier et Karim Duberne. À l'occasion de la publication de Blues et féminisme noir, d'Angela Davis.
• 20h. « Debout dans les cordages ». Lecture musicale improvisée autour du Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire, par Zone Libre (Serge Teyssot-Gay et Cyril Bilbeaud) et Marc Nammour.
• 21h30. LaTwal, revolt electro dub.
• 23h. Dubamix, electro dub anarchiste.

Dimanche 15 octobre.
• 13h. Projection Sacré Graal (Les Monty Python). Suivie d'une discussion avec William Blanc (Le Roi Arthur, un mythe contemporain, Libertalia, 2016).
• 15h. « Défendre l'école publique, non pour ce qu'elle est, mais pour ce qu'on voudrait qu'elle soit » Débat avec Véronique Decker (Trop classe, 2016 ; L'École du peuple, 2017), Audrey Chenu, Christine Girard et Grégory Chambat (Pédagogie et Révolution, 2015 ; L'École des réac-publicains, 2016).
• 16h. « Les voix du refus en Israël ». Rencontre-débat avec Martin Barzilai [Refuzniks, 2017] et Jean Stern [Mirage gay à Tel Aviv, 2017].
•17h. « La Révolution russe et ses résonances en France. » Avec José Chatroussat, préfacier et traducteur (Six mois rouges en Russie, Louise Bryant, 2017) et Julien Chuzeville (auteur d'Un court moment révolutionnaire. La création du Parti communiste en France, 2017).
• 18h30. « Les jours qui ébranlèrent le monde ». Pièce de théâtre adaptée du livre de John Reed. Par la compagnie La Bourlingue.
• 19h30. The Angry Cats.
• 20h30. Les Moonshiners.
• 21h30. Fantazio.

Exposition des couvertures Libertalia.

Projection des photographies de la revue États d'urgence (Libertalia, 2017) et de l'ouvrage Refuzniks (Martin Barzilai, Libertalia, 2017).

Bière artisanale La Montreuilloise + petite restauration.

https://paris-luttes.info/dix-ans-d-edi ... ca-se-8789
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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 01 Nov 2017, 19:37

Collectif

Le Havre la rebelle

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« C’est du Havre rebelle et populaire dont il est question ici. De ces Havrais-es qui luttent pour exister, pas de ceux qui se calfeutrent derrière leurs volets clos par peur des autres, pas de ceux qui cherchent à faire de l’argent sur le dos du populo. Il est question de manifestations et de grèves, bien sûr, mais aussi d’histoires qu’il ne faut pas oublier, de quartiers et de musique, de Kaurismäki et de Little Bob, de chiffon rouge et de Jules Durand, mais aussi de solidarité et d’entraide. » Jean-Pierre Levaray

Le Havre la rebelle est un ouvrage collectif coédité par Libertalia et l’union locale CGT du Havre. Hommage à celles et ceux qui font et ont fait la ville, ce livre offre un point de vue alternatif aux festivités d’anniversaire organisées par le maire (et Premier ministre) à l’occasion des cinq cents ans de la ville.

Coédition avec l’UL CGT du Havre
Sous la dir. de Jean-Pierre LEVARAY
200 pages + 16 pages photos couleurs
15 euros
parution : 19 octobre 2017
ISBN : 978-2-37729-017-8

http://www.editionslibertalia.com/catal ... la-rebelle



Walter Markov

Jacques Roux, le curé rouge

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« La liberté n’est qu’un vain fantôme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément. »

Né en Charente (1752) dans une famille nombreuse, Jacques Roux deviendra prêtre – seul moyen d’éducation pour les pauvres – et vicaire de Saint-Nicolas-des-Champs, section des Gravilliers. Il rallie le clergé constitutionnel en 1791, et devient ce que l’on appellera un « curé rouge ». Nommé commissaire chargé d’assister à l’exécution de Louis XVI, il fréquente le club des Cordeliers, qui approuve une adresse lue à la Convention le 25 juin 1793 : le « Manifeste des Enragés ».
Trois jours après le meurtre de Marat, qu’il a connu et hébergé, Roux publie la suite d’un de ses journaux, Le Publiciste de la République. Il y affirme : « Les productions de la terre […] appartiennent à tous les hommes. » Marx le considèrera comme l’un des précurseurs du communisme.
Robespierre dénonce Roux comme « exagéré » et l’accuse d’avoir voulu « avilir les autorités constituées ». Arrêté, persuadé qu’il sera condamné par le Tribunal révolutionnaire, Roux se poignarde et meurt le 10 février 1794.
Jacques Roux, le curé rouge est un exemple réussi d’« histoire par en bas », qui confirme l’actualité dans les mouvements sociaux du xxie siècle des revendications des Enragé·e·s : droit de tous aux produits de première nécessité, citoyenneté des femmes, souveraineté populaire et démocratie directe.

L’auteur
L’historien Walter Markov (1909-1993) a fait carrière dans l’ex-RDA. Emprisonné comme communiste pendant la Deuxième Guerre mondiale, il sera victime des tracasseries du régime Ulbricht pour son marxisme « non-orthodoxe ». Il consacrera plus de dix ans de sa vie et quatre livres à Jacques Roux. Récemment rééditée en Allemagne, la présente biographie est enfin disponible en français.

Traduit de l’allemand par Stéphanie Roza
Ouvrage coordonné par Claude Guillon, Jean-Numa Ducange, Serge Aberdam, Matthias Middell
Coédition avec la Société des études robespierristes
Parution : 19 octobre 2017
ISBN : 978-2-37729-013-0

http://www.editionslibertalia.com/catal ... cure-rouge
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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 23 Nov 2017, 21:41

Martin Barzilai

Refuzniks

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Dire non à l’armée en Israël.

Ils s’appellent Tamar, Yaron ou Gal, ils sont étudiants, agriculteurs, postiers, anciens officiers ou parlementaires. Ils vivent à Tel Aviv ou à Jérusalem, ils ont 20, 40 ou 60 ans.
Entre 2007 et 2017, le photographe Martin Barzilai a rencontré à plusieurs reprises une cinquantaine de ces Israéliens dits « refuzniks », qui refusent, pour des raisons politiques ou morales, de servir une société militarisée à l’extrême où le passage par l’armée est constitutif de la citoyenneté.
En filigrane, ces refuzniks racontent toute l’histoire d’Israël, ses failles et ses contradictions, son caractère pluriel. Et dressent le portrait d’une société où tout devra être repensé pour construire un futur moins sombre.

L’auteur
Martin Barzilai est né à Montevideo, en Uruguay. Il obtient en 1994 le diplôme de l’École nationale supérieure Louis-Lumière à Paris. Il parcourt ensuite l’Amérique du Sud, où il s’intéresse aux problèmes politiques et sociaux. Il réalisera aussi plusieurs reportages en Israël-Palestine et en Tunisie. Il collabore à de nombreux titres de presse français (Le Monde, Télérama, Courrier international, L’Obs) et internationaux (New York Times, Time Out). Il conjugue commandes de presse et travail indépendant.

Préface d’Eyal Sivan
Coédité avec Amnesty International.
Parution : 2 novembre 2017
ISBN : 978-2-37729-019-2

http://www.editionslibertalia.com/catal ... /refuzniks



Angela Davis

Blues et féminisme noir

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Blues Legacies and Black Feminism
Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday

« Ce livre d’Angela Davis est, pour moi, une révélation et une véritable rééducation. » (Toni Morrison)

Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). La première incarne le blues traditionnel, la seconde, le blues classique. Dévalorisée par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs –, l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.
En analysant et en contextualisant les paroles de leurs chansons, Davis met en évidence les prémices du féminisme noir et les signes avant-coureurs des grandes luttes émancipatrices à venir. Elle montre que Ma Rainey et Bessie Smith furent les premières rock stars de l’histoire de la musique : or elles étaient noires, bisexuelles, fêtardes, indépendantes et bagarreuses.
Elles posèrent les bases d’une culture musicale qui prône une sexualité féminine libre et assumée, qui appelle à l’indépendance et à l’autonomie des femmes aux lendemains de la période esclavagiste, en revendiquant avec détermination l’égalité de « race » et de genre.
Cette réflexion s’étire aux années 1940 en évoquant l’œuvre de Billie Holiday (1915-1959). Angela Davis réhabilite la conscience sociale de cette chanteuse d’envergure, trop souvent présentée sous le simple prisme des turpitudes de sa biographie.
Blues et féminisme noir propose une histoire féministe et politique de la musique noire des années 1920 aux années 1940.

L’auteure
Figure américaine incontournable, Angela Davis (née en 1944) est connue pour son engagement politique depuis les années 1960. Communiste, élève de Marcuse et Adorno, membre du Black Panther Party, emprisonnée deux ans en 1970, inscrite alors sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, elle mène depuis 1969 une carrière universitaire. Ses travaux, marqués par la théorie critique et son bagage d’activiste, tournent principalement autour de la question de genre, de la place des Noirs aux États-Unis et du système carcéral. Ses ouvrages les plus connus sont S’ils frappent à la porte à l’aube (Éditions sociales, 1971), Femmes, race et classe (Des femmes, 1983) et Autobiographie (Albin Michel, 1975)

Traduit par Julien Bordier
416 pages + 1 CD audio 18 titres
20 €
Parution : 2 novembre 2017
ISBN : 9782377290154

Annexe numérique
L’intégralité des textes relevés dans l’édition originale américaine est téléchargeable ici (PDF 900 ko).
http://www.editionslibertalia.com/IMG/p ... ique_2.pdf

http://www.editionslibertalia.com/catal ... nisme-noir
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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 27 Nov 2017, 21:09

LIBERTALIA, 10 ans d’édition critique

Documentaire sur les Éditions Libertalia, réalisé par DOC du réel à la Parole errante, le 14 et 15 octobre 2017

À la fin du XVIIe siècle, Misson, un gentilhomme provençal passé à la piraterie, et Carraccioli, un prêtre défroqué aux idées révolutionnaires, fondèrent au nord de Madagascar une République égalitaire du nom de Libertalia.
Éphémère, mythique, née de l’imaginaire fertile de Daniel Defoe, l’utopie pirate n’a probablement jamais existé. Pourtant, à l’heure de l’argent-roi, du sécuritaire triomphant, du libéralisme et des égoïsmes généralisés, certains refusent encore de se soumettre à la « fin de l’histoire », à l’injustice confondante, au cercle vicieux de la modération et de la résignation.
Parce qu’aujourd’hui plus qu’hier, « ceux qui vivent sont ceux qui luttent », les éditions Libertalia se donnent pour objectif d’armer les esprits et de les préparer à des lendemains solidaires et libertaires.
Tremblez puissants, nous ne ferons pas de quartier !



https://paris-luttes.info/libertalia-10 ... tions-9129

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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 16 Déc 2017, 17:34

Pré-commande : Paulo Freire, pédagogue des opprimé.e.s nouveau titre de la collection N’Autre école

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Le collectif Q2C et les éditions Libertalia présentent le dixième titre de la collection N’Autre école Paulo Freire, pédagogue des opprimé.e.s, une introduction aux pédagogies critiques, d’Irène Pereira.

Une introduction aux pédagogies critiques.

Depuis une trentaine d’années, dans le sillage de l’œuvre du « pédagogue des opprimé-e-s » Paulo Freire, tout un courant a émergé au niveau international, pour redonner à la pédagogie une dimension critique et politique. Dans leur diversité et leurs multiples champs d’intervention (questions de genre, enjeux décoloniaux, écologie, inégalités sociales, discriminations, etc.), ces démarches questionnent avant tout nos pratiques éducatives et notre capacité à redonner, à travers elles, une puissance d’agir sur le monde.
Cet ouvrage se propose de présenter la pensée de Paulo Freire et les courants de la pédagogie critique qui en sont issus. Largement méconnu dans l’espace francophone, l’héritage du pédagogue brésilien est pourtant une réponse possible à la dépolitisation de la pédagogie en France.

Rendre accessibles ses apports, c’est sortir des impasses d’un débat éducatif sclérosé, monopolisé d’un côté par les attaques réactionnaires contre l’école (mouvement contre l’enseignement des questions de genre, réduction de l’éducation aux seuls « fondamentaux », etc.) et, de l’autre, par les logiques néolibérales (néomanagement, approche par compétences, théorie du capital humain, etc.).
Parce que la pédagogie critique s’est constituée comme une réponse théorique et pratique au conservatisme et au libéralisme, ses expérimentations et ses acquis seront utiles à celles et ceux – professionnels de l’éducation ou acteurs des mouvements sociaux – qui luttent pour un autre futur.

L’auteure
Diplômée en philosophie et habilitée à diriger des recherches en sociologie, Irène Pereira est chercheuse en sociologie et en philosophie. Elle enseigne également la philosophie à l’ESPE de Créteil. Elle est coprésidente de l’IRESMO et auteure de près d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels Les Grammaires de la contestation (La Découverte, 2010). Elle contribue également aux études féministes, thème sur lequel elle intervient régulièrement dans la presse et dans des colloques scientifiques.
À partir de nombreuses travaux tirés du portugais, de l’espagnol et de l’anglais et d’un travail de recherche sur l’articulation entre la pédagogie et les nouvelles pratiques des mouvements sociaux, elle introduit dans l’espace francophone l’histoire et l’actualité des pédagogies critiques – dont elle est l’une des meilleures spécialistes en France – inspirées de l’œuvre du pédagogue brésilien Paulo

Paulo Freire, pédagogue des opprimé.e.s, une introduction aux pédagogies critiques , Irène Pereira, Libertalia, collection « N’autre école » n° 10
10 € (+ 2,84 € de frais de port)
Parution : 7 décembre 2017
ISBN : 978-2-37729-018-5

http://www.questionsdeclasses.org/?Paul ... on-N-Autre
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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 14:46

“Notre maison d’édition est un projet politique” : entretien avec les fondateurs de Libertalia

Dans le documentaire de DOC du réel tourné pour vos dix ans à la Parole errante, à Montreuil, Nicolas tu dis que Libertalia est une maison d’édition qui “accompagne le mouvement social”. De quelle manière ?

Charlotte — Déjà parce qu’on va dans toutes les manifs. Cette année, par exemple, pour les 500 ans du Havre, on a coédité un livre avec la CGT du Havre, Le Havre la rebelle, qui a été coordonné par Jean-Pierre Levaray, l’auteur de Tue ton patron. C’était une manière de faire un livre à la gloire du Havre populaire, alors que les manifs culturelles organisées par le maire et le Premier ministre laissaient totalement de côté la classe ouvrière de la ville.

Nicolas — On est aussi très présents au sein d’organisations – la CGT, la CNT, Alternative libertaire, SUD… Nos ouvrages étaient présents aux universités d’été du PCF, du NPA ou encore à la librairie de la fête de LO.

Charlotte — Et ça c’est un signe d’ouverture ! Je pense qu’il y a quelques années, ils ne nous auraient jamais invités.

Nicolas — On est aussi très lus par les autonomes. Et puis nous ou nos auteurs nous déplaçons dans les fêtes politiques pour réfléchir ensemble dans le cadre d’ateliers ou de conférences. On accompagne donc le mouvement social en tant que personnes, mais aussi en tant qu’auteurs et éditeurs qui réfléchissent au lendemain. On fait un travail d’éducation populaire, par exemple avec notre collection sur la pédagogie, “N’autre école”, qui lance des tas de pistes et qui est vraiment une spécificité Libertalia. Donc là, on accompagne clairement une réflexion. Cela pose encore la question du “hors les murs” chez nous : on est lus en librairies mais aussi par des jeunes qui vont en concert, par des manifestants, par des syndicalistes…

On finance aussi parfois indirectement des luttes, en reversant un énorme pourcentage du prix de vente des livres. Par exemple, tout à l’heure, on va chercher des livres à l’entrepôt pour les transmettre à l’Action antifasciste du Nord-Pas-de-Calais. On les vend avec une énorme remise, ce qui va leur permettre de dégager de petits bénéfices pour payer leurs procès. Sur des initiatives comme celle-ci, on rembourse à peine l’imprimeur, tout le reste finance les luttes locales. Si on était à cheval sur l’argent, on ne pourrait pas faire ça. Mais nous, notre but, c’est que nos livres se répandent, se propagent. Libertalia, c’est un projet politique.

... http://www.lesinrocks.com/2017/12/24/li ... 111023544/
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Re: Editions Libertalia

Messagede bipbip » 18 Jan 2018, 21:12

B. Traven, romancier et révolutionnaire

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B. Traven (1882-1969) est un romancier majeur, l’un des plus lus au monde, à l’instar de Jack London, mais il reste relativement méconnu dans les pays francophones.
L’auteur du Trésor de la Sierra Madre, de La Révolte des pendus ou encore du Vaisseau des morts, tous d’incroyables récits sociaux, imagés et bouleversants affirmait : « Ma vie m’appartient, seuls mes livres appartiennent au public. » Et de fait, tout au long de son existence, il a cherché à brouiller les pistes sur son identité, ses faits et gestes.
On lui connaît une trentaine de pseudonymes différents, à peu près autant de lieux et de dates de naissance, quatre ou cinq nationalités. L’auteur est tellement mystérieux qu’il intrigue et passionne.
Cette biographie rédigée initialement en 1965 et actualisée maintes fois, que l’on doit au savant allemand Rolf Recknagel (1918-2006), s’attache à décrypter de façon pointilleuse l’œuvre et la vie de l’aventurier des lettres. Elle confirme de façon certaine que Ret Marut, l’animateur du journal Der Ziegelbrenner (Le Fondeur de briques) pendant la révolution des conseils (Bavière, 1919), et B. Traven ne faisaient qu’une seule et même personne.
B. Traven, romancier et révolutionnaire est un haletant récit sur l’écrivain qui acheva sa course au Mexique en se faisant le chantre des revendications égalitaires des populations indiennes.

Dans la presse

Télérama, n° 3102, juin 2009.
B. Traven, ou l’histoire d’un homme qui n’en finit pas d’être un mystère, et un écrivain culte. Des éditeurs, l’œil jaloux, multiplient la réédition de ses romans. Des lecteurs du monde entier, reconnaissables à leur passion débridée, s’en repaissent. Des universitaires, des journalistes sont sur le pied de guerre afin de traquer le phénomène et d’en restituer – toute, ou presque – la destinée. Après À la recherche de B. Traven, publié aux États-Unis en 1980 (éd. Les Fondeurs de briques, 2007), voici Insaisissable, les aventures de B. Traven, biographie traduite de l’allemand – la langue dans laquelle écrivait principalement Traven –, riche de nombreux documents iconographiques et rédigée minutieusement. Qui était B. Traven ? Un écrivain, un pamphlétaire, un aventurier ? Un libertaire, toujours incognito, aperçu en plusieurs pays (Allemagne, Pays-Bas, Etats-Unis, Mexique), puis disparu, comme par enchantement… B. Traven qui écrivit : « Où donc est ma patrie ? Ma patrie est où je suis, où personne ne me dérange, où personne ne me demande qui je suis, d’où je viens et ce que je fais. » B. Traven, romancier enragé, subversif, romantique, dont il faut lire au moins deux ouvrages pour intégrer le fan-club : Le Vaisseau des morts (éd. La Découverte, 2004) et Le Trésor de la Sierra Madre (éd. Sillage, 2008), porté à l’écran en 1948 par John Huston.
(Martine Laval)

Le Monde diplomatique, mai 2009
L’auteur de classiques du roman d’aventures vendus à des millions d’exemplaires dans le monde entier (Le Trésor de la Sierra Madre, Le Vaisseau des morts…) a pris plus de vingt-cinq identités fictives. On ignorera sans doute toujours les origines réelles de celui qui connut la célébrité sous le nom de plume de B. Traven. « L’homme créatif ne doit pas avoir d’autre biographie que ses œuvres », écrivait-il.
Le grand mérite de cette biographie, enfin traduite en français, est de s’appuyer sur la relecture scrupuleuse de l’œuvre et une documentation exhaustive. Du comédien Ret Marut, éditeur d’un périodique défiant la censure militariste allemande, Der Ziegelbrenner (« le fondeur de briques »), contempteur de la presse capitaliste devenu « ministre de l’information » de la République des conseils de Bavière en 1919, puis fugitif à travers l’Europe jusqu’à sa réapparition sous le nom de Traven, ami des Indiens installé dans la jungle mexicaine, on suit le destin de ce personnage. À travers lui, c’est toute une époque de guerres et de révolutions, d’espoirs de transformations sociales et de répressions sanglantes qui se donne à voir.
(Serge Quadruppani)

Le Monde , 15 janvier 2009
En 1926, dans une lettre envoyée à son éditeur, et qui accompagnait Le Vaisseau des morts, le roman qui allait lui apporter une célébrité mondiale, B. Traven prévenait : « Quand on postule pour un emploi de veilleur de nuit ou d’allumeur de réverbères, on se voit demander un curriculum vitae (…). Mais ce n’est pas chose à exiger d’un travailleur qui crée des œuvres intellectuelles. C’est impoli. Et c’est l’inciter à mentir… » Jusqu’à sa mort au Mexique, en 1969, cet éternel « sans-papiers » utilisa toutes les techniques de camouflage afin de subvertir les pièges de l’identité.
D’où le mystère qui l’entoure. Vagabond ? Pirate ? Explorateur ? Toutes les hypothèses, y compris les plus farfelues, ont été avancées. Parmi les biographies consacrées à cet « anonyme célèbre », celle de Rolf Recknagel, publiée une première fois en RDA en 1966, se distingue par sa méthode : plutôt que la recherche du sensationnel, elle privilégie une approche littéraire, qui exige une attention à l’écriture elle-même, à ses élans comme à ses failles.
Relisant nouvelles et romans, dont plusieurs ont été adaptés au cinéma, notamment par John Huston, Recknagel en souligne la portée à la fois explosive et désespérée.
À partir de cette méthode, il affirme que, derrière le masque de B. Traven, se dissimulait Ret Marut, pamphlétaire anarchiste qui joua un rôle actif dans l’éphémère République des conseils de Bavière, en 1919, aux côtés d’intellectuels comme Gustav Landauer.
(Jean Birnbaum)

Traduit par Adèle Zwicker
12 € — 480 pages
Parution : 18 janvier 2018
ISBN : 978-2-37729-020-8

http://www.editionslibertalia.com/catal ... utionnaire
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