AutreFutur - le Mag en ligne

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Messagede Freakers » 25 Mai 2012, 11:34

Je ne comprends pas le but de ton message stratos. Et le côté donneur de leçon qui en transpire m'incite à te dire de rester à l'écart d'une discussion dont tu ne sembles comprendre ni les tenants ni les aboutissants.
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Messagede stratos » 25 Mai 2012, 15:55

Freakers a écrit:Et le côté donneur de leçon qui en transpire m'incite à te dire de rester à l'écart d'une discussion dont tu ne sembles comprendre ni les tenants ni les aboutissants.

Salut. nan je donne pas de leçon, je dis ce que tout le monde sait a Paris et ca me fait pas rire : la cnt des vignoles marche sur la tete et elle vire des syndicats et les vignoles sont vides.

Et quand tu veux parler des problèmes avec des gens de la CNT toujours "t'occupe pas de nos affaires", "on veut pas de leçons" ou comme toi "rester à l'écart d'une discussion dont tu ne sembles comprendre ni les tenants ni les aboutissants." ok je suis pas a la cnt, mais c'est un syndicat et que je soutiens souvent des luttes CNt alors c'est aussi un peu moi aussi. J'ai cherché des forum sur ceux que vous virez, pour me faire une idée mais j'ai pas trouvé.

Voir ce qui se passe aux vignobles et ben oui ca fait chier. Le cortège du 1 mai était maigrichon. les vignoles ya personne le weekend…

Mais après tout, si on peu pas en parler et qu'on nous dit toujours "aller voir ailleurs" alors c'est vos oignons. OK
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Messagede Pïérô » 31 Mai 2012, 11:00

Présentation vidéo de Autre Futur dans le cadre des annonces pour la Foire à l'autogestion (viewtopic.php?f=70&t=5588)


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Messagede lazare » 03 Juin 2012, 15:44

Freakers a écrit:Le problème de ces "camarades", c'est qu'ils ne respectent pas leur organisation et ses choix démocratiques. Ils se foutent de la gueule du monde à longueur de temps. Et nous en Lorraine, ça nous gonfle. …


à Voir sur http://npa-legislatives.org/?Paris-10e-circonscription. Une double encartée CNT-NPA tête de liste à paris 10è pour les législatives…
et idem sur http://www.europalter.org/post/2009/07/ ... ois-Grezes, un autre "Militant syndicaliste-révolutionnaire à la Confédération Nationale du Travail depuis trente ans (ancien secrétaire confédéral)"
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Messagede SchwàrzLucks » 03 Juin 2012, 15:52

Sauf que ça, ça ne va pas à l'encontre des statuts de la CNT. Il ne me semble pas que la CNT interdise à ses membres de participer aux élections bourgeoises. Pour celui d'EELV, on peut en discuter par contre, parce qu'il s'appuie sur le fait qu'il soit militant à la CNT pour présenter sa candidature. On peut voir là une rupture avec la Charte d'Amiens, non ?
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Messagede lazare » 03 Juin 2012, 16:32

SchwàrzLucks a écrit:Sauf que ça, ça ne va pas à l'encontre des statuts de la CNT. Il ne me semble pas que la CNT interdise à ses membres de participer aux élections bourgeoises. Pour celui d'EELV, on peut en discuter par contre, parce qu'il s'appuie sur le fait qu'il soit militant à la CNT pour présenter sa candidature. On peut voir là une rupture avec la Charte d'Amiens, non ?

Ouais, sauf que qd uns syndicaliste révolutionnaire (JF.Grezes) se présente aux élection, "on" ne mentionne pas son syndicat d'appartenance. A moins qu'il soit mandaté par la CNT et en ce moment ca m'étonne sec !
Pour S.Bournazel, ceux qui comme moi on soutenue au début la lutte Poepel & Baby, on rigole de voir une "camarade" toujours ok pour donner des lessons d'anarchosyndicalisme à tout va, et qui se présente comme titulaire avec le NPA qu'est pas le top de l'anarchosyndicalisme.

Mais bon, faut bien crouter après tout.

stratos a écrit: Voir ce qui se passe aux vignobles et ben oui ca fait chier. Le cortège du 1 mai était maigrichon. les vignoles ya personne le weekend…

Ok avec toi la dessus.
Et pourquoi la CNT Vignole n'est pas dans al Foire à l'Autogestion ? parce qu'il y a autrefutur ? Parce que c'est pas eux qui on lancé l'organisation? parce que je sais pas quoi ou qu'ils sont trop occupés à chercher du fric pour les vignoles ?
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Messagede Flo » 03 Juin 2012, 22:41

Un article récent qui m'a plu sur le site d'AutreFutur.

John Holloway, comme une ombre d’anarchie

29 mai 2012 par Pierre Bance

On le présente comme l’un des penseurs de l’altermondialisme radical. Son livre, "Changer le monde sans prendre le pouvoir", l’a fait connaître dans le monde entier. Mais que sait-on des idées de John Holloway qui explique, aujourd’hui, que la crise n’est pas une crise du système financier mais qu’elle est provoquée par toutes ces « fissures que nous créons dans la domination capitaliste » ?
Cette étude permet d’y voir plus clair dans ce qui pourrait bien être, en partie, une réinvention, voire une usurpation des idées anarchistes.



Texte de Pierre Bance, syndicaliste, journaliste indépendant. Trop long pour une lecture à l’écran (18 pages), il est proposé au téléchargement. Il est libre de droits avec mention de l’auteur : Pierre Bance, et de la source : "autrefutur.net"

Récemment, Le Monde libertaire a publié une intervention publique d’un certain John Holloway. Des lecteurs se sont probablement demandé qui était cet Holloway expliquant que la crise n’est pas une crise du système financier mais une crise de la domination « parce que les dominés ne sont pas assez dociles, parce qu’ils ne se prosternent pas suffisamment ». La crise, dit-il, est provoquée par l’insoumission à la logique du capital, par tous ces « chemins hasardeux de l’invention de mondes différents, ici et maintenant, à travers les fissures que nous créons dans la domination capitaliste » [1]. Ce discours aux résonnances libertaires est pourtant celui d’un théoricien marxiste, un marxiste critique de l‘open maxism [2]

Depuis la parution, en 2002, de Cambiar el mundo sin tomar el poder, en espagnol puis en anglais [3], ouvrage qui a fait l’objet de traductions en quatorze autres langues et de plus d’une centaine d’études universitaires [4], Holloway jouit d’une notoriété certaine dans les milieux altermondialistes d’Europe du Nord, d’Amérique du Nord et du Sud. Il faudra attendre 2007 pour que paraisse une édition française sans que, pour autant, la pensée de cet auteur ne rayonne au-delà des cercles radicaux de l’altermondialisme et de l’autonomie [5]. Ce qui, ici comme en Italie ou en Espagne, peut s’expliquer pour deux raisons : une présence marxiste orthodoxe encore forte qui fait contrefeux ; surtout, une tradition anarchiste et une culture syndicaliste anciennes qui, porteuses d’une meilleure connaissance des idées anti-autoritaires, hypothèquent, en partie, la prétendue nouveauté des idées d’Holloway [6]. Observations qui rendent sa lecture d’autant plus nécessaire pour situer Holloway dans le débat radical et comprendre un mouvement altermondialiste déboussolé dans lequel les courants qui se reconnaissent dans son discours sont marginalisés [7]. Utile aussi pour corriger nos propres difficultés de convergence militantes et idéologiques pour réorganiser un mouvement anticapitaliste divisé, exsangue, et qui, hélas, fait souvent naufrage dans l’électoralisme.

Les pieds scellés dans le béton de la doctrine léniniste, le trotskiste Daniel Bensaïd a dénoncé « l’illusion sociale » répandue par John Holloway, son « anti-étatisme libertaire », sa « rhétorique qui désarme (théoriquement et pratiquement) les opprimés, sans briser le moins du monde le cercle de fer du fétichisme et de la domination », sa pensée révolutionnaire qui s’apparente « à une conversion religieuse » [8]. Ce règlement de compte entre marxistes mérite d’être nuancé d’autant que c’est la critique anarchiste qui se révèle la plus pertinente pour dévoiler un point de vue qui, par certains aspects, pourrait n’être qu’une contrefaçon.

Dans la doctrine d’Holloway, trois stades se distinguent bien que liés tout au long de l’exposé.

– D’abord, l’examen du monde qui nous entoure. Un monde où le travail dont l’unique fin est de produire de la valeur, étouffe le travail utile. Et la conclusion qu’il faut en tirer : la promotion du travail émancipé, sous ces multiples formes, nous débarrassera de la domination de l’argent à condition de prendre conscience du danger du rétablissement de l’ordre capitalo-étatique avec un projet de prise du pouvoir. Seul appréciera paisiblement cette analyse celui qui ignore tout de l’anarchisme et s’en remet à un marxisme abstrait, unique lieu de production de l’intelligence radicale.

– Ensuite, la recherche des moyens pour changer ce monde. Holloway développe alors sa théorie des fissures, toutes ces résistances créatives au travail aliéné : de l’acte individuel inconscient d’incivisme à la révolte des indiens du Chiapas, toutes ces initiatives insoumises qui, par les fissures qu’elles créent dans le mur glacé du capitalisme, sapent le moral et l’autorité des dominants, des privilégiés, et contribuent à changer le monde sans prendre le pouvoir.

– Enfin, la quête de nouveaux modes d’organisation. Là, Holloway reste vague mais reconnaît l’urgente nécessité d’une convergence basée sur la confiance et l’efficacité pour mener les luttes qui prépareront la révolution. On l’a compris, quand on voyage avec John Holloway dans le monde des idées radicales, on ne se sent pas en sécurité, le communisme où il souhaite nous conduire emprunte des routes incertaines.

(… trop long, la suite du texte est à télécharger ci-dessous.)

PDF
"La société à venir n'a pas d'autre choix que de reprendre et de développer les projets d'autogestion qui ont fondé sur l'autonomie des individus une quête d'harmonie où le bonheur de tous serait solidaire du bonheur de chacun". R. Vaneigem
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Messagede lazare » 20 Juin 2012, 07:45

Lecture pertinente du livre de Tomas Ibanez & Salvador Gurucharri : "Une résurgence anarchiste", sur le site autrefutur.net

Amère lecture d’ "Une résurgence anarchiste" de Tomas Ibanez & Salvador Gurucharri

16 juin 2012 par Fulano

Il y a des livres qui laissent un goût amer au fur et à mesure de leur lecture. "Une résurgence anarchiste", de Tomas Ibanez & Salvador Gurucharri, fait partie de ceux-là.

Au delà des récits et analyses sur la dispersion des militants libertaires après 1939, des organisations dans l’exil, ce document met en lumière le poids des dissensions et des luttes internes pour le pouvoir comme sur le contrôle d’une organisation ayant une vocation à devenir "de masse".
Fin d’une "Défense Intérieure"

Après l’échec des tentatives de guérillas armées menées par Sabaté ou Facerías [1], des jeunes ayant grandi dans l’exil, aidés par des vétérans, cherchaient un nouveau cadre pour le Mouvement Libertaire pour renforcer la création de groupes dans la Péninsule, et privilégier l’action directe contre l’État fasciste. Ce cadre sera la "Défense Intérieure", un organisme soutenu par la CNT en 1961, et destiné à mener des actions armée en vue de réactiver le sens et le rôle prépondérant de l’action libertaire. Des membres des Jeunesses Libertaires et des vétérans, de la trempe de García Oliver [2] ou de Cipriano Mera [3] s’investiront dans la "DI".

Mais alors qu’elle se monte, la "Défense Intérieure" sera sabotée méthodiquement par la direction cénétiste du Mouvement Libertaire, entre les mains de personnages comme le funeste couple : Germinal Esgleas [4] et Federica Montseny, qui œuvre pour une normalisation totale de la CNT. Défaite par l’ "esgléisme" [5] la DI "patientera" pendant 10 ans en attendant que la mort – naturelle – du Caudillo mette fin à son exil "organique". Elle aussi "en attente", la CNT se mettra en retrait d’un syndicalisme réel.

L’héritage de la CNT espagnole aura donc été dilapidé par quelques dogmatiques puristes, préoccupés par leur opposition à la construction d’une CNT de combat.

Image
Germinal Esgleas et Federica Montseny

Amère victoire des "esgleistes"

Si le livre de Salvador Gurucharri [6] et Tomás Ibáñez [7] se borne aux années 60, en décrivant, avec force documents et références les heures sombres de la CNT espagnole en exil (y compris les groupes et leaders de Bordeaux, Marseille, Toulouse et celui, très influent de Paris), il permet d’éclairer les années noires qui vont suivre, mais cette fois du côté de sa petite sœur, la CNT française.
Après sa création en 1946, celle-ci va connaître un rapide déclin suivi d’une quasi disparition dans les années cinquante et soixante et il faudra attendre mai 1968 [8] pour que la CNT reprenne quelques couleurs et de la vigueur dans quelques grandes villes de France comme Toulouse, Bordeaux, Marseille ou à Paris.
Si le mouvement du "retour à la terre" des années 71-73 marqua une nouvelle pause dans la vie du syndicat, c’est à la fin des années 80 et 90 qu’elle se développera et trouvera son apogée dans les années 95-2000.

Il aura donc fallu environ 30 ans pour qu’elle retombe dans ses vieux démons et qu’on constate que, bien que morts, Federica Montseny et Germinal Esgleas avaient eu le temps de "faire des émules" et qu’un nouveau clan s’était recomposé, prônant à son tour un syndicalisme "pur et dur" avec son cortège de "certifications" ou de mises au ban. La CNT devra-elle attendre cette fois-ci la mort naturelle du capitalisme pour mettre fin au combat syndicaliste ?
Personne ne peut souhaiter un tel cas de figure…



P.-S.

1- "Une résurgence anarchiste" de Tomas Ibanez & Salvador Gurucharri / Éditeur : Acratie / mars 2012 / 374 p. /19.00 €

2- Une analyse complète du livre sur : http://acontretemps.org/spip.php?ar...


Notes

[1] Francisco Sabaté Llopart. Militant anarchiste connu sous le nom de « Quico » ou « Quico Sabaté ». Il fut une des principales figures avec José Luis Facerias de la guérilla anti-franquiste

[2] Militant anarchiste et anarcho-syndicaliste catalan, activiste, combattant antifranquiste et ministre de la Justice du gouvernement républicain.

[3] Après la dictature de Primo de Rivera, il se syndique à la CNT et y organise le syndicat du bâtiment de Madrid dont il sera le secrétaire. Il participe à la création des groupes de défense confédérés. En 1933, avec Durruti et Issac Puentes, il fait partie du comité révolutionnaire de Saragosse.
À lire "Cipriano Mera Sanz, 1897-1975" de Clément Magnier / éditions CNT-RP / Novembre 2011/ 231 p. / 15.00 €

[4] Germinal Esgleas, anarchiste et anarcho-syndicaliste. Il occupe, avant et pendant la révolution, de nombreuses responsabilités dans l’organisation et sera vice-secrétaire, puis secrétaire général de la CNT. Réfugié en France après la victoire du franquisme, il y poursuit son militantisme. À la libération, il prend part à la reconstruction du mouvement anarchiste et sera secrétaire de l’AIT. Compagnon de Federica Montseny : intellectuelle, grandes figures de l’anarchisme et de l’anarcho-syndicalisme, première femme ministre de la Santé entre 1936 et 1937, sous la seconde République espagnole. Tous deux furent les représentants d’une CNT "orthodoxe" prônant le "purisme" anarchiste.

(Plus d’infos : Angel HERRERÍN LÓPEZ, "La CNT durante el franquismo Clandestinidad y exilio 1939-1975. (Siglo Veintiuno, Madrid, 2004)", http://acontretemps.org/spip.php?ar..., dont la note N°7, le MONDE diplomatique - janvier 2009)

[5] Le principal apport de Germinal Esgleas (1903-1981) à la cause libertaire espagnole aura été d’avoir réussi à forger, à partir de sa pratique bureaucratique, le néologisme « esgléisme » qui, dans la bouche de ses nombreux opposants, désignait une variante d’immobilisme habillée de démagogie puriste.

[6] Fils des militants libertaires Felix Gurucharri et Josefina Ochoa, Salvador Gurucharri Ochoa était membre au début des années 1960 de la Fédération Ibérique des jeunesses Libertaires (FIJL) et participa à cette époque à la campagne d’attentats et d’actions menées contre les intêrets franquistes en Espagne et dans divers pays européens. Lié à Luis Edo et à Octavio Alberola, il fut arrêté en France le 11 septembre 1963 lors d’une rafle déclenchée contre la FIJL.

Dans les années 1970 il était réfugié en Belgique où il gérait une librairie et participait au groupe d’éditions La Hormiga (Paris, 1971-1975). Après la mort de Franco il s’installait à Barcelone et militait à la CNT. Suite aux divers conflits internes, il adhéra au secteur dit défédéré de Barcelone et fut le directeur de son organe Solidaridad Obrera (Barcelone) de 19996 à 1999.

[7] Après avoir participé au Mouvement du 22-Mars dans sa phase parisienne, en compagnie, entre autres, de Jean-Pierre Duteuil et Dany Cohn-Bendit, il quitte la France pour prendre part à la lutte contre le franquisme depuis « l’intérieur », dans les rangs des libertaires catalans.

[8] En 1967, des "esgléistes" rencontrèrent des situationnistes, sans suite…
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Messagede bipbip » 22 Juin 2012, 12:06

AutreFutur - le Mag N°7

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La démarche de foire à l’autogestion nous intéresse également par son aspect pluraliste, non dogmatique. Se trouvent réunies ici des organisations syndicales et politiques, des associations, des coopératives décidées à apporter le témoignage de leurs pratiques, de leurs réussites comme de leurs difficultés, voire de leurs impasses. Des regroupements, des collectifs de lutte ou de production qui vont pendant trois jours discuter, débattre et peut-être polémiquer, mais toujours dans un esprit constructif, sachant que personne parmi nous ne détient la vérité absolue et que la notion même d’autogestion pose autant de questions qu’elle apporte de réponses.
Pour notre part, si nous nous revendiquons clairement des pratiques autogestionnaires que nous plaçons au cœur de nos engagements militants, nous estimons qu’elles sont loin de définir à elles seules l’étendue et la profondeur du communisme libertaire pour lequel nous luttons.



Au sommaire du N°7

. L’obsolescence programmée des nouvelles technologies
Tous les deux ans, voire de plus en plus tous les ans, nous avons droit à une nouvelle technologie, que ce soit en multimédia, en téléphonie ou bien entendu en informatique.

. La lutte des mineurs des Asturies continue

. Quand les petits mouchoirs de l’éducation se révoltent
La précarité s’est développée de façon galopante dans l’Education Nationale ces dernières années.

. Images de la résistance à la loi 78 au Québec

. Nettoyage : un nouvel avenant annulé.


Télécharger AutreFutur N°7 : http://www.autrefutur.net/spip.php?acti ... cation.pdf
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Messagede L . Chopo » 07 Juil 2012, 21:56

C'est les vacances et sur le sited' autrefutur, ils proposent un jeu.

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http://www.autrefutur.net/Meme-en-vacan ... e-continue

… Pas mal comme idée. Ça change !
L. Chopo
Pour la Confédération Nationale des Travailleurs - Solidarité Ouvrière (CNT-SO)
http://www.cnt-so.org


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Messagede Kzimir » 09 Juil 2012, 13:39

La CFDT est un peu de trop quand même ... Ils auraient pu mettre la FSU à la place par exemple. :D
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Messagede L . Chopo » 30 Aoû 2012, 18:54

Une série de 4 articles intéressants sur Autrefutur :

=== 1- Militer face aux Nouveaux chiens de garde : entretien avec le réalisateur Gilles Balbastre Par Fabien Delmotte ===

Gilles Balbastre est le réalisateur de nombreux films documentaires de télévision (Le chômage a une histoire ; Moulinex, la mécanique du pire ; Fortunes et infortunes des familles du Nord...) et le co-réalisateur au cinéma, avec Yannick Kergoat, des Nouveaux chiens de garde, sorti en janvier 2012. Le film a pour cible le monde des grands médias. Il s’inspire du livre du même nom de Serge Halimi, avec qui Balbastre publiait, dans les années 2000, les journaux « sardoniques » Pour Lire Pas Lu et Le Plan B, où ce thème était déjà central. La sortie du film s’est accompagnée pendant de nombreux mois de débats à travers toute la France, avec les réalisateurs ou, notamment, des membres de l’association de critique des médias Acrimed. Cet été, Gilles Balbastre nous a fait le plaisir de répondre à nos questions, à Lille, où il réside. L’occasion de tirer un premier bilan de la sortie du film mais aussi d’aborder des questions syndicales et politiques avec un réalisateur militant atypique (qui a sa carte à la CGT et fut dans ses jeunes années à la CNT) dont les réflexions ne peuvent laisser indifférent …/….

http://www.autrefutur.net/Militer-face- ... aux-chiens


=== 2- Grève et conflit à la fonderie Chenesseau. 1975-1978 par Théo Rival ===

À la lecture des différents travaux historiques ou sociologiques paru pour le quarantenaire de mai 68, on les aurait crus littéralement absents du combat social… et pourtant : oui, il y a bien eu des syndicalistes anti-autoritaires dans la France des années 70 ! Certes les organisations libertaires et anarcho-syndicalistes ne bénéficièrent pas de l’exposition médiatique des différents groupes léninistes, maos ou trotskystes. Si leurs rangs étaient moins fournis, c’est vrai, il faut toutefois leur rendre justice : ce courant historique du mouvement ouvrier a traversé la décennie d’insubordination ouvrière [1] en y développant des mots d’ordre, des stratégies qui lui auront été propres. Ses militants sont rassemblés dans différentes organisations : Alliance syndicaliste, Organisation révolutionnaire anarchiste, ORA, puis, à partir de 1976, Organisation communiste libertaire, OCL, et Union des travailleurs communistes libertaires, UTCL [2]. À la petite CNT F, dans la FA. Mais aussi dans un large courant de syndicalistes autogestionnaires, principalement actifs dans la CFDT, dont les pratiques et les idées renouaient avec le fil du syndicalisme révolutionnaire d’antan [3]. L’article proposé à la lecture ci-dessous est un de ces « écrits d’usine », produit fin 1978 par des militants du groupe OCL d’Orléans. Ce groupe a pris la suite de celui de l’ORA qui s’est manifesté sur Orléans dès 1971, principalement constitué alors de jeunes scolarisés, lycéens ou étudiants. … /…

http://www.autrefutur.net/Greve-et-conf ... a-fonderie


=== 3- Pas de commerce pour nos droits ! par Laurent Degousée 
SUD Commerces et Services Ile-de-France ===

Dans un secteur marqué par la précarité (CDD, temps partiel imposé, flexibilité des horaires et smicardistion des rémunérations), avec un taux de syndicalisation « pléthorique » (2 % toutes organisations confondues) et une répression antisyndicale omniprésente, le syndicalisme, a fortiori de lutte, pourrait tenir du miracle et pourtant, il existe !

http://www.autrefutur.net/Pas-de-commer ... nos-droits


=== 4- L’équilibration : de Proudhon à Corcuff par Pierre Bance ===

Lecture du livre de Philippe Corcuff, "Où est passée la critique sociale ? Penser le global au croisement des savoirs"

http://www.autrefutur.net/L-equilibration-de-Proudhon-a

.
L. Chopo
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http://www.cnt-so.org


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Re: AutreFutur - le Mag en ligne

Messagede Pïérô » 06 Sep 2012, 00:16

AutreFutur - le mag N°8 est en ligne sur : http://www.autrefutur.net/AutreFutur-le-Mag-No8


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Au sommaire :
- Édito
- Quelle alternative dans une Espagne en crise ?
- Pas de commerce pour nos droits
- Le rêve de Pancho Villa
- Espagne : les mineurs continuent
- Challancin une nouvelle fois condamnée
- Militer face aux Nouveaux chiens de garde médiatiques


Télécharger AutreFutur N°8 : http://www.autrefutur.net/spip.php?acti ... cation.pdf
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Re: AutreFutur - le Mag en ligne

Messagede Pïérô » 20 Déc 2015, 15:40

2001 / 2016. AutreFutur.net continue…

Le 07 Novembre 2001, le syndicat communication-culture de la CNT-RP ouvrait son site "autrefutur". D’abord rudimentaire et support de communication du seul syndicat, le site proposait des articles de sa revue "Un Autre Futur" ainsi qu’une pensée (déjà) critique. Depuis, le site a évolué. AutreFutur a quitté la CNT-RP pour se rapprocher de la CNT Solidarité ouvrière et d’autres acteurs de la lutte de terrain en proposant un espace d’échanges pour un syndicalisme de base, de lutte, anarcho-syndicaliste et de syndicalisme révolutionnaire.

Comme d’autres sites militants, nous avons reçu des tentatives d’intimidations et des menaces de fermeture ressemblant très fort à des dictatures contre la pensée et les opinions … Qu’importe.
Nous continuons et réorganisons le site pour y accueillir d’autres contributions et d’autres ouvertures.

http://www.autrefutur.net/2001-2016-Aut ... t-continue
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