revue SILENCE

Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Jan 2012, 16:06

Numéro 397

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Alternatives en Lorraine

Ecolonie
Le Vent des forêts
Bure Zone libre : Maison de résistance à la poubelle nucléaire
Clairlieu : des logements passoires aux logements passifs
Machet énergie nouvelle
Soléole
Le Fol épi, une pépinière d'initiatives
De drôles de souris vertes
Le Théâtre du peuple
Ecolline

Mémoire
Le 17 octobre 1961, la police noyait les Algériens (de Guillaume Gamblin)
Santé
Pour des "zones blanches" sans ondes électromagnétiques (de Guillaume Gamblin)
École alternative
La Ferme des Enfants, l'éducation par l'autonomie (de Bastien Yverneau)
Vivre ensemble
Le Hameau des Buis (de Bastien Yverneau)
Notre-Dame-des-Landes
Succès de la tracto-vélo à Paris (photo-reportage de Guillaume de Crop)

brèves
Alternatives en Lorraine
Sur les cendres de Kyoto, inventer un protocole de transition énergétique (d'Agnès Sinaï)
Décroissance & Transition
Environnement
Alternatives
Fukushima
Nucléaire
De bonne foi ? (de Dominique Lalanne)
Société
Nord-Sud
Politique
OGM
Santé
Libérer mes représentations (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Énergies
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
En passant par la Lorraine,
avec mes stylos...


Quiches, mirabelles, bergamote... et expériences alternatives. Avec ses 2,3 millions d'habitants, la Lorraine présente la particularité d'avoir une population stable depuis les années 1970. Après une période de forte industrialisation, de 1945 à 1975, qui a vidé les campagnes au profit des agglomérations urbaines, la Lorraine a connu un passage à vide avec le départ à l'étranger de nombreux secteurs de production. Aujourd'hui, la population est en légère hausse dans le sillon central Luxembourg-Metz-Nancy-Epinal, mais continue à décroitre au sud, dans les Vosges (420 000 en 1900, 380 000 aujourd'hui) et à l'ouest, dans la Meuse (320 000 en 1850, 194 000 aujourd'hui).

Si la coupure entre le nord allemand, de 1871 à 1918, et le reste de la région n'est plus perceptible aujourd'hui que dans l'architecture (l'exil des intellectuels à Nancy se traduira par la naissance de l'art nouveau), la région dispose d'un lourd passé historique (Verdun, ligne Maginot). Le souvenir des batailles sanglantes parait aujourd'hui dérisoire : les grands espaces libérés dans les campagnes accueillent nombre d'initiatives alternatives où la présence des Européens du nord est bien visible. Belges, Allemands, Scandinaves et surtout Hollandais apprécient les grands espaces naturels... malheureusement aussi convoités par l'industrie nucléaire pour y stocker ses déchets.

Nous vous présentons dans ce numéro une dizaine d'expériences... un échantillon seulement de ce qui se fait dans la région. Le reste, c'est à vous d'aller le découvrir... avec vos sabots !

Michel Bernard

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Messagede Pïérô » 26 Fév 2012, 13:29

Numéro 398

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Expériences de transition
Rob Hopkins, générateur d'optimisme (Propos recueillis par Susan Cerezo, traduction Frédéric Pham)
Le verger conservatoire et de transition de Soumagne (Propos de Liliane Jonnard et Didier Brick, recueillis par Geneviève Adam)
Pour une vision positive et créative de l'avenir (de Josué Dusoulier)
Des initiatives de transition qui se démultiplient (de Kitty de Bruin)
S'alimenter par bateau ? (de Michel Bernard)
Autonomie énergétique en Bretagne (Propos de Marc Théry, recueillis par Michel Bernard)

11 mars 2012
Une chaîne humaine pour sortir du nucléaire (de Jocelyn Peyret)
Santé
Indispensable : le Dispensaire (de Jocelyne Renard)
Parcours
Claire Eggermont, la reconquête d'une vie (de Bastien Yverneau)
Turquie
Refuser de “naître soldat” (de Guillaume Gamblin)
Terres collectives
La Ferme des Echausses, le choix du fonctionnement en collectif (de Marie-Joëlle Pouillon)

brèves
Alternatives
Santé
Femmes, Hommes, etc.
A qui prêter mes yeux ? (de Léo Sauvage)
Fukushima
Nucléaire
Énergie
Environnement
Climat
Politique
La puissance destructrice ? (de Dominique Lalanne)
Nord-Sud
Société
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Expérimentons !

En France, une partie importante de la mouvance écologiste a hérité de la lutte des classes et considère les inégalités sociales comme des injustices à combattre plutôt que des fatalités à compenser.

Réflexions et actions de transition s'y conjuguent au refus des gaz de schiste, du nucléaire ou de la surveillance électronique généralisée, et à une remise en question grandissante du "travail". Que d'énergie militante alors nécessaire !

Alors qu'aujourd'hui encore, la progression du nombre de groupes de transition concerne surtout le monde anglo-saxon, nous pouvons nous interroger sur une culture politique qui valorise les "communautés" et les échanges affables et inclusifs(1).

Comment penser le caractère alternatif de nos projets pour nous engager à bon escient, sans a priori mais sans naïveté non plus... Quand prenons-nous des risques de récupération ou d'échec ? Pouvons-nous l'éviter ? Comment n'être ni dogmatiques ni inconséquents ?

En s'appuyant sur des expérimentations ? Après une interview de Rob Hopkins, notre dossier présente des expériences en Belgique, en Pyrénées-Atlantiques, à Paris et, sous une autre forme, en Bretagne.

Nous appelons plus que jamais nos lectrices et nos lecteurs à témoigner dans Silence d'autres réussites concrètes de la Transition !


Marie-Pierre Najman

(1) Silence a déjà publié trois dossiers sur le sujet de la transition : n°365, 379 et 385, ces numéros sont épuisés, mais téléchargeables gratuitement.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Mar 2012, 01:01

Numéro 399

Image

A votre santé ?
Maladies : des enjeux politiques ? (de Nadia Donati)
Les médecines contre la santé ? (de Serge Mongeau)
La dégradation de notre environnement met en péril notre santé (Dominique Belpomme, vue par Anne Trottmann)
Efficacité thérapeutique - Quelques notions de base (de Richard Monvoisin)
Ordonnance pour la santé au naturel (de Jean-Pierre Lepri)
Pourquoi la maladie ? (de Jean-Pierre Lepri)
Comment la santé devient un facteur pathogène... (de Marie-Pierre Najman)

Alternatives locales
Le Galoupio (de Mélité et Uto)
Transition
Les Ekovores (de Francis Vergier)
Alternatives
Le cirque comme pratique féministe (de Guillaume Gamblin)
Fukushima
Un an après le début de la catastrophe (de Michel Bernard)

brèves
Alternatives
L'arme "politique" nucléaire ? (de Dominique Lalanne)
Paix
Politique
OGM
Environnement
Santé
Énergie
Nucléaire
Société
Climat
Nord-Sud
Femmes, Hommes, etc.
Y a-t-il de l'eau dans l'évier ? (de Léo Sauvage)
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Malades... de la "santé"

"Tout être bien portant est un malade qui s'ignore", disait déjà, en 1923, le Dr Knock de Jules Romains. Qu'en serait-il de la proposition inverse : « tout malade est un bien portant qui s'ignore » ? Autrement dit, quelle est notre part d'autonomie dans notre santé face à un milieu médical qui aujourd'hui impose son point de vue, ses méthodes — parfois même ses maladies ? Peut-on penser une médecine sans domination ?

Sans doute, les savoirs du monde médical sont des ressources pour établir ses diagnostics... mais pourquoi chacun n'aurait-il pas, ensuite, le choix de ses méthodes thérapeutiques ? Et peut-être aussi, pourquoi vouloir vivre comme l'être "en forme" que nous vante la publicité de l'industrie pharmaceutique ? Est-ce que tout est "réparable" ?

La "santé" — qu'il s'agisse de personnels, de centres, de soins ou de produits... — fait trop souvent référence à la maladie et à son traitement. Le débat s'enferme alors entre public et privé, médecine conventionnelle et médecines alternatives, chimie pharmaceutique et produits naturels...

Ce dossier de Silence montre que le doute est nécessaire en matière de "santé" aussi.

Il s'agit de prendre conscience des enjeux et des conflits dans ce secteur, entre ceux qui prétendent tout soigner et ceux — souvent les mêmes — qui nous polluent.

Une "bonne santé" ne saurait se conserver au sein d'un environnement pollué. L'action doit-elle porter plutôt sur le choix personnel de nos soins... ou bien sur notre implication — politique et collective —, pour faire cesser la dégradation de notre environnement et de notre santé ? Ou sur les deux ?

Voici, plus que des recettes de santé, la contribution de Silence à une « saine » réflexion...

Jean-Pierre Lepri et Michel Bernard

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 25 Avr 2012, 13:52

Numéro 400

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L'écologie en 600 dates

Numéro spécial à l'occasion des 30 ans de la revue : 84 p. couleurs et 16 p. d'actualité.



Les multiples chemins de l’écologie

“La diversité de chacun fait la richesse de tous”
Julos Beaucarne

Comment se construit une culture écologiste ? Comment celle-ci peut permettre de prendre en compte le désir de bien-être de chaque personne en prenant soin du vivant ? Comment pouvons-nous nous épanouir dans les limites de la planète ?

Qu’est-ce qui nous a influencés ? C’est pour chacun-e une histoire différente :

“– En 1962, j’ai lu Le printemps silencieux, de Rachel Carson, et j’ai réalisé que les pesticides nous tuaient de manière invisible ! J’ai commencé à m’intéresser à la bio.

– Nous avons vu, en juillet 1969, les images de la Terre vue depuis la Lune, tellement belle, et tellement fragile...

– C’est la non-violence dans les débats et dans l’action qui me motive. Je suis allée au Larzac en 2003 avec les altermondialistes.

– La lecture du livre prémonitoire Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations du situationniste Raoul Vaneigem (1967) m’a incité à m’investir à partir de Mai 68.

– Et René Dumont en 74 ? Le premier candidat aux présidentielles à nous parler d’écologie !

– Nous, c’est Fukushima l’événement qui nous a décidés à agir.

– J’ai décidé de construire une maison à basse consommation après avoir visité le quartier Vauban à Fribourg en Allemagne…”

Que de variétés dans les parcours et les rencontres qui mènent à l’écologie !

À l’occasion de ses 30 ans, la revue Silence propose ici, avec l’aide d’une soixantaine de contributeurs et contributrices, un inventaire, forcément subjectif(1), de lectures, films, chansons, campagnes militantes et alternatives concrètes, qui ont joué un rôle dans la construction d’un nouvel imaginaire.

Bonne promenade !

L’équipe de la revue Silence

(1) par opposition aux médias dominants qui se prétendent “objectifs”.
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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 25 Mai 2012, 12:20

Numéro 401

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Se former à la non-violence
Se former à une culture de non-violence (de Guillaume Gamblin)
Le théâtre forum, un outil pour apprendre à réguler les conflits (de Guillaume Tixier)
Apprendre à vivre ensemble (de Guillaume Gamblin)
Non, c'est non ! (de Jimmy Spinat)

Personnalité
Didier Genetier, l’amour du travail bien fait (de Bastien Yverneau)
Communication
La fonction Agora des lieux alternatifs (de Françoise Chanial)
Sortir du nucléaire
Les antinucléaires sont déchaînés (de Michel Bernard)
Nord-Sud
Calculez votre nombre d'esclaves (de Michel Bernard)
Portrait
Alexis Robert, fidèle lecteur et militant (de Béatrice Blondeau)
Politique
"Sans arme ni armure" (de Jean-Luc Porquet)


brèves
Santé
Pourquoi Hiroshima ? (de Dominique Lalanne)
Paix
Climat
Alternatives
Fukushima
Nucléaire
Énergie
Environnement
OGM
Nord-Sud
Femmes, Hommes, etc.
Le sexisme se cache même dans les petits coins (de Léo Sauvage)
Politique
Société
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
On ne naît pas "non-violent",
on le devient…


Le groupe antinucléaire auquel je participe veut apprendre des stratégies et des techniques d'action directe non-violente.

Ma voisine est conductrice de bus et elle se trouve confrontée au quotidien à des comportements agressifs ou violents de certains usagers, mais aussi à des rythmes de travail de plus en plus difficiles à supporter.

Une amie veut construire un projet de vie collective mais souhaite apprendre à réguler les conflits de la vie quotidienne et à animer des réunions de manière constructive.

Mon cousin aimerait travailler sur son rapport à l'autorité et à la sanction dans l'éducation de ses enfants.

Qui peut prétendre ne pas se sentir concerné, dans au moins un aspect de sa vie, par la question de la violence vécue (institutionnelle, directe ou psychologique, dans l'espace public ou privé…), du conflit difficile à affronter ou à assumer, des difficultés relationnelles, ou encore de la recherche des meilleurs moyens d'agir pour transformer la société ?

La non-violence, au-delà d'une technique d'action et d'une éthique de la relation, c'est aussi une activité de formation, qui a pris forme ces dernières décennies, portée par des personnes qui étaient souvent au départ engagées dans des luttes sociales ou politiques. Des acteurs variés se sont depuis joints à eux.

Entre la formation à l'action directe et l'apprentissage de modes de communication plus empathiques, l'éventail est large. Mais apprendre à "communiquer" autrement est-ce suffisant, si cela ne prend pas en compte les rapports de domination structurels dans lesquels s'inscrit parfois la relation, si cela n'intègre pas la nécessité de remettre en cause les cadres injustes et de lutter pour leur abolition ?

La formation à la non-violence serait incomplète si elle aidait "seulement" à améliorer la qualité relationnelle sans servir à outiller les rapports de force pour transformer ses bases parfois inégalitaires. Mieux s’adapter à la société, oui, mais sans oublier d’adapter la société à nos rêves et à nos aspirations !

Guillaume Gamblin

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Juin 2012, 12:18

Numéro 402

Image

Ces croyances qui nous dominent
Nos croyances et leur fabrication (de Marie-Pierre Najman)
C’est un jouet pour les filles !
Ou comment se construisent et se déconstruisent les croyances du genre (de Mona Zegai)
Les sciences vont nous sauver ! (de Natacha Gondran)
Il nous faut un chef !
Du rôle des croyances dans les tentatives d'organisation horizontale (de Mathieu Brier)
(Ré)évaluer nos croyances ? (de Marie-Pierre Najman)

À vélo
Tour à vélo Ecotopia, pédaler vers la décroissance (d'Alice O'Rourke et Joao Taborda)
Nucléaire et Françafrique
Tout au bout des prises électriques (Entretiens avec Raphaël Granvaud, par Samuel Foutoyet)
Alternatives
Une ferme de recherche et de démonstration écologique (de Bastien Yverneau)
Rebond
Une brève relecture critique de Jacques Ellul (de Marie-Pierre Najman)
Santé
Fumeurs, un milliard de morts au 21e siècle ? (de Guillaume Gamblin)
B. D.
L'uranium est dans le pré (de JBGG 40)

+ 16 pages de présentation de l'AlterTour 2012

Brèves
Alternatives
Fukushima
Nucléaire
Énergie
Vous avez dit mixité ? (Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Politique
Santé
Climat
Environnement
Un refus total (Dominique Lalanne)
Paix
Société
Habitat
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Agenda
Courrier
Livres

éditorial
Tu crois ?

Etonnant ce double sens ! Je crois dans le sens "je pense que" (et pas forcément de manière raisonnée) et je croîs dans le sens de la croissance (illimitée pour la plupart de nos économistes fussent-ils atterrés(1)).

Pour qui s'intéresse à la question des limites de la planète, la confusion entre les deux est assez évidente : que la croissance puisse être illimitée est bien une croyance.

Et ce n'est pas la seule… Il suffit d'écouter autour de nous, le nombre de phrases que nous commençons par "je crois que…".

Car évidemment, entre connaissance et croyance, la distinction est souvent ténue. Si avant Tchernobyl, on pouvait croire qu'une centrale nucléaire peut exploser, c'est maintenant une évidence. Si avant de faire le tour de la Terre, Magellan croyait qu'elle était sphérique, après c'est devenu une connaissance.

Alors comment distinguer ce qui relève de la croyance ou de la réalité ?

Nous avons choisi de réaliser ce dossier en lien avec l'un des thèmes du festival Résistances qui se tient à Foix, ce mois de juillet(2), et dans lequel la revue Silence va fêter ses trente ans notamment en y organisant un débat sur "la fabrique des croyances".

Nous avons choisi de présenter trois exemples de croyances, fortement ancrées dans nos sociétés pour ouvrir un débat loin d'être facile… et quelques pistes pour en sortir.

Car si depuis trente ans, nous publions cette revue, c'est bien parce que nous "croyons" que l'échange des idées accroît la force de nos choix politiques…


Francis Vergier

(1) Le 27 octobre 2011, des économistes atterrés ont publié un manifeste critiquant la manière dont est enseignée leur spécialité… mais toujours en prônant la relance de la croissance.

(2) Du 6 au 14 juillet. Journée anniversaire de Silence, le 13 juillet. Voir : http://festival-resistances.fr.
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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 03 Aoû 2012, 14:34

Numéro 403, été 2012

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Alternatives en Yvelines et Hauts-de-Seine
La ferme du Bonheur
La Fonderie, 30 ans d'habitation groupée
Saint-Quentin-en-Yvelines face au pic de pétrole
Paris-Cocagne
L'Institut Rudolf Steiner
Une Biocoop dans un écrin de bois
Des écoles de citoyens

Habitat
Autoconstruction écologique au féminin (Entretien avec Nydia Solis)
Radios libres
"La Locale... c'est pas banal !" (Andrée Battaglieri)
Résister à la guerre de la finance
A la découverte d’une autre Grèce (Nicholas Bell)
Technique
Enfin du suspens dans l'histoire des techniques (Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz)
Livre / Exposition
Mon hier est ailleurs (Collectif)

brèves
Environnement
OGM
Alternatives
Michel Valentin (de Bastien Yverneau)
Politique
Nord/Sud
Femmes et "homos", même combat ? (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Mégajoule, Z-Machine… l'arme du futur ? (de Dominique Lalanne)
Énergie
Fukushima
Nucléaire
Agenda
Bilan financier 2011
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Des alternatives à l'ouest de Paris

Les Hauts-de-Seine (8800 habitants au km2) et les Yvelines (620 habitants au km2), deux départements à l'ouest de Paris, ont la caractéristique d'héberger les communes les plus riches de France(1) Si nous n'avons pas trouvé d'alternatives à Neuilly-sur-Seine, nous en avons par contre rencontré dès les communes voisines, Nanterre par exemple, en couverture de ce numéro(2).

Autre exemple, pour aller faire le reportage à la biocoop d'Epône, reportage le plus à l'ouest de Paris, nous sommes passés à l'aller par la vallée de la Seine, riche en zones industrielles et en HLM. Le train retour se déplaçait par contre dans de bucoliques zones agricoles un peu plus au sud, avant de rejoindre Versailles, traversant différentes communes plus luxuriantes.

Une caractéristique de l'ouest parisien est donc dans les inégalités entre les communes…

Et si les cités-dortoirs sont nombreuses, le pavillonnaire pour cadres moyens s'étend rapidement et de plus en plus loin de la capitale. Une population qui dispose souvent de moyens financiers et de temps libre, ce qui se traduit par une multitude d'AMAP (plus de 60), des écoles alternatives (une dizaine), des magasins biologiques (une centaine) ou de commerce équitable (une vingtaine)(3)…

Nous avons choisi quelques initiatives que nous estimons politiquement plus originales et que nous vous présentons dans ce numéro.

Michel Bernard

(1) Dans l'ordre : Marnes-la-Coquette, Saint-Nom-la-Bretèche, Neuilly-sur-Seine, Les Loges-en-Josas, Fourqueux, Vaucresson, Feucherolles, l'Etang-la-Ville, Le Vésinet, Villennes-sur-Seine, Mareil-Marly, Chavenay, soit 12 communes sur les 20 premières !

(2) Revenu moyen annuel à Neuilly-sur-Seine : 62 600 € par foyer. A Nanterre : 15 000 €.

(3) Depuis quelques numéros régionaux, nous avons renoncé à les lister. Nous ne relevons plus que les initiatives signalées par nos lecteurs. Une simple recherche sur internet vous permettra de retrouver les autres.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Sep 2012, 00:30

Numéro 404

Image

Se réapproprier l'espace public
Un espace pour tou-te-s ? (de Khaled Gaiji, Elise Ayrault et Bérenger C.)
Des espaces pour rendre publique la riposte des classes dominées (entretien avec Jean-Pierre Garnier)
Se réapproprier l'espace public
Quand les féministes prennent la rue (Des féministes à la rue)
Les Jardins d’utopie ( de Guillaume Gamblin)
Quand la pédagogie sociale transforme l’espace public (de Khaled Gaiji)
Un atelier de rue vu du terrain (de Khaled Gaiji)
La vidéo surveillance, une technique qui gagne, mais au service de qui ? (de Serge Perrin)
Récit d’un voyage (de Bérenger C.)

Alternatives
Une monnaie locale, c'est pas de l'argent ! ( de Marie-Pierre Najman)
Après le Japon et avant l'accident
Sortir du nucléaire vite ? (de Michel Bernard)
Notre-Dame-des-Landes
Une Zone à Défendre (de Bérenger C.)
Photos
Du côté de l'AMAP du Champsaur (de Denis Lebioda)
Déchets nucléaires
Gorleben-Bure, Luttes fraternelles (Les habitants de la maison de résistance de Bure)
Photographies
Modernes vies sauvages (de Suzanne Husky)

brèves
Au delà du jardin partagé (Christian Araud)
Alternatives
Climat
OGM
Environnement
Politique
Et vous, comment vous "conciliez" ? (Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Société
Nord/Sud
Les "fausses bonnes raisons" (Dominique Lalanne)
Paix
Fukushima
Nucléaire
Énergies
Décroissance/Transition
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Agenda
Courrier
Livres

éditorial
L’automobiliste, le militaire

et la jardinière

La rue est un espace fascinant. S’y jouent les rapports de force à l’œuvre dans notre société obsédée par le travail, l’argent, la productivité. Au centre, une voie royale pour faciliter le flux des automobiles chargées de convoyer la main-d’œuvre à son travail. Sur les côtés, en marge, les hommes et les femmes debout, aspirés par l’affolante offre de consommation des vitrines. Un espace organisé par et pour les exigences de l’économie et de la croissance. "La rue est vers l’or".

L’oisif, lui, est suspecté de planifier quelque mauvaise blague, d’être un gêneur ou un terroriste. D’où la présence depuis des années de militaires en uniformes, mitraillettes à la main, patrouillant dans et autour des gares, en vertu d’une loi d’exception qui s’est muée en habitude acceptée socialement. Le flâneur improductif est éliminé ici par des dispositifs empêchant de s’allonger, là par des lois empêchant de se regrouper à plus de trois aux entrées d’immeubles.

On oublie parfois que tout cela se joue dans un espace "public" censé être le nôtre, organisé selon les exigences de la démocratie avant de l’être selon celles de l’économie.

Face à cette confiscation multiforme, des brèches s’ouvrent de tous côtés, heureusement. Le mouvement des graffs se réapproprie les murs gris de la ville(1). Le mouvement Reclaim the streets (Revendique la rue), né en Grande-Bretagne, organise des réappropriations temporaires politiques et subversives, dans l’esprit du manifeste pour des Zones Autonomes Temporaires(2). De nombreux collectifs militants protestent contre la logique sécuritaire et marchande qui régit l’espace public en agissant contre la présence de la publicité et de la vidéosurveillance, en organisant des fêtes de quartier et des débats de rue. D’autres créent des jardins ou organisent des activités d’éducation populaire afin de se réapproprier la rue et les friches urbaines comme des espaces légitimes pour vivre et cultiver.

Quand à l’équipe de Silence, elle rêve déjà de partir l’été prochain en reportage pour vous lecteurs/trices, sur cet autre espace public à se réapproprier : la plage !

Guillaume Gamblin

(1) Voir dossier de Silence n°376, "Les murs, médias alternatifs".

(2) Hakim Bey, TAZ, Zones Autonomes Temporaires, ed. L’Eclat, 1997.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 25 Oct 2012, 01:27

Numéro 405

Image

Avec les sans-terre
Une marche non-violente pour la terre et la dignité (de Altaï de Saint Albin)
En Andalousie : la terre contre la crise (de Jean Duflot)
L'accaparement des terres agricoles dans le monde (de Mathieu Perdriault)
Réforme agraire et dignité : la lutte des sans-terre au Brésil (entretien avec Alexis Martig)
Les sans-terre en Europe : une affaire de jeunes ! (entretien avec Geneviève Savigny)
Accéder à la terre : un parcours du combattant ? (de Guillaume Gamblin)
Reclaim the Fields (Des membres de RtF)

Anniversaire
30 ans de Silence
Droit au logement
Attention travailleurs sociaux en colère ! (de Valérie Lequette)
OMS
Mensonges nucléaires (Entretien avec les organisateurs de la vigie)
Notre-Dame-des-Landes
Rencontre contre les grands projets inutiles (de Bertille Darragon)
Entretien
L'humanitaire, un argument pour les politiques de domination (Entretien avec Jean Bricmont)
Photos
Avec les sans terres au Brésil (de Nicolas Lechopier et Bertille Darragon)


brèves
Agri-bio
Nord/Sud
Alternatives
Décroissance/Transition
Fukushima
Nucléaire
Énergies
Sommes-nous démunis face aux armes nucléaires ? (de Dominique Lalanne)
Paix
Éducation
Politique
Société
OGM
Santé
Quand des hommes parlent de féminisme... (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Environnement
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Sans terre de tous les pays…

En octobre 2012, 100 000 Indiens pauvres, petits paysans, sans-terre, prennent la route pendant un mois pour une marche non-violente historique. Ils revendiquent le respect de leurs droits.

Le mouvement des sans terres au Brésil épaulé par le réseau Via Campesina a contribué à faire connaître mondialement la problématique des paysans délogés de leurs terres par les grands propriétaires terriens et la nécessité de la réforme agraire dans de nombreux pays où des injustices foncières persistent depuis des siècles.

Pour autant, les sans terres n’existent pas qu’en Amérique Latine et en Inde. Dans ce dossier nous avons voulu mettre en avant également la situation problématique de l’accès à la terre en Europe et en France. Des villageois ont réalisé en Andalousie début 2012 la première occupation de terres en Espagne depuis presque trente ans. Le réseau Reclaim the fields (Revendiquons la terre) regroupe des jeunes européen-ne-s paysan-ne-s, sans terre, installé-e-s ou en devenir, mobilisé-e-s pour l’accès à la terre. Silence est allé à la rencontre de jeunes en quête de terres pour en savoir plus sur leurs difficultés.

Les accaparements de terres par des Etats riches et des multinationales en Afrique, Asie, Amérique Latine (pour des usages pas forcément alimentaires : agrocarburants, mines,…) intensifient la pression sur les terres disponibles pour se nourrir.

Aujourd’hui en Europe, la question de la production de nourriture en quantité suffisante ne se pose guère, mais demain si la concentration se poursuit et le nombre de paysans diminue, la situation pourrait devenir de plus en plus fragile…(1) Ici aussi, l’accès à la terre est une nécessité sociale, culturelle et écologique, pour permettre au monde paysan et à la société entière de vivre mieux.

Guillaume Gamblin

(1) L’agriculture emploie encore 45% de la population active mondiale, mais seulement 3 à 4% en France.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Nov 2012, 12:35

Numéro 406

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Gaz de schistes
Non à la fuite en avant !

Ce qu’on a appris des Etats-Unis (P. F. Laraleuse)
En France, l'heure est à la mobilisation (P. F. Laraleuse)
Les complaisances de l'Union européenne (P. F. Laraleuse)
Exploration et concession, deux phases d'un même processus (Claire Revol et Nicolas de Metz)
L'ère des énergies extrêmes a commencé (Agnès Sinaï)

Agriculture biologique
Comment sortir de la logique du supermarché ? (Entretien avec Philippe Baqué)
Déchets
Les Compostiers, pour rendre la ville fertile ! (Gaëlle Ronsin et Guillaume Gamblin)
Commerce équitable
D'autres approches sont possibles (Entretien avec la fédération Minga)
Crise du livre
Trois éditeurs indépendants témoignent (Béatrice Blondeau et Jean-Marc Luquet)
Photos
Jouets-vous ? L’exposition qui se joue des clichés !

brèves
Vélo
Décroissance/Transition
Martine Lionnet « Silence, c'est comme une utopie à moitié réalisée » (Entretien Caroline Bojarski)
Alternatives
Nord/Sud
Société
Quand des hommes se disent féministes… (Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Politique
Santé
Les sénateurs pour le nucléaire ! (Dominique Lalanne)
Paix
Énergie
Climat
Fukushima
Nucléaire
Des études secrètes pour prouver la toxicité des OGM (Francis Vergier)
OGM
Environnement
Conférence environnementale, beaucoup de bruit pour rien ? (Michel Bernard)
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Sortir de la boulimie énergétique ?

Dans l'histoire du "progrès", l'une des constantes est de profiter des techniques disponibles avant même de savoir quels en sont les inconvénients, estimant que les "générations futures" sauront poursuivre les recherches nécessaires pour résoudre demain les problèmes d'aujourd'hui.

Il semble que ce modèle ait atteint ses limites : aujourd'hui les problèmes s'accumulent plus vite qu'ils ne se résolvent et les théoriciens de l'entropie vous expliquent clairement que tout n'étant pas réversible, quand on produit un déchet ou un désordre, on ne peut pas toujours revenir à la situation originale.

Quand une espèce animale ou végétale disparaît — et elles disparaissent de plus en plus vite — c'est irréversible. Quand on produit de la radioactivité, c'est irréversible. Quand on dissémine dans la nature de nouveaux gènes par la manipulation du vivant (OGM et nanotechnologies), c'est irréversible.

Avec la problématique des gaz de schiste, nous nous heurtons à de nouveaux défis : on sait déjà que leur exploitation en Amérique du Nord est une catastrophe écologique et sociale (et peut-être demain financière). Peut-on sagement et logiquement refuser leur exploitation dans une société aujourd'hui — principalement à travers ses modes de déplacement — totalement dépendante du pétrole ?

Sommes-nous encore dans un régime politique supposé "démocratique" où la voix du plus grand nombre permet de stopper les projets de quelques-uns ? Comme l'explique Jean-Baptiste Fressoz dans un entretien à Silence(1), il existe, dans l'histoire, des exemples de renoncement à certaines techniques. Concernant les gaz de schistes, il ne s'agit pourtant pas seulement de critiquer une technique — la fracturation hydraulique — il s'agit d'amorcer, enfin, un débat collectif sur la transition énergétique : sauver la planète plutôt que notre consommation boulimique d'énergie.

Michel Bernard

(1) "Enfin du suspens dans l'histoire des techniques", Silence n°403, été 2012.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Déc 2012, 02:12

Numéro 407

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Vivre sans internet
On débranche tout, on réfléchit, et c’est pas triste ! (Propos mis en forme par Gaëlle Ronsin)
Mais comment on faisait ? (de Michel Bernard)
Editer sans internet ? (de Marie-Pierre Najman)
Vivre demain sans internet ? (Entretien avec Fabrice Flipo)
Silence sans internet… c’est possible ? (La rédaction)

Atelier partagé
Cobois, 15 ans de partage et de convivialité ? (de Marie-Pierre Najman)
Alternatives
Le Café Citoyen, "institution" lilloise en perpétuelle évolution (de Gaëlle Ronsin)
Alternatives
Où en est la Coopérative Intégrale Catalane ? (de Guillaume Gamblin et Tula Gaspar)
Anti-publicité
Entretien avec un Reposeur (Entretien avec Jean-Martin Luc)
Agroforesterie
Planter des figuiers et en vivre ? (de Roger Gavinelli)
Photos-reportage
Stop Bugey (de Michel Bernard)
Photos
Cafézoïde (de Pierre-Emmanuel Weck)

brèves
Société
Alternatives
Vélo
Sexualité : se connaître pour moins nuire… (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Climat
Environnement
Pourquoi un bouclier antimissile ? (de Dominique Lalanne)
Paix
Nord-Sud
Nucléaire
Énergies
Santé
OGM
Politique
Annonces
Agenda
Courrier
Livres

éditorial
Sans internet mais avec vous !

Comme nous l'avons exploré dans notre numéro 390 (mai 2011) avec un dossier sur "l'envers de la Toile", internet n'est pas soutenable. L'énergie nécessaire à sa mise en œuvre ne cesse de croître (aujourd'hui, au moins l'équivalent du transport aérien !), les matériaux indispensables à l'industrie numérique sont pillés sans vergogne et se raréfient, et le "web" s'est révélé un atout formidable pour l'hégémonie de la finance et la marchandisation du monde. Bien qu’il ne soit pas dénué d'ambivalence parce qu'il dope aussi la circulation des témoignages et des savoirs, aujourd’hui, si nous avions vraiment le choix, utiliserions-nous autant internet ?

Certains affirment qu'on peut encore s'en passer : eh bien, nous y avons réfléchi puis nous l'avons tenté dans ce numéro(1) et nous en tirons le bilan ! Comment faisions-nous avant ? Existe-t-il des éditeurs ou des médias qui évitent internet ? Des questions à se poser car nous pensons que nous devrons tôt ou tard nous en passer, ou en limiter fortement les usages, soit progressivement à cause de la montée des coûts de l'énergie et des matériaux, soit brutalement en raison des dégâts cumulés que notre mode de vie impose au climat, à l'eau, aux sols, à notre air et aux êtres vivants.

Nous avons interrogé un chercheur sur la probabilité et les modalités de ces différents scénarios.

Demeure la question : quelle transition inventer pour sortir des usages de plus en plus nombreux que nous avons de la Toile ? Il s'avère urgent d'y songer et de les expérimenter, ce que nous avons modestement tenté avec ce numéro. Avec l’aide de toutes les personnes, lectrices, lecteurs et correspondant.e.s, qui ont bien voulu jouer le jeu !

La rédaction de Silence

(1) Réalisé sans utiliser internet pour la rédaction et sans indiquer aucune référence à un site ou à un courriel

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 28 Jan 2013, 01:44

Numéro 408

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Alternatives en Tarn-et-Garonne, Tarn, Lot, Aveyron
Sénaillac et ses "panthères grises"
Altern'Educ
Qu’est le Larzac devenu ?
Frimousse & coccinelle
Jacky Dupety et le bois raméal fragmenté
La Compagnie du 4
Derrière le hublot
Le Pot éthique, un café associatif re-créatif (de Jean-Pierre Masson)
Les Alternatives en pays tarnais (de Claudel et Franck)
Pétanielle (de Jean-Pierre Masson)
Roquebrune, un lotissement collectif sur la falaise
Dossier par Michel Bernard.
Photographie
Artistes de nature en ville (de Marc Pouyet)
supplément
Notre-Dame-des-Landes
Venez
Vider
Vinci
brèves
Nord-Sud
Politique
Les jeux coopératifs (de Michel Scrive)
Alternatives
Bonne année proféministe ! (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Société
Énergies
Climat
Environnement
Fukushima : la catastrophe continue
Nucléaire
OGM
Santé
Les européens ne veulent plus des armes nucléaire US ! (de Dominique Lalanne)
Annonces
Agenda
Courrier
Livres

éditorial
Causses toujours…

Des causses du Larzac en passant par les causses du Quercy… jusqu'aux abords de Toulouse, les reportages de ce numéro abordent les alternatives dans les quatre départements du nord de la région Midi-Pyrénées. Du nord au sud, la densité de population, d'abord faible sur les hauteurs (2 habitants au km2 sur le Larzac) va croissante jusqu'aux abord de la capitale régionale.

C'est dans ces zones peu peuplées que l'on trouve pourtant des initiatives très dynamiques, et pas seulement sur le Larzac, plateau qui a su profiter de la dynamique de la lutte de ses paysans contre l'armée dans les années 1970 pour rester aujourd'hui un foyer national de contestation et d'expérimentation.

Ce numéro a bénéficié d'une aide exceptionnelle puisque dans trois des quatre départements, il existe une revue alternative : Gardarem Lo Larzac (Aveyron), Le Lot en action (Lot) et l'Altermondialiste (Tarn). Nous avons aussi bénéficié de l'aide de Jean-Pierre Masson, un membre actif de l'Altertour qui connaît bien la région pour y avoir trouvé les lieux d'hébergement des cyclistes alternatifs.

Le résultat est copieux… mais incomplet. Comme toujours : on en repart en se disant qu'on pourrait continuer à faire des reportages pendant encore longtemps, ce que font heureusement très bien nos confrères locaux.

Michel Bernard

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 24 Fév 2013, 02:44

Numéro 409

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Un autre cercle est possible
Les habitats circulaires (de Béatrice Blondeau)
Le jardinage en cercle comme pratique écologique (de Marie-Pierre Najman)
Les cercles de silence (de Jean-Paul Nunez)
En écologie, un cycle est-il un cercle ? (de Marie-Pierre Najman)
Sens et usages du cercle (de Béatrice Blondeau)
Alternatives
Rencontre avec les écoprojets (de Ans Rossy)
OGM
Après l’étude… le moratoire, vite ! (de Guillaume Gamblin)
Entretien avec Pinar Selek
Résister c’est être heureuse ! (Propos recueillis par Guillaume Gamblin)
Carnet de voyage
Paysannes (Des Carnettistes Tribulants)
brèves
L'arme nucléaire au Moyen-Orient ? (de Dominique Lalanne)
Paix
Climat
Energie
Gaz de schistes Vers un Comté au goût de pétrole ? (de Marie-Pierre Najman)
Environnement
Notre-Dame-des-Landes
Décroissance
Le jeu des Boules Carrées (de Michel Scrive)
Alternatives
OGM
Santé
Créer un groupe de parole entre hommes ? (de Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
Nord-Sud
Société
Politique
Habitat
Annonces
Fukushima : la catastrophe continue
Nucléaire
Agenda
Courrier
Livres

éditorial
Circulez, il y a tout à voir…

La forme circulaire possède une connotation écologiste manifeste et sympathique de prime abord. Nous avons voulu savoir de quoi il en retournait.

Nous nous sommes interrogés sur l'angle caché du cercle en nous penchant sur l'utilisation de cette forme dans l'habitat traditionnel mais aussi contemporain, dans certains jardins potagers, et dans le militantisme : se réunir et se présenter en cercle, revendiquer en cercle, encercler un site... Puis reprenant notre équilibre, nous nous sommes demandé en interrogeant quelques "spécialistes" si en écologie un cycle est un cercle. Enfin, nous avons pris du recul, considéré le cercle plus globalement et constaté qu'il donnait parfois envie de prendre la tangente. Pour mieux y revenir !

Béatrice Blondeau

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 24 Mar 2013, 16:45

Numéro 410

Image

L'agonie du nucléaire
Le déclin du nucléaire
Sortir du nucléaire : le Japon change-t-il la donne ?
Les projets fous des énergies renouvelables
Mensonges, déni et dilution
Un printemps à Tchernobyl (Emmanuel Lepage)
Dossier coordonné par Michel Bernard.
Brest
L'Attribut, lieu de vie associatif (Marie-Pierre Najman)
Mobilisation citoyenne
Quelle place pour l’arbre en ville ? (Claudine Martel et Sophie Servais)
Guerre française au Mali
Résister au piège de la nécessité (Guillaume Gamblin)
Alternatives
Mutualiser ce qui existe déjà (Pascal Mülchi)
Femmes en Europe
Pour un futur sans pollution (Marie-Pierre Najman)
Buzzz !!!
Les moustiques OGM sont parmi nous (Guillaume Gamblin)
brèves
Vélo
Alternatives
La musique verte ou les jeux buissonniers (Michel Scrive)
Climat
Environnement
Notre-Dame-des-Landes
Une loi pour les vétérans ? (Bruno Barillot)
Nucléaire
Énergie
Société
Politique
Femmes, Hommes, etc.
Parlez-vous l’égal-e ? (Léo Sauvage)
Santé
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Le jour où Arnaud a changé d'avis

Arnaud, jeune ministre pour le redressement productif, vient au secours des entreprises en difficulté qui licencient. Il va devoir venir à l'aide d'EDF : l'EPR de Flamanville a vu son prix de construction tellement grimper que, s'il fonctionne un jour, le prix de l'électricité fournie sera plus cher que celui de l'électricité des énergies renouvelables. Cela ruine évidemment toute tentative de vendre la technologie à l'étranger.

Mais cela met aussi la France dans une drôle de situation : alors que les 58 réacteurs existants ont maintenant 27 ans d'âge moyen, et qu'ils commencent à avoir de sérieux dysfonctionnements après 30 ans, rien ou presque n'a été prévu pour les remplacer.

Alors Arnaud, grand défenseur des travailleurs, monte au créneau une bonne fois pour toutes : "Regardez comme l'Allemagne s'en sort bien !".

"Euh non, là, Arnaud", lui glisse la CGT, "ça ne va pas être possible ! Pas touche au secteur de l'énergie". Et pourquoi pas : avec son plan de sortie du nucléaire, l'Allemagne a déjà créé plusieurs centaines de milliers d'emplois !

Et si les renouvelables en engendrent plus que le nucléaire, les mesures en faveur des économies d'énergie en génèrent plus encore. Isoler tous les logements sociaux, c'est faire d'une pierre deux coups : alléger les charges de ceux qui y habitent et donner du travail à un grand nombre de personnes. Ça c'est du socialisme !

Et cerise sur le gâteau, on ne peut pas délocaliser la rénovation de l'habitat !

Michel Bernard

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 26 Avr 2013, 01:59

numéro 411

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Déraciner le racisme
Le racisme, c’est les autres ?
Effacer la haine sur les murs
Se rencontrer pour combattre les préjugés (d'Irène Kaufer)
Jouer avec nos différences
Abolir les "privilèges Blancs"
Quel antiracisme pour aujourd’hui ?
Pour un féminisme sans frontières (de Marie-Claire Bonnefous)
Déchets
Déchets, chantier, art et autres clichés (d'Eva Thiebaud)
Ami-e-s de S!lence
10 ans de révolutions intérieures (du Collectif des Ami-e-s de Silence)
Décroissance
Rationnement ! Sujet tabou (de Christian Maillebouis)
Pain bio
Déjà le premier anniversaire de la Miecyclette ! (de Marie-Pierre Najman)
Victimes de la bombe
Se réapproprier la parole (de Patrice Bouveret)
Photographie
Transhumance contre le puçage (d'Emmanuel Breteau)
brèves
Vélo
Alternatives
Les couleurs (de Michel Scrive)
Climat
Agri-bio
Notre-Dame-des-Landes
Environnement
Tribune libre (d'Alain Gaudin)
Femmes, Hommes, etc.
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Nucléaire
Le coût des armes nucléaire (de Dominique Lalanne)
Paix
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Energie
Société
OGM
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éditorial
Un dossier intime et politique

Comment faire rempart au racisme ? Il ne s’agit pas seulement d’organiser des manifestations bien-pensantes contre les "fachos" qui "ne passeront pas". Mais aussi de travailler au niveau personnel sur notre propre racisme (parfois bienveillant), sur les "privilèges blancs" et comment s’en défaire.

D’autre part, le racisme n’est pas simplement un problème de mentalités dont tout l’enjeu consisterait à les faire évoluer, mais aussi un problème systémique, structurel, qui s’incarne dans l’organisation de notre société. Il s’inscrit dans la répartition de l’espace urbain (gentrification…), des métiers, etc. Il est également institutionnel, c’est à dire que les politiques d’Etat, les frontières, les lois génèrent, impliquent et alimentent le racisme.

Il est important également que ce ne soient pas des "blancs" qui monopolisent le discours sur le racisme. Nous rendons compte ici des analyses de deux femmes et de deux groupes qui ont la particularité de savoir ce que c’est que vivre le racisme postcolonial dans la société française contemporaine.

Ce dossier cherche enfin à laisser de la place aux initiatives pratiques et constructives plus qu’aux seuls actes de protestation, même s’il nous a été difficile d’en rencontrer. N’hésitez pas à nous en faire connaître d’autres.

Guillaume Gamblin

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