revue SILENCE

revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Aoû 2008, 10:24

revue SILENCE , appel à soutien

Silence, excellente revue écolo, d'orientation écologie sociale et assez libertaire, fait passer dans les réseaux un appel à soutien, que je reproduis ici.
Pïérô

Appel de la revue silence à diffuser dans vos réseaux
pour que Silence existe en 2009

Opération 2009 soutiens !

Comme l’ensemble de la presse, Silence connaît actuellement des
difficultés importantes qui compromettent son avenir. Les abonnements
connaissent depuis deux ans une baisse importante. Les facteurs sont
sans doute multiples : essor d’internet, presse gratuite, multiplication
des titres de la presse alternative, manque de ressources des lecteurs…
Un redressement financier des plus rapides s’impose pour pouvoir
continuer à publier votre revue.

Des choix importants à tenir

La revue a fait le choix de l’autonomie (pas de subventions, peu de
publicité) et souhaite pouvoir continuer en ce sens. C’est la garantie
de notre autonomie politique et de notre liberté de ton.
Par ailleurs, Silence n’est pas diffusé en kiosque, par manque de moyens
et par souci écologique (gâchis de papier). Ce qui limite, de fait, le
nombre de personnes qui découvrent la revue « par hasard ». Jusqu’ici
cela n’avait pas posé de problèmes : de nombreus-e-s bénévoles se
chargeant de faire découvrir autour d’elles et eux ce vivier
d’alternatives. Plus de 200 personnes diffusent la revue et tiennent des
stands chaque année.
La nouvelle maquette mise en place à l’automne 2007, a été pensée pour
rendre son contenu plus aéré et sa lecture facilitée. L’amélioration du
contenu rédactionnel est à l’ordre du jour (chroniques, entretiens…)
ainsi que l’amélioration du site internet.

26 ans de combats et d’alternatives

Après 26 ans de parution, vous êtes nombreus-e-s à nous dire que Silence
a une place à part dans la presse alternative, et compte beaucoup dans
la prise de conscience et la mise en action vers un monde meilleur. Vous
êtes des milliers à nous avoir adressé de ces informations qui ne
passent pas dans les médias dominants.
Si Silence disparaît, ce sont les alternatives qui nous tiennent
tou-te-s à cœur qui risquent de passer un peu plus sous silence !

Redresser la barre…

L’équipe de Silence engage des efforts internes importants pour sortir
de cette situation : économies sur les salaires, reprise de l’expédition
de la revue entièrement par des bénévoles, campagne de diffusion,… Mais
ces efforts ne suffisent pas et c’est pourquoi l’engagement des
lecteurs, lectrices et ami-e-s de la revue s’avère indispensable !

Nous vous invitons à nous retourner un chèque du montant de votre choix.
Ce chèque peut correspondre à :

• des abonnements d'une ou de plusieurs personnes de votre entourage. A
partir du 5e abonnement, nous prolongerons gratuitement votre propre
abonnement d'un an.
• des dons : depuis octobre 2007, les déductions fiscales d'impôt sont
acceptées pour les dons à la presse. Concrètement, pour un don de 100 €,
nous vous enverrons en début d'année 2009 un reçu fiscal qui vous
permettra de récupérer 66 € déductibles de votre impôt sur le revenu !
100 € pour nous ne vous coûte donc que 34 € ! (et comme pour les crédits
d'impôts, cela est aussi valable pour ceux qui ne sont pas imposables :
le fisc vous rembourse.).

L’objectif de cette campagne de soutien est de récolter 2009 chèques
pour un montant total de 80000€ dont 1000 nouveaux abonnements d’ici la
fin de l’année 2008.
En vous remerciant par avance de votre soutien,

Pour la rédaction de Silence,
Esteban, Guillaume Gamblin, Michel Bernard.
Si vous avez du temps, vous pouvez également


• Proposer à votre médiathèque, votre bibliothèque, votre centre de
documentation, votre comité d'entreprise… de s’abonner à la revue en lui
en présentant un exemplaire.
• Proposer Silence à de possibles lieux de dépôt : vendeur sur les
marchés, magasins bio et/ou équitables, librairies indépendantes,
restaurants végétariens, etc. Silence peut vous fournir des formulaires
que vous pourrez remettre à ces possibles lieux de dépôt.
• Diffuser Silence lors de manifestations diverses : réunions, débats,
soirées associatives ou militantes, projections, concerts, congrès,
formations, manifestations…
• Tenir un stand pour Silence. Faire signe à la revue lorsque vous êtes
prêts à tenir un stand pour une demi-journée, ou plus.

• Vous êtes musicien-ne ? Dédiez-nous un concert (présentation de la
revue, diffusion de la revue, recette d'une soirée…). Vous êtes artiste
? Offrez-nous la vente d’une réalisation artistique, d’une planche de
BD, etc.
• Vous êtes viticulteur, brasseur ? Nous aimerions lancer une cuvée
Silence, avec étiquettes illustrées.
• Vous avez d'autres idées…

Pour toute précision, vous pouvez contacter la revue par téléphone au 04
78 39 55 33. A très bientôt !
http://www.revuesilence.net/
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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 20 Mai 2009, 20:34

Numéro 368

Image

À la recherche de l'écologie radicale
La petite musique de l'écologie radicale… (de Guillaume Gamblin)
Du vert, du rouge, du noir… et beaucoup de débats ! (de Luc Semal & Bruno Villalba)
Les écologistes sont des animaux comme les autres… (de Mimmo Pucciarelli)
Les diverses facettes de lécologie radicale (de Guillaume Gamblin)

alternative à Paris
Un lieu à vivre : L'Entrepôt (de Coco)
Alter Tour 2009
Peut-on guérir du dopage financier, sans risque de rechute ? (de Dominique Béroule)
politique
Vote électronique, la fin du citoyen (de Perline & Thierry Noisette)
Israël
Les anarchistes contre le mur (entretien avec Guy Davidi)
des roues et des rouets
Une marche pour la reconstruction (de Pablo, Tchandra, Julien)
Enercoop
De la distribution à la production d'électricité (de Michael Hérinx)
carnet de Sébastien Valette
La ferme du Collet

Brèves
politique
société
alternatives
agri-bio
santé
éducation
paix
nucléaire
énergie
nord/sud
femmes
environnement
décroissance
habitat
annonces
agenda
courrier
livres

Éditorial
Notre mode de vie est négociable

Nous vivons une époque formidable. En l'espace de trente ans, tout le monde, sans exception, est devenu écologiste. Mais… de quelle écologie s'agit-il ? De celle qui permet aux enseignes de la grande distribution de redorer leur blason en vendant quelques produits biologiques en marge ? De celle qui anime les chargés de développement durable au sein du service de communication des agences de publicité ? De celle que mettent en place les gouvernements afin de relancer la croissance verte ? Ou encore du petit geste quotidien qui, aussi nécessaire soit-il, n'est pas suffisant s'il n'est pas relié à une démarche collective plus sociale et politique ?
Alors que l'écologie se mue en simple réflexe de survie — pour les entreprises, de leur image ; pour les éco-citoyens, de leur bonne conscience… —, c'est une autre approche plus radicale de l'écologie qu'il nous semble nécessaire de mettre en avant. "Radicale", c'est à dire qui analyse les problèmes et les traite à la racine, avec leurs causes profondes : sociales, politiques, culturelles, voire spirituelles. Rien ne sera résolu de la crise écologique extrêmement grave qui touche la planète, sans "un changement social profond"1. La radicalité ici a valeur d'honnêteté : promouvoir les agrocarburants ou sortir de la civilisation automobile pour relocaliser l'économie ? Trier ses déchets ou repenser les besoins, la production et la distribution à la source ?
C'est dans cette optique que Silence interroge la dynamique actuelle de celles et ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie radicale. Qui sont-ils ? De quelle manière agissent-ils et s'organisent-ils collectivement pour faire avancer leurs idées et leurs pratiques ? Comment s’impliquent-ils sur le terrain politique, social ? Quelles sont leurs différences et leurs convergences, et que peut-on espérer enfin face à la crise écologique actuelle ? Autant de questions que pose ce dossier.

Guillaume Gamblin


1. Murray Bookchin, Qu'est-ce que l'écologie sociale ?, Ateliers de création libertaire, 2007

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 20 Juin 2009, 22:50

Numéro 369

Image

Avions, il est temps d'atterrir !
Des tritons, pas des avions ! (par Geneviève Lebouteux)
Le souhaitable retour sur terre (par Michel Bernard)
Copenhague, un sommet de plus pour le capitalisme "vert" (par Christian David)
Des camps action climat (par Michel Bernard)
Les conséquences sociales (par Benjamin Gauducheau)
Un premier camp climat français à Notre-Dame-des-Landes (par Benjamin Gauducheau)

plantes sauvages
De consommateur, redevenons jardinier, greffeur, cueilleur, cuisinier… (de Moutsie)
politique
Quelle Europe voulons-nous ? (de Michèle Rivasi et Raoul-Marc Jennar)
énergies
Le grand éolien va-t-il provoquer une catastrophe ? (de Michel Bernard)
Alter-Tour 2009
Mille vélos valent ce qu'un 4x4 coûte (de Dominique Béroule)
alternatives
Une formation pas comme les autres (de Sara Martinez)
À la mémoire de Murray Bookchin
Écologie sociale et décroissance (de Alfonso López Rojo)
livre
Éco-quartiers en Europe (de Philippe Bovet)

Brèves
environnement
alternatives
énergie
habitat
nucléaire
nord/sud
politique
société
santé
ogm
paix
femmes

annonces
agenda
courrier
livres

Éditorial
Le sens de la mobilité ?

Pourquoi se refuser un week-end en avion dans une destination touristique alors que cela ne coûte que quelques dizaines d'euros ? Par des biais économiques que nous présentons dans ce numéro, les compagnies aériennes ont réussi à rendre l'avion "démocratique" et aujourd'hui, il coûte souvent moins cher que le train ou le bus. Et comme il est plus rapide, pour beaucoup le choix est vite fait.
Mais les conséquences environnementales sont énormes. En particulier pour le climat.
Au-delà de la contestation des nouveaux équipements comme l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, lieu où se tient cet été le premier camp action climat français (1), nous devons nous interroger sur ce besoin grandissant de mobilité.

Quelle est l'envie qui nous fait prendre l'avion pour des loisirs ? Le désir de voir d'autres cultures : sûrement pas ! Dans ce cas-là , le voyage étant au moins aussi important que le but, on choisira un mode de déplacement le plus lent possible. Le désir de fuir une société anxiogène ? Plus sûrement. Mais alors faut-il choisir un mode de transport qui est parmi les plus polluants (2) ?

L'avion étant attractif surtout pour les grandes distances, même si l'on peut comprendre le désir de "changer d'air", il faut s'interroger sur notre volonté d'aller toujours plus vite, plus loin… Fuyons-nous vraiment la société ou au contraire succombons-nous à ce qu'elle nous vend à travers la publicité ?
Ne serait-il pas préférable de voyager plus lentement, moins loin, moins vite, mieux, de rencontrer d'autres cultures ici (merci l'immigration) sans pour autant contribuer à accélérer la dégradation de la planète (3) ?

Michel Bernard


1. Du 1er au 9 août 2009
2. Plus polluants que l'avion : l'hélicoptère, utilisé de manière privative par quelques centaines de privilégiés en France, et la navette spatiale, avec des voyages coûtant des millions de dollars.
3. Relire les dossiers de Silence n° 324, "Voyages au pays de chez soi" et n° 283 "Routes et déroutes du voyage".

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 25 Juil 2009, 12:46

Numéro 370

Image

Alternatives en Nièvre et Saône-et-Loire
Le domaine de Saint-Laurent
Passerelle éco
Terre du ciel
La vie pour école
Sorbiop, sorbets bio et chaleur humaine
Du côté des autognomes
Maison citoyenne de Clamecy
Aqualogis, une maison flottante
TéATr'éPROUVète

s!lence
Bilan financier 2008
s!lence
Vous avez la carte en main
Alter Tour 2009
L'arbre de l'évolution (de Dominique Béroule)
Non-violence en Allemagne
La révolution au ras du sol (de Guillaume Gamblin)
Désobeissance
Désobéir, ça s'apprend (de Raphaël Trapet)

Brèves
alternatives
nord/sud
décroissance
nucléaire
énergie
environnement
climat
politique
paix
femmes
santé
ogm

agenda
annonces
courrier
livres

éditorial
Petits ruisseaux
et grandes rivières


La Bourgogne du Sud est une zone peu peuplée à l'exception de la vallée de la Saône et de la Bresse, seuls arrondissements où la population augmente(1). Si à l'ouest de la Nièvre, cela donne des paysages désolés avec de grandes plaines céréalières et des exploitations agricoles géantes, presque sans arbres, le reste des deux départements présente un paysage bocager d'une grande douceur autour d'une importante forêt centrale : le Morvan.

Ce massif se reconvertit doucement à l'agriculture biologique, alors que d'anciennes zones industrielles (Le Creusot) cherchent encore des voies de reconversion.

Dans ce contexte, le tourisme vert se développe à toute allure, favorisé par de nombreuses voies rapides(2). Au milieu de ces larges espaces verts, des nombreux cours d'eau et des canaux, se développent des initiatives alternatives — comme partout en France — mais qui fonctionnent sans doute moins en réseau du fait des distances.

On y trouve donc d'anciens domaines reconvertis dans d'ambitieux projets : domaine de Saint-Laurent pour l'agriculture biodynamique, domaine de Chardenoux pour l'écologie et la spiritualité, domaine de Champrieux pour l'accueil d'enfants en difficulté… On y trouve également d'autres projets plus modestes, mais tout autant dynamiques, des carrefours d'information comme la Maison citoyenne ou Passerelle Eco… et prenant le contre-pied de ce qui pourrait être un désert culturel, les multiples initiatives originales du théatr'éprouvette.

Sur ces terres fertiles germent les initiatives qui peu à peu irriguent la région.

Michel Bernard

1. 65 habitants au km2 en Saône-et-Loire, 33 seulement en Nièvre.
2. 16 % des maisons individuelles de la Nièvre sont des résidences secondaires, sans compter les maisons principales des citadins qui y viennent prendre leur retraite.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 26 Sep 2009, 17:36

Numéro 371

Image

Valse des paniers autour des AMAP
Alter Conso : circuit court, idées larges !
D'autres circuits courts
Entre élargissement et radicalisation

crise économique
L'alternative entre guerre et dialogue de civilisation (entretien avec Patrick Viveret)
Palestine
Résistance non-violente à Gaza (entretien avec Ziad Medoukh)
du vert dans les oreilles
Raphaëlle de Seilhac, Terre de valeurs (de Goulven Maréchal et Alexis Lis)
genre et société
La fabrique des masculinités (entretien avec Anne-Marie Sohn)
Népal
Protéger les femmes journalistes de la répression (de Myriam Renaud et Elise Tillet Dagousset)
femmes
La Couverture Vivante (de Zazü)

Brèves
agri-bio
décroissance
alternatives
santé
ogm
environnement
société
nord/sud
politique
éducation
femmes
climat
habitat
paix
énergie
nucléaire

annonces
agenda
courrier
livres

Éditorial
L'art multiple du court-circuit

Le phénomène des Amap(1) connaît depuis une décennie un succès qui ne se dément pas. Silence en a abondamment parlé(2).
Si le tandem entre un paysan et un groupe de consommateurs abonnés à un panier régulier semble fonctionner, d'autres formes d'organisation existent également. C'est à la rencontre de ces "cousins" des Amap que Silence a souhaité aller.
Débrider les imaginaires permet de ne pas s'enfermer dans une formule figée. Certains font le choix de l'élargissement en partant du défi de relocaliser massivement l'alimentation à l'échelle d'une agglomération. D'autres au contraire rêvent de faire un pas de plus dans l'alternative en imaginant des modes d'échanges émancipés des filets de l'économie…
On peut penser que c'est la diversité de ces formes qui fera la force des échanges alternatifs à long terme… afin que tout le monde y trouve son compte, à partir de là où il se trouve dans son cheminement et dans ses priorités. Il y a mille et une manières de court-circuiter les intermédiaires…

Guillaume Gamblin

(1) Association pour le maintien d'une agriculture paysanne.
(2) Voir notamment Silence n° 357 le dossier "Amap, dynamiques et limites"; n°360 p. 35 ; n° 361 p. 34 ; n°363 p.30.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Oct 2009, 11:06

Numéro 372

Image

Démarches participatives d'habitat
Pour des démarches participatives d'habitat
Un exemple au Danemark : Andelssamfundet
Le Chênelet. Un projet communautaire social rural
Mange pommes
Ecohameau de Verfeil-sur-Seye
Gagner du temps et de la stabilité
Qui trop embrasse, mal étreint

économie solidaire
Marseille : Nid de couveuses (de Christophe Goby)
grain de sable
François Maspero et les paysages humains (entretien avec François Maspero)
Notre-Dame-des-Landes
Retour sur le camp Action climat (de Guillaume Gamblin)
Bombes 2 Bal
L'occitan par les pieds (de Guillaume Gamblin)
lectures
Bulles vertes et mangas planants (de Eva Cantavenera)

Brèves
décroissance
habitat
politique
éducation
femmes
environnement
paix
vélo
climat
nucléaire
énergie
alternatives
agenda
annonces
courrier
livres

éditorial
(Dé)marches à franchir

Les projets d'habitat groupé se multiplient aujourd'hui à l'initiative de groupes d'habitants (éco-hameaux, immeubles coopératifs) ou de municipalités (écoquartiers). Dans le cas des projets portés par les habitants eux-mêmes, les réalisations mettent souvent de nombreuses années à se concrétiser… voire s'arrêtent en route par essoufflement du groupe. Les concrétisations restent encore rares.
Nous avons déjà présenté en juin 2008, les tendances de l'habitat groupé et les associations qui fédèrent les initiatives (1).
Bruno Thouvenin et Céline Reymonet, pour l'association L'Atelier blanc, ont suivi de bout en bout le projet de lotissement collectif Pied à Terre en Gascogne à l'Isle-Arné (à l'ouest de Toulouse) (2). Ils ont publié ce printemps 2009 une brochure revenant sur les difficultés rencontrées et établi un comparatif avec d'autres projets en cours ou ayant abouti. Les textes que nous présentons ci-après sont extraits de ce document (3).
Plutôt que de reproduire sans cesse les mêmes erreurs, ce travail insiste sur la nécessité de faire circuler les informations et les expériences pour que les nouveaux projets bénéficient de la pratique des plus anciens. Ce que nous essayons de faire en publiant ce dossier.

Michel Bernard

1. Vivre en habitat écologique et collectif, Silence n°358, numéro épuisé.
2. Ce projet a été présenté dans notre numéro sur les alternatives dans le Gers et la Haute-Garonne (n° 353). Le projet prévoyait la construction d'une dizaine de maisons, avec une maison commune, en bordure d'une zone d'activités consacrée à l'habitat sain.
3. Ce document de 76 pages peut être demandé à L'Atelier blanc, au village, 32270 L'Isle-Arné, tél. : 06 84 54 34 76, www.atelierblanc.asso.fr. 15 € par courrier. Il peut être reçu gratuitement par courriel en s'adressant à contact@atelierblanc.asso.fr.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 24 Nov 2009, 00:17

Numéro 373

Image

Le consensus, source d'émancipation ?
La prise de décision à Oxalis, une coopérative d’activités
Le consensus en tant que transformation pour prendre des décisions de manière collective
Le faire-consensus comme processus d'émancipation
Coop-sensus
Consensus de Gaillac
Une proposition de méthode par étape
Consensus vs négociation

climat
Contre l'augmentation des températures, réduisons les inégalités ! (de Christian David)
osons le vélo !
Pignon sur rue, un carrefour cyclable (de Benjamin Gauducheau)
bidoche
L'élevage industriel tue aussi l'âme humaine (de Fabrice Nicolino)
société
Le mystère de "l'identité nationale" (ou la patrie en danger) (de Pascal Pragnère et Liem-Khê Luguern)

AlterTour 2009

Brèves
décroissance
alternatives
ogm
environnement
climat
politique
femmes
santé
société
paix
nucléaire
énergie
éducation
nord/sud

agenda
annonces
courrier
livres

Éditorial
Faire sens ensemble

Le consensus rejoint à la fois l'écologie, la non-violence et les alternatives. Philosophie, méthode de discussion et de prise de décision qui cherche à être non-violente et démocratique, il constitue également une sorte d' "écologie du vivre ensemble" en proposant une alternative tant aux formes de hiérarchie brute qu'aux processus de dominations informelles dans le groupe.
On confond souvent le consensus avec l'unanimité dans un groupe, on l'utilise aussi parfois pour désigner le résultat, souvent décevant, de négociations entre des parties opposées. Le dossier qui suit montre qu'il n'en est rien, et propose du consensus une vision à la fois pratique et philosophique qui cherche à en montrer le caractère émancipateur... et finalement méconnu. Il faudrait sans doute parler des consensus au pluriel, tant une diversité de pratiques est possible.
Voilà une pratique qui n'a pas fini de nous interroger : dans quelle mesure le consensus peut-il être utilisé à une échelle plus large, sociétale et politique ? Qu'en est-il quand on passe d'un groupe à un réseau, à une société ?
Son rapport au temps nous interroge également : est-il adapté à des situations d'urgence, et comment ? Il aura en effet fallu une bonne année pour aboutir à ce dossier. Une année où le groupe qui le coordonne a travaillé selon les méthodes du consensus proposées ici, une année jalonnée de multiples réunions, d'allers et retours nombreux… Puis la rédaction de Silence a longuement dialogué à son tour avec ce groupe pour aboutir à ce dossier. Si bien que ce n'est rien moins qu'une septième version que vous allez lire ! Mais si l'on en croit le proverbe qui dit que "Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler", alors le consensus est-il peut-être une forme de sagesse collective ? A l'opposé de la course à la vitesse et à l'efficacité technicienne qui caractérise notre société.
Il n'empêche, vivement un dossier sur la dictature, je pourrai enfin dire ce que j'ai envie sans qu'on m'embête avec ces histoires !

Guillaume Gamblin

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Déc 2009, 12:24

Numéro 374

Image

Le corps, champ de bataille
Corps, accords et désaccords
Un corps de rêve ? C'est un peu mince !
Autour de livre "Mon corps est un champ de bataille"
Epilation : entrer en résistance !
Corps nu. De la nudité thérapeutique au naturisme
La politique mise à nu
Politiser le corps pour l'émanciper ?

chaos climatique
Migrations et conflits : quels enjeux ! (Serge Perrin)
semences
Graines de diversité (Red !)
luttes non-violentes
Marcher contre la pauvreté (dialogue entre Rajagopal et Vivianne Labrie)
rebond
Difficultés du consensus (Michel Bernard)
habitat coopératif
Les projets en cours
Fessenheim
30 000 manifestants selon la préfecture ? 10 000 selon les organisateurs ! (Michel Bernard)

Brèves
du vert dans les oreilles
alternatives
agri-bio
décroissance
nord/sud
santé
ogm
société
bidoche
énergie
nucléaire
femmes
politique
environnement
climat
paix
annonces
agenda
courrier
livres

Éditorial
Le corps décortiqué

Le corps se donne à voir sous de multiples aspects dans l'espace public mais aussi privé. Il est tout à la fois lieu de rapports sociaux et support identitaire.
Le rapport au corps interroge le rapport à l'image, à l'autre et à la société, donc le rapport au système économique, à la logique marchande et aux standards et normes en vigueur. Les corps — féminins en particulier — sont l'objet d'un "terrorisme normatif"(1) qui impose un standard de beauté et marginalise celles et ceux qui ne s'y conforment pas. Vous ne faites pas partie des 0,01% de femmes qui ressemblent aux images des publicités et des magazines ? Faites un effort ! Jeûnez, faites-vous opérer, ou alors cachez-vous !

Comment passer du corps objet au corps sujet ?
Comment se le réapproprier ?
Analyser l'ampleur de notre aliénation par la logique marchande, c'est prendre le recul nécessaire pour en sortir. C'est pourquoi ce dossier présente plusieurs pistes pour ouvrir un autre regard sur les corps, regard qui passe par d'autres pratiques dont certaines sont présentées ici.
Un dossier désépilant !

Béatrice Blondeau et Guillaume Gamblin


1. Selon l'expression de Claude Guillon dans osn livre Je chante le corps critique; Les usages politiques du corps, H&O, 2008.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 21 Jan 2010, 16:17

Numéro 375

Image

Alternatives en Gard & Lozère
Beau comme un bocage
Carapa, une oasis dans les Cévennes
Kokopelli, l'indocile
Christophe Beau et la philosophie du vin
Bois 2 Mains, hier, aujourd'hui et demain
Nature & Progrès
Les colonies du Merlet
Sur la route des cabanes
Espéranto-infos
La Garance voyageuse
Fruits oubliés

grippe A et société civile
L'avènement d'un troisième pouvoir fort (de Olivier Clerc)
non-violence et politique
Changer de système, pas de gouvernement (entretien avec Rajagopal)
Claude Levi-Strauss
Leçons de sagesse, leçon d'imagination (de Marie-Pierre Najman)
du vert dans les oreilles
Les potes de foin (de Goulven Maréchal et Alexis Lis)
après-Copenhague
Comment convaincre de se passer de la voiture ? (de Michel Bernard)

brèves
énergie
nucléaire
habitat
nord/sud
alternatives
climat
environnement
décroissance
ogm
santé
femmes
paix
politique
société
Bidoche
annonces
agenda
courrier
livres

éditorial
Cévennes, terre de résistances

Terre de contrastes, le Gard en bord de la Méditerranée présente une côte ravagée par les promoteurs (le Grau-du-Roi) puis en se déplaçant vers le nord, on trouve les bords de la Camargue, de grandes plaines avec productions de légumes (avec certains producteurs bios très anciens), et surtout de vignes. En prenant de la hauteur, on trouve d'abord des oliviers, puis dans les Cévennes, on trouve beaucoup de châtaigneraies (souvent abandonnées après guerre) et l� une multitude d'initiatives alternatives des plus diverses favorisées par un prix du foncier peu élevé.
Les Cévennes sont à cheval sur le Gard et la Lozère. Alors que le premier département est assez peuplé (700 000 habitants), la Lozère connaît de grands espaces, les Causses, où la densité de population est très faible. Ce département est l'un des moins peuplés de France (76 000 habitants).
Presque tous les reportages présentés dans ce dossier sont situés dans les Cévennes(1). Cette terre qui a connu la résistance des Protestants et celle des maquis de la deuxième guerre mondiale, accueille aujourd'hui une multitude d'initiatives souvent individuelles. Celles-ci sont éparpillées dans une nature pas toujours en bonne santé du fait d'une érosion importante.
Dans ces montagnes où l'on donne les distances en heures de voiture, on peut quand même s'inquiéter d'une dispersion qui a ses avantages aujourd'hui, mais qui présentera de lourds inconvénients en cas de fin du pétrole. Les dernières lignes de train sont menacées et le vélo devra bénéficier d'une sérieuse assistance pour grimper de tels dénivelés. Restera l'âne de Stevenson(2).

Michel Bernard


1. Avec l'Ariège (n°331), il s'agit sans doute de l'une des plus fortes concentrations de mode de vie alternatif.
2. voir Association sur le chemin de Stevenson, Bureaux des associations, 48220 Pont-de-Montvert,
tél. : 04 66 45 86 31, www.chemin-stevenson.org.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 18 Fév 2010, 20:43

Numéro 376

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Les murs, médias alternatifs
Les contre-écritures des peuples
La Croix-Rousse à murs (c)ouverts
L'affichage de la parole contestataire. Le cas des murales d'Orgosolo (Sardaigne)
Polyphonie sur les murs de Montevideo. La lutte contre les usines de pâte à papier
Peintures de guerre. Irlande du Nord, Pays basque

douche froide à Copenhague
Mobilisation à poursuivre (entretien avec Cyrielle den Hartigh)
roue libre
Entre deux Altertours, c'est encore l'Altertour (de Josiane Coelho et Dominique Béroule)
nucléaire
Quand une écureille bloque les trains (entretien avec Cécile Lecomte)
portraits sensibles
Brésil : le mouvement des sans-terre fête ses 25 ans (de Bertille Darragon)
musique
Imbert Imbert, débat debout (entretien avec Imbert Imbert)

Brèves
alternatives
du vert dans les oreilles
environnement
éducation
climat
société
Bidoche
Identité, un papier
nord/sud
politique
femmes
Sexisme mis à nu
nucléaire
Les effets secondaires du CERN
énergie
Mauvaises infos sur les lampes fluocompactes
décroissance
santé
agenda
annonces
courrier
livres

Éditorial
Murs, murs…

Des parois de la caverne aux dazibaos(1), de la tapisserie à l’épigraphe(2), de la fresque(3) à l’affiche…, de tout temps et en tout lieu, l’humain a utilisé le mur pour exprimer ses peurs et ses espoirs, sa vision de la vie et du monde. Au-delà du sens, en soi, qu’est tout mur, l’humain en a fait le support d’autres sens – et à travers ces sens seconds celui, sans doute, de son propre sens d’humain. Les pouvoirs en place, quels qu’ils soient, autorisent, monopolisent ou interdisent l’affichage ou les inscriptions1, les contrôlent. Les contre-pouvoirs les détournent, les lacèrent, les recouvrent, ou s’y expriment à leur tour. Mots ou images, les « discours » des murs, tour à tour, balisent, annoncent, dénoncent, enjoignent, résistent… Les murs prennent alors le rôle qu’on veut bien leur faire jouer : social, politique, économique, identitaire, érotique, poétique…
Si, dit-on, « les murs ont des oreilles », ils (s)ont donc surtout une bouche. Alors, que mur-murent les murs à mes oreilles ?… si mes oreilles n’ont pas de murs ?

Jean-Pierre Lepri

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 20 Mar 2010, 14:40

Numéro 377

Image

ELUES et Genre
Féminisme et politiques territoriales : où en est-on ?
Et les associations féministes dans tout ça ?
Une élue dans la ville
Communiquer en toute égalité : un défi politique encore peu relevé

procès de Versailles
Les faucheurs se ramassent à l'Appel (d'André Croutant)
Sahara occidental
Aousserd, c'est où ça ? (de Jean-Pierre Lepri)
Nantes
De plus en plus de voix pour l'abandon du projet d'aéroport (de Geneviève Lebouteux)
semaine sans pesticides
Le B-A-Ba du jardinage de Buch-à -Barbiche, le paysan écolo (de Jonvon Nias)
commerce équitable
Un avenir incertain (de Michel Bernard)
micro-agriculture
La contestation par le potager (de Madeleine Nutchey)
éducation
Apprendre la non-violence (de Yvette Bailly)
livre
Artistes de jardin (de Marc Pouyet)

Brèves
alternatives
du vert dans les oreilles
agri-bio
habitat
femmes
société
bidoche
vélo
ogm
paix
Marche pour la Palestine
environnement
climat
nucléaire
énergie
agenda
annonces
courrier
livres

éditorial
Des élu-es d'un autre genre ?

Que fait le pouvoir politique pour agir contre les inégalités, les violences, les discriminations qui pèsent lourdement sur les femmes ainsi que sur les personnes qui se réclament d'une autre identité de genre ou d'orientations sexuelles divergentes de la norme ?
Silence a souhaité recueillir les témoignages d'élu-es sur ce qu'il leur est possible de faire et quelles alternatives ils et elles mettent en place. Force est de constater que la moisson est plus que faible… N'y aurait-il pas d'"élu-es d'un autre genre", d'élu-es préoccupé-es par les questions liées au genre et aux rapports de domination qui lui sont liés ? Au-delà des discours, des mesurettes et de la langue de bois, la question se pose réellement.
Nous avons, malgré tout, cherché à présenter un certain nombre d'initiatives, aussi limitées soient elles, menées par des institutions sur le sujet. Avec quelques questionnements sur les limites de cette approche de la question "par le haut".
Mais, dans un contexte où c'est également la lutte des femmes "par le bas" qui bat de l'aile et peine à s'unir, par où commencer et comment agir pour faire changer l'économie et la culture du sexisme institutionnalisé ? A notre époque, où cette domination tend à être niée par beaucoup d'hommes et de femmes elles-mêmes, et sans attendre des élu-es d'un nouveau genre, il semble nécessaire de revenir sur la question.

Guillaume Gamblin

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 17 Avr 2010, 12:07

Numéro 378

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Apprendre sans école
Apprendre sans école ? (de Jean-Pierre Lepri)
J'ai décidé d'instruire mes enfants à la maison (de Catherine Dumonteil-Kremer)
Le compagnonnage dans le réseau REPAS (de Mimmo Pucciarelli)
Les réseaux d'échanges réciproques de savoirs : comment çà marche ? (de Claire Héber-Suffrin)

Vivre sans capitalisme
Enric Duran, robin des banques… et décroissant (Entretien par Guillaume Gamblin et Pascal Martin)
Biodiversité
Des sols en danger de mort (Entretien avec Gérard Ducerf par Marie-Pierre Najman)
Villes en transition
La relocalisation de l'alimentation n'est pas chose facile ! (de Michel Bernard)
Reportage en B.D.
Toulon en rade (de Red!)
Inde
Recherche de basse technologie (Entretien avec V. K. Desai par Eva Cantavenera)
Nord-Sud
Que fait l'armée française en Afrique ? (Entretien avec Raphaël Granvaud)
Nourriture
Slow-Food : un arrière-goût… d'incohérence ? (de Christophe Goby)
Non-prolifération nucléaire
Inspections citoyennes

Brèves
alternatives
du vert dans les oreilles
la clementerie
agri-bio
femmes
énergie
nucléaire
société
bidoche
climat
environnement
agenda
annonces
courrier
livres

Editorial
A l'école de la Skholè…

Ce n’est pas parce que l’on est enseigné/formé que l’on apprend(1). Or, ce qui compte, c’est bien, pour ma survie comme pour ma vie, d’apprendre la vie et d’(ap)prendre ma place dans la vie. Ap-prendre, c’est "prendre avec" moi. C’est, physiologiquement et intellectuellement,"saisir","faire corps" avec un obstacle, de telle sorte qu’il disparaisse pour moi. C’est ainsi que j’ai appris, que j’apprends, que j’apprendrai.

L’école et les établissements/institutions d’enseignement ou de formation peuvent m’y aider. Je peux y apprendre ce dont j’ai besoin, mais aussi ne pas l’apprendre, apprendre autre chose, l’apprendre mal, et y perdre mon temps et mon énergie(2). Je peux tout aussi bien apprendre ce dont j’ai besoin sans écoles – tout comme ne pas l’apprendre, apprendre autre chose, l’apprendre mal, mais en y perdant, sans doute, moins de temps et moins d’énergie.

La "skholè" (d’où vient le mot "école"(3)) des Grecs désignait le "temps libre", libre pour penser à comment bien vivre et à comment agir pour cela. Cette "skholè" existe encore et partout, hors des écoles — mais, paradoxalement, plus difficilement et plus rarement dans les écoles.

"Retrouvons-nous" un moment à la "skholè", dans le dossier de ce numéro de Silence. Dans cet espace-temps, nous n’irons pas à l’école, nous irons à la "skholè".

Jean-Pierre Lepri


1. "Moins on est enseigné, plus on apprend, car être enseigné, c’est recevoir des informations, et apprendre, c’est aller les chercher." (Roger Cousinet, Pédagogie de l'apprentissage, Presses universitaires de France, 1959)
2. "Les enfants doivent être à l'école ; ils apprennent à l'école ; l'école est le seul endroit où ils puissent apprendre; trois postulats que l’on ne met pas en doute et qui méritent que l'on s'y attarde." (Ivan Illich, Une société sans école, Seuil, 1971)
3. Via le latin "scola". Pour Bourdieu, la skholè est un "temps libre et libéré des urgences du monde qui rend possible un rapport libre et libéré à ces urgences, et au monde." (Méditations pascaliennes, Seuil, 1997)

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 18 Mai 2010, 10:26

Numéro 379

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Villes en transition vers le rationnement
Quand l'énergie sera rationnée…
La Carte carbone réinvente le rationnement
CRAGs : les volontaires du rationnement
Yves Cochet : Le rationnement pour la paix, la solidarité et la démocratie
Controverses autour du rationnement (et de la Carte carbone)
Dossier réalisé par :
Luc Semal, doctorant en science politique au CERAPS (Lille 2)
Mathilde Szuba, doctorante en sociologie au CETCOPRA (Paris 1)

Encart spécial
Le monde éblouissant de Luc Schuiten
du vert dans les oreilles
Christian Guérin : Quand la vannerie rencontre la poésie… (de Goulven Maréchal & Alexis Lis)
société
Journal d'un médecin de campagne (de Serge Corrieras)
climat
L'imagination non-violente en pays basque (entretien avec Claude et Iban de Bizi ! par G. Gamblin)
habitat groupé
La Ciguë, des colocations d'étudiants en mode coopérative (de Vincent Gerber)
déboulonneurs
Au tribunal des flagrants délires… publicitaires (d'André Croutant)
sud-nord
Tensions sociales au Sud et perspective mondiale (de Mathieu Glayre)
biodiversité
Les guérillas jardinières (de Marie Michel)
OGM
On en a gros sur la patate ! (des Dessin'acteurs)

Brèves
femmes
éducation
alternatives
nucléaire
énergie
nord/sud
vélo
environnement
société
paix
Bidoche
politique

agenda
annonces
courrier
livres

Éditorial
Raisonner, rationner

E n 2007, les réserves connues ne permettaient plus de couvrir notre consommation d'or que pendant dix-huit ans, d'argent pendant dix-neuf ans, de palladium pendant seize ans… et d'uranium pendant vingt-huit ans (1).

Bien sûr, chaque année, de nouveaux gisements sont découverts… ce qui repousse l'échéance. Mais lorsque les nouveaux stocks découverts sont inférieurs à la consommation annuelle, on atteint le pic de production. Ce qui est probablement le cas aujourd'hui pour le pétrole.

De plus, même si de nouveaux gisements sont exploités, cela se fait dans des conditions de plus en plus difficiles (pétrole enfoui de plus en plus profondément ou en pleine mer) et donc les coûts augmentent.

Que se passe-t-il alors ? Soit on laisse faire la "main invisible du marché" et de moins en moins de personnes peuvent continuer à en profiter (en payant une éventuelle taxe-carbone), soit on s'intéresse aux questions sociales et environnementales et on essaie d'économiser et de partager ces ressources… en redescendant en-dessous du niveau que la planète peut supporter. Le partage pour réduire les inégalités. Les économies pour essayer de reconstituer notre capital naturel aujourd'hui en voie d'épuisement (2).

Et là, il ne semble pas y avoir trente-six solutions. La plus simple à mettre en œuvre équitablement est le rationnement.

Mais ce mot fait peur… Il faut pourtant clairement en parler et c'est ce que propose ce dossier, en s'appuyant sur les CRAGs, des groupes britanniques nés dans la mouvance des villes en transition (3).

Michel Bernard

(1) BRGM, Bureau de recherches géologiques et minières, organisme officiel. Voir www.mineralinfo.org/Substance/reserves.htm.
(2) Reconstitution qui sera limitée par les lois de l'entropie : quand quelque chose est dégradée, il est difficile de revenir à l'état initial. Exemple : si vous usez un pneu sur 100 000 km, il est peu envisageable de retrouver les poussières tout au long du trajet. Dans le domaine du vivant, c'est plus facile : on peut par exemple sauver un sol.
(3) Sur les villes en transition, voir le précédent dossier dans S!lence n°365, de février 2009.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 21 Juin 2010, 15:38

Numéro 380

Image

Les frontières de la non-violence
Les zones grises de la non-violence (de Xavier Renou)
Récit d'une action de fauchage d'OGM (de Guillaume Gamblin)
Nuire aux intérêts, pas aux personnes (de Guillaume Gamblin)
Destination "non-violence" : quelques repères pour agir (de Guillaume Gamblin)

alambic
Yohan Musseau, cueilleur-producteur-distillateur (de Opaline Lysiak)
écol'porteur
Les jardins d'Illas : de la terre à l'assiette (de Jean-Claude Geoffroy)
écoblanchiment
Vers le biocapitalisme ? (de Marie-Pierre Najman)
migrants
Passeurs d’espoir (de Philippe Donnaes)
hommes, femmes, etc.
Rapports de genres, rapports de forces ? (de Yvette Bailly)
Robins des graines
Recette pour un bouquet à lancer… (de Robine Dugrain)

Brèves
paix
agri-bio
alternatives
du vert dans les oreilles
politique
décroissance
société
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nucléaire
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agenda
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courrier
livres

Editorial
Terrain vague

La non-violence est l'orientation que choisissent de nombreux militant-e-s pour agir en faveur des causes qu'ils et elles défendent. Ce choix permet d'ancrer des luttes — ainsi que des médias comme Silence — dans une culture politique ainsi que dans un état d'esprit partagé. Dans une dynamique d'actions en création perpétuelle prenant appui sur un riche terreau historique de références communes.

Pour autant, dès que l'on s'approche un peu, les choses ne sont pas toujours aussi claires. Est-on encore dans la non-violence lorsque l'on détruit un bien matériel ? Suffit-il de se revendiquer de la non-violence pour que notre action soit perçue et vécue comme telle ? La non-violence n'est elle pas une logique de sacrifice… et le sacrifice, une violence ? Quelles distinctions faire entre les violences structurelles souvent invisibles, et les actions parfois violentes organisées par des groupes victimes d'un système d'oppression ? Un fauchage d'OGM, une action de blocage de bâtiment public, un patron retenu dans son bureau par des ouvriers… est-ce encore non violent ?

Certains mouvements de paix parlent abondamment de non-violence en prenant ce terme dans une acception timide et finalement faussée : ils s'agit de cultiver la paix intérieure, de lutter contre les violences sociales en négligeant juste de s'en prendre à leurs causes. Cette conception peut aisément converger avec une idéologie réactionnaire. A l'inverse, certains adeptes de la manifestation en "black block"(1) parlent aussi de non-violence car, affirment-ils, il est hors de question pour eux de tuer un autre être humain. Disons-le clairement : ni l'une ni l'autre de ces conceptions ne nous semble acceptable.

Où passe la frontière entre la violence et la non-violence ? Au-delà de l'absence de meurtre, limite essentielle mais notoirement insuffisante, il semble difficile d'identifier des postes frontières objectifs. Une même action peut être vécue de manières opposées. N'est-ce pas, pour une part importante, l'état d'esprit dans lequel l'action est pensée, préparée et accomplie qui va donner à celle-ci sa signification au regard de l'exigence de non-violence ? Si la question des frontières, de l'opposition à des positions "ennemies" ne nous semble pas être une priorité, pour autant une non-violence dont on éviterait d'interroger les contours se dissoudrait rapidement dans une inconsistance qui en anéantirait le sens. Il s'agira donc ici de rechercher du sens tout en évitant de s'enfermer dans des conceptions figées.

Longtemps terra incognita, la non-violence a émergé depuis un siècle pour se faire une place dans les pratiques sociales et politiques à travers le monde. Son aventure ne fait sans doute que commencer. Bon voyage exploratoire dans le "terrain vague" de la non-violence.

Guillaume Gamblin

(1) Les Black Blocks ("blocs noirs") sont des regroupements éphémères et informels d'individus de la mouvance "autonome" au cours de manifestations, regroupements qui donnent souvent lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 25 Juil 2010, 11:01

Numéro 381

Image

Alternatives en Essonne & Val-de-Marne
Les jardins des Bordes
Les vergers de l'îlot, un jardin associatif en cœur de ville
Protéger les terres fertiles
Solidaires dans la Cité
Du monde à la Maison du monde
Paris-Jardins : habitat coopératif d'hier et d'aujourd'hui
Le Conservatoire national des plantes
L'association "Planète-Lilas"
Sophia : un lycée qui ouvre les portes de l'autonomie
Coopérations Natures Sociétés
L'Ilot vert


entretien
Les paysans garants de la survie de l'humanité (entretien avec Silvia Pérez-Vitoria)
biomasse forestière au Québec
Une fausse nouvelle énergie verte ? (de Frédéric Lacrabère)
musique et politique
Quilapayun, la révolution et les étoiles (entretien avec Luis Hernan Gomez Larenas)
énergies renouvelables
Le photovoltaïque en question (de Jean-Louis Gaby)
festival de films
Resistances

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Bilan financier
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livres

éditorial
Au sud de l'Ile-de-France…

Le Val-de-Marne (47 communes) et l'Essonne (196 communes) sont deux départements au sud de Paris, avec sensiblement le même nombre d'habitants (1,3 million chacun) mais pas du tout la même densité : le Val-de-Marne qui jouxte Paris, presqu'entièrement urbanisé, a une densité de 5300 habitants au km2 contre seulement 670 pour l'Essonne. Ce dernier département présente au nord, près de Paris, une urbanisation dense qui laisse place plus au sud à d'immenses zones pavillonnaires puis à de grandes plaines céréalières où de charmants villages sont pris d'assaut par les classes supérieures au fur et à mesure que se développe le réseau routier.

Celui-ci comprend de multiples autoroutes et grands axes tous plus saturés les uns que les autres. Le réseau ferré bondé relie, lui, des banlieues populaires aux immeubles de grande hauteur.
Dans ce contexte, où sont les alternatives ? Force est de constater que nous avons surtout rencontré des associations de militants(1). Les alternatives sont limitées aux magasins d'aliments biologiques, d'habitat sain ou de commerce équitable, magasins que l'on peut retrouver un peu partout.
Les initiatives que nous présentons ci-après ont presque toutes en commun de bénéficier de financements publics. Si cela nous a interpellé, nous avons constaté sur le terrain qu'il n'y avait pas de lien direct avec les types de pratiques : on peut être fortement subventionné et se lancer dans des expérimentations radicales… comme on peut être autonome financièrement et être parfaitement dans le moule du système. C'est pourquoi, comme nous le faisons habituellement, nous avons choisi des expériences concrètes sans tenir compte des liens avec les institutions. Ces pratiques sont à découvrir dans les pages qui suivent.

Michel Bernard

(1) Selon une définition anglo-saxonne, les alternatifs sont des personnes qui ont une activité professionnelle dans un secteur en décalage avec le système dominant. Les militants agissent aussi en décalage avec le système dominant, mais conservent une activité professionnelle dans celui-ci. Ce n'est pas le même niveau d'engagement.

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