revue SILENCE

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Messagede Pïérô » 18 Sep 2010, 12:47

Numéro 382

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L'éducation lente
L'éducation lente (de Jean-Pierre Lepri)
L'enfance n'est pas une course (entretien avec Carl Honoré)
Les couleurs du temps (de Jean-Pierre Lepri)
Quinze principes (de Joan Domnènech Francesch)
Pour une pédagogie de l'escargot (de Gianfranco Zavalloni)
L'école lente (de Maurice Holt)
Question à l'éducation lente (de Marie-Pierre Najman)
Critique de l'éducation lente (de Jean-Pierre Lepri)

Faites-le vous même !
Des ateliers d'écologie pratique à Paris (de Michel Scrive)
Reportage dessiné
Chez le Farinoman Fou (d'Ysope)
Art, technique, politique
Produire hors du capitalisme ? (entretien avec C. André par S. Dodelin)
Un jour sans fin
Réfugiés palestiniens au Liban (de Jean-Pierre Lepri)
Une alternative solidaire
Rencontre avec un glaneur généreux (de Marie-Pierre Najman)
Bande dessinée
Biomiamiam (de JBGG)
Biozone
Une foire où il fait bio vivre ! (entretien avec M. Le Boulc'h & G. LeJeloux)
Habiter son quartier
Découvrir ma rue et ses alternatives (d'Aurore Lysson)
Marcevol
L'épouvantail contre-attaque !

Brèves
alternatives
éducation
énergie
nord/sud
nucléaire
ogm
paix
société
Bidoche
vélo
environnement
femmes
décroissance
climat
agenda
annonces
courrier
livres

éditorial
Temps pis ou temps mieux ?

“Toujours plus”, avec et dans un temps limité, devient forcément "toujours plus vite". Alors, je zappe avidement d’une chose à une autre (1) : à la télé, au travail, dans mes loisirs, dans mes associations, dans mes "courses" (si bien nommées)… Dans ma tête, les rôles et les scénarios se bousculent sans cesse, de plus en plus vite, m’éloignant euphoriquement de ma vie présente.

Un temps conté pour ne pas voir mon temps compté ?

En éducation aussi, une "innovation" ou une activité chasse l’autre puisqu’"il faut bien que tout change pour que tout reste pareil" (2).

Alors quelques lucides se disent que ce qui compte, c’est ce qui se vit pleinement, avec et dans son temps "juste" : celui qui est ajusté, à la fois, à l’événement et à la personne.

Sous l’étiquette "éducation lente", ils entendent valoriser la "qualité" du temps – dont la quantité mesurable peut alors être, en fonction de chacun et de la situation, objectivement longue, courte, lente, rapide…

Ce dossier de S!lence(3) présente leur point de vue. Donnons-nous le temps de le découvrir.

Il sera bien temps, ensuite, de retrouver nos urgences et notre aveuglement à ce que nous cachons derrière elles.

Ou peut-être pas ?

Ou un peu moins ?

Jean-Pierre Lepri

(1) Stéphen Kerckhove, La Dictature de l’immédiateté, Yves Michel. Présenté dans S!lence n° 378, avril 2010, p. 44.
(2) Tommasi di Lampedusa, 1896-1957, in Le Guépard, 1963, dont Luchino Visconti a tiré un film, avec notamment Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale, Palme d'Or au Festival de Cannes 1963. Le texte originel est : « Tutto cambi perché nulla cambi ».
(3) Rien à voir avec le débat public que le gouvernement français engage ce mois-ci et jusqu’au 15 décembre 2010, dans tous les départements, sur les rythmes de l’école : c’est des rythmes de chacun, ensemble, qu’il est question ici – et non du rythme d’une institution qui ne « change » que pour mieux perdurer.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 21 Oct 2010, 12:42

Numéro 383

Image

Vivre en colocation
Motivé-e-s (de Guillaume Gamblin)
Cohabiter : le pari de l’équilibre (de Marthe Marandola)
Cohabiter entre âges différents (de Marthe Marandola)
Cohabitat : un petit point historique (de Marthe Marandola)
Colocataires au bord de la crise de nerfs ? (de Guillaume Gamblin)

Non-violence
Un tour du monde de la paix (d'André Croutant)
Alternatives
"3 ptits pois" en bas de chez moi (de Marie-Cécile Chevrier)
Peinture verte
Grenelle de l'environnement : tout ça pour ça ?! (de Stéphen Kerckhove)
Camp Action Climat 2010 au Havre
Arrêt Total ! (de Khaled Gaiji et Elise Ayrault)
Vignes OGM
L'Alsace a-t-elle besoin de vignes OGM ? (d'Anne Dupuis)
Bande dessinée
Biomiamiam #2 (de JBGG)
Livre
Habitats atypiques (d'Irène et Alexa Brunet)

Brèves
femmes
nord/sud
paix
le nucléaire, ça boum ! (de Dominique Lalanne)
environnement
climat
politique
le grand retour de Brice Lalonde (de Fabrice Nicolino)
nucléaire
santé
énergie
ogm
décroissance
vélo
alternatives
société
agenda
annonces
courrier
livres

Éditorial
Colocation : à l'école du collectif

A l'heure des "réseaux sociaux", les relations deviennent de plus en plus virtuelles et nous vivons dans un isolement croissant. L'ancrage dans une vie collective est-il un moyen de résister à cette logique ? Certain-e-s se font les aventuriers d'un mode de vie partagé qui cherche à inventer des rapports de vie basés sur l'enracinement dans un territoire, la relation directe, le partage, l'autogestion, l'interdépendance au quotidien.

Les moyens d'y parvenir sont multiples. Entre les projets d'habitat collectif et d'éco-villages qui demandent souvent des fonds importants et des années de mise en place, et les squats qui remettent en cause la propriété mais impliquent d'accepter de vivre dans une insécurité et une précarité permanentes, nombreux sont ceux qui ont choisi une voie médiane pour vivre en collectif : la colocation.

Cette formule reste incluse dans les filets de l'économie et ne permet pas une autonomisation satisfaisante, mais elle a l'avantage d'être plus facile d'accès financièrement et plus rapide à mettre en place.

Au-delà des colocations étudiantes classiques, de plus en plus nombreux sont ceux qui tentent par là de vivre une aventure collective mettant en pratique les valeurs politiques ou écologiques dont ils sont porteurs.

Quels sont les limites et les intérêts de la vie en colocation ? Cette forme de partage de conditions quotidiennes d'existence est-elle une école d'autogestion ? Permet-elle de fissurer la mentalité individualiste ? Enfin, la colocation est-elle un tremplin qui aide à aller par la suite vers des modes de vie alternatifs et socialisés, ou constitue-t-elle plutôt une simple parenthèse de jeunesse dans un parcours de vie rangé ?

Silence se propose d'explorer ce territoire en interrogeant ses acteurs sur les pratiques variées qu'ils mettent en place et les difficultés qu'ils rencontrent.

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Messagede Pïérô » 20 Nov 2010, 01:22

Numéro 384

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Sortir de la bio industrielle :
Une urgence sociale !

Du bio en batterie ? (de Philippe Bacqué)
Importer des femmes pour exporter du bio ? (de Philippe Bacqué)
La bio est-elle socialement fréquentable ? (de Philippe Bacqué)
Spy Games à Garaufou (de Marie-Pierre Najman)

Paix
Dix ans pour une culture de non-violence (entretien avec Yvette Bailly par G. Gamblin)
Alternatives
La Grée : un collectif de plein gré (de Claude Lléna et Véronique Pomiès)
L'Internationale la plus proche de chez vous !
Ne pas plier (de Michel Bernard)
Bande dessinée
Biomiamiam #3 (de JBGG)
Voyage
Les Vagabonds de l'énergie (entretien avec Arnaud Crétot et Robin Deloof)
Photographie
Prisons de plastique (de Christophe Chamartin)

brèves
environnement
agri-bio
alternatives
Extension du domaine de la gratuité… pour qui ? (de Pascal Martin)
Michel Vignat, paysan-boulanger à Upie (de Marie-Joëlle Pouillon)
femmes
habitat
décroissance
Décroissance : premier avertissement chiffré (1972) (de Christian Araud)
nucléaire
énergies
politique
Quand le parti communiste applaudissait au nucléaire (de Fabrice Nicolino)
paix
Le nucléaire, ça boum ! (de Dominique Lalanne)
nord/sud
société
agenda
annonces
courrier
livres

éditorial
Bio, local, équitable…

Les bandes dessinées de JBGG que nous publions maintenant depuis trois mois montrent clairement nos hésitations face à des pratiques ou des concepts comme la bio, le local, l'équitable…

Le dossier de ce mois illustre comment le label "bio" n'est pas à lui seul toujours suffisant pour garantir des modes de production qui respectent l'ensemble de nos valeurs écologiques et sociales. On peut acheter du bio hors-saison et ayant parcouru des milliers de kilomètres, l'affaire est entendue. Mais pire encore, l'enquête de Philippe Baqué nous révèle en quoi "bio" peut rimer parfois avec agriculture industrielle, esclavagisme social et élevage concentrationnaire. Cela montre que la consommation de produits "bio" se doit d'être complétée d'autres critères : le caractère social et équitable des aliments que l'on achète, et leur proximité géographique.

Alors, peut-on arriver à tout concilier : faire du bio local et équitable ?

Pour commencer, on s’aperçoit rapidement que si l'on privilégie le local, en achetant directement à un producteur (sur un marché, via une AMAP…), il est facile de faire de l'équitable : le producteur est libre de fixer le prix qui lui semble juste, le consommateur est libre de l'accepter ou non. Et on peut même discuter ! Le contact direct permet d'échanger sur bien des sujets et de s'arranger au-delà de l'acte d'achat.

Il nous reste ensuite à inciter ce local équitable à devenir bio. En étant en relation directe avec un producteur, il est possible de l'encourager à passer à la bio. Par exemple, des systèmes de paniers avec paiement à l'avance sont des outils pouvant soutenir un producteur dans sa démarche de conversion à la bio, sur la durée, par la promesse de débouchés.

Pour sortir de la bio industrielle, l'enjeu n'est-il pas de s'associer (entre producteurs, consommateurs et pouvoirs publics) pour apparaître davantage et inventer ensemble des moyens de diversifier l'offre bio-locale ?

Michel Bernard

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 11 Déc 2010, 01:11

Numéro 385

Image

Du pic de pétrole à la résilience locale
La résilience, ou l’art de se préparer ensemble
Évaluer la résilience ?
Bristol, résiliente face au pic pétrolier ?
Actualités de la Transition française
Un dossier de Luc Semal & Mathilde Szuba

Agriculture
Les CIVAM, moteurs de l'évolution positive de l'agriculture (de Marie-Joëlle Pouillon)
Immigrants
France, terre d'accueil ?
Climat
Cancun, un an après Copenhague : les sommets se répètent, les peuples évoluent (de Christian David)
Bande dessinée
Biomiamiam #4 (de JBGG)
Centenaire
Tolstoï, précurseur de la non-violence (de Alain Refalo)
Questionnaire
Questionnaire de S!lence, qui nous a répondu ? (de Mimmo Pucciarelli)

brèves
Décroissance
Pendant la pénurie, la gabegie continue (Agnès Sinaï)
Objecteurs de croissance : c'est parti pour les élections ? (Guillaume Gamblin)
Société
Alternatives
Femmes
Climat
Environnement
Nucléaire
Énergies
Santé
OGM
Paix
Le nucléaire, ça boum ! (Dominique Lalanne)
Politique
Greenpeace, FNE et la question de l’entropie (Fabrice Nicolino)
Nord-Sud
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
S!lence entre en Rés!lience

C’est avec la projection du film La fin des banlieues que le mouvement des Villes en Transition a pris naissance, en octobre 2005, à Totnes, au sud-ouest de l’Angleterre. En février 2009, S!lence vous a proposé un premier dossier sur ce mouvement, suivi en mai 2010 d’un second sur la relation entre transition et rationnement. Notre troisième dossier fait d’abord le point, en deux articles, sur un concept-clé de la démarche : la résilience. De quoi s’agit-il précisément ? Quels moyens se donner pour l'évaluer au fur et à mesure de nos initiatives ?

L’exemple de Bristol nous permet de comparer la vulnérabilité d’une ville de 420 000 habitants, entre scénario catastrophe et scénario de résilience, grâce à un rapport rédigé à la demande des institutions municipales.

Nous envisageons enfin l'état des lieux en France : au vu des groupes qui se déclarent, le désir de transition vers l’après-pétrole est en nette progression, et sans doute les lectrices et lecteurs de S!lence y contribuent-ils. Pourtant, nous manquons encore d’initiatives concrètes à valoriser. Peut-être est-ce parce que nos habitudes individualistes nous empêchent d’assumer tout à fait l’importance cruciale de la dimension collective, et même "communautaire" de la transition.

C’est seulement collectivement que nous surmonterons sans panique ni dénégation les peurs qui nous assaillent face aux menaces à venir ou déjà en cours. Pour réussir, par exemple, à nous nourrir avec peu de transport, comment apprendre ou réapparendre à nous coordonner les uns les autres là où nous habitons, par-delà nos tribus familiales et affinitaires ? C’est toute l’ambition du caractère inclusif de la démarche de transition : inviter largement (ici listés au hasard) parents d’élèves, syndiqué/es, artistes, retraité/es, etc., à imaginer et à concrétiser ensemble, dans nos communes, un mode de vie à la fois résilient et désirable, car désiré ensemble.

Marie-Pierre Najman

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 20 Jan 2011, 15:19

Numéro 386

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Alternatives en Vendée & Maine-et-Loire
Court-circuiter la grande distribution
Comme des coqs en pâte
Les bons plan(t)s de Sébastien et Magalie
Clowns activistes
Le culot du Sans-Culotte 85
Au château de Grésillon
Le Lenin café
Label Vert(e)
Le village Troglobal
Pour la renaissance de l'agriculture sur l'île d'Yeu
(Reportages de Michel Bernard et Marie Clem's)

Santé
Nos médecins sous influence : les 10 méthodes des firmes pharmaceutiques (de Guillaume Gamblin)
Territoires en transition
L'expérience du Trièves (de Pierre Bertrand)
Bande dessinée
Biomiamiam #5 (de JBGG)
Nice
La Falabrac Fabrik, une cantine aux alternatives (de Elise Aracil)

éditorial
Vent d'ouest

Un château, une maison troglodyte, une yourte, une maison sur une île de la Loire, une autre sur l'Ile d'Yeu, une caravane… le moins que l'on puisse dire, c'est que nos lieux de reportages se trouvent dans des habitats aussi variés que les alternatives que nous vous présentons.

Lorsque nous avons annoncé que nous faisions les alternatives en Vendée (1), nous avons eu droit à des remarques : des alternatives chez de Villiers ? Vous n'y songez pas ! Eh bien, non seulement, les initiatives y sont tout aussi nombreuses qu'ailleurs, mais nous en avons même rencontré deux, transversales, très proches des initiatives de transition : l'une dans le marais Breton (au sud de Nantes) (2), l'autre sur l'Ile d'Yeu (3). Et preuve que les choses changent, peu après avoir discuté de ce côté féodal de la Vendée, voici que le vicomte a démissionné de la tête du département !
En Maine-et-Loire (4), l'itinéraire était plus facile à tracer : ce département dispose d'un annuaire des alternatives très bien fait (5), complété par un agenda sur internet qui fonctionne bien (6).
Loin du "Vendez le globe", le choix d'initiatives que l'on vous présente ici peut être complété utilement en prenant votre vélo et en allant vous promener sur ces terres peu escarpées (7).

Michel Bernard


(1) 607 000 habitants, 90 habitants au km2, avec une seule commune de plus de 20 000 habitants : la Roche-sur-Yon, un littoral très touristique en rapide croissance démographique et des bocages à l'intérieur, plus calmes.
(2) Court-Circuit, voir page suivante.
(3) Collectif agricole de l'Ile-d'Yeu, voir page 28.
(4) 770 000 habitants, 107 habitants au km2, dont 287 000 habitants pour la seule agglomération Angers-Loire-Métropole.
(5) www.guide49.lautre.net
(6) Disponible à cette adresse : http://alter49.org ou par courrier : association Les Altern’actifs, 16, rue Jacques-Ibert, 49000 Angers, tél. : 06 64 30 16 66.
(7) Le point culminant de la Vendée est à 290 m, celui du Maine-et-Loire à 216 m !

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 22 Fév 2011, 20:07

Numéro 387

Image

Et merde !
De la merde (de Béatrice Blondeau)
De la notion de déchet (de Béatrice Blondeau)
Les toilettes traditionnelles berbères de la vallée du Draâ (de Didier Bourrut-Lacouture)
Les fondements de l'Intestinale - Réseau de l'assainissement écologique (de Mima Galès)
Eloge de la toilette à compost - Pourquoi et comment sortir de l’égout (de Pierre Besse)
Trier nos eaux usées domestiques (de Benjamin Berne)
Les toilettes à compost : mais comment ça fonctionne ? (de Béatrice Blondeau auprès de Label Vert(e))
Une psychologie sociale de la merde - Etes-vous fécophile ou fécophobe ? (de Adam Chesterman)

Bande dessinée
Pendant que la planète flambe - 50 gestes simples pour continuer à nier l'évidence (de Derrick Jensen et Stephanie MCMillan)
Non-violence
Papouasie : qui veut la peau de Viktor Mambor ? (de Guillaume Gamblin)
Energies
Eolien : retour sur une polémique (de Jean Aubin)
Bande dessinée
Biomiamiam #6 : BM s'achète (enfin) un congélo (de JBGG)
Finances solidaires
Le Label FINANSOL est-il crédible ? (de Jean-Pierre Cattelain)
Abécédaire illustré de l'écologie pittoresque
Habitat passif (de Borkowski)
Les Dessinateurs en action


éditorial
Réhabilitons la merde et ses multiples bienfaits

Le sujet peut sembler incongru, vulgaire et/ou sans intérêt voire provocateur.

Il n'en est rien. Comme l'a écrit Antonin Artaud : "Là où ça sent la merde ça sent l'être."

Cela nous renvoie à notre corps ramené à sa plus simple condition, au cycle de la nourriture et de sa digestion donc à la vie. De ce rapport mystérieux quand on est enfant à ce qui sort de nous, à ce stade où nous apprenons à contrôler notre sphincter, au fait que notre merde donne nombre d'indications sur ce que nous mangeons et sur notre état de santé.

Tous les jours ou presque, parfois même plusieurs fois par jour, nous éprouvons le besoin de vider nos intestins, comment le faisons-nous et où ? Qu'en fait-on ensuite ?

La merde est une matière, une étape d'un cycle, le corps prend ce dont il a besoin et rejette le reste. S'interroger sur comment la réutiliser, c'est aussi s'interroger sur la façon dont nos sociétés l'appréhendent et la gèrent. La question de la merde est donc sociologique et fait appel tout autant au privé qu'au public.

Ce dossier pourrait aussi s'intituler : "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la merde sans jamais oser le demander".

Béatrice Blondeau

Dossier coordonné par Béatrice Blondeau avec le concours précieux
du réseau L'Intestinale RAE présenté page 9

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Messagede Pïérô » 20 Mar 2011, 11:49

Numéro 388

Image

Ça marche !
Cinq questions à un marcheur (propos recueillis par Jean-Pierre Lepri)
La marche au service de la santé (du Dr Sophie Duméry)
Une autre façon de marcher... Marcher léger (d'Hélène Closset)
La marche comme mode de transport (d'Yves Winkin)
Marche et militantisme (de Sophie Morel)
Marcher pour se transformer (de Jean-Pierre Lepri)
La marche, une flânerie libertaire (de Franck Michel)

Bande dessinée
Biomiamiam #7 : La digestion (de JBGG)
Transition ou fuite en avant ?
Sables bitumineux : l'impasse énergétique (d'Aloys Ligault)
Société
Désobéissance dans les services publics (de Guillaume Gamblin)
Enquête
Les gestes écologiques du quotidien (de Guillaume Gamblin & Mimmo Pucciarelli)
Colombie
Communauté de paix San José d’Apartado : la non-violence en action (de Traba)

Brèves
Alternatives
OGM
Énergies
Nucléaire
Décroissance
Extension du domaine de l’AMAP (1965) (de Christian Araud)
Femmes
Nord - Sud
Environnement
Bravo les Maires ! (Dominique Lalanne)
Paix
Société
Politique
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
La marche, c’est le pied !

Toutes les petites et les grandes facilités de la vie quotidienne – véhicules, réseaux, marchandises, robinets, interrupteurs… – me "libèrent" du temps et de l’espace. Mais, dans le même temps, inconsciemment, elles me poussent vers la vitesse et m’entraînent de plus en plus loin de moi. Les deux pieds sur terre, en marchant, je peux alors retrouver un peu du sens de la vie, du sens de ma vie.

Car marcher a toujours un (des ?) sens – même si l’un de ces sens ne serait que d’aller d’un point à un autre. Et je marche aussi, in fine, pour mieux (me) comprendre, pour ne pas perdre pied.

Marcher, c’est encore et surtout retrouver les rythmes naturels – animal, social… – de mon corps, c’est (re-) trouver ma "nature" profonde.

Et marcher, c’est gratuit et à la portée de tou-te-s.

Ce dossier de Silence explore différents aspects de cet acte, vieux comme l’humain et l’humanité : la marche dans la nature comme "détente-santé", la marche comme action militante ou politique, la marche comme recherche personnelle et relationnelle, la marche en ville… – lesquels aspects s’entremêlent le plus souvent.

Car l’intérêt de la marche n’est finalement pas tant le but que le chemin(ement) lui-même.

Bonne déambulation dans ce dossier !

Jean-Pierre Lepri

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Messagede Pïérô » 25 Avr 2011, 00:20

Numéro 389

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Décroissance & démographie
Dossier coordonné par Aurélien Boutaud
Empreinte écologique et démographie (de Aurélien Boutaud)
L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité (de Jacques Caplat)
Le Kerala : vers une transition démographique et écologique ? (de Aurélien Boutaud)
Trop tard pour un antinatalisme écolo ? (de Mathilde Szuba)
Croissance, décroissance et démographie (de Aurélien Boutaud)

Saint-Nazaire en transition
Faire (re)naître des jardins en ville (de Christina et Thierry Brulavoine)
Vélos aux Pays-Bas
“I want to ride my bicycle I want to ride my bike…” (d'Opaline Lysiak)
Culture
Le roman comme espace de liberté (entretien avec Olav Hergel par Jocelyn Peyret)
Françafrique
Comment j'ai ravagé la Côte d'Ivoire à coups de tablettes de chocolat (de Samuël Foutoyet)

Brèves
Société
Femmes
Énergie
Nucléaire
Environnement
Alternatives
Éloge de la lenteur sur un air de violon (de Yann Poulain)
Éducation
Décroissance
Politique
Paix
La politique française (de Dominique Lalanne)
Santé
OGM
Climat
Nord/Sud
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Les pauvres trop nombreux…
ou les riches trop riches ?


Aborder le sujet du nombre d'êtres humains sur la planète semble être un tabou aujourd'hui. Ce serait la porte ouverte aux dérives les plus autoritaires et les plus violentes. Pourtant il paraît évident que l'augmentation de la population est l'une des questions-clé du devenir de l'humanité.

La planète passera le cap des sept milliards d’êtres humains durant le second semestre 2011. Leur survie est en jeu : le climat se dérègle, les ressources sont limitées, nous atteignons un point de rupture écologique. Quelle est l'incidence du facteur "population" ?

Ce débat mérite d'être abordé dans la plus grande sérénité.

Il semble que l'impact écologique et la capacité de survie de l'humanité sur notre planète dépendent grosso modo de la conjonction de trois facteurs : "combien nous sommes", "combien nous consommons", et "comment nous produisons".

Sur quoi mettre l'accent pour réduire l'impact de l'humanité sur la planète pour que celle-ci reste vivable, pour ne pas nous autodétruire ? Sur l'espoir d'une technologie dématérialisée (n'est-ce pas un oxymore ?) qui nous permettrait toujours plus de croissance sans rien changer ? Sur la remise en cause de notre mode de vie en tant que sociétés industrialisées, et la réduction radicale de notre empreinte écologique par habitant-e ? Sur une meilleure maîtrise du nombre d'humains ?

Silence s'engage pour la réduction du niveau de consommation matérielle des pays riches. C'est ce facteur qui nous semble déterminant politiquement. Mais parallèlement, il importe de prendre en compte les autres facteurs de notre survie. Comment maîtriser la natalité dans nos pays où chaque personne a un impact moyen particulièrement "lourd" sur l'écosystème planétaire ?

Nous en faisons le pari dans ce dossier : "maîtrise démographique" peut rimer avec non-violence, équité, écologie et…sérénité.

Guillaume Gamblin

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 18 Mai 2011, 01:40

Numéro 390

Image

Le poids écologique d'internet
Dossier coordonné par Marie-Pierre Najman
Des lectrices et lecteurs de Silence témoignent (avec Mimmo Pucciarelli et Damien Bouveret)
Internet et écologie sont-ils compatibles ? (Entretien avec Fabrice Flipo)
Internet : Big Brother en costume de père Noël
Quelles alternatives au "réseau social" Facebook ? (Entretien avec Pierre-Yves Gosset)
Quelles solutions pour ne plus nuire ?
Il y en a qui résistent !

Japon
"Un cauchemar au ralenti" (de Michel Bernard)
Nucléaire
Fukushima peut-il provoquer un séisme politique en France ? (de Michel Bernard)
Sortir du nucléaire
C'est possible, mais à quelle vitesse ? (de Michel Bernard)
B. D.
Biomiamiam au marché (de JBGG)
Alternatives
Kaszino : un espace de gratuité à Budapest (de Sidonie Poldeh)
Agriculture biologique
Rémy Léger, paysan à Beaumont-lès-Valence (de Marie-Joëlle Pouillon)
Adieu à la croissance
Jean Gadrey fait avancer les idées ! (de Michel Bernard)

brèves
Alternatives
Paix
Nucléaire civil, nucléaire militaire... (Dominique Lalanne)
Environnement
Énergies
Nucléaire
Nord-Sud
Société
Politique
Fragilité de la croissance (Agnès Sinaï)
Femmes
OGM
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Peut-on brancher l’écologie sur internet ?

L’ordinateur est en train de devenir un prolongement du corps, une évidence "naturelle" comme le sont devenues l’eau courante ou l’électricité. Nous courons le risque de ne plus questionner ce qui le rend possible ni ce qu’il coûte, en particulier à l’environnement.

Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser internet, pour le courriel ou la documentation, entre autres à la revue Silence. Cette pratique a un coût écologique et social, les deux étant liés. Silence a déjà commencé à explorer ces questions* et ce dossier cherche à les approfondir pour internet en particulier. Quel poids écologique se cache derrière ce monde virtuel ? A quoi bon courriels, sites, blogs et autres réseaux sociaux ?

Nous avons également essayé de recenser des moyens de diminuer les nuisances. Se passer d’internet, est-ce forcément accepter le déclassement et l'isolement ?

Au final, nous avons des choix importants à faire, et la mouvance écologique ne débat sans doute pas assez de ces problèmes...

Marie-Pierre Najman

* Lire les dossiers "Technologies contre autonomie", n° 338, septembre 2006 et "Technologies et solitude", n° 264, décembre 2000.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 17 Juin 2011, 00:04

Numéro 391

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Après la vélorution
Comment relancer la pratique du vélo en ville (Frédéric Héran)
Le vélo d'aujourd'hui au quotidien (Anja Schmid)
Comment utiliser le vélo sur de longues distances (Yves Maerten)
Le véhicule de fonction de nos jours (Anja Schmid)
Les métamorphoses de Roger (Elise Défossez & Benoît Cousin)
Dossier coordonné par l'ADAV, Association Droit au Vélo
(23, rue Gosselet, 59000 Lille)

Encart
Altertour 2011 : Visitez les Alternatives
Andréas Eschbach
"La crise du pétrole est une crise que nous allons surmonter ensemble ou pas de tout" (Entretien avec Andréas Eschbach)
Témoignage
Le monde merveilleux des huiles essentielles (Jocelyne Renard)
Méditerranée
La révolution sans les armes ? (Guillaume Gamblin)
Argentine
Les entreprises récupérées, dix ans après (Simon Recht)
Projet graphique et politique
Dosta ! (association L'humanitarium)


brèves
Décroissance & Transition
Le mythe de Cuba en transition (Christian Araud)
Alternatives
Nord-Sud
Le P5 et le nucléaire (Dominique Lalanne)
Politique
Femmes
Environnement
Climat
Énergies
Société
Nucléaire
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Mesdames, messieurs, bonsoir,

En ce lundi 3 juin 2030, voici ce qu'il faut retenir de l'actualité.

Economie, A Sochaux, Cécile Duflot, ministre de l'économie solidaire, a inauguré cet après-midi les nouveaux locaux de la coopérative de cycles Peugeot. L'entreprise devrait produire 70 000 tricycles couchés par an. Les différentes pièces seront usinées par la coopérative voisine de Belfort, Alstom.
Transports Jacques Boutaud(1), ministre des transports, s'est félicité de la baisse du nombre de morts sur les routes depuis la limitation de la vitesse pour les vélomobiles à 70 km/h. Sur les six derniers mois de l'année, on ne compte plus que 7 morts. Plusieurs associations de piétons réclament des zones "10 km/h" en ville, les vélos roulant à des vitesses trop rapides.

Social, la CGT et la CFDT ont annoncé leur intention de signer la nouvelle convention qui fixe le temps de travail hebdomadaire à 24h. Les autres syndicats, majoritaires, continuent à demander une évolution vers les 20h. Ils estiment que travailler plus pour gagner plus est inutile dans le cadre d'une politique de décroissance.

International, en Norvège, le gouvernement vient d'annoncer la fermeture du dernier puits de pétrole en mer du Nord.

International, en Inde, des manifestants ont labouré des champs d'agrocarburants inutilisés pour redistribuer les terres à des jeunes agriculteurs biologiques.

Culture, lors de la 35e édition du Festival du livre et de la presse écologique, Fabrice Nicolino(2) s'est vu remettre un prix pour son nouveau pamphlet "Qui a tué les villes en transition ?".

Sports, 4e étape du 23e AlterTour. Guillaume de Crop(3), après avoir batifolé toute la journée, est encore arrivé bon dernier. Il conserve ainsi le maillot jaune..

Francis Vergier

(1) Actuel maire Vert du 2e arrondissement de Paris, disposant d'une bicyclette de fonction.
(2) auteur du pamphlet "Qui a tué l'écologie" présenté dans le n°390.
(3) photographe et maquettiste du dépliant sur l'AlterTour au centre de ce numéro.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Juil 2011, 01:34

Numéro 392
été 2011

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Alternatives en Auvergne
Echanges, entraide et petits bonheurs
La lecture comme mode de convivialité
Et pourquoi pas ?
Ecole de la Mhotte
Chemins de vie
La ferme de la Mhotte
Bureau d'Etudes
A la recherche de son propre chemin
Pour un suivi personnalisé de l'accouchement*
La maison aux cinquante poubelles
La Maison voyageuse
Les Mots bleus, une belle récolte*
Brut de Béton
La Pardige
Dossier par Michel Bernard sauf * : Jean-Marc Pineau

Fukushima
Ces paysans qui ont tout perdu… (Témoignages recueillis par Stephane Ulvoas)
Palestine
Beit Omar, un village en résistance non-violente (Entretien avec Musa Abu Maria, par Guillaume Gamblin)
Entretien avec Edgar Morin
« Vivre, c'est vivre poétiquement, pas survivre » (Propos recueillis par Eric Tariant)
Images et spectacle
L'Insomnante

Brèves
Alternatives en Auvergne
Nucléaire
Énergie
Femmes
Nord/Sud
Société
Politique
Mur énergétique et pic d'indifférence (d'Agnès Sinaï)
OGM
Santé
Alternatives
Environnement
Les armes nucléaires "tactiques", c'est quoi ? (Dominique Lalanne)
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial

Toi l'Auvergnat qui sans façon…

Au centre de la France, l'Auvergne, avec sa capitale historique Clermont-Ferrand. Une région peu peuplée(1) avec d'importantes différences entre le Bourbonnais au nord, fait de collines et de bocages et le Cantal au sud-ouest, dont les sommets volcaniques rappellent par endroit les Alpes. Une région traversée du nord au sud par la vallée de l'Allier. Un territoire qui s'est vidé peu à peu jusqu'à récemment(2).

La place laissée vacante à la campagne provoque une opposition entre un tourisme prédateur d'espace et des jeunes néo-ruraux qui cherchent à s'installer. Ces derniers sont très nombreux à intégrer les problématiques écologiques et les "réseaux" sont très actifs.

Autour de l'école de la Mhotte, à Saint-Menoux (Allier), depuis 1976, on trouve une dynamique d'alternatives sans doute unique en France, impulsée par le mouvement anthroposophe(3). Le sud montagneux est aussi riche en initiatives.

Ces alternatives pourraient permettre de développer d'autres avenirs possibles, pour peu que l'on trouve des solutions à la dépendance au pétrole.

En effet, peut-être plus qu'ailleurs, la multiplication des voies routières a considérablement changé la répartition des populations : alors qu'avant, il y avait une multitude de spécialisations artisanales ou industrielles, dispersées dans de nombreux bourgs, aujourd'hui, l'essentiel de l'activité économique se trouve concentrée dans quelques villes, la plupart au bord de l'Allier, et les autres communes, rurales ou non, sont devenues résidentielles(4). Conséquence, les chemins de fer étant rares, comment ne pas abuser de la voiture ?

Michel Bernard


(1) 35 habitants au km2, hors agglomération de Clermont-Ferrand contre 114 en France.
(2) La région a connu une baisse de la population de 1886 à 1954. Depuis la population est presque stable dans trois départements et augmente lentement dans le Puy-de-Dôme.
(3) Le mouvement anthroposophe est né autour de la pensée de Rudolf Steiner, au début du vingtième siècle. Voir par exemple : www.anthroposophie.fr.
(4) Il faut voir l'état de délabrement du centre historique de Thiers !

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 21 Sep 2011, 01:36

Numéro 393

Image

Contraception et autonomie
Echanges autour de la contraception (de Marie-Pierre Najman)
Histoire récente de la contraception en France (de Claire Grenet)
Comment agir ensemble ? (entretien avec Nicole Bonnin)
Y a-t-il une bonne contraception ? (de Marie-Annick Rouméas)
La contraception : une histoire de femmes ? (de Béatrice Blondeau)
Pilule et pollution (de Marie-Pierre Najman)
Contraception, écologie, autonomie et transition (de Marie-Pierre Najman)
Dossier coordonné par Camille Baran, Béatrice Blondeau, Claire Grenet,
Marie-Pierre Najman, avec la participation d'Emilienne Grossemy.

Transition
Le Trièves se projette en 2050 ! (de Michel Bernard)
Éducation lente
Attention, ralentir : passage d’enfants ! (de Martine Auzou)
Fuite en avant
Face aux gaz de schistes, la sobriété énergétique (de Michel Bernard)
Déni
Les esclaves et le climat (de Pierre-Emmanuel Neurohr)
Livre
Carnet d'une urbotaniste (de Lullie)

brèves
Femmes
Société
Alternatives
Politique
Nucléaire
Énergie
Décroissance et transition
OGM
Environnement
Santé
Paix
Nucléaire = Danger (Dominique Lalanne)
Agenda
Annonces
Bilan financier
Courrier
Livres

éditorial
En avoir (ou pas)

Le corps humain est ainsi fait que l'un des chemins du plaisir sexuel est le même que celui qui mène à la procréation. Et si l'on ne souhaite pas inscrire un moment de sexualité dans son arbre généalogique, il faudra donc s'en prémunir. La contraception existe pour cela, définie comme un ensemble de méthodes temporaires et a priori réversibles permettant d'empêcher la grossesse.
Parler de contraception, c'est donc parler de sexualité, mais aussi des relations hommes / femmes, du rapport de chacun-e à son corps, et à l'enfantement.
C'est aussi aborder les implications sur la population, ses enjeux philosophiques, religieux, sociaux, politiques et démographiques tout au long de l'histoire.
Pour Silence, il importe enfin de s'interroger sur son impact écologique, et de se poser la question de la dépendance de la contraception par rapport au pétrole.

Béatrice Blondeau et Claire Grenet

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Oct 2011, 15:05

Numéro 394

Image

Radis, oseille…
le retour des monnaies locales

Qu'est-ce qu'une monnaie complémentaire locale ? (de Marie-Christine Baudin et Catherine Sergent)
Quelle démarche vers des monnaies de transition en France ? (de Marie-Pierre Najman)
L’espérience de Romans Bourg-de-Péage (entretien avec Annie Vital, Pierre Alliot et Michel Lepesant)
Le SOL, une monnaie sociale sous tutelle (de Marie-Pierre Najman)
Argentine : Trocs tronqués (de Simon Pellet-Recht)
Diversité et enjeux des monnaies sociales dans le monde (de Marie Fare)

Sortir de l’industrialisme
Reconquérir son autonomie (Entretien avec Ingmar Granstedt)
Enquête lecteurs
L'engagement écologiste et la politique (de Mimmo Pucciarelli et Guillaume Gamblin)
Police
Pour sortir des violences policières : plus de contrôle et de formation (d'Yvette Bailly)
Brigades de voisinage
Contrôler les pratiques policières (de Guillaume Gamblin)
Morvan en transition
Des initiatives locales pour un changement global (de Benoît Kubiak)
Vivre ensemble
Twin Oaks (de Noémie Capdevila)

brèves
Déscolariser la société décroissante (de Christian Araud)
Décroissance et transition
Coopérer ? (de Elisabeth Maheu)
Alternatives
Environnement
Nord-Sud
Société
Aide-toi, lessive tes draps (de Léo Sauvage)
Femmes, hommes...
Habitat
OGM
Et si on sortait du nucléaire... militaire ? (de Patrick Hubert)
Paix
Fukushima
Nucléaire
Énergie
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
Monnaies locales, monnaies sociales

Du 9e au 19e siècles, il a toujours existé des monnaies parallèles, locales ou régionales. En France, au Moyen Age, un évêché ou une ville émettait des "méreaux" qui servaient aux échanges de la vie quotidienne locale. Au 20e siècle, on trouve aussi de nombreuses expériences : le wara en Allemagne, le wir en Suisse, le valor en France. Ce n’est que très récemment que s’est imposée cette drôle d’idée qu’une monnaie doit être la plus générale possible, pour servir à tous les échanges, pour être convertible partout, pour cumuler toutes les fonctions : compter, évaluer, échanger, thésauriser. Un projet de monnaie locale n’a pas cette ambition et chaque groupe qui l’initie commence par déterminer ses objectifs. Il s'agit le plus souvent de remettre l’économie locale au service du social et de l’humain, dans le respect de la nature et de la vie, au lieu de simplement inciter à la spéculation et à la consommation. Un tel projet ne va pas sans limites ni fragilité, ainsi que le prouvent les témoignages sur le SOL (système d’échange local) ou l'issue de la crise en Argentine.
Silence a enquêté en France et ailleurs sur ces expériences, peut-être même des "espériences" tant ces nouvelles "espèces" portent d'espoir et d'utopies...

Marie-Pierre Najman

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 28 Nov 2011, 01:12

Numéro 395

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A la découverte de la presse alternative
Enquête dans la mare aux "canards" (de Mimmo Pucciarelli, Jean-Marc Luquet & Guillaume Gamblin)
Quelle indépendance pour la presse française ? (de Christian David)
On n’achète pas un journal libre, on le finance ! (de Michel Gairaud)

Climat
Paris, 2°C en plus (de Francis Vergier)
Santé
Industrie agroalimentaire : main basse sur la diététique (entretien avec Paul Scheffer par Guillaume Gamblin)
Jeux vidéo
Jeux vidéo et monde militaire, un couple inséparable ? (de Tony Fortin)
Jeux vidéo : et si on jouait à la non-violence ? (de Marion Wintergerst)
Villes en transition
Potentiel et limites de l'alimentation urbaine (de Michel Bernard)
AlterTour 2011
Encore un grand cru ! (de Jean-Pierre Masson)
OGM
Dites "Non" aux vignes OGM !

brèves
Décroissance et transition
C’est le Momentum ! (d'Agnès Sinaï)
Alternatives
Fukushima
Nucléaire
Energie
Femmes, hommes, etc.
Le sexisme… ah oui ? (de Léo Sauvage)
Paix
Le nucléaire, ça boum ! (de Dominique Lalanne)
Nord-Sud
Politique
Climat
Environnement
OGM
Santé
Agenda
Annonces
Courrier
Livres

éditorial
La danse des (autres) canards

Depuis deux siècles environ la contestation, la contre-information tout autant que des propositions révolutionnaires et utopiques ont pris leur place dans l'histoire de la presse. Cette presse que l'on nomme indépendante, différente, libre ou "alternative".(1)

Plusieurs générations de militant-e-s et acteurs du changement social depuis les années 1960 jusqu'à aujourd'hui se sont nourris à cet arbre dont les branches nous montrent plusieurs chemins possibles afin de vivre autrement notre quotidien et réfléchir aux transformations sociales souhaitées, désirées ou simplement rêvées.

Se plonger dans ce monde de la presse alternative, comme nous le faisons dans ce dossier, permet de constater la vitalité de celle-ci, les multiples facettes qu'elle nous propose, bref une richesse culturelle et militante dont on ignore parfois la profusion.

Qu'entendons-nous par presse "alternative" ? Celle qui n'est subventionnée ni par la publicité, ni par des acteurs privés ou publics ? Celle qui va à revers de l'idéologie dominante ? Celle qui fonctionne en mettant en œuvre des formes d'autogestion et d'écologie pratique poussées ?(2)

Qu'en disent les acteurs de la presse alternative eux-mêmes, ainsi que les grands médias, et les lecteurs/trices ?

Face à un environnement médiatique qui tend à rendre les individu-e-s soumis et sans vision critique, partir à la découverte des vilains petits ou grands canards qui composent le paysage de la presse dite "alternative", permet de découvrir des voix qui expriment des idées, des rêves et des propositions porteuses d'une vision de la société plus juste et écologique, et qui méritent qu'on leur apporte un soutien... parfois critique.

Jean-Marc Luquet
Mimmo Pucciarelli


(1) Du 15 novembre 2011 au 25 février 2012, le CEDRATS, Centre d’études et de recherches sur les alternatives sociales, présente une exposition sur la presse alternative de Lyon et sa région qui sera accompagné d'un colloque international qui se déroulera les 19, 20 et 21 janvier 2012. (voir les pages agendas).
(2) Voir le dossier de Silence n°332, "Créons des médias alternatifs", intégralement téléchargeable "gratuitement" sur notre site : www.revuesilence.net.

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Re: revue SILENCE

Messagede Pïérô » 27 Déc 2011, 01:16

Numéro 396

Image

Terres collectives
Collectives et solidaires, de nouvelles formes d’accès à la terre
Une installation collective sur les Causses (de Marie Joëlle Pouillon)
Rencontre avec Aude et Jérôme, maraîchers engagés (de Marie Joëlle Pouillon)
Une pépinière d’activités à la mode paysanne (de Patrick Dubois et Valérie Devulder)
Conversion en biodynamie au cœur du vignoble jurassien (Entretien avec Céline Gormally par Catherine Etalon)
Savez-vous planter vos sous... (La carte des sites Terres de Liens)

Membres de Terre de Liens qui ont participé à l'élaboration de ce dossier : Marie Joëlle Pouillon, Sophie Le Jeune, Philippe Cacciabue, Lydéric Motte, Majda Bouchanine, Cécile Dubart, Marie-Laëtitia Melliand, Patrick Dubois, Valérie Devulder, Catherine Etalon, Marc Simide, Laurence Quinson, Julie Ruault, Stéphanie Petitcunot.

Transition
Où passent les terres agricoles ? (de Michel Bernard)
Arrachage des vignes transgéniques de Colmar
La recherche "sous cloche" en procès (d'André Croutant)[/b]
Vers une recherche pour le vivant (de Christophe Bonneuil, Isabelle Goldringer et Pierre-Henri Gouyon)
Objection de conscience
Femmes et féministes contre l'armée (Entretien avec Idan Halili et Sahar Vardi par Guillaume Gamblin)
Permaculture
L'agriculture de demain s'invente au Bec Hellouin (de Jordan Belgrave)
Sortir du nucléaire
750 milliards ! Le coût tellement dément du démantèlement (de Michel Bernard)

brèves
Alternatives
Environnement
Vélo
Climat
Fukushima
Nucléaire
OGM
Santé
Éloge du "traître" (Léo Sauvage)
Femmes, Hommes, etc.
La sécurité... Avec ou sans ? (Dominique Lalanne)
Société
Politique
Vivent les Zones Textiles Autonomes ! (Christian Araud)
Energie
Education
Agri-bio
Agenda
Annonces
Courrier
Livres



éditorial
On achève bien les pauvres

"Je ne veux pas les misérables secourus, je veux la misère disparue"
Victor Hugo

Dans les années 1980, l'agriculture intensive produit trop de nourriture et l'Europe donne des subventions pour que des terres soient mises en jachère. Puis, les rendements étant au mieux, stables et les surfaces de culture diminuant, à un moment donné, il a fallu remettre les jachères en culture. Aujourd'hui, même en cultivant tout, cela ne suffit plus et l'Union européenne a commencé à acheter de la nourriture à l'extérieur pour maintenir l'aide alimentaire.

Six Etats membres ont saisi l'Union européenne, en septembre 2011, estimant illégal de payer pour acheter de l'alimentation à destination des structures caritatives. Conséquence immédiate : pour la France, les dons de nourriture à ces structures (Banque alimentaire, Restos du cœur, Croix-Rouge, Secours populaire…) sont divisés par quatre.

Mais pourquoi n'arrive-t-on plus à produire autant ? Il y a d'abord les baisses de rendements : la culture intensive à coups d'engrais et de pesticides a atteint ses limites et les sols sont maintenant de très mauvaise qualité. Il y a aussi le fait que les gros engins ont remplacés les humains, or ils ne peuvent être utilisés que sur de grandes surfaces planes. Les terres en pente ont été abandonnées. Il y a des surfaces agricoles utilisées pour produire des agrocarburants. Enfin, il y a l'étalement urbain (lotissements, routes…) qui chaque année mange des milliers d'hectares(1), généralement les meilleures terres.

Ainsi aujourd'hui, les plus pauvres sont victimes de la destruction des sols. Les alternatives sont pourtant là : Terre de Liens que nous présentons dans ce numéro propose d'acheter les terres cultivables collectivement pour faciliter l'installation de jeunes agriculteurs. Les groupes de transition(2) sensibilisent les urbains à la nécessité de stopper l'étalement des villes. Les AMAP(3) permettent de refaire du lien entre producteurs et consommateurs. Reste, au sein de ses initiatives, à y faire le lien avec les structures caritatives comme cela se fait déjà avec les Jardins de Cocagne(4).

Michel Bernard

(1) voir article page 33.
(2) voir www.transitionfrance.fr.
(3) Association pour le maintien de l'agriculture paysanne, www.reseau-amap.org
(4) Réseau Cocagne, 21, rue du Val-de-Grâce, 75005 Paris, tél. : 01 43 26 37 84, www.reseaucocagne.asso.fr.

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