ARTHUR
Que les organisations anarchistes nous oublient vraiment est peut-être ce qui pourrait nous arriver de mieux (cela dit sans animosité)
Entre l'union corporative qui s'élabore et la société communiste et libertaire, à sa période initiale, il y a concordance. Nous voulons que toute la fonction sociale se réduise à la satisfaction de nos besoins ; l'union corporative le veut aussi, c'est son but, et de plus en plus elle s'affranchit de la croyance en la nécessité des gouvernements ; nous voulons l'entente libre des hommes ; l'union corporative (elle le discerne mieux chaque jour) ne peut être qu'à condition de bannir de son sein toute autorité et toute contrainte ; nous voulons que l'émancipation du peuple soit l'œuvre du peuple lui-même : l'union corporative le veut encore ; de lus en plus on y sent la nécessité, on y éprouve le besoin de gérer soi-même ses intérêts ; le goût de l'indépendance et l'appétit de la révolte y germent ; on y rêve des ateliers libres où l'autorité aurait fait place au sentiment du devoir ; on y émet sur le rôle des travailleurs dans une société harmonique des indications d'une largeur d'esprit étonnante et fournies par des travailleurs eux-mêmes. Bref, les ouvriers, après s'être crus si longtemps condamnés au rôle d'outil, veulent devenir des intelligences pour être en même temps les inventeurs et les créateurs de leurs œuvres.
Qu'ils élargissent donc le champ d'étude ouvert devant eux. Que, comprenant qu'ils ont entre leurs mains toute la vie sociale, ils s'habituent à ne puiser qu'en eux l'obligation du devoir, à détester et à briser toute autorité étrangère. C'est leur rôle, c'est aussi le but de l'anarchie.
Revin : 1200 personnes manifestent pour les salariés d'Electrolux
Mercredi 14 novembre, à Revin, la journée de mobilisation européenne contre l'austérité s'est transformée en manifestation de soutien pour les salariés d'Electrolux.
La journée de mobilisation n'a pas été choisie au hasard : journée de manifestation et d'appel à la grève contre l'austerité à travers toute l'Europe, à Revin, la mobilisation s'est transformée en journée de soutien pour les salariés d'Electrolux, dont l'avenir est des plus compromis.
Dans le cortège, des salariés, des habitants, des représentants de tous les syndicats mais aussi des personnalités politiques, tous bords confondus.
Le 22 octobre, les dirigeants suédois de l'usine Electrolux de Revin, annonçaient leur décision de fermer le site de fabrication de lave-linge dans les deux ans. Le site compte 419 salariés qui s'étaient alors mis en grève pendant 3 jours en réaction à cette annonce.
Pétition en ligne
Un groupe d'"indignés ardennais" en soutien pour "leurs frères salariés d'Electrolux" s'est constitué sur le réseau social Facebook. Le groupe "Contre la fermeture d'Electrolux Revin" réunit à ce jour 10.000 membres. Par ailleurs, une pétition circule : elle a déjà réuni 5000 signatures.
Les salariés d'Alcatel-Lucent contre l'austérité
La manifestation contre l'austérité organisée hier dans toute l'Europe a mobilisé jusqu'à 500 personnes à Lannion. La moitié est partie du site d'Alcatel-Lucent, à Pégase.
10 h 30 hier, devant Alcatel-Lucent, sur le plateau de Pégase. Bien organisés, les manifestants distribuent rapidement chasubles et drapeaux. C'est la première grande manifestation depuis l'annonce du plan de suppressions d'emplois au sein du groupe. Environ 250 personnes sont là. C'est moins qu'aux récentes assemblées générales qui ont réuni 400 personnes.
La date de l'annonce connue lundi
Le cortège ne tarde pas à partir. On presse le pas pour être à l'heure au rassemblement prévu à 11 h 30, au centre-ville. Marcher réchauffe tout le monde. « Une réunion du bureau du CCE (comité central d'entreprise) est prévue lundi prochain, à 16 h 30, sur le site de Vélizy (région parisienne). Ce sera sans doute pour nous dire quand aura lieu le prochain CCE où on connaîtra les détails du plan », explique un syndicaliste. L'info donnée la veille au soir n'est pas encore passée dans les rangs des manifestants. Ces derniers s'arrêtent maintenant près d'Orange Labs.
L'idée d'une grande manifestation de défense de la filière des télécoms n'a pas mobilisé grand monde chez Orange. Bernard Trémulot, de la CFDT d'Alcatel-Lucent, note : « On lit souvent que Free a bouleversé le marché des télécoms et qu'il est la cause de tous nos maux. C'est un élément d'explication, mais ce n'est pas le seul. On paie aussi lourdement les erreurs de stratégie du groupe. »
« L'austérité, non merci »
À peu près à l'heure prévue, les manifestants arrivent devant la Poste. Les drapeaux de la FSU, de l'Unsa (deux organisations de l'Éducation nationale) et de Solidaires s'ajoutent à ceux de la CFDT et de la CGT. Le maire est là, le futur secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon aussi. C'est lui qui ouvre les discours. Il réagit à la conférence donnée, la veille, par François Hollande et dénonce les politiques d'austérité.
À la tribune, on retrouve Robin Maillot, de l'Unsa Trégor et Christian Kervoelen, de la FSU, Michel Blin de Solidaires. Hervé Lassalle, de la CFDT d'Alcatel-Lucent, enchaîne après Lepaon : « Le modèle social européen est mis à mal par le dumping fiscal et social », lance-t-il. Benoît Dumont, de la CGT Météo France, réclame ensuite au micro que la Banque centrale européenne puisse financer les états et une taxation des transactions financières, car « l'austérité, non merci, on a déjà goûté, ça ne marche pas ».
Le cortège repart vers le pont de Viarmes. Manifestement, le rassemblement a grossi à l'heure du déjeuner. « J'étais en réunion ce matin, j'arrive maintenant », explique Nadine, qui travaille dans une école de Lannion. À peu près 500 personnes reviennent devant la Poste par le pont Sainte-Anne.
À 13 h, une délégation de six syndicalistes est reçue à la sous-préfecture. Une demi-heure plus tard, c'est au maire d'arriver chez le sous-préfet. Il vient préparer la venue de Fleur Pellerin à Lannion vendredi.
En charge de l'économie numérique, la ministre veut lier l'attribution de nouvelles fréquences de téléphonie mobiles à des conditions de création d'emplois. Elle sera écoutée vendredi.
loin des ornières d'analyse de l'autisme pseudo radical.
ARTHUR a écrit:loin des ornières d'analyse de l'autisme pseudo radical.
Le débat démocratique réclame que l'on accepte et respecte ses contradicteurs. Il est alors normalement possible, dans ce cadre, de ne pas "partager" les analyses ou stratégies des autres sans pour autant les dénigrer.
mais peut-être est-ce trop difficile à certains..
La dépression économique que nous traversons ne cesse d’être instrumentalisée par le patronat pour tenter d’imposer ses revendications. Un chantage éhonté à l’emploi, aux délocalisations, à l’exil fiscal, est développé par le patronat pour obtenir des décisions sur le terrain de la flexibilité, de la fiscalité, du «coût du travail». La hausse de la TVA, l’allégement
des cotisations patronales, et le matraquage sur le supposé « coût du travail » permettent dans le même mouvement au MEDEF de faire oublier l’essentiel : les banques et les grands groupes peuvent afficher des bénéfices importants et des trésoreries florissantes, alors que la désintégration des filières industrielles, le chômage et la précarisation se poursuivent en France et en Europe.
A cela s’ajoute la pression des marchés financiers qui ont imposé à notre pays, l’objectif d’un déficit public sous le plafond de 3% du PIB dès 2013, ce qui loin de résoudre le problème de financement de l’Etat et des politiques publiques, va sans aucun doute l’aggraver.
Déjà l’Austérité frappe notre territoire comme en témoignent les difficultés financières de nos collectivités locales, qui représentent pourtant le premier des amortisseurs sociaux.
Notre département qui paie un lourd tribu dans la crise, est traversé par de multiples luttes. Les salariés de Peugeot Citroën, de Sanofi, de Presstalis, de Roissy et bien d’autres sont engagés dans de rudes batailles pour défendre leurs
emplois, et à travers leurs emplois ils défendent aussi le tissu industriel de tout le département. Dans les écoles, les hôpitaux, les territoires, la fonction publique d’Etat, des mobilisations s’organisent, souvent en lien avec les usagers pour arracher des moyens, maintenir des sites, et contrer la casse du service public.
Notre territoire populaire, où la question sociale est particulièrement prégnante, a autant d’atouts qu’il a de besoins à faire valoir. Les effets de la crise peuvent ici déchirer violemment un tissu social déjà fragile. Mais la Seine-Saint-Denis, a déjà démontré de grandes capacités de résistance et d’action, pour imposer des choix qui répondent aux exigences des salariés, des populations.
La Seine-Saint-Denis c’est aussi une terre riche de sa diversité, du dynamisme de sa jeunesse. C’est un territoire attractif avec un secteur tertiaire qui ne cesse de se développer, des filières de pointe qui s’implantent (imagerie, industrie aérienne et aéroportuaire, studios de cinéma), le 2ème complexe aéroportuaire européen aux plus de 90.000
salariés dont l’activité génère 10% de la richesse francilienne.
Pourtant ici le nombre de privés d’emplois ne cessent d’augmenter (12,4%), chiffre le plus élevé de la région. Et si nous laissons faire ce sont plusieurs milliers de personnes qui vont venir s’ajouter aux 134 000 privés d’emploi de notre département.
L’urgence sociale ne peut plus attendre !
Des moyens existent pour fi nancer des politiques en faveur du progrès économique et social. A rebours des discours dominants, nous portons notamment l’idée que dépenser plus pour la Santé, pour l’Education et la Formation, pour la Recherche, pour la Culture, pour le Logement Social, pour les Transports et les infrastructures collectives, pour l’Environnement... cela contribue au développement de la productivité et du dynamisme économique.
Parce que nous sommes convaincus que l’urgence de la situation exige la construction d’une large mobilisation pour que notre département soit entendu, et que de véritables solutions porteuses d’un développement humain durable s’imposent, nous appelons les salariés, du public, du privé, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités, à se mobiliser et à participer à la marche pour l’emploi et l’avenir de la Seine-Saint-Denis, le 17 janvier Rendez-vous à 10h30 :
-> Pour un départ de La place des déportés au Bourget (RER B Le Bourget, Bus 146 et 133), site symbolique car situé à 2 pas de l’aéroport d’aff aire.
->Et au départ des grands moulins de Pantin 9 rue du débarcadère (RER E gare de Pantin, Métro 5 Hoche), lieu qui accueille la principale concentration banquaire du 93.
Les 2 cortèges convergeront sur le parvis de la préfecture ou nous demanderont uneaudience au Préfet.
Il est de plus en plus insupportable d’assister au larmoiement du MEDEF, lorsque ces entreprises bénéfi cient en permanence du travail, de la créativité et des ressources des salariés ainsi que des aides massives de l’Etat, et qu’elles provoquent la désindustrialisation du pays, l’appauvrissement des territoires et la casse de milliers d’emplois du privé comme du public.
Ne laissons plus le MEDEF se présenter en victime, alors que pour l’année 2012 on annonce le versement record de 40 milliards (+13%) de dividendes aux actionnaires du CAC 40 ! Preuve que Les caissesne sont pas vides pour tout le monde !
Agissons pour que l’Etat et les collectivités territoriales soient exemplaires en matière d’emplois de qualité. Impulsons un mouvement d’ampleur pour ouvrir de nouvelles perspectives à notre département, nous faire entendre et sortir de la crise en imposant une autre répartition des richesses !
Dans l’unité, les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis souhaitent faire grandir le rassemblement pour d’autres réponses à la crise. Un mouvement qui articule défense de nos entreprises, de nosemplois, et de nos services publics.
"Nous avons amorcé un mouvement de grève totale avec occupation de l'usine. Ce mouvement est soutenu par SUD et CGT.
Nous serons très nombreux demain dans la manifestation qui partira du Bourget à 10h30.
Pour SUD PSA Aulnay
M K"
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