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Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 02 Mar 2017, 10:57
de Pïérô
Clermont Ferrand
En cours, Semaine anti-préjugés

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https://63.demosphere.eu/rv/232

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 15 Oct 2017, 17:01
de bipbip
Brest

Un nouveau collectif de chômeurs, chômeuses et précaires vient de se créer sur Brest et les alentours.

Prochain rendez-vous pour un "cafés des chômeur-euse-s et précaires" lundi 16 octobre à partir de 17h, place Guérin à Brest, pour discuter et se rencontrer autour des nos embrouilles avec l’administration, l’envie de lutter contre nos conditions de vie de merde, l’envie de partager une boisson chaude et un moment convivial.
et à 19h, on se retrouve au PL Guérin pour la réunion du collectif

Tu as des embrouilles avec la CAF ?
Pôle Emploi te réclame des sous ou veux te faire bosser à l’oeil ?
On menace de te couper le gaz ou l’électricité ?
Marre de tes conditions de travail ?
Tes propriétaires veulent t’expulser ?
Ton médecin n’accepte pas la CMU ?
Marre du temps qu’il fait ?

Ne restons pas isolé-e-s, discutons-en autour d’une tasse,
ramènes tes gâteaux ! Organisons-nous collectivement pour ne plus
subir !

Retrouvons-nous tous les lundi à 17h place Guérin à Brest, ou si il pleut à
l’Avenir (lieu collé à la place)

Retrouvons nous aussi pour des réunions, les 1er et 3e lundis du mois, à 19h au Patronnage Laïque Guérin (2 rue A. Ribot)

gaston la caf

gastonlacaf@riseup.net

http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article809

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 16 Oct 2017, 10:33
de Pïérô
Toulouse, mardi 17 octobre 2017

2e Assemblée de chômeuses, chômeurs et précaires

Après le code du travail, le chômage

Une nouvelle réforme arrive : celle de l'assurance chômage. Prévue pour avril 2018, une fois les « ordonnances sur le licenciement » imposées, elle viendrait :
• Renforcer le discours et les mesures visant à stigmatiser les chômeuses et chômeurs en prévoyant toujours plus de contrôles.
• Compliquer le versement des allocations par l'accumulation d'étapes bureaucratiques digne des 12 travaux d'Astérix.
• Retirer des cotisations sociales le financement du chômage., ce qui permettra au gouvernement de décider seul des règles d'indemnisation.

Une offensive idéologique contre une caisse de solidarité

Certain.es d'entre nous s'entendent dire pendant les entretiens qu'il leur faut acquérir « le principe de réalité ». Mais qui est plus en prise avec la réalité que des gens qui doivent payer leurs loyers, charges, avec 3 francs 6 sous ? C'est bien une offensive idéologique qui voudrait que les chômeuses et chômeurs soient responsables de leurs conditions et de tous les problèmes économiques alors que c'est un choix des dirigeants de ne pas partager le travail.

L'assurance chômage est une caisse de solidarité entre travailleur.euse.s qui a été spolié par les patrons et le sera demain par l'état si la réforme passe.

Une assemblée pour partager et agir

Lors de la 1ère Assemblée du 5 octobre, nous avons fait le constat :
• Que les travailleur.euse.s subissent des attaques incessantes sur leurs conditions de travail.
• Des allersretours entre CAF, pôle emploi et boulot pour beaucoup d'entre nous.
• De la diversité des formes de précarité (emplois aidés, auto entrepreneuses, contractuels de la fonction publique, RSAiste, intérimaires, service civique, temps partiels imposés …)
• Que dans la mission de pôle emploi, le contrôle remplace l'accompagnement.
• Que les outils informatiques ne sont pas maîtrisés par tou.te.s les chômeur.euses alors que les services publics sont de plus en plus dématérialisés malgré la résistance des salarié.e.s contre cette logique.
• Qu'on pourrait parler de « droit de grève pour les chômeur.euses » et de « loi de licenciement » et non de « travail ».
• Que les conditions d'accueil (personnes debout, fermetures l'après midi..) sont déplorables.
• Que l'utilisation du service civique s'accentue, permettant d'embaucher en dehors des règles du code du travail.

Soyons nombreuses et nombreux à échanger pour se battre contre leurs politiques à la Prochaine Assemblée

MARDI 17 OCTOBRE A 14H
1 rue Delpech (metro Jean Jaures)

https://toulouse.demosphere.eu/rv/16156

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 04 Jan 2018, 17:31
de bipbip
Les mouvements de chômeurs et chômeuses

Il s’agit d’une histoire bien évidemment, mais surtout d’une volonté commune. Des choix qui vont au-delà des questions d’appareils, qui bien trop souvent se mesurent, afin de savoir qui est le plus fort, le plus influent, lesquels sont les plus nombreux. Nous sommes tellement seuls sur ces questions centrales, que nous avons décidé que la défense des intérêts des victimes, des plus faibles, des plus fragiles et des plus pauvres, devait passer avant les organisations elles-mêmes. Nous sommes respectivement trop peu nombreux et trop peu efficaces, face à l’ampleur de la tâche, pour faire semblant du contraire. Alors, chacune de nos organisations a appris à écouter, à respecter les autres, à faire passer l’intérêt général, celui des chômeurs, des chômeuses et des précaires, ce pour quoi nous existons, avant de faire en sorte d’être « le premier ou la première ».

Il nous faut faire la différence entre unité et union ; si l’unité était totale, la question de la refonte en une seule organisation pourrait être envisagée. Nous n’en sommes pas (encore) là ; ce que nous pratiquons régulièrement, c’est l’union, le front commun. Bien évidemment, nous ne sommes pas d’accord sur tout ; certains par exemple mettent en avant l’augmentation des minima sociaux quand d’autres revendiquent en priorité l’indemnisation de toutes les formes de chômage. Une partie souhaiterait siéger dans les instances dédiées quand d’autres ne demandent qu’à être consultés. Ou encore la première revendication de certaines organisations reste l’emploi quand d’autres se battent plutôt sur le revenu. Ce sont de vraies différences de choix, de stratégie, d’objectifs, de projet de société, mais nous avons, ensemble, décidé de formulations qui permettent un affichage commun, en tous les cas pour ce qui concerne les expressions publiques.

Car si beaucoup se positionnent pour la défense de l’emploi, à juste titre, très peu prennent en compte le vécu, la situation, les droits des chômeurs et chômeuses ; comme si le modèle social, économique et politique ne pouvait être qu’un. Et puis, n’être que des chiffres, des courbes, des pourcentages, des statistiques ne nous suffit pas, loin s’en faut. Nos vies, c’est maintenant que nous les vivons et nous n’avons pas le temps de glorifier le retour éventuel de la sacro-sainte croissance et du très hypothétique plein emploi.

Chacune de nos associations et syndicat a évidemment une réalité bien particulière, avec des histoires, des individus différents, des expériences multiples. Cette question d’être une seule et unique organisation pourrait se poser. Même si aujourd’hui ce ne serait pas simple car les femmes et les hommes sont attaché-es à leurs organisations, à leurs histoires, à leurs expériences et souvenirs de luttes, d’occupations, de fêtes…

Grâce à cette volonté, nous avons mené quelques beaux combats, les uns avec les autres, sans exclusive. Nous pouvons citer la bataille de l’hiver 97/98 suite à la suppression du fonds social des Assedic, qui permettait de garder la tête hors de l’eau quand les urgences se faisaient trop pressantes. Une bataille qui a duré près de deux mois, de début décembre 1997 à fin janvier 1998, dans l’unité la plus totale, notamment avec de nombreuses occupations d’Assedic dans lesquelles ont été organisés des réveillons du nouvel an ; parfois les meilleurs de toute une vie, tant l’ambiance de fête était indissociable de la lutte, de la solidarité, du sens, du partage, de l’amitié. Le 8 janvier 1998, les quatre organisations (A.C !, A.PE.I.S., C.G.T chômeurs, M.N.C.P) étaient reçues par le Premier Ministre Lionel Jospin et par la Ministre du travail Martine Aubry. Une reconnaissance certes, mais dans le même temps les Assedic encore occupées étaient évacuées par les forces de police. Nous sortons avec l’obtention d’un fonds d’urgence sociale d’un montant d’un milliard de francs, à obtenir dans des guichets uniques. Pas mal quand on sait que le fonds social des Assedic représentait 600 millions de francs, sauf que ce fonds n’a pas été ré-abondé, et qu’il a vite, très vite, été épuisé tant les urgences étaient nombreuses. Et le plus dur dans cette affaire, c’est qu’ils ont réussi à couper les ailes de la mobilisation, car avec ce fonds social nous pouvions régulièrement mobiliser des centaines de chômeurs afin d’obtenir ce petit plus qui permettait de faire face à quelques urgences, de passer des caps, de respirer un peu.

D’autres petites mais importantes avancées ont été obtenues par les mouvements de chômeurs et chômeuses unis ; nous pouvons citer l’insuffisante allocation exceptionnelle de fin d’année dite « prime de Noël » et les mesures de réduction et/ou de gratuité des transports pour les chômeurs et les chômeuses. Même si nous sommes bien loin des besoins concernant ces deux aspects. Nous pouvons également mentionner la bataille des recalculés, où, grâce à notre mobilisation et aux nombreuses plaintes déposées, nous avons permis à plus d’un million de chômeurs et chômeuses de retrouver des droits qui leur avaient été arrachés par Jean-Louis Borloo.

Mais ce que nous faisons, notre utilité sur la distance, se joue ailleurs : chaque jour dans nos permanences, accueillir des femmes et des hommes, leur offrir un café, leur parler, les écouter. Et puis mettre à disposition la presse, un ordinateur, Internet ; les accompagner pour rédiger un C.V, une lettre de candidature et/ou de motivation. Et surtout, tout faire afin de faire valoir les droits : trop perçus, radiation, etc. Mais comme la vie ne se coupe pas en rondelles, nous abordons également les questions liées au logement, à la santé, aux papiers, aux transports, à l’énergie, aux loisirs, à la culture, aux vacances…

... http://www.lesutopiques.org/mouvements- ... chomeuses/

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 11 Jan 2018, 17:38
de bipbip
Pour ses vœux, le MNCP se paye la tête des politiques

Le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) a organisé mercredi une remise des prix pour les « Grossiers de l’écran », ces élus distingués pour leurs propos méprisants adressés aux chômeurs en 2017.

C’est par un pied de nez cinglant à l’attention du gouvernement que le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) a choisi de commencer l’année. Les traditionnels vœux étaient accompagnés pour la première fois, mercredi, d’un festival de remise des prix pour les « Grossiers de l’écran », clin d’œil satyrique à l’émission de télévision « les Dossiers de l’écran » créée par Armand Jammot dans les années 1960. Parmi les nommés : des personnalités politiques, accompagnées de leur déclaration la plus dédaigneuse à l’encontre des chômeurs en 2017.

C’est sans surprise qu’on retrouve dans le palmarès la ministre du Travail Muriel Pénicaud, le président du parti « Les Républicains » Laurent Wauquiez qui obtient le prix spécial du jury, et Emmanuel Macron, qui se voit décerner le prix de la mise en scène, matérialisé par une casquette « Police de l’emploi ». Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner n’échappe pas non plus à sa récompense pour sa désormais célèbre déclaration sur les sans-abris qui refuseraient d’être logés. Quant au président du Medef Pierre Gattaz, il reçoit le prix du scénario, avec son pin’s du « million d’emplois » qu’il promettait en 2014.

La « palme de plomb » pour un député LREM

La liste fait figurer ensuite des noms moins connus comme celui de Véronique Hammerer, députée La République en marche (LREM) de Gironde qui avait tenté d’émouvoir l’opinion en annonçant que son mari avait dû renoncer à s’acheter une Porsche Cayenne à cause du qu’en-dira-t-on. Un prix de la « députée inconnue » a également été créé tout spécialement pour la femme politique dont l’identité n’a jamais été dévoilée et qui avait confié à la presse avec amertume qu’elle mangeait davantage de pâtes maintenant que son salaire était tombé à 5 000 euros par mois.

Mais la phrase qui a fait le plus mal cette année, c’est celle de Damien Adam, député LREM de Seine-Maritime affirmant en novembre dernier que « certaines personnes partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance chômage ». Elle méritait bien, pour le MNCP, l’attribution de la « palme de plomb » à son auteur. « Plus c’est gros, plus ça passe, commente Zalie Mansoibou, porte-parole et chargée de coordination du MNCP. La majorité des personnes visées ne touchent même pas 1 000 euros par mois en allocation-chômage. C’est indécent. »

Derrière le divertissement, il s’agit bien sûr de délivrer un message combatif. « Ils nous méprisent, alors nous les méprisons en retour, résume Zalie Mansoibou. On veut mettre à l’honneur les ‘‘losers’’ qu’ils sont, et leur montrer que nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. On ne va pas en rester là. » Pour l’heure, c’est l’inquiétude qui règne autour des négociations sur l’assurance-chômage, qui commenceront officiellement demain.


https://humanite.fr/pour-ses-voeux-le-m ... ues-648528

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 13 Fév 2018, 11:47
de bipbip
NON à la destruction de l'Assurance chômage

Mobilisation le mercredi 14 février 2018

Saint Denis (93) mercredi 14 février 2018
à 11h30, Bourse du Travail de Saint-Denis, 9-11 rue Génin

Depuis le 11 janvier ont commencé les concertations concernant la réforme de l'assurance chômage. Cette réforme est la nouvelle étape du gouvernement pour détruire les droits des salarié‐es et les conquêtes sociales du mouvement ouvrier.

La politique d'Emmanuel Macron part du principe que pour relancer l'économie française, la solution privilégiée doit être de précariser le travail et de sanctionner les salarié‐es privés d'emploi. Selon le gouvernement, la solution à la crise économique passe par une dégradation des conditions de vie des chômeuses et chômeurs alors même qu'ils et elles sont déjà les premières victimes du système économique.

On voudrait nous faire croire que les chômeuses et chômeurs sont responsables de leur situation et que le système d'assurance chômage est une des causes de la récession économique.

Alors même que des solutions alternatives, comme la réduction du temps de travail et la transition écologique, seraient des moyens efficaces pour lutter contre le chômage, nous devons par tous les moyens nous opposer à la violence des réformes en cours qui n'auront d'autres conséquences que d'appauvrir et précariser, encore et toujours, les millions de chômeuses et chômeurs, ainsi que l'ensemble des salarié‐es de ce pays.

Plus de la moitié des chômeuses et chômeurs ne touchent déjà aucune allocation chômage !

Les concertations avec certaines organisations syndicales ne visent qu'à donner un semblant de légitimité à ce qui va sans aucun doute être une nouvelle et sans précédente régression du système social français. Un des éléments caractéristiques de ces concertations est de ne jamais donner la parole aux premiers concernés de ces réformes : les chômeuses et chômeurs.

Contre cette politique violemment antisociale, nous exigeons :
•l'élargissement de l'accès à l'indemnisation, avec comme référence le Smic, à tous les chômeurs et chômeuses,
•le maintien du système actuel de l'assurance chômage, avec des cotisations reposant sur la valeur ajoutée totale de l'entreprise,
•la gestion démocratique de l'assurance chômage,
•l'arrêt des contrôles et sanctions à l'encontre des chômeurs, chômeuses et précaires.

Soyons en mesure de nous faire entendre, toutes et tous ensemble, chômeuses, chômeurs, salarié-es, précaires, avec ou sans papiers

le 14 février 2018 11h30 au local de l'APEIS, bourse du travail de Saint‐Denis, 9 / 11 rue Genin, ligne 13 arrêts St Denis / Porte de Paris

Soutiens :

SNU POLE EMPLOI FSU, SUD EMPLOI, FSU IDF, ECONOMISTES ATTERRES, SOLIDAIRES, CNT, JOC, REPUBLIQUE ET SOCIALISME, GDS, FEMMES EGALITES, CGT, CGT POLE EMPLOI, CGT CHOMEURS, SYNDICAT ASSO, ATTAC, DAL, FEMMES CONTRE LES PRECARITES, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, PCOF, PG, FI, PCF, ENSEMBLE.


https://www.alternativelibertaire.org/? ... ce-chomage

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https://www.solidaires.org/Ils-entenden ... travail-en

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 17 Mar 2018, 14:25
de bipbip
Mobilisation contre le projet de réforme de l'assurance chômage le 21 mars 2018

Les 5 organisations de chômeurs et précaires (AC!, CIP-IDF, APEIS, CGT‐Chômeurs, MNCP), soutenus par des syndicats (CGT, FSU, Solidaires, CNT, SNU Pole emploi, SUD Emploi, CGT Pole emploi, Syndicat Asso), des associations (ATTAC, DAL, Economistes Atterres, JOC, Femmes contre les précarités, Femmes égalités, GDS) et des partis (Alternative libertaire, Ensemble, FI, PCF, PCOF, PG, République et socialisme) ont occupé le 14 février le magasin Carrefour de Saint-Denis et appellent à se mobiliser le 21 mars contre le projet de loi avant sa présentation à l'Assemblée

Ils exigent à la place du projet de réforme de l'UNEDIC:

1) le maintien de l'assurance chômage actuelle, mais financée par des cotisations sur toute la valeur ajoutée, et gérée démocratiquement

2) l'arrêt des contrôles et sanctions à l'encontre de tous les chômeurs, chômeuses et précaires et leur indemnisation avec le Smic comme référence

Rassemblement mercredi 21 mars 2018 à 10h Place de la République

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https://solidaires.org/Pour-l-indemnisa ... mage-Paris

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 01 Avr 2018, 13:49
de Pïérô
Réunion du collectif Unedic

Paris, mardi 3 avril 2018
à 18h, Bourse du Travail de Paris, 3 rue du château d’eau

Cette réunion sera l'occasion d'envisager collectivement des actions et de préparer l'organisation d'un forum afin de partager nos positions respectives sur l'assurance-chômage.

http://www.cip-idf.org/

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 22 Avr 2018, 09:44
de bipbip
Assurance chômage : un projet de loi contre les chômeurs et les chômeuses

La réforme de l’assurance chômage élégamment appelée « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est présentée au conseil des ministres ce 25 avril.

Cette réforme qui associe formation professionnelle, apprentissage et chômage vient compléter le dispositif mis en place avec le transfert des cotisations chômage des salarié-es vers la CSG déjà décidé par ailleurs.

Sous couvert d’universalisation du financement et de l’indemnisation :
- Elle renforce le contrôle des chômeurs et chômeuses ;
- Elle menace le financement actuel en élargissant les possibilités d’indemnisation (statut d’indépendant, démission pour une orientation professionnelle spécifique,...) mais sans moyens associés ;
- Elle prétend lutter contre la précarité en modulant les cotisations des entreprises mais dans un cadre négocié dans les branches et sans toucher à la grande masse des situations de précarité : CDD, intérim, temps partiels non-choisis, transformations de contrats de travail en contrats commerciaux via l’utilisation d’auto-entrepreneur-euses…

Solidaires sera dans la rue avec les associations de chômeurs ce 25 avril pour réaffirmer les droits de tous et toutes :
- Pour une indemnisation comme continuation du salaire et en tout état de cause une indemnisation pour toute les causes de chômage en référence au SMIC ;
- Pour le maintien d’un système de cotisation géré par les syndicats ;
- Pour un accompagnement par Pôle emploi et des formations correspondant aux souhaits des personnes au chômage, ce qui implique un accueil digne pour tous et toutes ;
- Pour des politiques de création d’emplois utiles et la réduction du temps de travail à 32 heures.

Des initiatives sont prévues dans plusieurs villes de France. A Paris les associations appellent à un rassemblement mercredi 25 avril à 14h au siège de l’Unedic, 4 rue Traversière.

https://solidaires.org/Assurance-chomag ... -chomeuses

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 02 Mai 2018, 20:25
de Pïérô
Les chômeurs en marche pour leurs droits !

Paris, jeudi 3 mai 2018
à 14h30, Place de la Bastille

Depuis un an, les chômeurs et les précaires sont l'objet d'attaques, d'invectives et de reculs de leurs droits. Alors que le président de la République et sa majorité déroulent une politique de régression sociale et de baisse des droits pour les chômeurs et précaires, ils y ajoutent la stigmatisation constante en les dénonçant tantôt comme des fraudeurs, tantôt comme des paresseux qu'il faut contrôler.

Non content de s'en prendre aux personnes les plus précaires, le gouvernement s'attaque conjointement aux droits de tous les salariés et aux services publics : emploi, formation, hôpital, transport ferroviaire, logement, handicap…, tout est une cible pour, au nom de la sacrosainte dette, réduire le bien commun de tous et nos droits.

Du 2 mai au 5 mai, le Mouvement National des Chômeurs et Précaires organise son congrès annuel. Moment de rencontres, de débats et d'échanges, c'est aussi un moment fort de mobilisation et d'expression. Les chômeurs et les précaires, citoyens de plein droit, veulent faire entendre leur opposition à la réforme de l'assurance chômage et à toutes celles qui ne feront que renforcer les inégalités et l'exclusion, et leurs propositions pour une autre société et un autre horizon.

Lors de ce grand rassemblement, le MNCP invite toutes celles et tous ceux qui se sentent concernés et solidaires de ces combats à nous rejoindre pour porter haut et fort notre voix et nos revendications.

Rendez-vous le 3 mai prochain à 14h30, place de la Bastille à Paris,

Pour nos droits et contre la marche en arrière imposée par Macron

Alors que le gouvernement « en marche » ne cesse de faire reculer nos droits, affirmons que cette marche à reculons ne nous empêche pas d'avancer pour plus d'égalité et moins d'exclusions. Venez donc nombreux marcher avec nous :

« Chômeurs, précaires : des citoyens à part entière ! »


http://www.mncp.fr/site/3-mai-chomeurs- ... rs-droits/

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 28 Juin 2018, 22:40
de bipbip
Journée d’action contre la réforme de l’assurance chômage

Paris vendredi 29 juin 2018

• De 8 H à 10 H, Rassemblement devant le siège de l’Unedic, 4 rue Traversière Paris 12e, à l’appel du Collectif unitaire Unedic et de la CGT
• A 10 H au métro Porte de la Chapelle, pour une action contre les contrôles
• De 18 H à 21 H 30, à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du Château d’eau (métro République) Réunion publique sur la réforme de l’assurance chômage.

Le Communiqué

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Le tract

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https://solidaires.org/Paris-Journee-d- ... ce-chomage

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 01 Juil 2018, 15:21
de bipbip
S’organiser face à la précarité

Invitation à une réunion pour le développement d’une structure inter-sectorielle des précaires et privé.e.s de salaire au sein de l’Union syndicale Solidaires Rhône le 3 juillet à Lyon

Être précarisé.e, c’est d’abord avoir des conditions d’emploi instables : CDD, CUI, intérim, etc. Et une fois terminé le contrat (souvent très court), c’est en général le chômage qui pointe. Mais être précarisé.e, c’est aussi avoir des conditions de travail dégradantes : pression, non respect de la dignité, non reconnaissance de l’activité exercée, surcharge de travail, de bas salaires, temps partiels, journées coupées, etc.

A ces deux types de précarité s’ajoute la précarité de représentation : il existe un bon nombre de salarié.e.s qui ne comptent pas ou peu sur une représentation syndicale combative. Nombreux sont les secteurs professionnels où les salarié.e.s sont souvent isolé.e.s ou qui fonctionnent sur la base d’une rotation des effectifs très importante. C’est aussi dans ces lieux de travail que le syndicalisme peine souvent à s’implanter puisque le droit du travail n’est pas toujours du côté des plus précarisé.e.s.

Le patronat s’appuie sur la précarité pour maintenir sous sa coupe ces travailleurs indispensables au maintien de l’activité économique capitaliste et pour faire pression sur tou.te.s les autres salarié.e.s en exerçant le chantage au chômage.

Pour ces différentes raisons, nous pensons qu’il est aujourd’hui important de réfléchir à une structure qui prenne en compte les salarié.e.s les plus éloigné.e.s du syndicalisme, des formes d’organisation collective de défense des conditions de travail. Une structure animée par ces salarié.e.s « mobiles » qui changent souvent de secteur professionnel, qui passent souvent par de longues périodes de chômage et pour qui il est plus difficile de maintenir une adhésion syndicale dans la durée au sein d’une même structure de secteur.

Construisons notre riposte collective face à l’exploitation capitaliste qui nous précarise !

Si tu te reconnais dans cette initiative, que tu souhaites prendre part au développement d’une telle structure ou simplement en savoir plus, tu es bienvenue à une réunion ouverte :

Mardi 3 juillet 2018 à 17h
au 125 rue Garibaldi – 69006 Lyon

Solidaires Précaires
Contact : solidairesprecaires69@listes.solidairesrhone.org


https://rebellyon.info/S-organiser-face ... rite-19403

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 28 Aoû 2018, 19:33
de bipbip
Quand des chômeurs occupent la mairie de morlaix

Dans le cadre de la caravane des luttes, du 27 août au 1er septembre, rencontre avec Xavier Dunezat, sociologue, et des collectifs de chômeureuses au jardin solidaire à Morlaix, à 18h le 31 août.

https://bourrasque-info.org/spip.php?article1136

Re: Les mouvements de chômeurs-euses et précaires

MessagePosté: 01 Déc 2018, 02:46
de bipbip
Journée de mobilisation à l’appel des associations de chômeur-es et précaires

Samedi 1er décembre 2018
Paris à 13h45 Place de l'Opéra

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https://solidaires.org/Journee-de-mobil ... -precaires