je peux entendre que l'on puisse dans sa boite se syndiquer dans ce qui existe et pratiquer du syndicalisme de lutte
guerilla menée par nos deux camarades syndiqués à la CNT, pour défendre leur boutique
mais il y a manière et manière,
mais il y a manière et manière,
← La succession qui paralyse la CGT
25 mai 2012
Bernard Thibault mis en minorité sur sa succession
Coup de théâtre à la CGT : Bernard Thibault a été mis en minorité, vendredi 25 mai, sur sa succession, lors de la réunion extraordinaire de la commission exécutive, qui compte 54 membres. Un communiqué officiel fait état de cette grave défaite du secrétaire général : "Bernard Thibault, suite au processus de consultations engagées depuis plusieurs mois, a proposé la candidature de Nadine Prigent comme future secrétaire générale de la CGT. La commission exécutive confédérale n'a pas approuvé cette proposition par 20 voix pour, 21 voix contre et 5 abstentions."
Conséquence de cet échec : M. Thibault ne pourra pas présenter la candidature de Mme Prigent lors de la réunion du comité confédéral national (CCN) qui doit se prononcer, le 31 mai, sur le ou la dirigeant(e) qui lui succédera à l'issue du congrès de Toulouse, en mars 2013. Tandis qu'une majorité d'organisations soutient la candidature d'Eric Aubin, 50 ans, secrétaire général de la fédération de la construction, M. Thibault pourrait, selon des sources internes, présenter la candidature d'Agnès Naton, 53 ans, retraitée de La Poste, directrice de La Nouvelle Vie ouvrière, l'hebdomadaire confédéral.
OBSTINATION
Le plus étrange dans cet épisode, c'est l'obstination de M. Thibault, cette volonté de passer en force pour imposer Nadine Prigent, 54 ans, ancienne infirmière (elle sera retraitée en 2013), secrétaire générale de la fédération de la santé. Le 17 avril, lors d'une précédente réunion de la commission exécutive consacrée à sa succession, il avait calé in extremis, et avait renoncé à faire part de son choix. Il avait alors annoncé une nouvelle phase de consultation des organisations de la CGT, ce qui l'avait conduit, jusqu'à ces derniers jours, à participer à neuf rencontres interrégionales.
C'est la raison pour laquelle M. Thibault a été très absent de la scène nationale, au moment même de l'entrée en fonctions de François Hollande et du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Ces consultations lui ont confirmé qu'Eric Aubin tenait la corde.Le "monsieur retraites" de la CGT a bâti sa popularité interne, non sur une différence de ligne – comme Mme Prigent et Mme Naton, il partage l'orientation "moderniste" de M. Thibault –, mais sur une critique acerbe de la "centralisation" du pouvoir par la direction confédérale, s'engageant à redonner de l'espace aux fédérations. Cette position explique que M. Aubin bénéficie du soutien d'une majorité de fédérations, dont celle des cheminots, dont est issu M. Thibault.
RÉFLEXE DE LÉGITIMITÉ
Cet état des lieux aurait dû conduire M. Thibault à opérer un repli stratégique. Mais, d'après différentes sources, il espérait, face à une commission exécutive composée à sa main et comptant sur un réflexe de légitimité, emporter la conviction de cette instance.
"Il pensait gagner le morceau", indique un dirigeant, qui explique qu'il a pris le risque de demander un vote – qui n'était que consultatif – tout en sachant que cette instance était divisée. "S'il avait eu un vote positif, ne serait-ce que d'une voix, il aurait pû tenter le tout pour le tout devant le comité confédéral national", poursuit ce responsable cégétiste. Mais M. Thibault a été mis en minorité, et c'est un battu qui va se présenter le 31 mai devant le parlement de la centrale, qui lui avait déjà infligé un sévère revers en 2005, lorsqu'il lui avait imposé d'appeler à voter non au référendum européen.
"TRÈS CASSE-GUEULE"
Toutes les cartes sont rebattues. M. Thibault ne peut plus défendre la candidature de Mme Prigent devant le parlement cégétiste, composé des représentants des fédérations et des unions départementales. Obligé de battre en retraite, il apparaît toujours décidé à ce qu'une femme lui succède, ce qui pourrait le conduire à présenter la candidature d'Agnès Naton. "C'est un calcul très casse-gueule", observe un dirigeant.
La directrice de l'hebdomadaire confédéral, qui est retraitée et a une personnalité peu charismatique, semble avoir peu de chances de l'emporter. En revanche, M. Aubin se trouve indéniablement conforté. Pour l'heure, M. Thibault a complètement manqué sa sortie. Et les dégâts sont considérables : la crise de la CGT s'est aggravée, et quelle que soit l'issue, elle laissera des traces, et la centrale se retrouve, en pleine alternance politique, totalement hors jeu.
La défense de l’emploi et de l’industrie
mardi 9 octobre à 13 h 30, à l’appel de la CGT, pour la défense de l’emploi et de l’industrie, manifestation de la Place d’Italie à Montparnasse.
ladepeche.fr a écrit:Tarbes. La CGT à la rencontre des salariés des TPE
Jeudi, des représentants de la CGT étaient présents devant le Parc des expositions où se déroulait le Rendez-vous pour l'emploi. «On éclaire les gens sur la situation actuelle, déclare François Dousseau. Car si on remettait la retraite à 60 ans, on ouvrirait des niches pour les jeunes.» Ce syndicaliste rappelle : «C'est une première dans l'histoire de notre pays. Du 28 novembre au 12 décembre prochain, les salariés des très petites entreprises (TPE, de moins de 11 salariés) vont être appelés à voter pour apporter leur confiance à l'organisation syndicale de leur choix.» Ils n'éliront pas les représentants du personnel, ce que la CGT regrette : «Le Medef a freiné des quatre fers. On va se restreindre à la représentation syndicale, qui permet aux organisations d'être reconnues et de négocier par branches professionnelles».
Dans le département, les salariés concernés sont au nombre de 150.000. Sur Tarbes intra-muros, toujours pour les TPE, ils sont 1.000 (et 1.600 sur l'agglo). Jeudi, les représentants de la CGT se sont déployés dans les commerces tarbais afin de «traçer dans les rues où il y a la plus grande concentration».
Les personnes privées d'emploi sont également concernées.
Ce syndicaliste rappelle : «C'est une première dans l'histoire de notre pays. Du 28 novembre au 12 décembre prochain, les salariés des très petites entreprises (TPE, de moins de 11 salariés) vont être appelés à voter pour apporter leur confiance à l'organisation syndicale de leur choix.»
Le SLB a pour but de défendre les droits sociaux et nationaux des personnes vivant sur le territoire breton, aider les Bretons qui le souhaitent à revenir travailler au pays, lutter pour la parité femmes-hommes, contre le fascisme, pour avoir le droit de vivre dans un environnement non pollué, lutter contre les contrats de travail précaires, défendre le service public, pour un revenu correct pour tou-te-s.
Nous pensons aussi qu’il faut rompre avec une pratique syndicale parisianiste peu revendicative et ultracentralisée.
Élections dans les Très petites entreprises : la CGT largement en tête
Un bus de la CGT aux couleurs de la campagne TPE a sillonner la France depuis le mois de mai, Ici à La Rochelle.
Les élections professionnelles dans les Très petites entreprises (TPE), une première en France, se sont soldées par une nette avance de la CGT, arrivée en tête avec 29,54% des voix, suivie par la CFDT (19,26%) et FO (15,25%), sur fond d'une faible participation.
L'Unsa s'est positionnée en quatrième position avec 7,35%, suivie par la CFTC (6,53%) et Solidaires 4,75%, selon les données du ministère du Travail, qui précise qu'elles concernent la seule métropole. La CFE-CGC, qui participait au seul collège cadre, a obtenu 26,9% des voix dans ce collège.
Près de 500.000 salariés (10,4%) ont pris part à ce scrutin inédit ouvert le 28 novembre. Il devait se clore le 12 décembre, mais compte tenu de problèmes techniques liés à l'envoi des bulletins de vote, il avait été prolongé jusqu'à lundi dernier en métropole et jeudi en outre-mer. Quelque 4,7 millions de salariés d'entreprises de moins de 11 salariés ou employés à domicile étaient appelés à voter, par internet ou correspondance, pour le syndicat de leur choix. La participation par internet a été faible (de quelque 20% du total).
La CGT largement en tête
"Nous sommes satisfaits de ce résultat qui met la CGT largement en tête", a indiqué Philippe Lattaud, responsable cégétiste. "Le résultat obtenu donne encore plus de poids à ceux qui n'acceptent pas une régression sociale majeure dans la négociation sur l'emploi", qui va reprendre le 10 janvier, a-t-il ajouté. La CGT affirme poursuivre son effort auprès des salariés des TPE pour "créer les conditions pour que le syndicalisme et la négociation collective prennent toute leur place auprès de ces salariés".
La CFDT se réjouit aussi de sa "place de deuxième organisation syndicale dans les TPE". "Ce résultat est le fruit d'un long travail en direction de salariés d'entreprises dépourvues de représentation syndicale, où le dialogue social reste à construire et où les inégalités en matière de droits sont les plus fortes", ajoute-t-elle.
Les organisations syndicales n'avaient pas été avares de critiques envers les quelques dysfonctionnements qui ont émaillé l'organisation du scrutin - qui a coûté 20 millions d'euros à l'Etat - et surtout envers la modalité du scrutin sur sigle qui à leurs yeux a favorisé l'abstention. Les modalités d'organisation de ces élections "devront être revues pour favoriser une participation plus importante lors de la prochaine élection en 2016", a promis vendredi le ministre du Travail Michel Sapin.
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