après la plage les pavés ? "rentrée sociale" et après...

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Messagede Pïérô » 12 Déc 2011, 21:44

Pour ce 13 décembre, il y a des coins où des SUDs locaux ne se joignent pas à des rassemblements appellés le soir, dénonçants l'apathie syndicale. A Tours, SUDs/Solidaires qui avait agrégé la CGT là dessus le 11 octobre a réussi à pousser l'intersyndicale a appeller à manifestation à 10h, ce qui invite à la grève. C'est évidemment pas une grande victoire même s'il a été annoncé que cela ne devait pas en rester là et en simple journée de "mobilisation", mais c'est au moins une petite victoire symbolique.
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Messagede Pïérô » 13 Déc 2011, 14:35

Trois fois moins de personnes que le 11 octobre, sous la flotte et donc en plus sans sono. Pas terrible. :-|
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Messagede SchwàrzLucks » 15 Déc 2011, 02:03

Je ne suis clairement pas physionomiste et ne peut pas juger de l'ampleur de la mobilisation strasbourgeoise, par contre un camarade m'a dit être agréablement surpris par la quantité de personnes présentes. La mobilisation avait lieu hier à 17h30.

Concrètement, la CGT était en nombre, l'UNSA aussi je crois. La CFDT, qui paraît-il, avait longtemps tenu à ce qu'il n'y ait pas d'appel à la grève par l'intersyndicale (finalement, les syndicats avaient déclaré la grève "au cas où" sans pour autant appeler à la faire si j'ai bien compris), a rameuté 3 personnes visibles. :lol: Non pas que j'apprécie particulièrement les intersyndicales, surtout de ce style, mais cette contradiction du "bon, on leur concède pour l'unité" pour finalement voir arriver 3 clampin-e-s m'a bien fait rire. :lol:
Il y avait 2/3 militant-e-s de SUD même si SUD n'a pas participé.

A noter que la statue de Kléber a été couverte d'autocollants appelant au boycott de Lipton en soutien aux FRALIBs dès les 17h et que ça a un peu chauffé avec les flics, même s'ils n'avaient clairement pas le rapport de force en leur faveur. :lol:
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Messagede digger » 15 Déc 2011, 16:00

"bon, on leur concède pour l'unité" pour finalement voir arriver 3 clampin-e-s m'a bien fait rire

Ca s'appelle une délégation syndicale
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Messagede SchwàrzLucks » 15 Déc 2011, 16:48

J'avais oublié un truc sinon : un membre du mouvement des "indigné-e-s" a été appelé à s'exprimer au micro.

[edit] Oki ^^ Mais normalement quand on parle de "mobiliser" ça va au-delà des délégué-e-s. ^^
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Messagede Pïérô » 20 Déc 2011, 01:16

çà relance côté Solidaires...

Pour un appel unitaire à une journée de grève et de manifestations en janvier !

Le gouvernement organise le 18 janvier ce qu’il appelle un « sommet social ». En fait, il s’agit d’une rencontre entre le Président Sarkozy, le gouvernement, le patronat et une partie des organisations syndicales.

Avec cette réunion, le gouvernement entend passer un cran supplémentaire dans les mesures antisociales, pour faire payer (encore plus !) la crise du système capitaliste aux salarié-es, aux retraité-es, aux chômeurs/ses, aux jeunes en formation.

Il est de la responsabilité du mouvement syndical de proposer et d’organiser une riposte collective et offensive des salarié-es. Comme nous l’avons dit lors des réunions intersyndicales :

L’Union syndicale Solidaires est favorable à un appel national à une journée de grève et manifestations autour du 18 janvier.

L’Union syndicale Solidaires souhaite qu’un appel unitaire rassemble toutes les organisations syndicales prêtes à agir dans ce sens.

L’Union syndicale Solidaires considère qu’une réponse syndicale européenne est nécessaire, face aux plans de rigueur qui s’attaquent aux droits des populations de tous les pays d’Europe.

Union syndicale Solidaires
Le 19 décembre 2011.
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Messagede Pïérô » 21 Déc 2011, 01:50

mal barré encore :

Pas d'action unitaire pour le sommet sur l'emploi

Le 18 janvier, les syndicats se rendent au sommet social. La CGT plaide pour une mobilisation, la CFDT est contre.

Il n'y aura pas de mobilisation unitaire le 18 janvier, lors de la tenue du sommet sur l'emploi organisé par Nicolas Sarkozy.
Réunie lundi, l'intersyndicale CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, et FSU, n'est pas parvenue à un accord sur cette action unitaire, comme le proposait la CGT. Les cinq syndicats (la CFTC n'était qu'observatrice) ont également fait le bilan de la journée d'action organisée mardi dernier contre les plans d'austérité du gouvernement, un bilan qualifié de « mitigé » par Marcel Grignard, numéro 2 de la CFDT. Qui estime qu'on « ne peut pas continuer les actions comme celles menées en octobre et en décembre ». « Nous partageons des constats sur la situation de l'emploi et sur la situation économique et sociale. Mais on n'est pas parvenus à se mettre d'accord sur une perspective de mobilisation pour faire pression sur le sommet sur l'emploi », a indiqué à l'AFP, Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT. L'organisation définira mardi les modalités des actions à venir, lors de la réunion de sa direction.
Elle sait pouvoir compter sur le soutien de Solidaires qui, dans un communiqué, se dit favorable « à un appel national à une journée de grève et manifestations autour du 18 janvier ». De son côté, Jean Grosset, secrétaire général adjoint de l'Unsa plaide pour un « acte très fort » lors du sommet, à savoir une « déclaration commune » sur des mesures nécessaires pour l'emploi, « rendue publique le jour du sommet ».

PAS DENOUVELLE DATE
La CFDT, qui militait depuis fin août pour la tenue d'un sommet social, demandera le 18 janvier la mise en place de « mesures conjoncturelles sur l'emploi, comme l'amélioration de la formation des demandeurs d'emploi et du des règles du chômage partiel ». Difficile en effet pour les syndicats de discuter de mesures structurelles à quelques semaines de la présidentielle. Les autres organisations s'y rendront elles aussi avec leur cahier de doléances. Reste à savoir si l'intersyndicale, qui n'a pas fixé à ce jour de date pour une nouvelle réunion, parviendra à formuler des propositions communes. Marcel Grignard plaide en ce sens, car il rappelle que « si les syndicats parlent d'une même voix, ils sont audibles ».
I.M.

http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2012/economie-france/1232690/pas-d-action-unitaire-pour-le-sommet-sur-l-emploi.html

Sommet social: les syndicats se préparent en ordre dispersé

Les syndicats s'orientent vers une préparation en ordre dispersé du sommet sur l'emploi convié par Nicolas Sarkozy le 18 janvier, alors qu'une proposition de la CGT de mettre "sous pression" cette rencontre avec une mobilisation des salariés a essuyé le refus net de la CFDT.

Réunie dans la matinée, l'intersyndicale - CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, FSU, et la CFTC en observatrice - a examiné le bilan de la mobilisation mardi dernier contre l'austérité - restée limitée - et des perspectives d'action en janvier.

L'attention se focalise sur le sommet auquel le chef de l'Etat a convié les syndicats représentatifs et le patronat pour "apporter des solutions" à l'envolée du chômage, quatre mois avant la présidentielle.

Avec les autres syndicats, "nous partageons des constats sur la situation de l'emploi et la situation économique et sociale" mais "on n'est pas parvenu à se mettre d'accord sur une perspective de mobilisation pour faire pression sur le sommet sur l'emploi", a affirmé de l'AFP Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT.

En donnant son accord pour participer au sommet, le leader de la CGT, Bernard Thibault - qui n'a pas revu le chef de l'Etat depuis les mobilisations sur les retraites en 2010 et avait boycotté les voeux du président début 2011 - avait prévenu qu'il entendait mettre la rencontre "sous la pression des salariés".

Mais, pour Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT, "les conditions d'une mobilisation massive des salariés autour du sommet social ne paraissent pas réunies, loin s'en faut". Cela "ne nous paraît pas comme étant la bonne réponse au sommet social". Les mobilisations de décembre "n'ont concerné que les responsables syndicaux, pas les salariés", juge-t-il.

Malgré l'absence de consensus, la CGT n'entend pas baisser les bras et sa direction réunie mardi décidera d'une "action en janvier", soit en amont soit le jour du sommet. "Il faut monter le ton", souligne Mme Prigent.

"Dans l'esprit de la CGT, cette mobilisation devrait passer par des appels à des arrêts de travail", relève M. Grignard. Façon de ne pas rééditer des appels à des manifestations et à des rassemblements peu suivis. De son côté, FO, qui boude l'intersyndicale, a toujours été favorable à la grève.

L'Union syndicale Solidaires est partante: elle est "favorable à un appel national à une journée de grève et manifestations autour du 18 janvier" et souhaite un "appel unitaire" en ce sens, selon sa porte-parole Annick Coupé.

De son côté, Jean Grosset, secrétaire général adjoint de l'Unsa, a bataillé pour une "déclaration commune" des syndicats autour de leurs propositions en faveur de l'emploi. La publication d'une telle déclaration le jour du sommet serait "un acte très fort", estime M. Grosset dont le syndicat n'est pas convié au sommet.

Pour la CFDT - dont le leader François Chérèque a déjà prévenu qu'il se rendrait à l'Elysée en faisant en sorte "de ne pas être instrumentalisé" -, la rencontre "doit permettre de débattre avec le président de la République des mesures conjoncturelles à prendre" pour l'emploi, souligne M. Grignard. Au menu donc le renforcement du chômage partiel et la formation.

"Les mesures structurelles", selon lui, sont "le sujet de débats de l'élection présidentielle".

De son côté, la CGT n'entend pas limiter le débat au chômage partiel - avec lequel il est toutefois d'accord - mais l'élargir à l'emploi "dans le privé et public" et au "financement de la sécurité sociale".

Les ponts ne sont pas coupés entre les syndicats: "On verra si chacun y va de sa proposition ou s'il y aura des propositions communes", souligne M. Grignard. "On peut se voir des dizaines de fois d'ici le 18 janvier", dit-il. Mais aucune date n'est fixée à ce stade pour une nouvelle réunion de l'intersyndicale.

© 2011 AFP

http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... met-social

La collaboration de classe l'emporte chez certains. Alors pourquoi vouloir continuer à jouer une carte intersyndicale qui plombe tout ? N'y a t'il pas à jouer sur les contradictions de la CGT notamment pour y aller même s'il n'y a pas la super unité de façade avec la CFDT et consort ?
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Messagede Pïérô » 22 Déc 2011, 01:41

bon, la CGT joue la carte de se bouger un tout petit minimum au moins pour la forme :

Sommet sur l’emploi le 18 janvier 2012 La CGT propose une mobilisation interprofessionnelle

Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

Quelques semaines après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour. Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :
. les bases du financement de la Sécurité sociale ;
. davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;
. des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;
. une hausse de la CSG, de la TVA ;
. assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;
. la baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à Élysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.

Face au chantage sur les droits sociaux, la CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux, faire respecter l’égalité salariale femmes/hommes. 2. Contrôler les aides publiques aux entreprises. 3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements. 4. Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires. 5. Stopper les suppressions d’emplois. 6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics. 7. Réformer la fiscalité en profondeur. 8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits. 9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux. 10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

http://www.cgt.fr/

Evidemment c'est de l'ordre de l'intention, c'est mou et çà parle pas de grève...mais çà couac avec la CFDT et çà rejoint Solidaires...
c'est dingue combien il faudrait se satisfaire d'aussi peu en ce moment.
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Messagede Pïérô » 10 Jan 2012, 01:04

bon du côté tourangeaux la CGT serait partante, mais sur un rassemblement à 17h devant la préfecture. C'est un peu mortel évidemment, mais du coup c'est Solidaires 37 qui fait la fine bouche alors que Solidaires est à l'initiative, et notamment sur la question d'appel à la grève alors qu'on en a pas de fait les moyens. Et donc çà laisse le terrain à la seule CGT pour jouer au syndicat de lutte. Celà se discute, et ce n'est pas la première fois que çà suivra pas, mais là je trouve çà couillon rapport au fait qu'on arrivait à faire bouger les lignes. Bref, pas de réel enjeu pour cette journée dans la configuration, et une configuration assez guignolesque ou le gouvernement annonce déjà la couleur, en TVA "sociale", avant le sommet social, et que Hollande recoit les syndicats l'air de rien avant, dans un truc électoraliste où on pourrait s'interroger sur ce que vont faire dans tout çà des syndicats qui ne serait pas justement de collaboration de classes.
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Messagede Pïérô » 18 Jan 2012, 02:26

Communiqué de l’Union syndicale Solidaires

18 janvier : un « sommet social » de pacotille

Le Président Sarkozy et le gouvernement prétendent organiser un « sommet social » le 18 janvier en invitant, à l’Elysée, les « partenaires sociaux » : le patronat et cinq syndicats ( Cgt, Cfdt, Fo, Cgc, Cftc). En réalité, les décisions sont déjà prises : ce n’est qu’une grande mise en scène pour imposer de nouvelles mesures contre les salarié-es, contre celles et ceux qui produisent la richesse accumulée par une petite minorité depuis des années.

Comment oser accoler le mot « social » à la TVA, qui est l’impôt le plus injuste : Mme Bettancourt paie la TVA au même taux qu’un RMIste ! Pourtant, voilà la mesure-phare du gouvernement : créer un impôt qui pèsera bien plus lourdement sur les pauvres que sur les riches. Remplacer, tout ou partie, des cotisations patronales sur les salaires en augmentant la TVA va renforcer les injustices et faire payer davantage aux ménages ce qui doit rester payé par les entreprises !

L’emploi, un réel souci du gouvernement ? Le bilan est éloquent : 4 510 000 chômeurs/ses en décembre 2011, soit une augmentation de 5,2% par rapport à l’an dernier. Chiffre auquel il faut ajouter environ 500 000 personnes non-inscrites, radiées, en RSA forcé, sans oublier les plus de 3,5 millions de précaires et les 3 millions de temps partiels.

Le chômage partiel serait la solution magique ? Il y a seulement deux ans, le gouvernement avait déjà mis au chômage partiel plus de 600 000 salarié-e-s, en dépensant ainsi 300 millions d’€ argent public, … 300 millions d’€ économisés par le patronat ! Opération répétée avec l’exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires. Si chômage partiel il y a, c’est au patronat de le payer à travers un fonds commun qui peut être alimenté sans problème avec seulement une petite partie de leurs bénéfices !

Il est paradoxal que gouvernement et patronat vantent les heures supplémentaires tout en prônant le chômage partiel. A moins que leur intention soit surtout de renforcer la flexibilité des salarié-es ? Tout aussi contradictoire est le fait de mener bataille contre la réduction du temps de travail (« les 35 heures »), en l’organisant à travers le chômage partiel !

Face à ces nouvelles attaques, l’Union syndicale Solidaires avait proposé à l’intersyndicale d’appeler à une journée nationale de grève et manifestations le 18 janvier. Ce ne sera pas le cas.
Pour autant, Solidaires participera aux initiatives unitaires décidées ce jour-là dans de nombreux départements. A Paris, le 18 janvier, une manifestation à l’appel de la Cgt, de la Fsu et de Solidaires partira à 14 heures de la Place de la Bourse (direction St Augustin).

L’Union syndicale Solidaires soutient les mouvements de grève décidés dans certaines professions et les nombreuses luttes de résistance menées dans les entreprises qui licencient. Elle appelle à coordonner les actions au plan interprofessionnel et national, notamment sur la question de l’emploi.

L’Union syndicale Solidaires considère que, face aux plans de rigueur qui s’attaquent aux droits des populations de tous les pays, une réponse syndicale européenne est nécessaire.
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Messagede Pïérô » 07 Fév 2012, 12:05

initiative commune dans le 94,
Marche départementale des luttes -94, contre l'austérité et pour le progrès social.

Communiqué des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires du Val-de-Marne.

Journée d'action départementale interprofessionnelle unitaire le 15 février 2012.

Contre l'austérité et la destruction de nos droits sociaux, Pour le progrès social et la satisfaction de nos revendications,

Agissons massivement !


Dans le prolongement des journées d'actions nationales unitaires de ces derniers mois contre les plans d'austérité du gouvernement et devant l'intransigeance du patronat du Val-de-Marne à satisfaire nos revendications, les organisations syndicales départementales CGT, FSU et Solidaires ont décidé d'appeler les salariés, retraités et privés d'emplois à agir massivement le mercredi 15 février 2012 dans l'ensemble des entreprises et établissements du territoire.

Emploi, salaires, conditions de travail, droit de grève, services publics, protection sociale, etc., l'heure est partout à l'action, au rassemblement le plus large pour refuser de continuer à payer leur crise, pour défendre massivement nos droits, nos garanties collectives et acquis sociaux.

Au moment même où les bénéfices des entreprises se portent bien, où les profits du CAC s'envolent (83 milliards d'euros), que les dividendes versés aux actionnaires n'ont jamais été aussi élevés, indécents et contre productifs, nous affirmons avec force qu'il n'y a aucune fatalité à la compression des salaires et pensions, aux démantèlements de nos emplois et outils de travail, à la destruction de nos services publics, aux massives suppressions de postes qui l'accompagne et au dynamitage de notre protection sociale. D'autres choix sont possibles !

Dans chaque entreprise, comme à l'échelle du département, de la société, les salariés et leurs organisations syndicales portent des solutions alternatives à cette spirale de régression sociale, à ce partage inégal des richesses, à cette domination de l'argent roi, de la rentabilité financière qu'imposent partout le patronat et le gouvernement au détriment de nos vies et de nos emplois !

Pour gagner sur nos revendications, conquérir de nouveaux droits et refuser leur projet de « TVA antisociale », nouvelle arnaque du patronat et du président des riches, nous invitons les salariés et concitoyens du Val-de-Marne à amplifier les résistances et l'action, à participer massivement à la

Marche départementale des luttes, Contre l'austérité et pour le progrès social

le mercredi 15 février 2012 RDV à 13h devant l'entreprise Sanofi-Aventis à Maisons-Alfort 180, rue Jean Jaurès
Destination : la préfecture de Créteil où une demande d'audience au préfet a été transmise.
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Messagede Pïérô » 10 Fév 2012, 11:47

appel intersyndical journée d'action européenne portée par la CES (Confédération européenne des syndicats) pour le 29 février :

communiqué intersyndical :

En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles.

(NB : La CFDT décidera lors de son conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)

Montreuil, le 9 février 2012

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Messagede Pïérô » 14 Fév 2012, 12:13

Une tentative louable de l'union syndicale Solidaires pour une mobilisation qui dépasse le cadre boulet de l'intersyndicale, s'adresse aux bases syndicales, aux mouvements de chomeurs, etc...
Appel pour le 24 mars :

Le Comité national de l’Union syndicale Solidaires rassemble les fédérations, les syndicats nationaux et les Solidaires départementaux. Les 1er et 2 février, l’instance nationale Solidaires a validé l’appel à construire une manifestation nationale interprofessionnelle pour l’emploi, le samedi 24 mars à Paris. Nous prenons l’initiative et engageons les moyens militants Solidaires pour sa réussite, mais nous ne sommes pas propriétaires de cette manifestation : nous la réussirons avec des équipes militantes d’autres syndicats, avec les associations de chômeurs/ses, avec les salarié-es en lutte dans diverses entreprises, etc. Elections présidentielles ou pas, … pour l’emploi et contre les licenciements et suppressions de postes, il y a urgence et c’est par les luttes sociales que nous gagnerons !

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, … et les « plans sociaux » s’accumulent, … et les suppressions d’emplois publics se multiplient, … et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, … et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.

Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !


Manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !


L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaires, des attaques patronales ; ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs, nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années ; c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc., qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié - applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé - pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité … qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, nous réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois … qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, … les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !
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Re: après la plage les pavés ? "rentrée sociale" et après...

Messagede Pïérô » 19 Fév 2012, 02:59

initiative salutaire, en contenu et en perspectives, car il est clair qu'il est important de construire du réseau de lutte extra-national, et même d'avantage si affinités, en international mais aussi en structuration réelle, parce que les cadres existants ne sont pas satisfaisants.

Tract intersyndical européeen :

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Ne payons pas leur crise ! Luttons !

Dans tous les pays, gouvernement et patronat mettent en oeuvre une succession de plans d’austérité qui répondent aux exigences des institutions capitalistes mondiales : Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banque Centrale Européenne, etc. Leur recette est simple : faire payer les peuples, exploiter toujours plus les travailleuses et les travailleurs, pour accroître le pouvoir et les profits d’une petite minorité (capitalistes, banquiers, industriels, …)

Détruire les services publics et la protection sociale, bloquer les salaires et les pensions, augmenter la productivité des salariés, taxer la population laborieuse, installer la précarité dans tous les secteurs, attaquer les qualifications et les savoirs des travailleurseuses… c’est une guerre sociale qui est menée contre les salarié-e-s, les chômeurs/ses, les retraité-e-s. Pour arriver à leurs fins, patronat et gouvernements s’attaquent à toutes les conquêtes démocratiques, aux libertés et droits syndicaux, conquis par les précédentes générations, anéantissent les législations sociales dans chaque pays, répriment celles et ceux qui résistent, stigmatisent les populations pauvres et immigrées. Dans une telle situation, il faut jeter toutes nos forces dans la lutte !

La dette contractée par nos gouvernements successifs et l’endettement privé ont servi à faire tourner le système, à dissimuler un partage de plus en plus inégalitaire des richesses au profit des capitalistes, banquiers ou industriels, à accroître les bénéfices des actionnaires. Il faut annuler les dettes publiques dont nous ne sommes pas responsables. La crise marque l’échec des politiques qui visent à confier au marché le sort de l’humanité. C’est le système lui-même qui est en crise, qu’il faut mettre en cause, auquel il faut opposer une alternative.

Il faut répartir autrement les richesses que nous produisons ; des mesures immédiates peuvent être prises ; nos mobilisations peuvent les imposer : modifier totalement les systèmes fiscaux, augmenter les salaires, pensions et indemnités, créer des emplois socialement utiles et stables, etc. Mais cela doit s’appuyer de mesures structurelles fortes : développer des services publics pour tous les secteurs qui sont un bien commun utile à la société, assurer la protection sociale de tous, promouvoir la formation et la culture, rendre effective l’égalité entre hommes et femmes, etc.

Le système capitaliste connaît une crise structurelle, profonde. Une partie du mouvement syndical a accepté l’essentiel de son fonctionnement et de ses objectifs. Ce syndicalisme-là est devenu un rouage du système. Au contraire, beaucoup de collectifs syndicaux poursuivent l’action émancipatrice du syndicalisme : défendre les intérêts immédiats des travailleurs et des travailleuses, et construire une société qui ne repose plus sur la domination et l’exploitation de la majorité de la population. Ce syndicalisme, le nôtre, est internationaliste.

La crise fait monter la xénophobie, le racisme. Nous combattons ces deux fléaux par la construction de la solidarité internationale des travailleurs/ses !

Le mouvement syndical doit agir à travers les frontières pour imposer un autre système que celui qui exploite les travailleurs/ses, pille les ressources naturelles et les pays pauvres, organise la faim, la misère et la précarité, attaque partout les libertés démocratiques et les droits fondamentaux … Nous construisons un réseau syndical alternatif en Europe, ouvert à toutes les forces qui veulent lutter contre le capitalisme et le libéralisme, pour les intérêts et les aspirations des salariés-es, pour l’émancipation de toutes et tous, pour le bien commun, pour la transformation de la société.

C’est à eux de payer leur crise.
A nous de leur imposer par la lutte nos exigences sociales.


18 février 2012
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Re: après la plage les pavés ? "rentrée sociale" et après...

Messagede Pïérô » 21 Fév 2012, 13:11

29 février, Tours, appel à manifestation intersyndicale contre l'austérité (CGT, CFTC, CFDT, FSU, UNEF, UNSA et SOLIDAIRES d’Indre & Loire) à 10h, place Anatole france. Il y a des préavis de grève.
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