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Messagede Pïérô » 06 Déc 2010, 15:03

Déclaration du Front Syndical de Classe, http://www.frontsyndical-classe.org/ :

Adhésion de la FSU à la CES : les syndiqués ont-ils leur mot à dire ?

Alors que le peuple irlandais riposte massivement contre le plan d’austérité drastique imposé par son gouvernement marionnette de l’UE et du FMI, Alors que les grèves générales en Grèce, Espagne, Italie, au Portugal, les grèves reconductibles en France, les actions des étudiants britanniques, attestent de la colère populaire et de la montée de la résistance contre les diktats de l’oligarchie européenne, La direction de la FSU a une urgence : adhérer à la Confédération européenne des syndicats (CES), « afin de participer à la construction d’un rapport de forces en faveur des salariés au niveau européen » (extrait du Congrès de Lille en 2010)… Quand on voit l’incroyable immobilisme dont a fait preuve la CES face aux luttes de millions de travailleurs à travers l’Europe depuis plusieurs mois, on ne peut que se poser la question : quelle est la vraie raison de l’irrésistible attirance de la FSU pour ce « partenaire social » privilégié des instances de l’UE ? Les conditions dans lesquelles la direction de la FSU recueille l’avis de ses syndiqués, pour ou contre son adhésion à la CES, ne laissent pas d’interroger également sur le fonctionnement de la démocratie interne à notre Fédération, pourtant proclamée dans ses statuts. Qu’on en juge :
Décision du Congrès de Lille, en février 2010 : « La FSU se donne jusqu’à décembre 2010 pour mener les débats en son sein en fournissant tous les éléments aux syndiqués. Elle organise une consultation de ses adhérents par les syndicats nationaux selon des modalités déterminées par le CDFN et en accord avec ceux ci. »
Décision du SNES, à sa Commission administrative du 16 novembre : « C’est à partir des votes exprimés lors du Congrès de Perpignan (mars 2009) sur la partie 4 du thème 4 (qui contient le mandat d’adhésion) que seront réparties les 63409 voix correspondant au nombre de syndiqués à la fin de la dernière année scolaire (donc 52127 voix pour l’adhésion). Il mandate la délégation du SNES au CDFN pour que le résultat de la consultation fédérale et donc que la position de la FSU résulte de l’agglomération des résultats de la consultation des syndiqués de chaque syndicat national, le CDFN validant le résultat de cette opération.
Modalités de consultation d’autres syndicats de la FSU (pour ne citer que quelques exemples) : le SNUipp, syndicat des professeurs des écoles (53 000 syndiqués), charge ses Conseils syndicaux de « consulter ou non les adhérents selon leurs possibilités » ; le SNEP, syndicat des profs d’EPS, consulte ses adhérents (environ 9000) par voie électronique ; le SNASUB (administratifs et personnels de bibliothèque) interrogera ses adhérents lors d’Assemblées générales académiques ; le SNUEP et le SNESup prévoient apparemment d’en rester à la consultation de leurs principales instances délibératives (composées seulement de militants élus).

La FSU comporte 24 syndicats qui, visiblement, appliquent des modalités de consultation de leurs adhérents non seulement très diverses, mais aussi des plus aléatoires, voire inexistantes. Comment la direction de la FSU osera-t-elle « agglomérer » des voix obtenues par ses syndicats nationaux selon de telles modalités ? La FSU n’a eu de cesse, à juste raison, de dénoncer les nombreux « passages en force » des Président et ministres. Pour adhérer à tout prix à la CES, les directions de la FSU et de ses « plus gros syndicats » recourent à des méthodes qui dépossèdent les adhérents des véritables éléments d’un nécessaire débat, et transforment la décision de Lille en mascarade de consultation. N’est-ce pas cela, qu’on appelle un « passage en force » ?
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur la FSU

Messagede Nico37 » 21 Déc 2010, 23:21

Rencontre Fsu / Cgt
déclaration commune
samedi 18 décembre 2010

La FSU et la CGT se sont retrouvées jeudi 16 décembre au siège de la CGT. Cette rencontre a été l’occasion de larges et fructueux échanges.

Au plan de la situation sociale et économique, nos deux délégations partagent de nombreux éléments d’appréciation et d’analyse.

La politique menée par le président de la République, satisfaisant, quand elle ne les devance pas, les principales exigences du MEDEF, tout comme les réformes gouvernementales, sont dévastatrices en matière d’emploi, de développement industriel, de service public, de pouvoir d’achat. Les fortes inégalités et les injustices qu’elles engendrent se sont encore aggravées avec les mauvaises réponses apportées à la crise financière du système capitaliste.

La loi sur les retraites est tristement emblématique de ces orientations néfastes pour le plus grand nombre. La CGT et la FSU se félicitent vivement de l’inédit mouvement unitaire interprofessionnel que, chacune pour leur part, avec leurs approches respectives, elles ont contribué à construire. Le soutien massif et continu de l’opinion qui a ainsi été gagné et la mobilisation exceptionnelle sont des points d’appui majeurs pour l’ensemble des batailles revendicatives. Indubitablement, malgré le coup de force gouvernemental imposant la réforme, une donne nouvelle et positive est créée, qu’il faut prolonger et dont, avec toutes les organisations syndicales, il faut approfondir les enseignements. Toutes les questions liées à l’emploi, au pouvoir d’achat restent des préoccupations majeures des salariés. Alors que s’ouvrent des dossiers importants, celui de la réforme de la fiscalité et celui de la protection sociale, il est nécessaire de poursuivre le travail et les actions unitaires initiées.

Les deux organisations syndicales conviennent de se concerter aussi pour étudier plus particulièrement les conséquences des orientations des organisations patronales en matière éducative.

S’agissant des retraites, nos deux organisations affirment de nouveau leur refus de cette loi injuste et inefficace. L’urgence est toujours à l’ouverture de véritables négociations pour une toute autre réforme et donc, à ce que celle passée en force ne trouve pas à s’appliquer. Confortées par cette démarche revendicative partagée, la FSU et la CGT apprécient très favorablement le travail en commun débuté en mars 2009. Nos deux organisations sont déterminées à le poursuivre et à le renforcer.

D’ores et déjà, elles organisent une troisième initiative nationale le 9 février 2011 à Paris sur le thème des jeunes salariés, de leurs attentes vis à vis du syndicalisme.

Au-delà, la CGT et la FSU estiment qu’il est possible et souhaitable d’aller plus loin.

Dans le cadre d’une démarche ouverte, elles estiment nécessaire que le débat sur les évolutions du paysage syndical s’intensifie pour construire et renforcer un syndicalisme rénové de transformation sociale, articulant luttes et propositions. Pour cela, elles souhaitent que le maximum d’initiatives se développent à tous les niveaux avec les salariés. Elles encouragent leurs organisations respectives et leurs militantes et militants à se rencontrer pour échanger sur ces enjeux et sur le travail commun.

Après une année 2010 qui s’est caractérisée par de puissantes mobilisations unitaires, les conditions d’un rassemblement plus durable des forces syndicales doivent être recherchées. Elles contribueront au renforcement de la syndicalisation dans le pays.

Elles conviennent de se revoir à la fin du premier semestre 2011 pour faire le point et envisager les suites à donner à ces résolutions.

Montreuil, le 16 décembre 2010

La délégation de la CGT était composée de Bernard THIBAULT, Richard BERAUD, Jean-Marc CANON, Christophe GODARD, Nadine PRIGENT

La délégation de la FSU était composée de Bernadette GROISON, Didier BOURGOIN, Noël DAUCE, Frédérique ROLET, Sébastien SIHR, Stéphane TASSEL, Laurent ZAPPI
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur la FSU

Messagede Pïérô » 20 Jan 2011, 15:07

Communiqué de presse d'Emancipation, tendance intersyndicale, http://www.emancipation.fr/ :

La fin justifie-t-elle les moyens ?

Le CDFN des 18 et 19 janvier 2011 aurait du décider, après un vaste débat et une consultation irréprochable des syndiquéEs, de la demande ou de la non-demande d'affiliation de la FSU à la CES. La question est cruciale, quand on ait la marasme dans lequel se trouve l'Union Européenne aujourd'hui.

Depuis le congrès de Lille, cette consultation aura été une mascarade, qui se termine tristement aujourd'hui. A Lille, il avait été décidé de consulter les adhérents de toutes les composantes de la FSU. Mais dans les semaines qui ont suivi le congrès, certains syndicats, et pas des moindres, comme le SNES, ont décidé qu'au congrès précédent avait été tranchée la discussion, c'était donc directement OUI à 82,21 % des voix. D'autres syndicats ont eu une autre lecture de la décision de Lille, puisqu'une consultation a eu lieu. Par contre les formes de cette consultation ont beaucoup varié d'un syndicat à un autre et au final seuls trois syndicats ont organisé une consultation directe, ce qui correspond à une prise en comte réelle d'un souci démocratique, d'une démocratie directe dans laquelle les citoyens s'expriment sur les choix fondamentaux.

Finalement dans cette consultation, seuls quelques centaines de syndiquéEs se sont réellement prononcéEs. On a appliqué une règle arithmétique pour faire voter les syndiquéEs à leur insu !

La règle de trois a remplacé le débat démocratique, le tout sans aucun vote au CDFN.

Pour nous la méthode de recollement des résultats, qui a donné lieu à d'intenses tractations entre syndicats, qui avaient choisi des modes de consultations différents, est scandaleuse. Malgré plusieurs interventions critiquant la méthode, nous avons été les seulEs à demander l'invalidation des résultats, pour qu'un vrai débat et une vraie consultation se fasse dans toute la FSU.

Au delà des questions de forme, cette démarche ne s'intègre-t-elle pas dans un projet de recomposition syndicale qui découle de la mise en œuvre de la loi sur le dialogue social ?

Emancipation, le 19 janvier 2011.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur la FSU

Messagede bipbip » 23 Juil 2015, 02:21

Laure Betbeder et 5 grévistes sanctionnés : la collaboration de classe du SNES

Au collège bellefontaine près de Tououlse, la rectorat avait décidé, le 22 mai 2015, de sanctionner 5 professeurs par "mutation dans l’intérêt du service" et une mutation d’office.

-> Parce qu’ils avaient osé faire grève. Ils protestaient contre le manque de moyens...

L’enseignante Laure Betbeder, épuisée et ayant perdu 10 kg, vient de mettre un terme à sa grève de la faim après 25 jours, postée devant le rectorat de Toulouse. Sa mère et deux autres collègues s’était jointes à elle dans la grève de la faim.

Face à un petit chef d’établissement, Roques, qui s’est montré odieux depuis le début et qui n’a pas hésité à franchir les limites du droit pénal dans sa volonté de répression du mouvement syndical, les syndicats, localement, ont joué leur rôle et ont formé une intersyndicale (CFDT non participante, cela va sans dire).

Au niveau national, il y a eu connivence entre le gouvernement et le SNES-FSU : le SNES a attendu le 16 juillet pour évoquer ce conflit sur son site, conflit pourtant exceptionnel par sa gravité dans l’EN. Tous les médias, locaux et nationaux, avaient couvert le conflit, mais le SNES assurait ne pas vouloir produire un communiqué, ne "pas médiatiser", sous le prétexte de ne "pas raidir" le rectorat… !

Finalement, le SNES a donc produit, le 16 juillet, un communiqué, qui réclame "une gestion humaine". Un communiqué qui se garde bien de signaler que le gouvernement a couvert une atteinte à un droit constitutionnel : LE DROIT DE GREVE.

Gestion "humaine" alors que le communiqué "oublie" le mentionner le nom de Laure, et de ses camarades sanctionnés ?

Gestion "humaine" alors que le communiqué "oublie" de mentionner la durée de la grève de la faim de chacune ?

Gestion "humaine" alors que le communiqué n’ose même pas évoquer la raison de la sanction voulue par le rectorat : le mot grève y est opportunément remplacé par "action". Les enseignants sont punis parce qu’ils se sont livrés à des "actions"… Le Rectorat pour sa part, estime que les "actions" des syndicalistes "pourrissent" le climat du collège...

Le SNES appelle dans un tel communiqué à un changement du mode de "gouvernance" dans l’Education Nationale.

"GOUVERNANCE" ?

La direction du SNES révèle ainsi son fantasme autrefois discret mais aujourd’hui évident : être intégré comme service syndical dans la direction des ressoudes "humaines" du ministère de l’Education National.

On peut ré-écouter les analyses de la défaillance du SNES dans la lutte du collège Bellefontaine dans l’émission Chroniques Syndicales sur Radio Libertaire de samedi 18 juillet 2015 à 11h30 à télécharger sur le site media de RADIO LIBERTAIRE.


à écouter : http://media.radio-libertaire.org/backu ... i_1130.mp3
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur la FSU

Messagede bipbip » 16 Mar 2016, 12:56

S’opposer au recentrage et aux reculs démocratiques

Trente déléguéEs Émancipation ont participé au congrès de la FSU qui s’est tenu au Mans, du 1er au 5 février, dans un contexte d’aggravation de l’austérité gouvernementale, sur fond de politique guerrière, sécuritaire et de stigmatisation ; et aussi de mobilisations contestant cette politique (26 janvier réussi pour l’abrogation de la réforme du collège et le déblocage des salaires, 30 janvier massif contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, luttes sur l’éduc. prioritaire, les DHG et les fermetures de classes…)
Sur tous ces sujets la FSU a été absente, en retard ou complètement coupée de l’intersyndicale des syndicats de lutte. D’où l’indigence du texte action du congrès.

... http://www.emancipation.fr/spip.php?article1288


Le projet éducatif de la FSU, brumeux avec peu d’éclaircies !
http://www.emancipation.fr/spip.php?article1305

Les abandons revendicatifs
http://www.emancipation.fr/spip.php?article1306

“Des solutions porteuses d’avenir”
http://www.emancipation.fr/spip.php?article1307
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Re: FSU

Messagede bipbip » 05 Fév 2017, 15:19

Communiqué Émancipation

Mise en œuvre du protocole PPCR - Plus de risques que de bénéfices sur la feuille de paye

Depuis des mois, la direction nationale de la FSU, et les directions de la plupart de ses syndicats nationaux, n’ont eu de cesse de présenter les "avantages" de l’accord PPCR, que la FSU a signé sans que les personnels soient directement consultés et malgré les oppositions qui s’étaient exprimées, de syndicats nationaux et de tendances minoritaires. Pour ces directions il s’agirait "d’engranger les acquis".

Cependant, alors que le protocole PPCR commence à s’appliquer, les collègues syndiquéEs constatent :
- une baisse de leur salaire net en janvier, ce à quoi le Ministère répond que l’augmentation des salaires sera effective à partir de mars, et qu’elle sera de 0,6 %, dont une part est de fait rognée par l’augmentation des cotisations MGEN et Pension Civile. Les salariéEs concernéEs apprécieront l’ampleur de "l’acquis" qu’il s’agit "d’engranger" ;
- une tromperie sur l’obtention de la catégorie A pour les personnels sociaux ;
- le non respect des engagements sur les reçuEs colléEs de la fonction publique territoriale.

Pour sa part, Émancipation tendance Intersyndicale a toujours combattu cet « accord » PPCR, dont elle considère qu’il ne constitue pas une véritable augmentation des salaires et qu’en plus il aggrave l’individualisation et la part du mérite dans le déroulement de carrière et qu’il contribue à la casse des statuts : directives de gestion pour contourner les statuts, attaque des CAP et des négociations salariales collectives... Émancipation a multiplié les motions en ce sens et a été à l’initiative d’une démarche unitaire susceptible de rassembler touTEs les opposantEs à la signature de l’accord.

Émancipation tendance intersyndicale milite :

- Pour le retrait de la signature de la FSU du protocole PPCR et pour la dénonciation et le combat contre chacune de ses mesures.

- Pour que touTEs les syndiquéEs soient directement consultéEs avant la signature de ce type d’accords, et qu’ils/elles puissent se prononcer en toute connaissance des arguments et contre arguments.

- Pour que les directions syndicales cessent les concertations avec le gouvernement et pour rompre avec le "dialogue social", et pour qu’elles y opposent une stratégie de lutte sociale sur la base des revendications des salariéEs.

Sur les questions de salaire, de précarité et de déroulement de carrière, Émancipation revendique :

- La hausse uniforme des salaires (400 € net par mois), seule façon de réduire la hiérarchie inégalitaire des salaires.

- Un déroulement de carrière identique pour touTEs, déconnecté de toute évaluation, et calqué sur le rythme le plus favorable.

- Émancipation n’oublie pas que touTEs les salariéEs de la Fonction Publique n’en sont pas titulaires, et revendique la titularisation de touTEs les personnels précaires, sans condition de nationalité ni de concours, afin que touTEs puissent voir leur salaire augmenter.


http://www.emancipation.fr/spip.php?article1498
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Re: FSU

Messagede Pïérô » 31 Aoû 2017, 21:06

La FSU appelle à la mobilisation du 12 septembre !

Communiqué FSU

Rentrée sociale : préserver notre modèle social

La rentrée remet sur le devant de la scène les préoccupations d’emploi, de conditions de travail, de pouvoir d’achat, de santé, de logement, de retraite…Et les annonces et décisions prises par le gouvernement durant l’été sont guidées par l’austérité mettant ainsi à mal les solidarités, s’attaquant brutalement aux droits sociaux: nouvelle réduction des dépenses publiques, suppressions de contrats aidés, baisse des APL, multiplication inacceptable de mesures concernant les agents publics, réforme du Code du travail sans réel débat démocratique…

La rentrée scolaire ne se présente pas non plus sous de meilleurs auspices: entre le devenir des personnes en contrats aidés et leurs missions laissées vacantes, un discours rétrograde du Ministre sur l’éducation, comme par exemple sur la lecture, des décisions précipitées qui s’appliquent à moyens constants, par redéploiement, et risquent d’accentuer les inégalités sur le territoire…Pour la FSU, il est impératif de mettre en œuvre un projet éducatif ayant pour objectif la réussite de tous les jeunes de l’école maternelle à l’enseignement supérieur. Il est pour cela urgent de conforter le service public d’éducation.

En ce qui concerne le projet d’ordonnances sur le Code du travail, la FSU partage les inquiétudes et préoccupations des organisations qui condamnent les remises en cause des droits sociaux des salariés que cette réforme génère sous couvert de flexibilité et d’adaptabilité du marché du travail. Elle s’associe à l’indignation des salariés du secteur privé en lutte pour obtenir un code du travail protecteur et des créations d’emplois de qualité. Elle appelle à participer aux mobilisations engagées le 12 septembre prochain selon des modalités choisies localement et dépose pour cela un préavis de grève.

Le gouvernement poursuit une politique libérale lourde de conséquences pour les salariés du privé comme du public ainsi que pour les retraités et remettant en cause notre modèle social.

Pour les agents de la Fonction publique, la période est particulièrement brutale : gel du point d’indice, prévision de 120 000 suppressions d’emplois (dont 70 000 dans la seule FPT), rétablissement de la journée de carence, augmentation de la CSG sans garantie d’amélioration du pouvoir d’achat et toujours avec la menace d’une possible remise en cause du calendrier des mesures PPCR – ce qui constituerait une trahison des engagements de l’État et du dialogue social – baisse des dotations aux collectivités locales.

C’est pourquoi la Fsu propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires la construction d’une journée d’action au mois d’octobre, la plus unitaire possible, afin d’exprimer le désaccord des agents avec ces mesures, en exiger la réorientation et porter les revendications pour les personnels.


http://www.fsu.fr/Rentree-sociale-prese ... ocial.html

Bon, c'est déjà ça, après maintenant il faut vraiment mobiliser, parce que la FSU dans les cortèges c'est pas des masses de monde rapporté au nombre de syndiqué-es :siffle:
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Re: FSU

Messagede bipbip » 20 Sep 2018, 22:54

Le SNES-FSU appelle au 9 octobre ... sans mobiliser : pas assez de colère chez les profs ?

Déjà inefficace et sans perspective sur la mobilisation contre Parcoursup, la stratégie du SNES-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants, est en passe de faire capituler le mouvement avant même qu'il n'ait été lancé. En effet, l'appel de la fédération à la mobilisation dans le cadre de la journée interprofessionnelle public-privé du 9 octobre n'est pas à la hauteur des faillites et des annonces du gouvernement dans l'éducation.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Le-S ... -les-profs
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