seconde rencontre hexagonale des ags interpro, à Nantes le 27/11/2010 compte-rendu de la journée
Ce compte-rendu est divisé en plusieurs parties : Débriefing et ressenti des camarades du bureau (page 1) Présents et absents (page 2) Tour des ags (pages 3, 4 et 5) Synthèse des débats (pages 5, 6) Décisions (page 7) Annexes : appel, appel traduit en anglais
Débriefing et ressenti des camarades bureau
Cette journée était éprouvante, mais nous en sortons sincèrement contents.
Des mercis, d'abord ! Nous remercions les camarades de Pol'n, notamment Olivier, pour leur accueil, leur patience et leur participation sur la journée. Nous remercions le Wagon et Philippe pour la bonne nourriture (une super idée, les huîtres), ainsi qu'Eric le vigneron qui nous a permis de boire de bons muscadet et cabernet à prix de soutien. Nous remercions Christian et Nicole du collectif des salariés en lutte de Paris pour leur participation, espérant qu'ils ont trouvé de l'intérêt à la journée. Merci à Nadia, Raphaël et Joël, de la radio alternative Fréquence Paris Plurielle, pour leur participation et la découverte d'une expérience nouvelle pour la plupart d'entre nous. Merci enfin à tous ceux qui ont donné d'eux pour la gestion du bar, de la cuisine, la très bonne soupe, le vin chaud, les courses en catastrophe, ...
Cette nouvelle journée d'échanges nous semble avoir été constructive, elle permet de mieux nous connaître, de renforcer les liens, de nous enrichir mutuellement, d'avancer tant sur des axes de travail technique que sur la compréhension de nos diverses attentes, et de poser les prochaines dates.
L'esprit général fut fraternel, ce qui permet de relativiser les rares poussées agressives.
Le temps des ateliers a facilité la parole et a permis de proposer des pistes. Les ateliers "fiches techniques" et "organisation/communication" avaient trop de sujets à prendre en compte (attaques et résistances dans les services publics pour l'un et l'international pour l'autre n'ont pas été vraiment abordés).
Par ailleurs, le dernier temps de débat plénier est sans doute venu trop tard dans la journée, créant des frustrations, et l'heure passant, nous l'avons peut-être trop "dirigé", nous avions la volonté d'en ressortir avec du concret. Un temps de débat sur les leçons du mouvement serait bienvenu, par exemple par des remontées de discussions d’Ag locales.
Nous espérons que la parole de chacun a pu être entendue, même si en fin de journée la fatigue partagée a généré un peu de confusion.
Nous avons très mal géré l'information sur le site internet national, qui représente un gros boulot. Un point spécial aurait dû y être consacré, et en début de journée.
Nous avons loupé la communication avec les media locaux, il faut s'y prendre plus tôt, nous avons adressé un communiqué lundi.
Enfin, certains sujets, si on s'y prend assez tôt, pourraient être pré-discutés en amont dans les ags locales.
Il faut être nombreux au bureau, pour couvrir l'animation, la distribution de parole et la prise de notes, pouvoir se relayer, etc.
Nous espérons nous retrouver nombreux à Chambéry le 22/1 !
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Angélique, Diego, Emmanuelle, Juliette, Manu, Mathieu, Rachel, Sophie.
22 ags et collectifs de lutte étaient présents
et oui, 22 et non 23 comme trop vite compté pour l’appel... merci de nous corriger ou informer sur les noms des collectifs
AG de lutte interprofessionnelle et intergénérationnelle Collectif retraite AG interpro AG interluttes
Collectif unitaire interpro et citoyen
Collectif des citoyens du vignoble Collectif Cognaçais de Défense des Retraites Collectif de lutte AG intercatégorielle de la Mayenne AG de lutte Collectif RésisteR AG interprofessionnelle AG AG interpro gare de l'est Interpro Pays basque intérieur Assemblée populaire du plateau de Millevaches AG interprofessionnelle - maison de la grève Coordination inter-secteurs AG de Sète bassin de Thau AG interprofessionnelle Résistance 56 Collectif retraite Yvelines sud
2 collectifs "invités"
Angers, 49 Angoulême, 16 Bayonne, 64 Brest, 29 Chambéry, 73 Clisson, 44 Cognac, 16 La Rochelle, 17 Laval, 53 Lille, 59 Nancy, 54 Nantes, 44 Nîmes, 30 Paris, 75 64 23 Rennes, 35 Saint-Etienne, 42 Sète, 34 Tours, 37 Vannes, 56 Saint Quentin, 78
Christian et Nicole, du collectif des salariés en lutte (Paris, 75) venaient faire partager leur expérience de soutien aux secteurs en lutte.
Nadia, Raphaël et Joël, de Fréquence Paris Plurielle venaient prendre les sons de cette rencontre et participer à la journée. Les débats, une fois montés, se trouveront sur le site sonsenluttes.net
Ags et collectifs absents
Béziers, Grenoble, Lens, Paris 5/13, Paris 20, qui devaient venir. Cahors, Champigny sur Marne, Dijon, Le Havre, Marseille, Paris centre, Roanne, Rouen, Saint
Denis 93, qui nous avaient prévenu de leur absence. Caen, Montpellier, Pontivy, Quimperlé, Saint Brieuc, dont nous n’avons eu aucunes nouvelle.
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Tours des ags
Angers - L'Agip s’est reconstituée (après avoir fini la première fois après différents avec les syndicats), après la rencontre de Tours mais la mobilisation s'affaiblit. Le projet d’un journal inter-lycées est en cours, manque d’information des lycéens. Des lycées étaient bloqués pour la manifestation du 23 novembre. Un rassemblement de soutien aux AVS (Assistantes de Vie Scolaire) a lieu mercredi 1er. Un concert de soutien aux grévistes est prévu le 15 décembre. Les angevins ont été réprimés à un péage à Cholet (les gendarmes auraient demandé 400 euros à un militant en échange du retrait des plaintes, mais ça s’est bien fini, sans payer).
Angoulême - Le collectif a soutenu récemment les employés de vie scolaire limogés. La baisse de la mobilisation ne permet pas de continuer les blocages économiques mais il est nécessaire d'organiser des actions communes au niveau national, et de poursuivre les liens. Quelles retombées médiatiques des actions issues de Tours ? Perspective de la saint Nicolas, le 6 décmbre, mise au point d’une journée de débat sur le mouvement de grève. Il faut une visibilité de l’ag des ags.
Bayonne - L’Agip est constituée de différents collectifs, un collectif de lutte existant depuis deux ans (suite à des refus de prélèvement ADN), un collectif sur les retraites et des grévistes de boite syndiqués ou non. L’Ag de la semaine prochaine va se questionner sur une possible auto dissolution. Mais le collectif de lutte reste présent avec des revendications (transport gratuit, ADN...) et une volonté de continuer et d’anticiper les luttes sans subir le calendrier gouvernemental (anticiper).
Brest - Une action de tractage sur un rond point, a aboutit à une AG puis au blocage d’un dépôt pétrolier pendant une semaine. Une AG inter luttes se constitue qui organise des blocages d’entreprises (centre de distribution...). Actuellement, il y a une AG par semaine à Brest. Caisse de grève, pas encore très organisée.
Chambéry - Un collectif unitaire et interprofessionnel citoyen s’est constitué, composé pour moitié de syndiqués (expérience), moitié de non syndiqués (fraîcheur, regard différent). Un journal est distribué pendant les manifestations nationales. Soupe populaire, suivie d’une marche aux flambeaux tous les vendredis soirs (jusqu’à 200 personnes). Les chambériens ont organisé une rencontre avec l'écrivain Monique Pinçon, auteur de « Le Président des riches » (350 personnes). Deux AG par semaine. Objectif de renforcer le nombre de participants, le côté informel permet la liberté d’échanges. Week-end de réflexion sur de nouveaux objectifs et formes d’action prévu en janvier. En attente d’actions au niveau national, avec portée médiatique.
Clisson – Petite ville bourgeoise de 5000 habitants (44). Un collectif s’est constitué suite à une contre manifestation. Tractage et début de prise de contact avec des travailleurs d’usine, pétition. Manifestation les jours nationaux dans cette commune pourtant proche de Nantes (plusieurs centaines de personnes au plus fort). Interpellation des élus locaux sur le problème des retraites.
Cognac - Un collectif existe depuis fin mai. Beaucoup de syndiqués CGT. Ne veulent pas une coordination mais des rencontres. L’enjeu est-il sur les retraites ou anticapitaliste ? Des actions symboliques se sont tenues dernièrement le 11 (« morts du travail »), le 15 avec le blocage d’une banque et le 23. Une envie d’agir au niveau de l’éducation populaire, proposition du référendum et de la saint Nicolas le 6/12.
La Rochelle - C’est une grève reconductible lancée dans l’Education Nationale, qui enclenche la création de l’Agip puis d’un collectif de lutte le 12 octobre. Ce collectif se réunit tous les jours, jusqu’au 28 octobre et organise des actions jusqu’au 5 novembre (notamment blocage 6
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jours / 6 nuits avec des grutiers). Le blocage prévu par l’UL CGT lors de la manifestation du 28 a été annulé. Des militants du collectif critiques sur leur syndicat et réfléchissent sur les stratégies pour poursuivre la lutte et exploiter les liens qui se sont tissés. Essoufflement, viennent en observateurs.
Laval - Depuis la rencontre à Tours, une action a eu lieu pour empêcher des patrons de rencontrer Xavier Bertrand. Le 11 novembre, action de « morts du travail » avec lecture d’un texte du CNR, mal repris par les médias (les militants attendent un droit de réponse). L’action symbolique de brûler le texte de loi a également eu lieu. Le 15 novembre, une action de tractage devant le Siège national du Crédit Agricole était organisée. Une réunion aura lieu le 4 décembre avec différents ateliers (fiches techniques...).
Lille - Une AG hebdomadaire a lieu. Actions le 11 et le 15 comme ailleurs. Action régionale avec le bassin minier de Lens. Les actions de blocage ont stoppé suite à un échec (faible nombre, répression). Volonté de reprise et bon espoir de ce regroupement d’Ag. Si ça redémarre, être réactif dès le début.
Nantes - Une AG par jour sur une place pendant la grève. Depuis, une AG a lieu toutes les semaines. Des actions de blocage économique ont été effectuées. Un vrai lien s’est crée entres l’Agip et des salariés de Sopitra (entreprise de transports), que les nantais ont soutenu et soutiennent toujours pour le paiement de leurs heures supplémentaires. Des actions symboliques ont également été organisées (« morts du travail », brûler la loi), et une collecte péage.
Nîmes - Depuis la rencontre à Tours, quelques actions ont eu lieu (blocage d’autoroute, « morts du travail »). Le 23 novembre, la manifestation s’est déroulée en marge du cortège syndicale et s’est finit par un sitting à la Chambre du commerce et de l’industrie. Propositions: importance de se coordonner au national, au régional, mais aussi à l’international ; actions fortes sur une même cible chaque mois ; blocages mais médiatiser ; des actions qui ne gênent pas les usagers en premier lieu.
Pays basque intérieur (rural, sur 5 bourgs) - La mobilisation s'est affaiblie mais volonté de continuer à lutter au niveau national. Une nouvelle mobilisation est à construire, volonté de recenser les perspectives possibles de ce mouvement.
Plateau de millevaches (à la croisée de la Haute Vienne, la Creuse et la Corrèze) - Le mouvement de grève démarre suite à la mobilisation contre la venue d’Hortefeux (environ 300 personnes). Une action de blocage d’un dépôt a lieu à Brives, ainsi que des réunions régulières pendant 3 semaines. Réflexion sur comment s’inscrire dans ce mouvement au vu du territoire très peu dense ? Bonne idée de cartographier les points stratégiques, peut nous aider, besoin de compréhension sur la situation globale. Questions sur l’utilisation des caisses de grève.
Rennes - Les rennais occupent la maison de la grève qu’ils ont réquisitionnée. Depuis la baisse de la mobilisation, l’Agip continue avec des commissions de travail et des rendez vous réguliers (4 cantines par semaine, ateliers d’autodéfense...). Des actions de blocage ont eu lieu (dépôt de pétrole, de bus, de plate forme agro-alimentaire). Une action de péage gratuit a été menée. Volonté de soutenir les luttes locales (caissières qui refusent de travailler le dimanche). Malgré la difficulté de réaliser des blocages économiques (peu de monde), une volonté de s’organiser autrement et par ses propres moyens est très présente. Le 30 novembre, une réunion est prévue à la Maison de la grève (fonctionnement, pérennisation...) et le 4 décembre, une discussion sur la grève, sur le travail, sur comment en finir avec le capital. Réfléchir à des actions communes avec nos forces actuelles. On pense à la réalisation de fiches techniques, outils, pour bloquer efficacement l’économie. Travail autour d'une
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organisation territoriale, enjeu important : renfort et optimisation des actions à l'échelle nationale. Privilégient les coordinations régionales en plus des relations au niveau national.
Roanne – Mobilisés lors de la venue de Marine Le Pen. Une réunion par mois. Actions de soutien aux précaires et pique-niques sauvages. Action de péage gratuit, peut-être avec complication judiciaire, à suivre. Comment continuer hors période de grève ?
Saint Etienne - 70 personnes étaient présents pour brûler la loi devant la préfecture. Le 11 novembre, une manifestation sauvage a eu lieu avec la Coordination Inter secteurs, des lycéens, des étudiants... Le 15, action symbolique de chaînage du siège national de Malakoff Médéric. 150 antifascistes étaient présents pour accueillir une délégation du FN, puis action de « morts du travail » avec chorale de chants révolutionnaires.
Sète - La dernière action fut un tractage à Auchan. Virés par les vigiles, replis sur un rond- point, la police les a ensuite envoyé vers un autre rond-point. La mobilisation a diminué mais nécessité et volonté de continuer malgré le ralentissement général. Ce n’est plus une utopie de vouloir refaire le monde. Différence entre utopie et réalité = action, passons à l’action.
Tours - Depuis la rencontre nationale, des actions de blocage des centres de distribution ont été menées. L’action de brûler la loi, également. Il y a moins de monde pour les actions de blocage et plus de présence policière, les actions de blocage sont donc devenues difficiles. Changement de nom pour AG interpro. Volonté de continuer, mais avec plus d’assise : actions, réunions publiques, journal. Signalent qu’il y aura meeting FN du 14 au 16 janvier à Tours.
Vannes - Une volonté d’organiser des actions allant plus loin que l’intersyndicale aboutit à la création du Collectif Résistance 56. Ce collectif se réunit une fois par semaine depuis novembre, regroupe syndiqués et non syndiqués. Le 11 novembre pour l’action « morts du travail », les vannetais ont parcouru symboliquement leur ville, en passant devant Orange, Carrefour et l’usine Michelin. Une occupation de la 4 voies pendant 1h30 s’est bien déroulée. Importance de développer une analyse critique des actions et du mouvement, et comment développer une structure hors période de lutte.
Synthèse courte des débats
Du tour des ags ressort :
Un essoufflement partagé, c'est bien normal (condition objectives, plus de grève). Certains collectifs vont se redéfinir ou se mettre en veille. D’autres sont encore bien dynamiques. Les blocages sont difficiles, par manque de troupes, et la répression est accrue. Le soutien aux luttes locales se fait un peu partout. Bénéfice pour tous d’une mise en commun des informations. Attente d’actions nationales, et d’une meilleure visibilité. La résistance peut aussi se matérialiser par l’investissement d’un lieu (maison de la grève à Rennes)
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Du travail en ateliers, avec (courte) mise en commun, ressort : Fiches techniques, ...
L'idée est de nous auto-construire des boites à outil, à regrouper sur la partie privée du site national, ressources qui serviront pour les actions à venir. Sous forme de fiches techniques, de cartographies, etc.
fiches sur les droits (arrestation, grève, etc.), fiches d’aide à l’action (préparer répression : liste de téléphones, avocats, attitude -
comment organiser des concerts, un blocage - pétition (politis) - etc. cartographie des flux stratégiques économiques (agro-alimentaire, financier,
armement, transport, énergie, services communaux, media, santé) repérage des secteurs en lutte développer une culture anti-hiérarchique cartographie du CAC40
Chaque collectif peut y travailler (utiliser les complicités locales) et faire remonter sur le site national. (se proposent déjà : Gérard=>topo flux financiers / Nantes+Rennes cartographie / Vannes fiche blocage).
Répression
La répression est plus forte depuis la fin des grèves (pas homogène partout), elle cible souvent les plus fragiles (jeunesse, sans-papiers). La réquisition durant la grève en est une facette. Faire remonter les problèmes rencontrés par les différentes ags et collectifs (rubrique sur le site national).
Kit sur la répression et les droits à mettre à disposition (site national), en lien avec fiche technique. Faire connaître les collectifs locaux anti-répression (Codelib St Nazaire, LDH, etc.). Demande d'extradition vers l'Espagne d'Aurore, militante d'Eri Batasuna (voir cet article par ex.), ce serait un précédant.
Qui est-on, que voulons nous être, communication
Caisses de grève. Majoritairement les caisses sont gérées dans de boites à chaussures plutôt que des comptes (impose statuts et traçable), chaque AG gère ses finances, pas de centralisation. Récolte par péages, concerts, etc.
Communication. Ne pas négliger les media locaux voire nationaux, en parallèle développer la communication propre (internet, affichage de rue, journaux)
Identité. L'idée du réseau d'ags est partagée. En tout cas le lieu de démocratie est l'ag locale, les rencontres permettent de se coordonner, de tisser un réseau. Trois ressentis sur ce que nous sommes et voulons être : contestation large cristallisée par les retraites / rester centrés sur les retraites / préparer les prochaines attaques sécu, etc.
Actions
Débat sur le sens des actions, sur la cible retraite ou plus large, sur le rythme. Plusieurs dates évoquées : 1/12, 4/12 (journée chômage/précarité), 6/12 (faire sa fête à
Nicolas), 7/12 (retirer son argent des banques), 14/12 (LKP, grève générale en Guadeloupe), 15/12 (Syndicats européens, contre les plans d'austérité)
Types d'actions évoqués : referendum, s'inviter sur les plateaux télé, caddies bloqués ou gratuits dans les supermarchés, cabanes de lutte sur les lieux des cabanes commerciales de noël, donner à un évènement local un retentissement national, bloquer la même entreprise ou équivalente partout, bloquer les McDo, faire de l'éducation populaire, rencontre européenne sur les retraites, cantines et soupes populaires.
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Sur l'organisation de la rencontre et des débats
Il peut être bon de voir plus en amont (de la troisième rencontre) la question de la représentation et des mandats. Les mandats "impératifs" de quelques Ags ont bloqué (surtout pour se prononcer) certaines délégations sur ce qui ne relevait pas de leur mandat. Les règles établies à Tours, reprises à Nantes, peuvent évoluer. Le vote, qui permet d'avancer à un moment donné, peut aussi être source de frustration.
Discussion sur le nom de nos rencontres, de notre réseau. Plusieurs propositions ressortent du débat : réseau des luttes sociales, réseau des luttes on ne lâche rien, REAGIS - REseau des AG Inter-Secteurs, Assemblée des collectifs « on lâche rien », etc. Voté d'en discuter dans les ags d’ici la prochaine rencontre nationale.
Décisions (comme rappelé à différents moments et par plusieurs, chaque ag reste maître de ses propres décisions, et notamment d’autres actions en plus des « nationales ») :
fréquence de rencontre hexagonale (le mot national gêne certains) : deux mois
fréquence d'actions communes : un mois
action le mardi 14/12/2010 - le LKP appelle à la grève générale en Guadeloupe. Solidarité avec le mouvement, s'appuyer sur la thématique de la grève générale, actions à voir localement
action le samedi 15/1/2011 – la date est retenue, action à définir prochaine rencontre le samedi 22/1/201, à Chambéry
Site national (géré par Vannes/Tours)
http://www.onnelacherien.org (public)
Le site est en cours de restructuration
liste de diffusion : ag-des-ags.googlegroups.com
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Appel de la seconde rencontre hexagonale des ags interpro
Le fait que la loi sur la réforme des retraites soit promulguée ne change rien à son caractère injuste, et ne donne pas légitimité à une réforme rejetée par la majorité de la population.
La grève générale, seule à même d’inverser le rapport de forces, n’a pas eu lieu, mais la volonté de résistance ne s’est pas éteinte.
Cette résistance s’inscrit dans une perspective de lutte plus large et plus globale contre une politique et un système inégalitaire.
Nous sommes conscients que cette lutte revêt une dimension internationale et que la solidarité est notre force.
Des assemblées générales interprofessionnelles, des intersyndicales locales ouvertes, des collectifs de lutte, etc. ont, dans des dizaines de localités, permis de s’organiser, ensemble, à la base, syndiqués et non syndiqués, travailleurs, chômeurs et étudiants, des lycéens aux retraités. C’est un acquis important de la lutte.
Et si la notion d’assemblée générale appartient aux moments de lutte et de grève, il est primordial que les liens tissés se maintiennent et que, parfois sous d’autres formes, les espaces créés localement se prolongent.
Ce 27 novembre, les délégués de 23 ags interpro et autres collectifs de lutte, réunis à Nantes, appellent :
A se saisir du mardi 14 décembre, où la grève générale est annoncée en Guadeloupe, pour une journée d’action.
A une nouvelle journée d’action à définir le samedi 15 janvier 2011 C’est le Collectif Unitaire Interpro et Citoyen de Chambéry qui accueillera, le 22
janvier 2011, la troisième rencontre hexagonale.
Toutes les informations sur le site : onnelacherien.org