Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Les CSR: Une organisation trans-syndicale

Messagede Pti'Mat » 19 Fév 2012, 21:06

http://www.syndicaliste.fr/

Clarification des CSR pour un débat constructif et fraternel sur la réunification syndicale et le projet syndicaliste-révolutionnaire.

Nous allons essayer de dissiper des malentendus portés sur les CSR. En effet des camarades syndicalistes issus notamment des syndicats dits « alternatifs » (SUD, CNT, etc.) prétendent que les CSR ont une orientation exclusivement portée dans et vers la CGT.

Tout d’abord, il est bon de rappeler que depuis notre (re-)création, les CSR affichent la volonté de regrouper tous les militant-e-s syndicalistes honnêtes reconnaissant leurs propres responsabilités dans la situation de crise du syndicalisme en menant la bataille des idées, relancer la réflexion, au sein des instances syndicales pour ne pas se satisfaire des faiblesses actuelles du syndicalisme. Renouer avec les pratiques syndicalistes de classe et syndicalistes révolutionnaires. Et aujourd’hui ?

Rien n’a changé ! Au contraire, nous persévérons. Nous affichons et assumons toujours l’objectif de regrouper les syndicalistes quel que soit leur appartenance (CGT, SUD, FSU, CNT, syndicats oppositionnels FO, CFDT, etc.) voulant développer :

les outils de solidarité interprofessionnelle telles les Bourses du Travail de la CGT au début du 20ème siècle.

de réorganiser les syndicats d’entreprises en véritables syndicats d’industrie selon le modèle historique du syndicalisme de classe.

de reconstruire la sociabilité ouvrière grâce à des activités d’entraide socialisées.

de pouvoir coordonner les syndicalistes révolutionnaires en isolant les bureaucraties pour rendre démocratique nos syndicats en redonnant le contrôle aux adhérent-e-s.

Les CSR forment donc un courant trans-syndical qui est actuellement entrain de s’étendre au plan international grâce à notre campagne concernant le syndicalisme d’industrie afin de rassembler et d’organiser les travailleurs-euses et les équipes syndicales au delà des structures qui nous divisent.

Il s’agit de mettre en place des comités au sein des différentes confédérations citées plus haut pour faire évoluer les structures vers une pratique syndicale de classe cohérente. Il ne s’agit évidemment pas de prendre la direction des syndicats par des manoeuvres d’appareil comme le font les fractions politiques, mais au contraire de défendre nos propositions au grand jour en renforçant la formation, la capacité de débat d’un maximum de travailleurs-euses. Il s’agit donc de contribuer, par des pratiques syndicales honnêtes, à l’éducation et à l’organisation de notre classe pour défendre nos intérêts communs en vue d’une perspective révolutionnaire.

En même temps, dans la suite logique du premier objectif, les CSR ont pour rôle de mener le débat sur la nécessité de la réunification syndicale de classe. La division syndicale est un frein à la victoire de notre classe pour son émancipation intégrale, un frein à la révolution. Nous affirmons et assumons que notre objectif est bien d’arriver à fusionner dans la CGT toutes les organisations syndicales de classe (sections syndicales, syndicats, unions locales, autres confédérations...), pour réaliser concrètement le front unique.

Pourquoi la CGT et pas une autre organisation, qui se revendique plus combattive ?

La réunification du syndicalisme de classe, la révolution et le socialisme

Avant tout il faut rappeler un élément de base de notre stratégie : la bataille pour la réunification du syndicalisme de classe est un axe d’une stratégie révolutionnaire.

D’une façon logique, la réunification syndicale est bien entendu une garantie d’efficacité dans la lutte quotidienne contre le patronat et l’État.

Mais il ne s’agit pas là d’une orientation révolutionnaire. En effet, cet objectif peut très bien être partagé par des courants syndicalistes de classe sans projet politique révolutionnaire, ou même réformiste. En effet, qui peut refuser un meilleur outil de défense des intérêts immédiats du prolétariat dans une lutte des classes reconnue et assumée ?

La première raison d’une stratégie SR de la réunification syndicale est que le moyen concret de l’action révolutionnaire est la grève générale. Lors de celle-ci, où l’affrontement entre le prolétariat et la bourgeoisie/État bourgeois a pour objectif la prise du pouvoir, les meilleures conditions possibles seront obtenues si le syndicalisme de classe est uni, et non pas divisé. Ceci afin de se donner les meilleurs moyens pour détruire l’État bourgeois, de transformer la confédération en nouvel organe de pouvoir du prolétariat, et de neutraliser au maximum les bureaucraties réformistes qui, dans de telles conditions, recherchent toujours la division. Il ne faut pas oublier que les travailleurs doivent être unis pour dépasser les corporatismes et les statuts, pour aller plus loin que la seule résolution des crises du capitalisme.

La seconde raison d’une stratégie syndicaliste-révolutionnaire (SR) de la réunification syndicale consiste à atteindre l’objectif révolutionnaire à proprement parlé : le Socialisme.

La construction d’une société socialiste ne peut être obtenue qu’avec la gestion des entreprises et des services socialisés (santé, éducation, etc.) par le prolétariat. Or, le seul moyen dont il dispose est son outil de classe : sa confédération syndicale. A la différence des organisations politiques ou philosophiques qui conditionnent la révolution socialiste à l’aura d’un leader ou d’une avant-garde, nous affirmons que l’émancipation de travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes.

Parvenir à établir le Socialisme, c’est à dire la disparition du capitalisme, fut-il d’État, suppose une préparation, mais aussi une lutte quotidienne y compris après la révolution. Les meilleures conditions doivent être obtenues pour cela.

Comment le faire avec plusieurs confédérations de classe ? Comment la gestion des branches industrielles, des services publics par les syndicats sera-t-elle possible si plusieurs fédérations et confédérations interviennent, chacune défendant becs et ongles son appareil (ses syndicats d’industrie, ses unions locales, ses fédérations, etc.) ? Ce sera la désorganisation totale, avec soit le retour en arrière, les capitalistes reprenant la main, soit l’arrivée d’une nouvelle classe sociale dominante (l’encadrement) pour imposer une coordination indispensable.

De plus, la faiblesse actuelle du syndicalisme de classe nous place de fait dans le rôle de l’encadrement « socialiste » face à de nombreux travailleurs qui ne sont pas préparés à la gestion de la production socialiste. Nos divisions actuelles sont la cause principale de cette faiblesse, et donc du fossé qui se creuse chaque jour entre ce syndicalisme de classe et la masse des travailleurs.

Se battre donc dès aujourd’hui pour la réunification syndicale, en faire une axe incontournable du syndicalisme-révolutionnaire, fait donc partie de notre stratégie révolutionnaire et sa finalité : la construction d’une société socialiste.

Il n’y a en conséquence aucun patriotisme d’organisation qui consisterait à dire pour les CSR « hors de la CGT, point de salut ! ». Les CSR estiment que la CGT est la confédération la plus à même de porter ce projet : la révolution pour construire le socialisme. Nous n’avons pas d’autre objectif fondamental.

Cette question nous oblige à revenir aux bases mêmes du syndicalisme de classe.

Le syndicalisme de classe

Il est en tout premier point nécessaire d’éclaircir une notion : pour nous, le syndicalisme de classe, n’est pas celui dont se revendiquent un certain nombre de syndicalistes, y compris à la CGT.

Pour ces camarades, le syndicalisme de classe est avant tout idéologique, et se base sur un programme revendicatif. Plus les revendications sont « radicales », plus tu es « révolutionnaire », plus tu es « de classe » ! Et tout ce qui touche à l’outil syndical, aux pratiques syndicales, est soit totalement hors sujet, soit au mieux une question secondaire. Il s’agit là en général de syndicalistes « de classe » avant tout membres de fractions politiques, qui considèrent le syndicalisme comme mineur, et le parti comme le guide. Il est clair que nous ne pouvons prendre au sérieux ce « syndicalisme de classe » là. La bourgeoisie et l’État capitaliste n’ont jamais eu, et n’auront jamais peur des programmes « plus rouge que moi tu meurs » tant que l’outil efficace pour le gagner n’existe pas. Un programme sans outil c’est du vent. La bourgeoise a, contrairement à ces camarades, une véritable vision matérialiste dans la défense de ses intérêts de classe. Elle n’est pas classe dominante depuis si longtemps pour rien...

Pour schématiser, il y a, trois courants d’idée que l’on peut qualifier de classe dans l’histoire des luttes des travailleurs :

Le premier est un courant que nous qualifions d’« apolitique » : il reconnaît la lutte des classes, il s’en revendique dans les luttes, mais uniquement pour améliorer la situation quotidienne des travailleurs. Il ne défend pas le projet politique d’une autre société.

Le second est le courant réformiste, dans le plein sens du terme, c’est à dire se battant pour une autre société, mais estimant que l’État bourgeois est un cadre adéquat pour y arriver, par réformes successives. Celles-ci peuvent nécessiter parfois des luttes dures. Ce courant est anticapitaliste.

Le troisième est le courant révolutionnaire. Contrairement au précédent, il ne croit pas au « passage pacifique au socialisme » : la bourgeoisie fera tout pour conserver son pouvoir. La neutralisation et la destruction de l’appareil d’État bourgeois, et en priorité de son bras répressif (police, armée, milices parallèles, justice,...) est une tâche incontournable. Les CSR se placent dans ce troisième courant.

Mais on ne peut rester sur le seul plan des idées.

Le syndicalisme de classe est pour nous un ensemble de pratiques sociales que des travailleurs organisés mettent en oeuvre par le moyen d’outils cohérents et adaptés : leurs organisations syndicales, regroupées dans une confédération. Sans ces outils, il ne peut y avoir des pratiques syndicales de classe cohérentes, car aucune possibilité concrète n’est donnée au développement d’une conscience de classe réelle, stable et cohérente. C’est la une leçon tirée de plus de deux siècles d’histoire de la luttes des classes des travailleurs.

Quels sont ces outils ?

Nous en dénombrons trois :

1/ le syndicalisme interprofessionnel : unions locales, départementales

2/ syndicalisme d’industrie : syndicats locaux de branche (et donc tout le contraire des syndicats d’entreprise !) et fédérations d’industrie

3/ les organismes divers agissant dans le domaine de la solidarité, la sociabilité et l’entraide pour combattre la consommation capitaliste, et ses rapports sociaux en dehors du travail.

L’ensemble de ces outils doivent se regrouper dans une confédération pour avoir une cohérence de classe, pour combattre les localismes et les corporatismes. Cela suppose l’indépendance syndicale vis à vis du patronat, des partis, mais aussi vis à vis de l’État. Cela suppose aussi la mise en oeuvre intransigeante de la règle du mandatement, seul contre-poison efficace contre la bureaucratie, seule garantie de la démocratie syndicale.

Passons maintenant à l’examen de la situation du syndicalisme de classe en France au regard de ces critères.

Aucune organisation syndicale ne répond pleinement à ces conditions idéales. Mais pour les CSR c’est dans la CGT que l’on a le plus de chances et de potentiels pour les faire vivre tous. Elle a gardé, malgré son extrême bureaucratisation, accélérée après 1945, le cadre le plus adapté pour y défendre notre projet révolutionnaire, en tant que tendance syndicale.

Voilà le bilan tiré par les CSR qui au début de leur recréation à la fin des années 1990 étaient majoritairement dans une autre organisation syndicale. C’est un bilan pratique que nous avons tiré.

De plus, la CGT, bien que trop faible, reste l’organisation la plus importante, et elle garde au sein du prolétariat une tradition historique incontournable.

C’est tout cet ensemble de conditions réelles qui nous fait défendre la réunification syndicale de classe dans la CGT, et pas ailleurs.

Pour une tendance syndicaliste-révolutionnaire internationale

Les CSR ne s’adressent pas aux camarades de Solidaires, de la CNT, certains de FO, de la FSU,... et qui se revendiquent du syndicalisme-révolutionnaire en leur disant : « sans débat ni bilan, vous devez rejoindre la CGT ! ». Nous comprenons que le bilan que nous avons tiré puisse ne pas être partagé par ces camarades. D’ailleurs quelques adhérents des CSR sont membres d’autres organisations que la CGT. C’est le cas lorsque les pratiques locales de la bureaucratie cégétiste empêchent tout développement de notre tendance, il s’agit donc d’un repli tactique. Cependant aujourd’hui celle-ci est bien moins puissante, du fait de l’explosion du PCF, que dans les décennies précédentes. Les possibilités sont donc réelles pour y défendre l’existence publique d’une tendance syndicaliste-révolutionnaire.

Cet écrit étant destiné à clarifier les éléments qui nous sont parfois reprochés par des militants syndicalistes, souvent actifs et valeureux, qui lisent nos analyses. Nous nous permettons donc de leur poser la question suivante :

Camarades, vous qui vous revendiquez du syndicalisme-révolutionnaire, vous qui êtes critiques au sein même de votre organisation (Solidaires, CNT, FO, FSU), pourquoi ne créez-vous pas une tendance syndicaliste-révolutionnaire dans votre propre organisation syndicale ?

Nous voyons deux raisons possibles à cela. Et c’est là que devrait se situer le débat fraternel entre nous, et non dans un quelconque « cégétisme viscéral » des CSR.

La première raison réside dans un certain confort intellectuel que procure l’adhésion à une structure « alternative » à la bureaucratie CGT. Mais les conséquences d’une telle attitude sont dramatiques : la division syndicale affaiblit la stratégie de préparation de la révolution et de la construction du socialisme. Ce repli amène, année après année, la production de justifications idéologiques à l’existence de la division. C’est pour nous injustifiable. Prenons le cas des élections en 2012 dans les entreprises du privé de moins de 11 salariés. Il y a là l’occasion de transformer cette campagne électoraliste de guerre inter-syndicale en une véritable campagne de syndicalisation parmi ce qui représente aujourd’hui l’une des, sinon la composante la plus importante du prolétariat. Mais pour syndiquer durablement, encore faut-il avoir les outils adéquats : les unions locales. Or seule la CGT en dispose d’un point de vue réaliste et national, même si elles sont souvent en mauvais état. Un autre outil à notre disposition est l’implantation de syndicats locaux de branche dont le principe a été gagné au 49ème congrès, et dont de plus en plus de militants en comprennent l’incontournable efficacité. Pourquoi alors va-t-on voir en campagne certains syndicats de classe incapables ensuite d’organiser durablement ces travailleurs, parce que ne disposant pas des outils pour le faire ? Voilà un exemple parmi d’autres de l’absence de justification matérialiste à la division syndicale qui perdure.

La seconde raison, possible, réside dans la confusion entre une organisation syndicale (syndicat, union locale, fédération, confédération) qui serait considérée comme « révolutionnaire » et une tendance syndicaliste-révolutionnaire.

Les CSR d’aujourd’hui ont tiré des leçons de l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire : c’est une illusion de penser que dans une situation non révolutionnaire, un syndicat, une fédération, une UL et même une confédération, qui sont des organisations de masse et non pas des fractions politiques se cachant derrière l’enseigne « syndicaliste », puissent être révolutionnaires. C’est faux, et inefficace. En effet, le mythe d’une organisation syndicale révolutionnaire entraîne un isolement expose très facilement à la répression du patronat et de l’État. Le positionnement « révolutionnaire ou « alternatif » n’est d’ailleurs absolument pas une garantie contre l’existence d’une bureaucratie syndicale comme la réalité de ce syndicalisme là nous le montre dans les faits. La contradiction entre le discours « révolutionnaire » ou « radical », dépourvu d’une base suffisante au sein de toutes les couches de travailleurs, produit alors une fuite en avant. C’est alors l’activisme dans des collectifs diverses et variés (regroupant des responsables syndicaux coupés de leurs bases, des groupes politiques et philosophiques, des associations intellectuelles, voire caritatives...) qui fleurissent au gré des mobilisations et de l’actualité politique...

Par conséquent, l’organisation révolutionnaire doit exister sous forme de tendance syndicale, stable, permanente, et structurée, donc à l’image de la confédération (dans les syndicats de branche, dans les unions locales, en réseau de branche professionnelle, etc.), ainsi qu’au niveau international, sans quoi, tout cela n’aurait strictement aucun sens. Mais l’organisation révolutionnaire ne doit regrouper que des militants, et non pas des organisations de masse (syndicats, UL, etc.) que l’on aura fait adhérer artificiellement (sans débat réel et approfondi parmi tous les adhérents) à la tendance syndicaliste-révolutionnaire. Ce fut là l’erreur des premiers CSR, en 1919-1921.

En conclusion, nous ne disons pas que la construction de tendances syndicaliste-révolutionnaires dans d’autres organisations syndicales que la CGT est impossible. Nous appelons simplement ces militants à débattre concrètement avec nous de cette perspective : la construction d’une tendance syndicaliste-révolutionnaire dans leur propre organisation syndicale n’aura en effet de sens qu’avec une stratégie globale visant à la réunification syndicale. C’est sur cette base concrète que nous souhaitons engager un débat fraternel et constructif.
"Il n'y a pas un domaine de l'activité humaine où la classe ouvrière ne se suffise pas"
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede kuhing » 20 Fév 2012, 07:42

Outre ces textes fleuves qui ne peuvent s'adresser qu'à une élite capable de les lire, je n'aime décidément pas ce slogan "le pouvoir au syndicat" et je l'aime d'autant moins qu'il fait appel à un syndicat unique.

Quid de ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas travailler ?
Quid de ceux qui préfèrent ne pas se syndiquer ?
Quid de l'abolition du salariat dont la CGT dans laquelle, si j'ai bien compris, le CSR intervient, a abandonné depuis longtemps le projet ?

Le "syndicat" a des structures hiérarchisées et la CGT a des structures bureaucratisées.
Le CSR ne les remet pas en cause ( ou peut-être entre deux lignes d'un texte de 30 pages ?)

Tout cela me semble ressembler à de l'enfumage.

Le "pouvoir" au "syndicat" ? Non très peu pour moi.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede Pti'Mat » 20 Fév 2012, 11:10

La flemme de reprendre depuis le début et surtout pas le temps. Mimosa rouge tu peux toi ?

"Tout cela me semble ressembler à de l'enfumage". Etre ou ne pas être. Semblant ou Faux Semblant.
Je pense tout simplement que tu as des apprioris fondés sur le conditionnement de ta formation idéologique. Je pense que ça va faire plaisir aux camarades anarchistes de LS si tu leur dit que c'est de l'enfumage ce qu'ils font.

Individuellement je me revendique anarchiste, comme communiste d'ailleurs, et je pense tout le contraire de toi. Pour moi les CSR et le syndicalisme révolutionnaire sont la transposition la plus crédible et cohérente de l'anarchisme au sens pratique.

On ne va pas non plus te tenir la main. Si tu veux rester sur le banc de touche, et maintenir tes préjugés, fais donc.

Pour moi, le mouvement et les militant-e-s anarchistes devraient tirer un bilan plutôt que de se maintenir dans les dogmes qui ont fait son échec. La question cruciale que tu devrais plutôt te poser à mon avis c'est "à qu'elle période l'anarchisme en tant qu'idée et pratique a réussi à imprégner les masses populaires ?"
La réponse: quand les anarchistes se sont impliqués dans le syndicalisme, faisant du syndicalisme le bras pratique de l'anarchisme: le syndicalisme révolutionnaire.

Tu pose la question que ça ne peut être lu que par une élite. Sauf que la réalité est toute autre. Entre les groupusucules anarchistes qui ne touchent quasiment que des étudiant-e-s ou des travailleurs-euses intellectuel-les; et les CSR, le syndialisme qui touche quasiment que des ouvriers et des prolétaires manuels, la différence perso je la vois.

Un grand nombre d'anarchistes sont dans des syndicats "hierarchisés" et "bureaucratisés". Ca ne leur pose pas un cas de conscience, certains mêmes sont des buros, des permanents, des pontes. Leur anarchisme s'arrête à la porte d'entrée du syndicat, c'est dommage.
Nous, qu'est-ce qu'on propose ? Et bien qu'on ne laisse pas l'anarchisme à l'entrée mais qu'on le laisse rentrer. On laisse évidemment l'étiquette à l'entrée car les étiquettes philosophiques n'apportent rien par contre on laisse rentrer les pratiques. C'est ça le but des CSR. Je ne vois pas donc ce que tu peux reprocher à part ton manque de connaissances et d'information à note sujet et au sujet de nos pratiques.

Quand on dit "le pouvoir au syndicat" c'est tout simplement le pouvoir à la base, le pouvoir à la classe, l'autogestion, la démocratie directe.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede kuhing » 20 Fév 2012, 13:50

Pti'Mat a écrit:

Quand on dit "le pouvoir au syndicat" c'est tout simplement le pouvoir à la base, le pouvoir à la classe, l'autogestion, la démocratie directe.


Dans ce cas dites : "le pouvoir à la base, autogestion, démocratie directe " et pas "le pouvoir au syndicat" ( au singulier qui + est ...)
Parce que ça me rappelle cruellement le pouvoir du parti unique.

Pour tes attaques + ou - personnelles, je laisse couler : pour se battre faut être au moins 2 et, ce sera sans moi sur ce coup.

Je maintiens bien sur tout ce que j'ai dit sur le fond et, je précise :
La CGT est un syndicat dirigé par des bureaucrates véreux, vendus et pourris.
Il est parfaitement illusoire de croire qu'il est possible de l'infléchir de l'intérieur et, je ne tiens pas à donner le pouvoir aux voyous qui le contrôlent.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede Kzimir » 20 Fév 2012, 13:55

kuhing a écrit:Dans ce cas dites : "le pouvoir à la base, autogestion, démocratie directe " et pas "le pouvoir au syndicat" ( au singulier qui + est ...)
Parce que ça me rappelle cruellement le pouvoir du parti unique.

Le CSR semble considérer que le seul outil permettant le pouvoir de la base, l'autogestion, et la démocratie directe, c'est le syndicat (et non les syndicats, car si le syndicat devient un lieu de gestion ouvrière, cela suppose l'unification syndicale et l'extension du syndicat à l'ensemble des travailleurs). Pas la peine de faire comme si on découvrait ça, ça me semble même assez classique dans une optique syndicaliste-révolutionnaire, et rien à voir avec le parti unique : le parti unique est un groupe de gens qui prennent le pouvoir, le syndicat est l'ensemble des travailleurs organisés selon un certain mode.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede kuhing » 20 Fév 2012, 14:01

Kzimir a écrit:
kuhing a écrit:Dans ce cas dites : "le pouvoir à la base, autogestion, démocratie directe " et pas "le pouvoir au syndicat" ( au singulier qui + est ...)
Parce que ça me rappelle cruellement le pouvoir du parti unique.

Le CSR semble considérer que le seul outil permettant le pouvoir de la base, l'autogestion, et la démocratie directe, c'est le syndicat (et non les syndicats, car si le syndicat devient un lieu de gestion ouvrière, cela suppose l'unification syndicale et l'extension du syndicat à l'ensemble des travailleurs). Pas la peine de faire comme si on découvrait ça, ça me semble même assez classique dans une optique syndicaliste-révolutionnaire, et rien à voir avec le parti unique : le parti unique est un groupe de gens qui prennent le pouvoir, le syndicat est l'ensemble des travailleurs organisés selon un certain mode.


Ouais et on fait quoi des non syndiqués ou ceux qui refusent de rejoindre "Le Syndicat" ?
On les enrôle de force ou on les envoie au goulag ?

Et quand le salariat sera aboli comme on peut l'espérer dans une révolution sociale, il se passe quoi avec "Le Syndicat" supposé être l'outil pour défendre son salaire ?
Il va "dépérir" comme l'Etat prévu par Lénine ?
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede Kzimir » 20 Fév 2012, 14:16

Tu donnes l'impression de faire semblant de ne pas comprendre.
Le syndicat, dans une optique syndicaliste révolutionnaire, est juste le lieu d'auto-organisation des travailleurs. Pas l'outil de défense du salaire. C'est l'endroit ou les travailleurs se retrouvent et prennent les décisions concernant leur outil de travail, comme un conseil, une AG, un soviet, ou je ne sais quoi. Les syndicalistes révolutionnaires font juste le pari que ce lieu est contenu en germe dans les syndicats actuels. C'est pour ça qu'il ne peut y en avoir plusieurs, comme on ne peut imaginer plusieurs soviets concurrents sur un même lieu de travail.
Demander ce qu'on fait de ceux et celles qui ne le rejoignent pas, ça a autant de sens que de demander à un conseilliste ce qui arrive à un travailleur qui ne rejoint pas le conseil, ou le travailleur qui ne participe pas aux AG.

Pti'Mat a écrit:Tu pose la question que ça ne peut être lu que par une élite. Sauf que la réalité est toute autre. Entre les groupusucules anarchistes qui ne touchent quasiment que des étudiant-e-s ou des travailleurs-euses intellectuel-les; et les CSR, le syndialisme qui touche quasiment que des ouvriers et des prolétaires manuels, la différence perso je la vois.

Pas la peine de caricaturer. D'autant plus que si on joue à qui a la plus grosse implantation prolétarienne entre les CSR et les orgas spécifiques, on risque vite de tomber au duel de nains de jardins.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede Kzimir » 20 Fév 2012, 14:25

Imagine un syndicat non bureaucratique qui réunit tout les travailleurs d'une boîte. Tu vois la différence avec un soviet ? Le slogan "Tout le pouvoir aux soviets" te choque ? Et "Tout le pouvoir aux conseils" ?
La différence réelle c'est que les syndicalistes révolutionnaires pensent que ce truc naitra de ce qui est actuellement les syndicats, et que les anars classiques pensent que ça naitra d'autre chose.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede kuhing » 20 Fév 2012, 17:10

Kzimir a écrit:Imagine un syndicat non bureaucratique qui réunit tout les travailleurs d'une boîte. Tu vois la différence avec un soviet ? Le slogan "Tout le pouvoir aux soviets" te choque ? Et "Tout le pouvoir aux conseils" ?
La différence réelle c'est que les syndicalistes révolutionnaires pensent que ce truc naitra de ce qui est actuellement les syndicats, et que les anars classiques pensent que ça naitra d'autre chose.


Un syndicat est une structure hiérarchisée et, la CGT est un organisme ultra bureaucratisé dont la direction collabore avec le pouvoir en place et ce depuis très longtemps.

Penser que ces structure puissent être débordées par la base de l'intérieur est à mon avis un leurre .
c'est d'ailleurs une stratégie défendue par les trotskistes qui finissent invariablement par devenir eux-mêmes des bureaucrates syndicaux masqués ou non .

Mais dans les faits, il suffit de se rappeler ce qui s'est passé avec les Continental.

Quant aux "conseils" , je suis personnellement opposé au principe du "délégué" soit-disant "élu et révocable à tous moments" qui va prendre des décisions d'orientation pour tout le monde ( principe bolchevik également )

ça ne fonctionne pas.

Le plus loin que l'on puisse aller pour éviter la bureaucratisation est le mandat impératif sur des tâches très concrètes décidées par la collectivité, tâches tournantes et donc limitées dans le temps.
kuhing
 

Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede Pti'Mat » 20 Fév 2012, 18:44

Merci Kzimir d'apporter quelques précisions.

Je pense Kuhing que tout simplement tu ne sais pas ce qu'est le syndicat et le syndicalisme. Tu t'en fais une idée à partir de ce que tu vois. Notamment pour affirmer qu'on ne peut changer la CGT. Je dirai que la CGT est la confédération la plus facile à bousculer, si l'on est suffisamment et organisés.
Tu dis que le syndicat est "hierarchisé" or le syndicat en tant que tel est libertaire par essence et par nature. Je dirai même qu'il n'ya pas plus horizontal en terme de structure (donc pas plus démocratique) et libertaire que le syndicat.

le syndicalisme est un mouvement qui groupe, par voie d’associations (locales, régionales, fédérales, nationales et internationales), les travailleurs-euses d’une même localité, d’une même région, d’une même profession ou industrie, d’un même pays, de l’ensemble de tous les pays, en vue de la défense commune de leurs intérêts immédiats et futurs, matériels et moraux, professionnels et sociaux.
Suivant le fédéralisme (toujours inscrit dans les statuts de la CGT), le syndicalisme et le syndicat sont la forme-type et réellement concrète de l’association libre. Le syndicalisme comme nous l'entendons est interprète constant et vigilant de toutes les manifestations de la vie, renfermant dans le sein de ses associations, toutes les forces qui concourent à la perpétuation de la vie dans tous les domaines, forces qui sont et uniquement : la main-d’œuvre, la technique et la science. Le syndicalisme pour les SR apparaît donc comme la véritable doctrine d’affranchissement et de bien-être de tous les hommes et femmes acceptant la vie en société.

Il est donc la transposition matérielle et prolétarienne de l'idéal libertaire.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede berneri » 20 Fév 2012, 19:53

En préambule je dirai que les statuts ne font pas tout mais bon ils sont le reflet d'un état du rapport de force et un socle sur lequel s'appuyer. Il y a aussi le contexte, laa dynamique puis les structures.

Mais ill faudrait débatte de ça:


Au 45e congrès de la CGT décembre 1995 : abandon de l’article 1er des statuts confédéraux concernant « l’appropriation par les travailleurs des moyens de production et d’échange ».


Chose qui pend au nez de solidaires qui est encore si il n'y prend garde et si Solidaires ne met pas en priorité un travail sur cette question de la transformation sociale, l'autogestion etc...

car l'autogestion on sait ce que c'est devenu à la CFDT

on sait ce que le concept de " démocratie" "démocratie syndicale " a servi comme alignement à la CGT

et j'ai bien peur que Solidaires ne finisse par complétement sous traiter cette question à des fondations ou des organisations politiques si elle ne met pas un vrai chantier en route sur ce sujet...

Plus que jamais il est nécessaire de construire avec toutes les forces syndicales qui le souhaitent une véritable alternative sociétale aux projets du MEDEF et des Etats du G20.

En la matière il n'est pas de remède miracle
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede mimosa rouge » 09 Avr 2012, 09:32

réponse à une question venant de là : viewtopic.php?f=12&t=935&start=945
ARTHUR a écrit:Cher Camarade Mimosa,
ne pas avoir "encore" le rapport de force sur les chantiers
n'empêche pas de produire une réflexion syndicale sur ces questions.

Nous sommes preneur de tout ce que le CSR "en propre" où la CGT Construction aurait pu produire sur la question.

Dans l'esprit du travail commun proposé par le CSR, et pour ne pas perturber le débat en cours, je te propose (si tu l'acceptes) de m'envoyer ces éléments directement ou simplement en indiquant un site.


Fraternelles Salutations Syndicalistes.


"n'empêche pas de produire une réflexion syndicale sur ces questions."
Ah ça c'est pas moi qui va te dire le contraire !!!

La cgt construction n'a pas du produire de chose aussi poussé c'est à dire une reflexion complete sur la question . Mais c'est interressant faudrait que je prenne le temps de regarder les archives localement ou si je passe à la FD un jour de discuter de ça pour voir d'où on part à reprendre la reflexion (surement pas de très avancée, mais des fois on est étonné). en tout cas j'avoue ne pas avoir eu le temps de m'y plonger encore. Mais des copains serait surement interressé à cette étude et pourrait bien ébaucher un travail dans ce sens localement. Et ça permettrait de nourir les études fédérales et à terme impulser un groupe de travail fédérale plus interressant que les trucs AT/MP qui sont un peu au ras des paquerrettes !
Il s'agit bien d'une réflexion industrielle et pas de boite ! Ca aurait donc l'avantage d'entrainer les copains à sortir la tête du guidon (de la boite !) pour revenir sur le chantier.

Sinon au reseaux CSR construction LA priorité est d'aider à la création de nouveaux syndicats locaux construction, on est pris par ça en ce moment (et c'est vrai qu'en 2012 etre obligé de reprendre à zero ça fait chier ! )

Sinon on est sur un forum et t'es pas obligé de commencer et finir tes réponse comme une lettre ... garde ça pour les communications avec les organes syndicaux !!!!

P.S. : je relisais ton intervention ... mais t'es un chef ou quoi ! t'a vu comment tu parle, soit t'es malhonnete et tu cherche à te payer un gars de la CGT alors tu transforme un petit truc(mais après tout pourquoi pas , c'est la concurrence capitaliste entre les orgas tu serais pas le premier ) soit t'a un esprit de capo et tu reprend a tout bout de champs pour maintenir la ligne ! mais franchement d'une blague arriver à me faire passer pour un gars sans conscience ... bah je vais commencer à croire qu'il y a que des provocateur à la CNT ( si j'ajoute les mecs qui on fait ça publiquement sur ce forum à ton syndicat dans le sujet sur les prétendus exclusion à la CNT). Bravo l'ambiance dans la CNT ! ça donne envie .... et franchement si les militants de classe ils ont pas conscience qu'ils y a de grande chance qu'ils devienne une nouvelle classe encadrante dans la révolution on ira encore a la défaite ou au stalinisme (Russie et Espagne n'ont pas suffit a priori !)
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede ARTHUR » 09 Avr 2012, 10:47

on est sur un forum et t'es pas obligé de commencer et finir tes réponse comme une lettre ... garde ça pour les communications avec les organes syndicaux !!!!


Cher Camarade,
Sache que malgré les incompréhensions et désaccords qui peuvent s'exprimer dans un échange virtuel il nous semble toujours important de rappeler, qu'appartenant à une même classe, que cet échange doit demeurer fraternel. C'est une forme d'expression de respect entre camarades qui fait notre éthique.
Il en va pas différemment dans une discussion "en vrai" où le regard dit aussi beaucoup, et quand à la fin d'un échange on peut nuancer son propos en prenant l'épaule d'un camarade pour lui montrer qu'au delà des mot notre fraternité existe.
Je ne hiérarchise pas mes formulations dans mes communications avec des camarades ou des organisations dans et hors l'organisation à laquelle va mon adhésion.

tu cherche à te payer un gars de la CGT alors tu transforme un petit truc(mais après tout pourquoi pas , c'est la concurrence capitaliste entre les orgas tu serais pas le premier ) soit t'a un esprit de capo et tu reprend a tout bout de champs pour maintenir la ligne !

Mobiliser notre réflexion commune, n'est pas un jeu de concurrence. Revenir aux principes, aux pratiques, aux méthodes syndicalistes-révolutionnaires doit nous pousser (toi, moi, les autres) à demeurer vigilants sur les propos que l'on tient et ce qu'ils peuvent (involontairement) sous-entendre. Que sur nos chantiers des travailleurs envisagent de ne pas se protéger sous prétexte que cela fait baisser le rendement est malheureusement fréquent. La Fédé Construction de la CNT est sensible à cette question et mène des campagne de sensibilisation en ce sens.
Il fut un temps où la Fédé du Bâtiment de la CGT établissait des barème de mise en oeuvre des ouvrages (je parle bien évidemment d'un temps que les moins de ...80 ans ne peuvent pas connaître), d'où ma question.
Je suis désolé que ma remarque t'ait mis en colère. Excuse-moi, pour cette maladresse.

bah je vais commencer à croire qu'il y a que des provocateur à la CNT

La généralisation et l'assimilation d'un adhérent à une organisation, n'est ce pas cela que tu stigmatisais un peu plus haut?
la concurrence capitaliste entre les orgas

Dans le désert syndical du BTP, la concurrence n'a aucun sens. Sois nos pratiques sont différentes, soit nos implantations sont si éloignées qu'il y a loin avant que l'on se fasse de l'ombre.

si les militants de classe ils ont pas conscience qu'ils y a de grande chance qu'ils devienne une nouvelle classe encadrante

Pour cette dernière phrase, déjà présente dans ton précédent mail, j'avoue ne pas comprendre à quoi tu fais référence.

Fraternelles Salutations Syndicalistes.
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede mimosa rouge » 09 Avr 2012, 11:33

bon ok je me suis emporté comme un con !
La généralisation et l'assimilation d'un adhérent à une organisation, n'est ce pas cela que tu stigmatisais un peu plus haut?

Euh ... oui t'a raison
mais ça n'empeche pas qu'un jour que je viens sur paris je passe dire bonjour à votre permanence ça sera plus sympa
(toi, moi, les autres) à demeurer vigilants sur les propos que l'on tient et ce qu'ils peuvent (involontairement) sous-entendre.
dernièrement c'est publiquement (avec un public de miiitants ça va encore ...) sur un sujet encore plus sensible les travailleurs sans papiers que j'a fait l'erreur de pas etre précis... résultat on pouvait sous entendre qu'il fallait lutter ... contre l'immigration, c'est vrai que ça peut etre dangereux. attention !

Pour cette dernière phrase, déjà présente dans ton précédent mail, j'avoue ne pas comprendre à quoi tu fais référence.

tout simplement au fait qu'on a très peu reflexion collective sur le processus révolutionnaire . Comme on est une minorité à lutter, à engranger de l'expérience, et qu'on ne réflechis pas beuacoup aux jours de la reprise des outils de productions (lequels on garde par exemple ! A par des groupes radicaux dont nous faisons parti, comment on decidera dans l'urgence, de l'utilité ou de l'inutilité de tel production , comment on gardera intacte les revendications actuelle sur le temps de travail et les conditions ) on peut vite se transformer en chef de chantier, en chef d'atelier ... pour la production révolutionnaire et la défense des idéaux . La révolution peut se bureaucratiser, des militants courageux, de terrain on sombré en Russie en Espagne ...
Il y a urgence à massifier et retourner aux fondamentaux "éducatifs" "formateurs" des bourses du travail pour augmenter et develloper les capacité de gestions de tous !
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Re: Le CSR, Courant Syndicaliste Révolutionnaire

Messagede mimosa rouge » 18 Avr 2012, 17:24

kuhing a écrit:La CGT est un syndicat dirigé par des bureaucrates véreux, vendus et pourris.


waouh ! tu prend des risques ! t'a pas peur de te faire démonter par notre service d'ordre ! houla la la le ouf dans sa tête ! c'est david contre goliath
affreu jojo :fuck:
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