Mouvement contre réforme des retraites 2010

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede leo » 30 Aoû 2010, 19:49

Ma petite contribution au débat...

Retraites, crise, dette publique, Etat sécuritaire : quelques éléments de fond…


Je crois que si l’on veut en revenir au contenu et aux enjeux de la situation présente, et donc sur ce qu’il serait souhaitable de dire, le minimum serait de mettre un peu en relation quelques éléments les uns avec les autres. Sinon, un jour on parle des retraites, un autre de la politique sécuritaire de l’Etat ou du racisme, un troisième des mesures budgétaires, selon les principes, les découpages et les agendas de la politique institutionnelle qui est toujours un principe organisateur de la séparation des parties avec le tout.

Quelques points et réflexions donc rapidement mis en forme…



La contre-réforme des retraites dans la crise et les dettes publiques

Ce n’est pas la première. Mais celle-ci s’inscrit dans un moment précis, celui d’une crise capitaliste majeure dans le Vieux continent qui se traduit par une explosion de la dette publique des Etats. Il y a quelques mois encore, on ne parlait que de la crise grecque… maintenant elle est globale. Cette crise est d’abord une crise de la réalisation des profits, de la valorisation pour le dire dans des termes marxiens. La raison principale est que globalement le coût de la “force de travail” ne permet plus la réalisation de niveaux de profits attendus. L’explosion du capital financier, par le crédit et les opérations boursières, création monétaire, de “capital fictif”, a été et demeure une “réponse” capitaliste à cette baisse du taux de profit.

Les retraites sont des éléments du salaire. Mais il y en a d’autres comme le coût de la rémunération des fonctionnaires, des salariés du secteur parapublic et au sens large ce qu’on appelle le secteur “non-marchand” (associations de toutes sortes, plus ou moins sous-traitante des mairies, départements, régions…, plus ou moins indépendants mais subventionnées) : c’est pourquoi, au nom de la réduction des déficits, l’Etat prévoit de réduire encore le nombre des salariés de ces secteurs… (voir la RGPP, Révision Générale des Politique Publiques qui sera adoptée en septembre 2010, pendant le vote au parlement de la réforme des retraites). Et sans doute de privatiser tout ou partie (externalisation) de ces services public, de réduire les subventions, etc.

Avec l’argument de la dette publique, les Etats européens tiennent l’argument pour redéfinir les rapports entre salaires et profit, une remise en ordre générale dans les rapports de classe, une baisse des salaires ou “coût” du travail. C’est une politique qui s’occupe maintenant d’abaisser le coût des retraites, mais qui en même temps prépare en septembre un budget de crise pour 2011-20013 (par des coupes sombres dans l’emploi public, les équipements, hôpitaux, les subventions aux associations, etc.), et qui demain sans doute prendra d’autres mesures visant à accroître la profitabilité des entreprises, à commencer par la flexibilité du travail au sens large, à placer les chômeurs dans la contrainte du travail forcé (cet été, le placement des chômeurs est devenu un “marché” et des officines vont se rémunérer sur l’obligation faite à des chômeurs d’accepter des boulots de merde payés des miettes), à briser les rigidités coûteuses du contrat de travail, la médecine du travail, à faciliter encore plus les licenciements collectifs, à promouvoir des formes nouvelles du principe ancien du travail à la tâche (entre “l’entreprise de soi” et la survie), etc. Pendant ce temps, les chantages à l’emploi trouvent matière à s’exprimer (le vote majoritaire des ouvriers de GM Strasbourg comme celui de la FIAT à Naples en faveur d’une remise en cause de conquêtes salariales et sociales).

Plutôt que de se battre uniquement sur les retraites, il serait pertinent de bien situer l’enjeu global qui est celui du capitalisme lui-même, de sa contradiction majeure qui est située en son coeur : le rapport salarial lui-même. Sinon, on tombe dans la dénonciation républicaine de la “bataille citoyenne pour les retraites”, le retour au plein emploi et à l’Etat providence d’un capitalisme plus redistributif. Ça c’est le fond de commerce des syndicats, de la “gauche de gauche”, ATTAC, NPA et j’en passe. Je pense qu’on s’inscrit dans une autre démarche et que l’on a autre chose à dire.


Politique sécuritaire = Etat autoritaire

Bien sûr, tout Etat est autoritaire par définition parce qu’il puise une bonne part de sa légitimité dans l’exercice de son autorité. Mais selon les moments et les contextes, cette autorité ne prend pas les mêmes formes.
Contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là (y compris dans certains tracts anarchistes), on ne peut pas dire que c’est seulement l’opportunisme électoraliste qui dicte cette politique. Quand une même logique politique est à l’œuvre depuis au moins une bonne vingtaine d’années, on n’est plus dans la tactique à court terme (les voix du FN), mais dans une redéfinition, une modification sur une longue durée, stratégique si l’on veut, de l’Etat lui-même, même si le temps s’accélère et que le court terme détermine l’économie comme la politique.

La mise en place progressive d’un Etat sécuritaire, autoritaire, qui alimente sa politique sur la réaffirmation continuelle de son autorité, en mettant en scène des peurs, en les manipulant dans un sens voulu, en construisant des consensus contre des menaces imaginaires et des minorités déclarées nuisibles et sans cesse recrées et réinventées (asociaux violents, sans-papiers, jeunes des cités, psychiatrisés, Roms, “gens du voyage”, Français de deuxième catégorie, élèves turbulents et leurs familles…) à un corps social déclaré “sain” car adossé à une appartenance/identité nationale qui s’hérite et « se mérite » selon Sarkozy.

Les raisons de la modification de cet Etat sont multiples. Mais de toute évidence, il y a un lien entre la fin de l’Etat-providence qui correspondait à des formes de cohésion sociale autour du plein emploi, que certains appellent le fordisme (y compris avec une conflictualité sociale interne et des grèves ouvrières nombreuses) et l’avènement de l’Etat “néo-libéral” d’une société “post-fordiste”, du travail flexible, des flux de toutes sortes (force de travail, marchandises, monnaie…) aux rapports sociaux moins structurés et marqués par un montée en puissance incessante des indocilités de toutes sortes, depuis des formes d’économie noire, voire mafieuse alimentant une “insécurité” mise en scène aux diverses rébellions, actives ou passives (les “désobéisseurs” de tous poils qui menacent l’autorité de l’Etat (sa légitimité), les jeunes et les chômeurs paresseux et parasites “qui ne veulent plus travailler” alors qu’il y a, parait-il, du travail, etc.), Etat policier et punitif, qui sans cesse met en avant et en scène l’action policière du maintien de l’ordre, de la sanction, de la coercition, de la menace… dans un moment où il peut craindre aussi des rébellions sociales multiples liées à la crise et aux offensives en cours menées tous azimuts.

Cette double modification – du capitalisme et de l’Etat – n’a jamais été mieux exprimée et résumée symboliquement que ces dernières semaines de l’été 2010 où se condensent simultanément et de manière articulée, une double offensive politique de l’Etat, sur le plan économique de la réduction des coûts salariaux (retraites et coupes budgétaires) et sur le plan sécuritaire du renforcement de son action policière et de la fabrication de nouveaux boucs émissaires.

Bien évidement, il faut tout mélanger, il faut mêler la lutte contre la réforme des retraites à l’ensemble des attaques visant à nous faire payer les frais de la crise, mais aussi les résistances aux campagnes sécuritaires de l’Etat.

Autodétermination sociale contre la politique par la dette et l’État policier

La dette publique est devenu le prétexte de cette offensive.

Ce qu’il faut mettre en avant c’est le refus de cette dette, refus d’être pris en otage dans cette mécanique de l’assujétissement. Comme disaient certains manifestants en Grèce au printemps dernier, comme disent les copains de l’OCL/OLS dans leur tract, c’est bien une insoumission à ce principe, à cette mise sous tutelle qu’il faut défendre : « nous ne devons rien à personne, au contraire, la bourgeoisie nous doit tout ! » et que, comme le disaient un groupe révolutionnaire grec, c’est dans ce seul sens là que l’on veut bien régler nos comptes avec le capital !

Pour faire lien avec la politique sécuritaire, qui utilise le racisme et la xénophobie, mais qui va bien au-delà, il me semble qu’il faut là aussi être offensif et pas pleurer sur l’abandon des valeurs de la République ! Pas plus qu’il ne faut défendre des retraites “citoyennes” (le salaire n’est pas un droit républicain mais un élément du rapport de force entre des classes), il n’y a lieu de célébrer le 140ème anniversaire de la République “laïque et sociale” des fossoyeurs de la Commune de Paris (l’appel citoyen pour les manifs du 4 septembre s’inquiète aussi de la mise « en péril de la paix civile »).

Il faut revendiquer la liberté de circulation, le fait que, contrairement à ce qui nous sépare des puissants et des Etats, nous sommes du même monde, que si nous revendiquons la solidarité et l’hospitalité, ce n’est pas par gentillesse ou générosité mais parce qu’il n’y a pas d’étrangers ou que nous le sommes tous, parce que nous venons tous d’ailleurs et que nous sommes tous ici ou là si cela nous chante (et que c’est la misère et les ségrégations qui nous poussent souvent à bouger, à refaire notre vie dans un ailleurs plutôt que dans un ici), sans demander la permission à aucune autorité, à aucune police des frontières puisque nous sommes partout chez nous et chez les autres…

Combattre l’Etat quand il nous parle de sécurité alors que c’est le capitalisme qui développe de l’insécurité, provoque des guerres, des famines et des catastrophes sociales comme hier à la Nouvelle-Orléans, à Haïti ou aujourd’hui au Pakistan, détruit des solidarités et les autonomies locales, promeut la guerre et la haine de tous contre tous par la “liberté du marché” et veut augmenter ses profits et sa domination par la barbarie et la destruction de nos vies.

Que ce soit avec la dette publique ou la sécurité, l’Etat cherche à nous prendre en otage par des mécanismes d’assujétissement, de chantage, de dépendance, par une gestion disciplinaire et policière de nos vies et la transformation de nos droits en devoirs, en dettes

Face aux questions du travail (des salaires, des retraites, de la dette…) comme face à la politique sécuritaire de l’Etat, ce qui faut mettre en avant, c’est la capacité d’autodétermination sociale et d’émancipation collective, c’est l’affirmation de la certitude que nous pouvons faire autrement : nous pouvons réorganiser complètement la société sur d‘autres bases, nous possédons l’intelligence et les savoirs pour créer un monde nouveau (en partant du principe qu’il y a une égalité des intelligence et que les savoirs appartiennent à tous), nous pouvons parfaitement faire des choses utiles qui correspondent à ce que l’on souhaite, “nous” (sans appartenance ou avec des appartenances multiples et précaires, d’ici, d’ailleurs et de partout), nous sommes la majorité sociale c’est-à-dire que nous sommes majeurs et capables de nous gouverner nous-mêmes directement, dans une société débarrassée du capitalisme et des formes du pouvoir politique qui le prolongent et le servent.

Le capitalisme a besoin de nos capacités productrices et créatrices pour les transformer en travail salarié, une forme de domination et de contrainte, grâce auquel nous réalisons un surtravail non rémunéré et lui des profits et des marchandises sur un marché par lesquelles le travail salarié devient aussi une abstraction de l'activité humaine.

Le capitalisme a besoin de nous pour exister et prospérer.
Nous n’avons pas besoin de lui !

Alors, on s’arrête, on arrête tout. On arrête de marcher dans sa combine.

Avant et après les manifs, on se retrouve entre nous. On se parle. On s’organise à la base, par nous-mêmes et pour nous-mêmes et on décide.

On entre en résistance. On refuse d’obéir aux injonctions, aux chantages et aux menaces de l’Etat.

Nous avons de moins en moins à perdre.
Et, chaque jour un peu plus, un monde à gagner !

Ce sont les mouvements sociaux forts et vivants qui nous renforcent et nous rassurent parce qu’ils font reculer les replis sur soi, les peurs, les haines de l’autre et les besoins de protection. Mais nous nous sentirons pleinement rassurés, en sûreté, en sécurité, quand nous serons sauvés et débarrassés du capitalisme, de l’exploitation, du travail salarié, quand les rapports de domination entre les êtres, générateurs d’insécurité, de peurs, de chantages et de haines, seront déconstruites et parce qu’il ne sera plus permis qu’ils se reconstituent.

Une manifestation de plus ou de moins, même massive, ne changera rien. Le pouvoir politique le sait parfaitement et les syndicats aussi. Les modifications éventuelles avec le projet initial se feront à la marge, dans pur jeu politicien des apparences et des faux-semblants.

Nous avons besoin de mouvements de lutte qui fassent reculer l’offensive de l’Etat et inverse les rapports de force. Nous avons besoin de luttes qui ouvrent des brèches, modifient les conditions du possible, permettent à nos refus de s’exprimer et de les transformer en une rébellion sociale qui soit en même temps un processus de création et d’émancipation.
leo
 
Messages: 252
Enregistré le: 17 Avr 2009, 17:29

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede raspoutine » 31 Aoû 2010, 00:20

j'aime assez bien ton texte, mais il y a dans la 3 eme partie il y a de ci de là des truc qui me plaise moins !
en tout cas c'est une démarche saine !
leo a écrit:contre-réforme des retraites

et là c'est très a la marge, mais je ne comprend pas du tout en quoi c'est une contre-reforme ? c'est une reforme tout court, et depuis que balladur en a fait l'apologie, le mot reforme est bien une catégorie exclusive du pouvoir !
sinon sur la première partie, et cela rejoint aussi ce que tu disait sur le groupe grec qui disait que "la bourgeoisie nous doit tout", je trouve que les revolutionnaire ne travaille pas assez sur le fait d'arriver à mettre dans le cranes que les retraites et le chomdu ce n'est pas une largesse de l'état bienfaiteur mais une somme qui est pour une part prélevé du travail salarier !
on a l'impression que ces "largesses" de l'état, ne sont vécu que comme payer par les impôts, terme générique qui ne veut rien dire, mais a force d'être vécue comme cela, une fracture c'est opéré entre les prolétaire qui s'en tirent, et les galériens !
Plutôt que de se battre uniquement sur les retraites, il serait pertinent de bien situer l’enjeu global qui est celui du capitalisme lui-même, de sa contradiction majeure qui est située en son cœur : le rapport salarial lui-même. Sinon, on tombe dans la dénonciation républicaine de la “bataille citoyenne pour les retraites”, le retour au plein emploi et à l’Etat providence d’un capitalisme plus redistributif. Ça c’est le fond de commerce des syndicats, de la “gauche de gauche”, ATTAC, NPA et j’en passe. Je pense qu’on s’inscrit dans une autre démarche et que l’on a autre chose à dire.

et justement, comment mettre au centre que ce fameux état providence est un mythe qui n'as jamais exister, et que c'est un leviatan qui ne vis que sur notre dos, qu'il n'est en aucun cas une providence excepté pour les classes dirigeantes qui ont créer le concept ! que dans leurs gloutonnerie sans limite(gloutonnerie inséparable du capitalisme) qui les fais geindre !
comment casser cette croyance en cette dette envers l'etat(et envers le patronnat) c'est a mon avis le nerf de la lutte !
sur la 3eme partie par contre même si dans le font je suis assez d'accord
Il faut revendiquer la liberté de circulation, le fait que, contrairement à ce qui nous sépare des puissants et des Etats, nous sommes du même monde, que si nous revendiquons la solidarité et l’hospitalité, ce n’est pas par gentillesse ou générosité mais parce qu’il n’y a pas d’étrangers ou que nous le sommes tous, parce que nous venons tous d’ailleurs et que nous sommes tous ici ou là si cela nous chante (et que c’est la misère et les ségrégations qui nous poussent souvent à bouger, à refaire notre vie dans un ailleurs plutôt que dans un ici), sans demander la permission à aucune autorité, à aucune police des frontières puisque nous sommes partout chez nous et chez les autr

la liberté de circulation est un terme a proscrire !
il n'a de sens que dans le schémas d'un état policier, et demander la "la libre circulation" c'est ce que réclame les capitalos, avec les marchandises certes, mais c'est un terrain ou nous sommes perdants ! et d'une certaine manière c'est ce types de discours(et je reprecise que sur le fond, et je comprend tout a fait ce que tu veut dire) permet a la nouvelle extreme droite de faire son beur ! car il se fondent sur l'oublie que les flux migratoires n'existe que par la grace du capitalisme ! c'est le capitalisme qui a fait de l'Afrique, continent fertile, un désert dans l'imaginaire(et plus grave car il a réussi a l'imprimer dans celui des africains eux même) ! l'Afrique est surtout un désert social, et a un moment dans ce discours il y a comme une capitulation face a cela, qui est repris a 2 niveaux par l'extreme droite 1\ c'est des bon a rien pour les plus basique 2\ pour les plus malins et pas seulement ; c'est bien là la supériorité de l'occident, qu'ils inscrive dans un autre cadre que le capitalisme(le capitalisme étant surtout un parasite pour ce type de facho, sincèrement "anticapitaliste") et eux prônent le développent de l'Afrique,dans une "utopie" du chacun cher soi !
et il n'y a plus que les marxistes, et comble du comble, certain faf genre soral) pour rappeler que les vagues immigration ne ce sont pas faites sur une "hospitalité" mais sur un besoin économique de main d'œuvre moins chère ! ce que les fafs les plus subtiles retraduisent en "c'est pas de leurs fautes, ont va pas en faire des boucs émissaire mais ils ont été les principale instrument de la casse social, nous sommes le vraie mouvement social !
enfin bon !
les forums : c'est vraiment de la merde !
Avatar de l’utilisateur-trice
raspoutine
 
Messages: 167
Enregistré le: 26 Aoû 2009, 16:57

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede Pïérô » 05 Sep 2010, 23:28

http://alternativelibertaire37.over-blog.com/ :
appel pour le 7 septembre, et après...?

Allons nous encore assister à un énième jour de mobilisation sans suite, un énième "temps fort", de ces "temps forts" qui jalonnent le temps alors que nous connaissons défaites sur défaites et que le pouvoir joue du mépris vis à vis de ces manifs de rue ? Dans l'histoire nous connaissons pourtant l'arme de la grève générale...

Les syndicats locaux se sont entendus sur une prise de parole commune à la fin de la manif à Tours. Mais pour nous dire quoi ? Il y a t'il message commun, alors que certains d'entres eux ne veulent pas entendre parler de retrait du projet de réforme des retraites et ne demandent qu'à se retrouver autour d'une table de renégociation. Pour renégocier quoi ? 61 au lieu de 62 ?

Il y a lieu surtout de tenir des Assemblées Générales après cette manif pour évoquer les suites et ne pas laisser retomber la mobilisation, pour s'auto-organiser et ne plus dépendre des appels des bureaucraties syndicales. Parce que le prochain c'est quand après...?


Tract d'Alternative Libertaire :

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede hocus » 06 Sep 2010, 11:49

C'est un peu con que les tracts parlent pas du fait que la réforme est sexiste, que ce sont les femmes qui vont encore s'en prendre le plus plein la gueule.

Image

GREVE GENERALE !

Le 8, on va pas bosser, on se réunit, on cause, on agit, on bloque, on s'organise. Le 9, pareil, en mieux ! Et on continue !

Auto-organisation ! Les directions syndicales se foutent de notre gueule depuis toujours !

On bosse, on gère, on s'occupe des retraites.

On n'a pas besoin des fonds de pension parasites, ni du patronat, ni de l'Etat !
hocus
 
Messages: 167
Enregistré le: 17 Fév 2010, 16:03

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede JPD » 06 Sep 2010, 13:26

tract OLS /OCL
Fichiers joints
Tract_Retraites - copie.pdf
(210.76 Kio) Téléchargé 160 fois
JPD
 
Messages: 334
Enregistré le: 30 Avr 2009, 04:20


Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede Pïérô » 08 Sep 2010, 07:26

Une seule solution, la grève générale, web-vidéo mobilisation du 7 :



.

Déclaration de la CGT d'espagne, http://www.cgt.org.es/spip.php?article1877, http://www.fondation-besnard.org/articl ... ticle=1028 :


Apoyo de la CGT del Estado Español a la huelga general del 7 de septiembre en Francia.

No pagaremos su crisis.

La CGT del Estado Español quiere manifestar su apoyo y solidaridad a la Huelga General contra el aumento de la edad de jubilación, que tendrá lugar en Francia el día 7 de septiembre. Enviamos nuestro apoyo a toda la clase trabajadora y organizaciones que la convocan, con especial mención a nuestros compañeros y compañeras de CNT-F y Solidaires.

Nos encontramos en una crisis sin precedentes originada por los abusos del sistema capitalista, una crisis que afecta a toda la clase trabajadora y a la ciudadanía en general y muy especialmente a las clases más desfavorecidas. Lejos de reflexionar e intentar buscar una solución basada en el reparto equitativo de la riqueza, los diferentes gobiernos europeos ignoran los llamamientos que hacemos las personas que estamos padeciendo la crisis y vuelven a respaldar las medidas y propuestas que hace el sistema capitalista. Incomprensiblemente la clase política quiere solucionar la crisis con las propuestas de los responsables de dicha crisis. Es una huída hacia delante de negativas consecuencias.

La Confederación General del Trabajo del Estado Español valora positivamente la movilización francesa del día 7 de septiembre. Consideramos la Huelga General un instrumento necesario para plantar cara a la dictadura del capital.

En diferentes países europeos se han puesto en marcha procesos de movilización. Esta no es la primera huelga General en Francia, al igual que en Grecia y en otros países. En el Estado Español, tras varios meses de acciones se celebrará una Huelga General el día 29 de septiembre. Pensamos que ha llegado el momento de decir BASTA, pero no sólo a los mercados, sino también a los diferentes Estados que siguen las instrucciones de las instituciones privadas. Desde el Secretariado Permanente de la CGT consideramos necesario trabajar de forma coordinada, pero también contundente. Coordinada para golpear conjuntamente y contundente para no caer en soluciones mediocres que sólo sirvan para lavarle la cara al sistema, las multinacionales y los gobiernos.

Por el reparto del trabajo y la riqueza.

Hacia una Huelga General Europea.


Salud y suerte en la lucha.

Secretariado Permanente del Comité Confederal de la CGT


. . . . . . . . . . . . . . . Image


Soutien de la CGT d’Espagne à la grève générale du 7 septembre en France

Nous ne paierons pas leur crise

La CGT d’Espagne désir exprimer son soutien et sa solidarité à la grève générale contre l’augmentation de l’âge de départ en retraite, qui aura lieu en France le 7 septembre. Nous envoyons notre soutien à toute la classe ouvrière et aux organisations qui appellent à cette grève, avec une mention spéciale pour les camarades de la CNT-f et de Solidaires.

Nous sommes dans une crise sans précédents causée par les abus du système capitaliste, une crise qui touche toute la classe ouvrière et les citoyens en général et très particulièrement les classes les plus défavorisées. Loin de réfléchir et de chercher une issue basée sur la répartition équitable de la richesse, les différents gouvernements européens ignorent les appels que nous lançons, nous les personnes souffrant de la crise. Les gouvernements appuient à nouveau les mesures et les propositions faites par le système capitaliste. Incompréhensiblement la classe politique veut résoudre la crise avec les propositions des responsables de cette crise. C’est une fuite en avant en en refusant les conséquences.

La Confederación General del Trabajo d’Espagne appuie la mobilisation française du 7 septembre. Nous considérons la grève générale comme un instrument nécessaire pour faire face à la dictature du capital.

Dans différents pays européens des processus de mobilisations sont en marche. Ce n’est pas la première grève générale en France, de même qu’en Grèce et dans d’autres pays. En Espagne, après plusieurs mois d’actions il y aura une grève générale le 29 septembre. Nous pensons que le moment est arrivé de dire ÇA SUFFIT, mais pas seulement contre les marchés, également contre les différents États qui continuent à suivre les instructions des institutions privées.

En tant que Secrétariat permanent de la CGT-e nous considérons nécessaire d’œuvrer de façon coordonnée et aussi efficace. Coordonnée pour frapper ensemble et efficace pour ne pas tomber dans des solutions médiocres qui ne serviraient qu’à nettoyer la face du système, des multinationales et des gouvernements.

Pour la répartition du travail et de la richesse

Vers une grève générale européenne


Salutations et beaucoup de chance dans la Lutte.

Le Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT-e
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede Pïérô » 09 Sep 2010, 10:14

Fracture à l'intersyndicale, L'union syndicale SUDs/Solidaires et FO se démarquent. Comme le montre le communiqué commun, il est clair que l'intersyndicale n'est pas pour le retrait du projet, mais pour sa renégociation, et il est clair que n'appeller qu'à une nouvelle journée d'action dans 15 jours montre que cette intersyndicale ne veut pas en découdre avec le pouvoir et veut nous balader de "temps fort" en "temps fort", alors qu'il aurait fallu reconduire le mouvement et ne pas laisser retomber la mobilisation.

Communiqué commun CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.

Réunies le 8 septembre 2010 elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.

Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.

Avant le débat au Sénat elles décident de faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grèves et de manifestations dans tout le pays.

Le 8 septembre 2010


Ce sont de réelles divergences de fond qui apparaissent, sur la stratègie et le rôle du syndicalisme, dans le positionnement vis à vis du projet de réforme des retraites et le rapport au système capitaliste. Il n'y a rien à attendre de ces gros syndicats et SUDs/Solidaires n'est pas en mesure de porter seule une mobilisation à la hauteur des enjeux, nous, libertaires, parlons depuis un moment d'auto-organisation c'est la seule perspective. Dans ce cadre les sections et equipes de la CGT qui en ont marre de leur direction syndicale de collaboration de classe ont toute leur place à prendre et doivent faire entendre leur voix. Des Assemblées Générales interprofessionnelles et ouvertes s'organisent... (exemple : http://alternativelibertaire37.over-blo ... 68003.html )
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede sebiseb » 09 Sep 2010, 18:14

Ce soir sur France Info, une organisation (je pense FO, mais je ne suis pas sûre j'ai pris l'écoute en route) indiquait qu'il fallait réfléchir à une grève reconductible pour le 23 septembre...
$apt-get install anarchy-in-the-world
$world restart
Avatar de l’utilisateur-trice
sebiseb
 
Messages: 1093
Enregistré le: 14 Aoû 2008, 13:51
Localisation: Île de France - Centre

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede Pïérô » 10 Sep 2010, 00:03

En tout cas on peut toujours reporter à demain, çà n'engage pas forcément...
D'ailleurs sur ce point L'union syndicale SUD/Solidaires à encore du mal à se "démarquer" complètement, et à se positionner clairement, même si, enfin, un pas est fait vis à vis de l'unité de façade :

Réunissant une quarantaine de fédérations et syndicats nationaux, le Bureau national de l’Union syndicale Solidaires s’est tenu le 9 septembre et a adopté la déclaration suivante :

L’Union syndicale Solidaires souligne le succès de la journée nationale de grèves et de manifestations du 7 septembre. Salarié-e-s du privé et du public, chômeurs/ses, jeunes, retraité-e-s, ont exprimé leur colère et leur rejet d’un projet de loi injuste, inefficace, aggravant encore les inégalités.

Le rapport de force créé le 7 permettait une suite rapide, pour faire céder le gouvernement.

Le gouvernement veut imposer un calendrier très serré pour faire passer en force sa contre-réforme. Il met les salariés et les organisations syndicales au défi d’assumer un affrontement social majeur. L’Union syndicale Solidaires considère que les organisations syndicales, ensemble, ont la responsabilité de relever ce défi. Pour cela, la meilleure stratégie aurait été de s’appuyer sur le succès du 7 septembre pour rebondir rapidement et ainsi accélérer la montée en puissance des mobilisations : c’est pourquoi Solidaires a proposé un nouvel appel national à des grèves et manifestations dès le 15 septembre. Une majorité d’organisations syndicales en a décidé autrement. Le Bureau national de l’Union syndicale Solidaires confirme la non-signature, la veille, de la déclaration commune de 6 organisations syndicales.

Pour l’Union syndicale Solidaires, la suite de la puissante journée de grèves et manifestations du 7 septembre ne pouvait être, comme le dit le communiqué des 6 organisations, des « actions dans les départements et circonscriptions » le 15, pour « interpeller les députés » … qui ce jour-là seront à l’Assemblée nationale pour le vote de la loi.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme que les annonces gouvernementales du 8 septembre ne correspondent absolument pas aux enjeux. Nous nous félicitons que toutes les organisations syndicales partagent cette analyse.

L’Union syndicale Solidaires appelle à poursuivre la lutte pour le retrait de ce projet de loi, et pour des améliorations de la protection sociale. Nous voulons gagner cette bataille pour nos retraites : c’est possible en imposant un autre partage des richesses produites que celui réalisé aujourd’hui.

Le 15 septembre, à Paris, nous mettrons la pression, directement sur l’Assemblée nationale !

Six organisations syndicales ont décidé de repousser la prochaine journée nationale de grèves et manifestations au 23 septembre. Nous regrettons ce refus de « battre le fer quand il est chaud », mais nous en prenons acte et réaffirmons notre volonté de tout faire pour que les salarié-e-s gagnent le bras de fer engagé par le gouvernement. C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires sera partie prenante de la journée de grèves et de manifestations du 23 septembre.

L’Union syndicale Solidaires appelle à une très forte mobilisation nationale le 23 septembre. Le Bureau national appelle toutes les équipes syndicales à travailler dès maintenant à ce succès.

Un mouvement de grève générale demeure nécessaire pour gagner. Il faut le construire avec les collectifs militants de toutes les organisations qui le souhaitent, avec l’ensemble des salarié-e-s : partout dès maintenant, organisons des réunions publiques, des assemblées générales, pour en discuter la mise en œuvre.

Ensemble, nous allons gagner le retrait de ce projet de loi néfaste !


C'est quand même très lissé ce communiqué au final.
Localement en AG il a fallu remuer un peu, et surtout les militant-es du NPA très attentistes, voir le communiqué atterrant du NPA : viewtopic.php?f=12&t=935&start=270#p56488. Mais çà avance à minima...Visiblement et au vu des retours, il se passera des choses dans pas mal de villes le 15 septembre, avant le énième "temps fort" du 23, qu'évidemment il faudrait transformer en autre chose qu'une journée de mobilisation et de manif-promenade. Cà remue dans la CGT, ce qui amène Thibault à aboyer un peu et faire du théatre, et je pense qu'il faudrait relancer du côté d'appel de syndicalistes de base, non pas pour se tourner vers les directions syndicales mais vers la population...
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre: qu'en penser?

Messagede Pïérô » 11 Sep 2010, 12:25

Communiqué de la CNT :

Nous étions près de 3 millions, en France, à manifester le mardi 7 septembre 2010, contre le hold-up programmé du pouvoir sur les caisses de retraite. De plus en plus nombreux à affirmer que l’argument démographique avancé par le gouvernement pour nous faire travailler plus longtemps est une vaste escroquerie !

Il s’agit simplement pour la classe possédante, sous prétexte de « sauver le système par répartition », d’augmenter ses profits et de continuer à éliminer toutes formes de solidarité entre travailleurs.

Le financement des caisses d’assurance retraite, maladie ou chômage n’est pas un problème ! Les richesses existent, et le seul vrai problème c’est leur répartition et leur concentration par une petite minorité de privilégiés décorés par leurs amis ministres.

Continuons à nous mobiliser à la base, dans l’unité, face à un patronat de combat pour qui la « crise » est un bon prétexte pour récupérer ce que des années de luttes sociales ont permis de lui arracher.

Deux « journées d’actions » et de grèves ont d’ores et déjà été prévues dans la continuité du 7 septembre : les 15 et le 23 septembre 2010. Si la CNT n’était pas tenue à l’écart de l’intersyndicale qui a proposé ces deux dates, nous aurions vraisemblablement proposé d’agir directement dans la dynamique et le rapport de force instaurés le 7 septembre. Mais, la réalité est autre… Malgré son insatisfaction, la CNT appelle à poursuivre la lutte et à participer aux différentes dates annoncées, en ayant en perspective de transformer des journées sans lendemain en grève générale reconductible.

• La CNT invite les travailleurs à se saisir de la journée du 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, pour rejoindre les initiatives en préparation au niveau local et en définir les modes d’action.

• La CNT appelle à se rejoindre massivement à la nouvelle journée de grève et de manifestation du 23 septembre appelée par l’intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-CGC-FSU-Unsa ainsi que FO et Solidaires, mais également à en préparer dès aujourd’hui la reconduction dans l’unité syndicale à la base, seule condition nécessaire à une victoire des salariés.

• La CNT appelle tous les travailleurs à discuter en assemblée générale des échéances futures.

• La CNT soutiendra toutes les initiatives de reconduction de la grève.

Ne restons pas isolés et divisés. Regroupons-nous et organisons-nous pour arriver à une grève générale illimitée, seule capable de stopper le rouleau compresseur capitaliste et d’amorcer un futur débarrassé de la précarité, de l’exploitation et des inégalités.

Nous ne lâcherons rien ! C’est au patronat de payer, pas aux salariés !

Paris, le 9 septembre 2010

CONFÉDÉRATION NATIONALE DU TRAVAIL Secrétariat confédéral de relations avec les médias 33 rue des Vignoles, 75020 Paris Fax : 01 43 72 95 34 / E-mail : relations-medias@cnt-f.org



Déclaration du Front Syndical de Classe (militants CGT et FSU ), http://www.frontsyndical-classe.org/art ... 37121.html :

Après le 7 septembre

La journée d’action du 7 septembre a été un grand succès, avec des cortèges impressionnants dans de nombreuses villes qui laissent entendre que les plus grandes mobilisations de 2003 ont été égalées sinon dépassées. Pas de doute, la mobilisation populaire est bien là, confirmée par les 70 % de soutien dans l’opinion.

Que peut-il se passer maintenant ?

Du côté du gouvernement, aucune surprise et on se demande bien ce que pouvaient espérer ceux qui attendaient sa réponse : le maintien de sa réforme de casse des retraites, dans le droit fil des contre-réformes précédentes et du sommet européen de Barcelone (2002) prévoyant le recul de l’âge de la retraite à 67 ans dans toute l’UE. Les aménagements annoncés à grand renfort de médias (et déjà prévus pour permettre à certains de dire que les choses évoluent) ne sont que des cache-misère de la régression qui s’annonce : recul du départ de l’âge à la retraite, baisse des pensions pour tous les salariés et ouverture des retraites à la capitalisation. Comme l’expliquait récemment Sarkozy : « Je souhaite que soient confiées de nouvelles responsabilités aux organismes complémentaires. (…) La solidarité nationale continuera de remplir sa mission. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se développer ». Faut-il s’en étonner alors qu’il est aux ordres des puissances d’argent et que son frère Guillaume s’occupe de retraites complémentaires au sein du groupe Malakoff/Médéric, le cartel le plus puissant d’Europe dédié aux retraites complémentaires ?

De leur côté, les directions syndicales viennent de se réunir et d’en appeler à une nouvelle journée de grève, le 23 septembre, sans que soit mentionnée la revendication centrale du retrait du projet, ni d’ailleurs aucun autre objectif ou plan d’action.

La question qui se pose désormais à tous les travailleurs et tous les militants est de savoir ce que sera cette journée et ce qu’ils en feront.

- Va-t-il s’agir d’une nouvelle journée d’action à l’issue de laquelle les états-majors demanderont au gouvernement s’il a entendu avant de décider d’une suite éventuelle 15 jours plus tard ? Cette tactique des journées d’action dispersées sans revendication claire a déjà montré son inefficacité à de nombreuses reprises. C’est la tactique du syndicalisme d’accompagnement qui cherche non pas à créer le rapport de force pour gagner mais à obtenir des concessions et à négocier la régression, ce qui débouche sur d’incessants reculs. A ce sujet, Chérèque et Thibault ont envoyé un signal fort en invitant John Monks, secrétaire général de la Confédération Européenne des Syndicats, à manifester à leur côté. Nos retraites seront certainement bien défendues par celui qui pense « qu’on peut reculer l'âge de départ à la retraite, et qu'il est "capital" (sic !) de faire travailler les seniors », par celui qui, en novembre 1999, lorsqu'il était dirigeant de la centrale syndicale britannique TUC (Trade Union Congress), soutenait ardemment un certain Tony Blair, qui mettait en place les "retraites participatives" : « Nous sommes très satisfaits des propositions du gouvernement en ce qui concerne la réforme des retraites : il y a trop peu de salariés qui épargnent suffisamment pour leur retraite ».

- Ou bien la base va-t-elle parvenir à utiliser le 23 septembre pour construire et imposer le rapport de force de grande ampleur nécessaire pour gagner face à un pouvoir qui ne reculera que le couteau sous la gorge ?

C’est maintenant qu’il faut poser en AG, en réunions syndicales, en intersyndicales locales… la question du tous ensemble en même temps et de la grève reconductible, celle du blocage des zones industrielles et commerciales ainsi que le soumettait récemment la CGT Goodyear… pour imposer le retrait du projet Woerth-Sarkozy, nécessaire pour obtenir satisfaction sur les autre revendications (annulation des contre-réformes de 1993, 2003 et 2007 sur les régimes spéciaux).

Pour cela, prenons nos affaires en main par en-bas. Une nouvelle journée d’action ne suffira pas. C’est bien une grève reconductible tous ensemble qu’il convient non pas de décréter mais de mettre en débat. Que dans toutes les entreprises et les bassins d'emploi se réunissent les travailleurs pour décider du sens et des suites de la lutte.

PAS QUESTION DE TRAVAILLER JUSQU'A 67 ANS
ET DE TOUCHER DES PENSIONS DE MISEREALORS QUE LES FORTUNÉS S’ENGRAISSENT COMME JAMAIS
LA REGRESSION NE SE NEGOCIE PAS

POUR LE RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME WOERTH-SARKOZY
PREPARONS DES MAINTENANT LA SUITE POUR GAGNER




divers CGT qui montre qu'il y a une base combative qui n'avale pas la pilule, des syndicats CGT montrent publiquement leur désaccord avec la position confédérale, sous des formes diverses, en interne mais aussi à travers des appels à la grève le 15, quelques appels à une reconductible à partir du 15, des préavis du 15 au 23, des appels à la grève reconductible à partir du 23... :

Après le grand mouvement d'ampleur du 7 septembre, où les salariés étaient des centaines de milliers en grève et en manifestations dans toute la France, nos bases syndicales espéraient un communiqué commun un peu plus mordant, plus clair, plus combatif et surtout plus mobilisateur de la part de l'intersyndicale réunie hier à Montreuil
Réunis hier soir à l'Union Départementale C.G.T. à Créteil, les représentants des différents syndicats présent ont été unanimes pour dire leur insatisfaction profonde, qu'ils n'attendront pas le 23 septembre et appelleront les salariés de leurs entreprises à un grand mouvement d'action devant l'Assemblée Nationale dès le mercredi 15 septembre. Ils ont également donné mandat à Camille MONTUELLE, Secrétaire Générale de l'U.D., pour transmettre un communiqué aux instances confédérales et solliciter l'Union Régionale d'Ile de France (U.R.I.F.) des syndicats C.G.T. afin d'organiser le rassemblement devant l'Assemblée Nationale mercredi 15 septembre.
Pour notre part, nous avons, dès ce matin, avec nos camarades Ouvriers-Employés, déposé à Mme le Maire un préavis de grève reconductible prenant effet le mercredi 15 septembre 0 H 00.


L’intersyndicale appelle donc à une nouvelle journée de grève le 23 septembre et à des initiatives décentralisées dès le 15.
Compte-tenu de ce calendrier et de cette situation, la CE de l’union nationale CGT-Educ’action, qui se réunissait aujourd’hui a décidé d’appeler à la grève le 15 septembre. Elle s’adresse aux autres organisations syndicales de notre secteur pour voir quel élargissement unitaire est possible Un rassemblement-manif devant l’assemblée nationale à 12h30 ce mercredi 15 septembre a été décidé par l’union régionale CGT.
La CGT Fonction Publique (UGFF-CGT) a déjà déposé un préavis de grève couvrant les agents de la période allant du 15 au 23 septembre.


Motion votée à la CE du SNTRS-CGT du 9 septembre 2010
La CE du SNTRS-CGT, réunie le 9 septembre 2010 à Ivry, constate l’importance du mécontentement des salariés, notamment à propos de la réforme des retraites. Elle se félicite que ce mécontentement se soit manifesté par une énorme mobilisation dans tout le pays le 7 septembre.
La CE du SNTRS-CGT appelle les personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur à prolonger leur mobilisation. Elle demande aux adhérents du SNTRS-CGT de se tourner vers leur collègues titulaires et précaires pour les mobiliser dans les prochains jours par tous les moyens qu’ils jugeront utiles : tracts dans les cantines et les labos, affichages y compris à l’extérieur des bâtiments, assemblées générales etc.
Elle se prononce à la fois pour le retrait du projet de réforme Woerth Sarkozy Parisot et pour la défense des revendications en matière de retraite : le maintien de l’âge légal de 60 ans avec la suppression de la décote, le retour aux 37,5 annuités avec un taux plein de 75%, la prise en compte de la pénibilité, la reconnaissance des carrières longues, le maintien et l’amélioration des droits des femmes, l’indexation des retraites sur les salaires, la prise en compte systématique des années de thèse et de libéralités et des périodes à l’étranger, ainsi que celle du temps de recherche d’emploi et d’études.
La CE du SNTRS-CGT appelle les personnels à faire grève et à manifester lors de la journée du 15 septembre 2010 pour laquelle les confédérations syndicales ont prévu des initiatives en direction des parlementaires et du gouvernement.
La CE appelle à participer aux temps forts qui suivront en particulier celui du 23 septembre.
Votée à l’unanimité
Ivry, le 9 septembre 2010



des initiatives unitaires pour reprendre le manche :

de SUD CHU 63 :

Retrait de la réforme des retraites : agissons sans attendre !

La section syndicale SUD du CHU de Clermont-Ferrand se félicite que l’Union syndicale SOLIDAIRES n’ait pas signé l’appel insipide de l’intersyndicale nationale en vue d’un nouveau rendez-vous revendicatif le 23 septembre. Nous félicitons également que la Fédération SUD Santé-Sociaux ait d’ores et déjà déposé au plan national un préavis de grève reconductible dès le 15 septembre.
Certes il faudra être dans la rue de 23 septembre, mais aussi le 22, le 24  et surtout dès la semaine prochaine !
C’est pourquoi les syndicats CGT, SUD et FO du CHU de Clermont-Ferrand ont décidé de se rencontrer le vendredi 10 septembre pour finaliser la mise en place d’une assemblée générale unitaire au CHU dès la semaine prochaine.
La section SUD du CHU de Clermont-Ferrand a bon espoir que cette assemblée générale unitaire puisse déboucher sur le vote de la grève reconductible au CHU.
Par cette initiative, nous refusons clairement l’éparpillement démotivant des journées d’action sans lendemain comme nous l’avions déjà subi en 2009 de la part de l’intersyndicale nationale.
Seule la grève générale reconductible ébranlera ce gouvernement. Les syndicats de lutte dignes de ce nom se doivent de lancer sans délai un signal clair, fort et unitaire.
La section syndicale SUD du CHU de Clermont-Ferrand espère que nombreuses équipes syndicales sauront s’unir à la base pour prendre des initiatives similaires dans leurs établissements ou leurs usines… par delà le lénifiant "service syndical minimum" constaté au plan national.
A Clermont-Ferrand, le 9 septembre 2010
SUD CHU 63


Tours, les militant-es réunis en AG interpro, surtout des SUDs/Solidaires 37, ont décidé de marquer le coup le 15. Dans le même temps l'intersyndicale se réunissait, sans solidaires 37 de fait, FO joue aussi sa carte et au bout des courses ressort un rassemblement pour le 15 avec des appels à débrayages dans certains secteurs (SUD Santé-Sociaux). 18h place JJ pour l'intersyndicale amenuisée, 17h30 devant pref pour FO, faire autre chose qu'un rassemblement habituel...à suivre...
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede barcelone 36 » 11 Sep 2010, 19:20

RETRAITES : Y A-T-IL D’AUTRE SOLUTION QUE LA GREVE ?

Après une journée de manifestations massives le 7 septembre , les directions syndicales ont tout fait pour que le mouvement social ne puisse pousser l’avantage , résultat des courses : seize longs jours au cours desquels il ne doit pas–c’est du moins ce qu’elles espèrent- se passer grand-chose, et surtout pas la seule chose qui pourrait faire plier le gouvernement, à savoir le blocage du pays par la grève générale. Ainsi, elles laissent le champ libre au jeu parlementaire et se comportent davantage en supplétifs de la social-démocratie qu’en organisations de défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière et du salariat dans son ensemble. En agissant de cette manière, elles oeuvrent non seulement à la démoralisation de leurs propres troupes, à qui elles voudraient bien faire gober qu’il est trop tard et que tout est bouclé, mais elles assurent également leurs arrières, prises qu’elles sont dans le bourbier de la loi Chérèque-Thibaut-MEDEF du 21 août 2008 sur la représentativité des « partenaires sociaux » qui réserve des pactoles d’argent public à ceux qui oublieraient définitivement la lutte pour se lancer dans la cogestion et l’écriture des textes scélérats. Ce qui se passe actuellement n’est rien d’autre que bonne vieille méthode qui a fait ses preuves depuis 2003, celles des temps forts qui encadrent des temps morts et qui, sans qu’on s’en aperçoive, trimbale le pays jusqu’à la trêve estivale ; dégueu mais efficace…

Pour la Fédération anarchiste, il est bien sûr capital d’obtenir d’abord et avant tout le retrait du projet gouvernemental : en premier lieu parce qu’il constituerait un premier coup d’arrêt à la longue série de revers qu’a essuyés le mouvement social ces dernières années, mais aussi parce qu’il permettrait d’éviter l’aggravation prévisible de la contre-réforme de 2010 : Fillon n’a rien annoncé d’autre le 9 septembre en confiant à l’antenne de France 2 : « il faudra forcément réaliser des adaptations au cours de la mise en œuvre de cette réforme. Il n’y aura jamais de réforme définitive ». Nous voilà donc prévenu-e-s ! Ce sera donc, graduellement, 63, 65,70 ,80 ans pour l’âge de départ avec 42, 45, 50, 60 annuités de cotisation, le tout jusqu’à ce que mort s’ensuive à se faire exploiter au travail ! Patronat et gouvernement nous préparent la retraite des morts sous le regard passif et bienveillant des roitelets syndicaux et nous serions pas en grève ?

Cependant, obtenir le retrait sans remettre en cause radicalement le lien des conditions de ressources avec le travail reviendrait à s’arrêter au milieu du gué. Pour nous, anarchistes, qui militons pour l’égalité sociale, conditionner le confort d’une fin de vie à la durée de l’aliénation au travail équivaut à prolonger tout au long de l’existence les injustices dues à l’écart des salaires dont se sert le patronat pour asseoir sa domination sur le monde du travail. Nous sommes donc partisans d’une société d’où auraient disparu les parasites les plus nuisibles qu’ait connus l’humanité : le capitalisme et le relais politique chargé de le protéger des mouvements révolutionnaires, à savoir l’Etat flanqué d’une démocratie parlementaire. En ce sens, on peut dire que l’abolition du salariat sera la fin des injustices de l’actuel fonctionnement de la retraite. Par la gestion directe de ce qu’il produit, l’homme sera le mieux à même de mettre en place des systèmes de solidarité tout au long de la vie, et pas seulement lors de la vieillesse, qui consisteront à socialiser la part des richesses produites nécessaires à ce qu’aucun sur la planète ne crève de faim, ne manque d’un toit, ne soit emporté par la maladie faute d’un système de santé, c’est-à-dire exactement l’inverse de ce que réussit à faire le capitalisme…

Mais parvenir à ce résultat suppose que la bataille commence enfin, que la lutte s’organise par la base, selon les modalités de l’autonomie du mouvement social, sur le principe des assemblées générales souveraines et du mandat impératif et révocable; la question la plus importante n’est donc pas de savoir combien de personnes seront dans la rue le 23, mais combien ne reprendront pas le travail le 24.

Fédération anarchiste

septembre 2010

http://www.federation-anarchiste.org
Avatar de l’utilisateur-trice
barcelone 36
 
Messages: 566
Enregistré le: 04 Oct 2009, 12:28

Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 11 Sep 2010, 23:23

Tract d'AL, viewtopic.php?f=16&t=4261#p56514 :

Mobilisation contre la casse des retraites.
Pour gagner ? Blocage de l'économie et grève générale !


Les journées de grèves et de manifestations des 24 juin et 7 septembre derniers ont montré une opposition très forte des travailleuses et des travailleurs au projet de casse des retraites de Sarkozy-Woerth-Parisot. Mais la question qui se pose maintenant, c’est celle des suites à donner à la mobilisation. Nous ne pouvons plus nous contenter de journées ponctuelles pour faire plier le gouvernement et le patronat. A nous de construire un mouvement social d’ampleur, le blocage de l’économie et du pays, pour que le gouvernement retire son projet.


Poursuivons, amplifions et radicalisons la mobilisation

Les directions des confédérations syndicales refusent de s'engager dans la construction d'un mouvement social d'ampleur. Elles prennent une posture combative, mais donnent pour seule perspective après la journée de grève du 7 septembre une nouvelle journée 15 jours plus tard. Cela va au détriment de la construction du rapport de force. Si l’on veut gagner, c’est donc à nous de nous organiser. Partout où c’est possible, il faut organiser des assemblées générales de salarié-e-s pour décider ensemble des suites à donner à la mobilisation. Dans certains secteurs professionnels (RATP, SNCF, Éducation, Impôts…),
la grève reconductible est en débat et pourrait démarrer. Il faut s’appuyer sur ces secteurs pour généraliser la mobilisation, que ce soit par la grève, des manifestations, des actions symboliques, des blocages etc. A nous d’être inventifs et inventives et de trouver les modalités d’actions qui collent à nos réalités de travail et entraînent nos collègues.
Tout doit être mis en œuvre pour engager un mouvement interprofessionnel, avec l’objectif d’un blocage des transports, des communications et de l'économie, qui mettra Sarkozy et Parisot à genoux. Ce blocage, tout le monde peut y contribuer : pas besoin d'être cheminot pour bloquer une gare, une entrée d'autoroute ou le centre d'une ville.


Clarifions nos revendications

Mais s’il y a urgence à construire la mobilisation, il ne faudrait pas pour autant oublier d’être clair sur les buts de celle-ci. La CFDT a d’ores et déjà annoncé à son congrès en juin qu’elle lâchera dès que le gouvernement donnera quelques garanties sur la pénibilité. Les communiqués de l’intersyndicale nationale sont plus que flous en terme de revendications. Les directions confédérales et les partis réformistes, qui cherchent à aménager le capitalisme, ne parlent presque que de l’allongement de l’âge légal de départ de 60 à 62 ans (et de 65 à 67 pour une retraite à taux plein).
S’il faut toujours cotiser 41,5 ans pour avoir une retraite à taux plein, bien des salarié-e-s ne pourront pas totaliser cette durée, notamment celles et ceux qui ont une carrière avec des interruptions comme les femmes ou qui font un métier trop pénible comme les ouvrier-e-s, dont l'espérance de vie sans incapacité est actuellement de 59 ans. Ces organisations sont en train de se ménager une porte de sortie : si le gouvernement maintient l’âge de départ à 60 ans mais ne revient pas sur le reste de la réforme, elles sortiront la tête haute. Mais il s’agira bel et bien d’une régression sociale pour les salarié-e-s.
Ce qu’il faut exiger, c’est le retrait total du projet et la retraite à 55 ans à taux plein pour toutes et tous. C’est possible, en allant chercher l’argent que les capitalistes nous ont volé.


Le capital doit payer

Au premier semestre de 2010, les entreprises françaises du CAC 40 ont dégagé 42 milliards d'euros de profits. C'est presque 3 fois le déficit des retraites annoncé par le gouvernement pour cette période. C'est là qu'il faut prendre l'argent pour financer les retraites, surtout que ces profits, c'est notre sueur qui les a générés. Et si ça ne suffit pas, alors qu'on revienne sur les crédits d'impôts, qui ne bénéficient qu'aux
riches, ou sur toutes les exonérations de cotisations patronales, qui ont coûté 33 milliards d'euros en 2009!
En prenant l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire dans les poches du patronat, des actionnaires, de la bourgeoisie, il y a largement de quoi financer une retraites à 55 ans à taux plein pour le privé et le public
et d'augmenter uniformément les salaires. La question est bien d’un choix de société. Et nous ne voulons pas perdre notre vie à essayer de la gagner !


N'attendons rien du PS et de 2012

Le PS a déclaré qu'il rétablirait l'âge légal de départ à 60 ans s'il arrivait au pouvoir. En d'autres termes, puisqu'il ne parle pas de revenir sur le reste de la réforme, le PS veut bien nous laisser partir
à 60 ans avec une retraite misérable, renforçant au final la capitalisation. Il est de toute façon d'accord sur le fond avec le projet de réforme actuelle. Les socialistes grecs et espagnols ont mis en œuvre des réformes similaires dans leurs pays.
L'allongement de la durée de cotisation découle d'un plan européen décidé par l'Union européenne, les chefs d'État, l'UNICE (syndicat patronal européen) et la confédération européenne des syndicats (dont
font partie la CFDT, la CFTC, l'UNSA, FO et la CGT) au sommet de Barcelone en 2003.
Les déclarations du PS ne visent qu'à faire taire la mobilisation actuelle et à la rediriger vers les élections de 2012. L'heure n'est pas aux élections, ni d'ailleurs aux projets de loi alternatifs ou aux référendums. Il y a aujourd’hui une occasion de mettre une bonne claque au gouvernement et au patronat, c'est maintenant qu'il faut s'en saisir, demain il sera trop tard. Les grèves de 1995 et la lutte contre le CPE ont montré que la rue peut faire sauter une loi.


Résistons, contre-attaquons !

L’affaire Woerth montre au grand jour les liens unissant gouvernement et patronat. Ce sont ces mêmes liens qui motivent le projet actuel de casse des retraites. Mais plusieurs signes montrent que le gouvernement n’est pas si sûr de son coup et que rien n’est joué aujourd’hui. Il a tenté cet été de lancer des écrans de fumée en multipliant les déclarations sécuritaires et racistes, en désignant un nouveau bouc émissaire : les Rroms.
Les manifestations massives du 4 septembre contre la xénophobie d’État montrent que les travailleur-se-s ne se laissent pas berner. Reste maintenant à faire en sorte que ce ras-le-bol contre ce gouvernement raciste au service du patronat débouche sur un mouvement d’ampleur. Après la résistance, la contre-attaque !

Si nous gagnons cette lutte, nous changerons le rapport de forces entre les travailleur-se-s et le Capital durablement en France et même en Europe.


Grève générale
contre le Capital !



Alternative Libertaire


L'ALumette (couleur) PDF : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... ouleur.pdf
L'ALumette (noir et blanc) PDF : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... _blanc.pdf


. . . . . . . . . . . . . . . Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 14 Sep 2010, 13:52

j'essaie de rescencer, çà bouge, mais évidemment ce n'est ni les médias ni les bureaucraties syndicales qui en font la promotion...il y a de nombreuses initiatives locales, et évidemment la question de l'auto-organisation doit se conjuguer avec coordination, et là c'est pas de la tarte... :^^:


Appel de SUD Éducation, http://www.sudeducation.org/ :
Retraites : en grève et en action le 15 septembre, pour construire le rapport de force !

La fédération Sud Éducation se félicite de la mobilisation du 7 à laquelle elle a contribué dans un secteur qui subit une rentrée dégradée comme jamais avec toujours plus de suppressions de postes, de détérioration des conditions de travail et d’étude de la maternelle à l’université, et le démantèlement de la formation professionnelle des enseignants.

Nous nous félicitons également du fait que les organisations syndicales aient opposé une fin de non-recevoir aux gesticulations du gouvernement. Pourtant, nous pensons qu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et considérons que le refus de reconduire la grève dans la semaine où le texte sur la réforme des retraites est soumis au vote de l’assemblée est une erreur stratégique majeure.

Beaucoup d’équipes syndicales et de salariés, sur le terrain, partagent cette analyse, et sont déçus du communiqué inter confédéral du 8 septembre qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu.

Nous estimons, avec l’Union syndicale Solidaires, que la seule stratégie pour faire reculer ce gouvernement et obtenir le retrait du projet de loi sur les retraites est de construire une grève générale interprofessionnelle qui s’installe dans la durée.

Cette grève, nous pouvons encore la construire, en particulier à partir du 23 septembre, jour de grève générale interprofessionnelle, à condition que cette journée soit très massive et suivie de reconductions dans un maximum de secteurs.

Pour cela, à la fois dans l’éducation nationale et au niveau interprofessionnel, il est nécessaire de multiplier les initiatives à tous les niveaux d’ici le 23.

C’est pourquoi la fédération SUD Éducation appelle les personnels à se mettre en grève le 15 septembre.

Plus largement, Sud Éducation appelle à multiplier les débats, les Assemblées Générales, les discussions intersyndicales à la base, et les actions permettant de faire avancer l’idée d’une généralisation et d’une radicalisation de la grève.

Des initiatives de reconduction après le 7 ont déjà été prises par des AG d’établissements, d’écoles, de départements. Des appels à la grève pour le 15 septembre commencent à voir le jour dans certains départements et dans certains secteurs professionnels. Sud Éducation apporte son total soutien à ces initiatives. Les personnels qui seront en grève le 15 sont couverts par des préavis de grève posés par la fédération Sud Éducation et par Solidaires pour l’ensemble des personnels de la fonction publique.

Retrait du projet de loi sur les retraites !



d'ÉMANCIPATION Tendance Intersyndicale, http://engreve.wordpress.com/2010/09/13 ... /#more-129 :
GRÈVE GÉNÉRALE JUSQU’AU RETRAIT
DU PROJET SARKOZY DE CASSE DES RETRAITES


Le 24 juin et le 7 Septembre, 2 puis 3 millions de grévistes ont manifesté pour le retrait du projet de loi sur les retraites et au delà, contre la politique de casse de tous les acquis sociaux.

Malgré cela, Sarkozy annonce qu’il ne reculera pas…


62 ans pour le droit de partir en retraite, 67 pour le faire sans pénalités et, pour les fonctionnaires, augmentation des « cotisations retraites » et disparition à terme des avantages familliaux. Avec toutes les conséquences en termes de baisse des pensions (particulièrement pour les femmes), d’usure au travail et de condamnation d’autant plus de jeunes ou de séniors au chômage. Autant d’évolutions que le pouvoir veut exploiter pour individualiser les droits à la retraite (comme à l’indemnisation du chômage) et les soumettre à terme aux lois du marché.

Comment ce Pouvoir notoirement acquis aux possédants et aussi discrédité qu’incapable de convaincre de la pertinence de sa réforme, peut-il se prétendre assez fort pour résister à de telles mobilisations populaires ?

LA FORCE DE CE POUVOIR RESIDE SURTOUT DANS LES FAIBLESSES DE CEUX QU’IL A EN FACE.

Reconnaître ces faiblesses avec lucidité, et les surmonter, c’est la condition pour forcer le gouvernement à reculer comme en 95, déjà sur la protection sociale, et en 2006 sur le CPE.

Force est de constater qu’est engagée une confrontation où le Pouvoir comme les organisations syndicales et les travailleurEs jouent très gros, sur la question des retraites, comme sur celle de l’ensemble des garanties sociales et professionnelles ainsi que des libertés fondamentales.

Pour espérer gagner dans ce contexte, il faut changer de braquet.

¨ Il est urgent de revendiquer touTEs ensemble le retrait total du projet de loi sur les retraites !

Cela impose aux directions syndicales, comme le proposent de plus en plus d’AG et de syndicats

- de cesser de proposer de l’aménager ou de « négocier » certains aspects techniques en cédant sur l’essentiel ;

- de rappeler les revendications unifiantes pour le privé comme pour le public : retraite à 60 ans, à taux plein avec 37,5 annuités, calculée sur les meilleurs salaires ;

- de cesser de reprendre les arguments sur la fatalité de réformer les régimes de retraites, en passant aux oubliettes les milliards d’exonération des charges patronales et de renflouement d’un capitalisme financier dont la rapacité a fait basculer les comptes sociaux par la crise et l’aggravation du chômage.

¨ Il n’est pas possible d’attendre la journée de grève et de manifestations du 23 septembre, alors que le débat à l’Assemblée nationale se termine le 15, ni de se borner à appeler ce jour là à des rassemblements devant les permanences de parlementaires qui seront… à l’Assemblée !

Cela impose aux directions syndicales, comme le proposent de plus en plus d’AG et de syndicats

- d’en finir immédiatement avec cette stratégie des journées saute mouton espacées qui démobilisent ;

- d’appeler dans l’unité la plus large (sans que celle ci constitue un préalable) à être en grève et à manifester le 15 devant cette assemblée croupion pour lui dénier le droit de voter la loi sur les retraites et au delà l’ensemble des contre réformes ;

- d’appeler au plus vite et en tout état de cause à partir du 23 à reconduire la grève en l’assortissant de toutes les possibilités de blocages de secteurs clés de la production ;

- de proposer à tous les niveaux des AG interprofessionnelles pour construire l’opposition frontale de l’ensemble des secteurs et la grève générale.

ÉMANCIPATION Tendance Intersyndicale

Le 12-09-2010


de Fédération CGT des Sociétés d’Etudes :
CGT- RETRAITES-15 SEPTEMBRE 2010 - APPEL A LA GREVE RECONDUCTIBLE

La Fédération des Sociétés d’Etudes appelle les salariés à la grève le 15 septembre, jour du vote de la réforme des retraites à l’Assemblée Nationale.

Elle les appelle à participer massivement aux manifestations et rassemblements organisés dans les territoires, en particulier devant l’Assemblée Nationale en région Ile-de-France.

La première des exigences est d’obtenir dans l’immédiat que le gouvernement abandonne le projet de loi sur les retraites.

D’ores et déjà, la Fédération appelle ses organisations à mettre en débat dans les Assemblées Générales, la possibilité de reconduire la grève à partir du 23 septembre jusqu’au retrait de la réforme.

Car si, au soir du 23 septembre, le gouvernement ne retire pas son projet, son obstination mettra nécessairement à l’ordre du jour la grève interprofessionnelle jusqu’à satisfaction.
La Commission Exécutive

Fédération CGT des Sociétés d’Etudes.

Montreuil, le 13 septembre 2010

http://www.soc-etudes.cgt.fr



Communiqué des 25 organisations du collectif « La retraite, une affaire de jeunes ! » :
Le collectif « la retraite, une affaire de jeunes » se félicite de la réussite incontestable de la journée de grèves et manifestations du 7 septembre qui a réuni près de 3 millions de manifestant.e.s.

Les jeunes ont pris toute leur part dans cette mobilisation en manifestant dans les cortèges des collectifs jeunes, de leurs associations et de leurs syndicats.

Conscients des effets néfastes de la réforme des retraites sur leur avenir, les jeunes sont décidés à se battre pour une retraite à taux plein à 60 ans. Nous refusons de devoir choisir entre faire des études longues et cotiser suffisamment pour espérer avoir une retraite digne de ce nom. Face à la dégradation des conditions de vie et d’études, et alors que la précarité ne cesse de progresser, nous refusons de voir notre avenir encore obscurci par la perspective d’une retraite mise à mal. Nous défendons un système solidaire dont les besoins doivent être financés par une autre répartition des richesses.

Pour obtenir le retrait du projet de loi, le collectif « la retraite, une affaire de jeunes » affirme la nécessité de transformer l’essai du 7 septembre. Les 25 organisations qui le composent appellent à la tenue de réunions d’information puis d’assemblées générales dans les universités, dans les lycées, sur les lieux de travail dès la seconde quinzaine de septembre.

Elles appellent à l’organisation d’actions offensives le 15 septembre, jour de vote du projet de loi à l’Assemblée. A Paris, elles appellent à rejoindre le rassemblement à 12H30 place de la Concorde. Elles se joindront également aux manifestations du 23 septembre et appellent les jeunes à y participer massivement.

Le vendredi 1er octobre, aura lieu un grand meeting à la Bourse du Travail de Paris en présence de représentants du collectif jeune et des syndicats CGT, FSU, Solidaires.

Enfin, les 25 organisations du collectif appellent à construire localement et dans l’unité des suites à la journée du 23 septembre le plus rapidement possible.


UNEF-SUD Etudiant-UNL-FIDL-CGT-FSU-LMDE-Attac Campus-SOS Facs-Osez le Feminisme-JOC-MRJC-Génération Précaire-Alternative Libertaire-Gauche Unitaire-JC-JRG-Jeunes Verts-MJS-NPA-Parti de Gauche-UEC


dans le 44 :
La FSU, Solidaires, et l’UD Cgt-Force Ouvrière appellent les salariés du privé comme du public, les chômeurs, les jeunes et les retraités à se rassembler et à manifester : Le 15 septembre à 16 H devant la Préfecture de Nantes La 23 septembre doit s’inscrire dans la perspective d’une grève généralisée.

dans le 28 :
mercredi 15 septembre, opération escargot avec un départ au stade des grands prés et un final à la préfecture, où un appel à rassemblement est programmé à 17h30.

dans le 56 :
Mercredi 15 septembre 2010 - Lorient, Auray, Vannes - Actions pour virer le plan retraites du gouvernement.
- 11h - Vannes : Rassemblement devant la Préfecture
- 11h - Lorient : Rassemblement devant l’UDEM (zone de Kerpont, Rue Jacques Ange Gabriel - CAUDAN)
- 11h30 Départ sur la voie express vers Auray : opération escargot. Arrivée devant la permanence du député

Dans le 37 :
- 18h l'intersyndicale amputée de SUD/Solidaires et FO appelle à rassemblement place jean Jaures
- 17h30, plus fort, FO appelle à un rassemblement devant la préfecture
- et encore plus fort et malgré la volonté exprimée lors de l'AG du 9, Solidaires appelle à ....rien ! (na!)
(présentation toute personnelle et un peu enervée :wink: , parce que ne pas être dans l'intersyndicale çà s'explique, mais ne rien faire...bon, reste SUD Santé Sociaux qui se bouge ce jour là)


liste sur site Front Syndical de Classe, http://www.frontsyndical-classe.org/art ... 92003.html :

ILE de FRANCE
Rassemblement à 12h30 Place de la Concorde (face à l’Assemblée Nationale) à l’appel de FSU, CGT, CFDT, Solidaires, UNSA, CFTC, UNSA.

005 - HAUTES ALPES
Veille citoyenne de 10h à 16h devant la permanence des députés du département : rue carnot à Gap et à l’Argentière-la-Bessée. Rassemblement à 13h en point d’orgue de la journée Distribution de tracts, diffusion d’informations et signature d’une lettre ouverte rédigée par l’Intersyndicale CGT, CFDT, FSU, CFTC, CGC, FO, Solidaires.

011 - AUDE
A Carcassonne à 17h30 à la Préfecture-rassemblement au Rocher de la Lutte. A Narbonne à 18h00 devant la Sous-Préfecture.

012 - AVEYRON
4 rassemblements à l’appel des orgas FSU, CGT, CFTC, CFDT, CGC, Solidaires, FO, UNSA à Rodez 18h devant la Préfecture (audience) ; Decazeville 18h devant la CPAM ; Millau 18h Plateau de La Gare ; Villefranche 18h devant la Sous-Préfecture. Tractages, etc.

013 - BOUCHES DU RHONE
Des initiatives en direction des Préfecture et Sous-Préfectures mais pas seulement... , Marseille à 11h 30 Place de Félix Baret (Préfecture) avec meeting unitaire, Istres à 11h30, Arles 17h30, Aix 3 rendez-vous : à 11h30 aux allées provençales pour aller ensuite en Sous-Préfecture, 14h distribution de tracts, 18h rassemblement devant la Mairie.

019 - CORREZE
Appel unitaire commun sans FO qui participera mais ne signe pas à 3 rassemblements à 18h devant la Préfecture et les 2 sous prefs. Distribution d’un tract commun reprenant les revendications de l’interpro et appelant l’en, semble des salariés actifs, retraités et sans emploi à participer par la grève et les manifestations au 23. Appel unitaire à se réunir dans la semaine partout pour que les salariés donnent leurs avis sur la poursuite de l’action.

021 - COTE D’OR
Deux distributions de tracts à Dijon, 7h-9h à la gare, et 12-14h Place F. Rude avec rassemblement.

024 - DORDOGNE
L’intersyndicale (avec FO mais sans Solidaires) a prévu de nombreux rassemblements, tous à 18h. Et vers lesquels nous nous rendrions en cortège à partir d’une entreprise, d’une AG, ... Pour l’instant sont prévus : Périgueux Place Francheville (au MEDEF) Bergerac Palais de justice Sarlat Place de la grande Rigaudie Terrasson Place du Foirail MONTPON Mairie NONTRON.

029 - FINISTERE
Semaine du 13 au 17 14/09 : rassemblements à 12h30à Quimper devant la permanence du MEDEF 15/09 : rassemblements à 12h30 : Brest, devant la permanence de l’UMP Landerneau, devant la permanence du député Le Guen Douarnenez, devant la permanence du sénateur Paul Chateaulin, devant la permanence du député Ménard 16/09, 11h30 rassemblement avec initiative originale.

031 - HAUTE GARONNE
Distribution tract unitaire interprofessionnel des 8 organisations d’appel au 23 septembre à 7h30 à Toulouse : rond-point métro Ramonville et entrée zone Thibaud. Manifestation à Toulouse à 11h30 Boulevard Carnot (angle rue Gabriel Péri, prés du siège UMP) vers la Préfecture avec pique-nique et table-ronde intersyndicale de 12h à 14h (FO n’appelle pas à cette initiative mais devrait participer à la table-ronde) .

033 - GIRONDE
Rassemblement 12h devant la Mairie de Bordeaux à l’appel de l’intersyndicale sans FO et prises de paroles : lecture de l’adresse au Président, appel aux députés de Gironde et visuel avec comme consigne d’inscrire 60 partout, sur soi, sur les autos, les maisons etc... Et des surprises lors du rassemblement, dying par exemple. Distribution du tract d’appel à la grève du 23.

038 - ISERE
Grenoble, 10h, Place André Malraux, Conférence de presse commune (stands bâchés) , avec des délégations d’entreprise, distribution de tracts sur Place, sonorisation, invitation à la population sur Place à assister...

045 - LOIRET
Forum débat à 20h salle Eiffel à Orléans : échanger sur les alternatives au projet gouvernemental et sur comment gagner et par quels moyens, à l’initiative du collectif de défense des retraites du Loiret (attac, alternative libertaire, CNT, Solidaires, FSU, Parti de gauche, NPA, Les verts, PCF) Assemblées générales unitaires dans les entreprises avec rédaction d’une motion envoyée à la Préfecture.

046 - LOT
Cahors : rassemblement devant la Préfecture à 15h00. Figeac : Distributions de tracts, de 12h00 à 13h00 au rond point de la carte de France, de 17h00 0 18h00, au rond point route de Cahors (face au Mac Do) .

057 - MOSELLE
Rassemblement militant CFDT CFE, CGC CFTC CGT FO FSU Solidaires UNSA Interpellation du gouvernement et des parlementaires 17h00 Place de la Comédie à Metz.

058 - NIEVRE
Rassemblement à 17h devant la Préfecture pour remise de l’interpellation commune au préfet.

060 - OISE
Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE, CGC, FSU et UNSA de l’Oise appellent à 3 rassemblements dans l’Oise le 15, pour dire notre refus de la contre réforme des retraites. , Compiègne : 11h00, devant l’hôtel de Ville (MARINI, rapporteur des finances au Sénat) ;, Creil : 11h00, devant le siège de l’UMP ; , Beauvais : 11h00, devant la permanence du député DASSAULT avec dépôt en nombre d’une motion. Un tract unitaire de mobilisation pour le 23 sera distribué également.

066 - PYRENEES ORIENTALES
CGT CFDT CFTC CGT FO FSU Solidaires et UNSA tractage de masse dans les entreprises, les services et autres lieux de travail. à partir du 14 jusqu’au 22. opérations d’affichage et distribution de tracts d’appel aux carrefours de la ville de Perpignan. Tractage lors du match de Rugby USAP Stade Français le samedi 18 septembre... et une surprise... chut ! ! ! Le 15 point presse intersyndical et tractage en centre ville appel à la manifestation pour le 23. "2, 5 millions le 7, demain plus nombreux avec vous ! ".

069 - RHONE
A Lyon, à l’appel de 6 organisations : FSU-CGT-CFDT-UNSA-CGC-CFTC (Solidaires et FO ne se joignent pas à cet appel) . Rassemblement pique-nique à partir de 11h30 Place Bellecour. Venir avec casseroles et autres instruments pour faire du bruit et se faire entendre. Prises de paroles, musique, animations jusqu’à 13h30. 13h30 départ en manifestation vers le siège de l’UMP (Rue E. Herriot) , Une délégation demande à remettre la lettre ouverte unitaire des 7 secrétaires généraux des syndicats.

070 - HAUTE SAONE
Occupation du centre ville de Vesoul à 17h au carrefour de la Place Edwige Feuillères (fontaines) avec distribution de tracts unitaires appelant à la manifestation du 23 septembre 2010.

078 - YVELINES
Voir description initiative FSU Ile de France.

082 - TARN et GARONNE
A l’appel de l’intersyndicale : CFDT, cftc, cfe cgc, CGT, fo, FSU, Solidaires, UNSA : rassemblement à montauban à 17h devant les locaux du medef 2 Place alfred marty (au bout du pont vieux côté villebourbon) .

083 - VAR
Rassemblement à 12h Place de la Liberté à Toulon.

089 - YONNE
A Auxerre : 11h30 remise des 3000 pétitions unitaires à la Préfecture, 12h pique-nique unitaire devant le MEDEF, 14h30 distribution de tracts appelant à la grève le 23 sur la Place centrale d’Auxerre.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 21:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Voline » 15 Sep 2010, 18:05

A Paname aujourd'hui y avait pas mal de monde devant l'assemblée nationale mais les keufs nous ont empêché de passer (tu m'étonnes).
Y avait toute la faune politique et syndicale en grand nombre, pas mal de libertaires (CNT-AL chez les organisé) et les tronches d'anars connues et des bande de lycéens sympas qu'étaient venus manifester aussi, bref, pas trop une manif réservée aux "vieux" ni aux socedem'

Espérons un bon 23 septembre !
Avatar de l’utilisateur-trice
Voline
 
Messages: 96
Enregistré le: 10 Aoû 2010, 10:32

PrécédenteSuivante

Retourner vers Syndicats, associations, mouvements sociaux

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 14 invités