Ci dessous le communiqué intersyndical pour la journée du 24 juin
Outre le fait que la date est encore celle d'un temps fort, sans perspectives, il faut noter que l'unité se fait toujours avec la CFDT alors que cette dernière,, en congrès à tours la semaine prochaine, est d'accord 95% des mesures proposées par le gouvernement...
Que fout encore solidaires dans cette intersyndicale....
C le même schéma que l'an dernier mais en pire ...
On sait qu'on a peu de chance avant l'été d'avoir une mobilisation d'ampleur
cette date a été posée bien loin à la veille du mois de juillet , il n'ya aucune perspective pour un mouvement reconductible seul à même de faire reculer le gouvernement.
Le MEDEF en profite pour faire de la surrenchère sur les fonds de pension et le gouvernement peu se payer le luxe de faire des annonces provocatrices concernant l'éducation nationale ... démolition en règle en vue ...
La rentrée sera t elle chaude en septembre ??? Cela nous revient , les libertaires doivent peser là où ils sont présents pour que les revendications et l'unité se fassent à la base.... Il faudra bien deborder les directions syndicales fussent elles celle de solidaires qui semble bien molle.
Des collectifs retraites partout ! et pourquoi pas au delà des comités de resistances sociales type "LKP" !
Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Lundi 31 mai 2010
Les organisations syndicales CFDT, CFTC , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.
Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.
Les organisations syndicales rappellent que :
• la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;
• la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;
• la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;
• La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.
Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.
L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.
Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.