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Mouvement contre réforme des retraites 2010

MessagePosté: 27 Jan 2010, 00:59
de Pïérô
Retraites, Solidaires commente l’intervention TV de N. Sarkozy :


Défendre et améliorer les retraites : c’est possible avec une autre répartition des richesses

Nicolas Sarkozy, dans son intervention du 25 janvier, a affirmé vouloir maintenir le niveau des pensions et le système par répartition, et être ouvert à toutes les solutions !

Pour cela, MEDEF et gouvernement devraient s’attaquer enfin à l’inégale répartition des richesses, aux dividendes faramineux des actionnaires, aux écarts de salaires monstrueux, à la liberté de licencier qui fait exploser le taux de chômage et mine les recettes de l’assurance vieillesse… Ce n’est sans doute pas la voie qu’ils vont choisir !

Nous ne sommes pas naïfs : les réformes antérieures ont conduit à une baisse du niveau des pensions qui va se poursuivre dans l’avenir. Au contraire, il faudrait largement améliorer la situation des retraitté-es puisqu’un million vivent en dessous du seuil de pauvreté, qu’une femme retraitée sur trois touche moins de 700 € par mois et que 600 000 personnes âgées dépendent du minimum vieillesse…

Patronat et gouvernement ont divisé pour régner

1993 : Diminution des pensions du régime général (secteur privé) de 20% en les calculant sur la moyenne des salaires des 25 meilleures années, au lieu des 10, en les indexant sur les prix et non plus les salaires, en attribuant une pension complète pour 40 années de cotisation au lieu de 37,5 ans. Et en les réduisant d’une décote de 5% par année manquante !

2003 : la Fonction publique subit le même sort et ne conserve qu’un seul avantage, le calcul de la pension sur le salaire des 6 derniers mois. Public et privé passent alors à 41 ans de cotisation et même plus avec un dispositif augmentant automatiquement cette durée des deux tiers de l’augmentation de l’espérance de vie.

2007 : À leur tour, les régimes spéciaux sont victimes de la contre-réforme.

Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy et son gouvernement annoncent, pour tous les salarié-es du privé comme du public, une nouvelle régression du droit à la retraite. Dans le même temps, il favorise les inégalités en laissant faire, voire en justifiant, les salaires scandaleux des hauts dirigeants, et le niveau de profits jamais atteints pour les actionnaires. Il y a 20 ans, la masse salariale (salaires et cotisations sociales dont la retraite) représentait 70% de la richesse produite (PIB), contre 60% aujourd’hui. Cette baisse de 10 points de PIB (180 milliards d’euros chaque année) de la part des salaires dans la richesse produite doit être récupérée pour les salaires, la protection sociale (dont les retraites).

L’Union syndicale Solidaires s’est adressée aux autres organisations syndicales et considère qu’il y a urgence à construire une mobilisation générale interprofessionnelle pour imposer une meilleure répartition des richesses, pour permettre l’équilibre des systèmes de retraite, pour refaire tourner la roue de l’histoire à l’endroit !

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 28 Jan 2010, 14:12
de Pïérô
un article qui apporte des éléments sur basta : " Les ouvriers, premières victimes de la réforme des retraites", http://www.bastamag.net/spip.php?article859 .

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Journée nationale d'actions des retraité-es le 24 février

Communiqué UNIRS, http://www.solidaires.org/article29001.html :

L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) appelle les retraitées et les retraités à participer aux actions unitaires du 24 février initiées par les unions confédérales de retraités CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGRFP.

Pour un nombre de plus en plus important de retraités, la question du pouvoir d’achat est essentielle. La dégradation régulière du niveau des retraites et des pensions par rapport à l’évolution des prix et du coût de la vie conduit de plus en plus de personnes âgées à des difficultés financières quotidiennes. Les choix qui doivent être faits, compte tenu de moyens financiers insuffisants, mettent parfois en cause l’état de santé des personnes. Il y a urgence à une augmentation des retraites, et particulièrement des plus basses. Les politiques patronales et gouvernementales sont irrecevables quand on voit tous les jours l’indécence de certaines rémunérations, l’énormité de certains profits et le laxisme gouvernemental quant à leur participation aux dépenses communes par l’impôt et par les cotisations sociales. L’UNIRS estime indispensable un changement fondamental dans les choix économiques, sociaux et budgétaires pour aller notamment vers un autre partage des richesses.

L’accès aux soins égal pour toutes et tous, est aussi une revendication portée par l’UNIRS. Ceci doit passer par une amélioration des prises en charge par l’assurance maladie et une consolidation de l’hôpital public. Les attaques menées depuis des années dans ces domaines ont des conséquences très concrètes pour les malades ; les retraités, du fait de leur âge, sont forcément une couche de la population fortement concernée. Plus globalement l’UNIRS milite pour d’autres choix sociaux qui privilégient les solidarités, par une participation plus réelle de tous les revenus et de tous les profits aux charges communes et par un développement de services publics de proximité.

Plus particulièrement, l’UNIRS, aux côtés des autres organisations de retraités, exige également l’institution rapide d’une cinquième branche de la sécurité sociale portant sur la perte d’autonomie. En matière de dépendance des personnes âgées il est indispensable de mettre en place de façon plus efficace et plus accessible une diversité de réponses, de prestations et de services, pour répondre aux demandes et aux besoins des populations concernées. Pour permettre là aussi un égal accès de tous et toutes, il faut prioritairement des services publics nouveaux adaptés aux différents niveaux de besoins selon l’état des personnes dépendantes. Leur financement doit être assuré par une contribution générale qui permettrait de faire vivre des services publics nationaux, régionaux, départementaux et intercommunaux, selon les besoins pris en charge.

D’ores et déjà l’UNIRS est vigilante quant à la nouvelle réforme des retraites qu’envisage le gouvernement. Elle refusera tout nouveau recul et toute nouvelle détérioration. Quand il y a près de 4 millions de personnes sans emploi, quand la plupart des personnes âgées de cinquante-neuf ans sont déjà hors activité, la priorité n’est pas à un recul de l’âge de départ en retraite mais à une politique économique dynamique et créatrice d’emplois et à un autre partage du travail : il faut cesser d’en exclure certains quand d’autres croulent sous des conditions de travail déplorables.

Le 24 février, l’UNIRS participera au rassemblement organisé devant l’Assemblée nationale à Paris ainsi qu’aux rassemblements qui seront organisés devant les préfectures dans les départements.

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 07 Avr 2010, 23:04
de Pïérô
Appel d'Attac et de la fondation Copernic, qui sort ce jour, et qui va vraissemblablement servir de point d'appui unitaire. Dans différents endroits Attac invite à construire des collectifs autour de cet appel...

Attac et la fondation Copernic ont rendu public un appel "Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites" signé par 370 responsables syndicaux, associatifs et politiques ainsi que de nombreux universitaires, chercheurs... Cet appel veut mettre la question du partage de la richesse produite au centre du débat public qui s’ouvre sur l’avenir des retraites. Il doit être un point d’appui pour engager une vaste campagne d’éducation populaire qui se traduira par la multiplication de réunions publiques unitaires partout en France. Face à la régression sociale programmée, il faut créer un vaste courant d’opinion qui affirme que d’autres solutions sont possibles. L’appel "Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites" peut en être le catalyseur.

Pour signer l’appel : http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/



Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3, 2 % du PIB en 1982 à 8, 5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


liste des premiers signataires : http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 13 Avr 2010, 11:15
de Pïérô
Dans le cadre d'une dynamique collective, un Comité se monte dans le 13ème à Paris :

Pour la défense et l'amélioration de notre système de retraites

Rejoins le Comité de défense des retraites du 13e arrondissement !

La réforme des retraites s'annonce comme la mesure phare de la seconde moitié du règne de Nicolas Sarkozy. Alors que la crise économique continue de frapper les salariés, augmentant le chômage et renforçant la précarisation de l'ensemble du monde du travail, la droite et le MEDEF sont décidés à casser notre système de retraites, pilier de notre système de protection sociale.

Trois mesures phares sont au cœur de leur projet :

. repousser l'âge légal de départ à la retraite à 61, 62 ou même 65 ans comme le préconisent les organisations patronales et l'Union Européenne
. Allonger la durée de cotisation, en passant très rapidement à 41 ans, voir 42 ans !
. Casser le Code des pensions, dernière garantie collective avant un système complètement individualisé, et mettre fin aux régimes particuliers de retraites

Leur projet est clair : les salariés paieront plus et plus longtemps, pour espérer toucher une retraite qui depuis longtemps augmente moins vite que l'inflation. Pour améliorer sa retraite, il faudra alors se tourner vers le privé et les fonds de pensions, alors même que ceux là ont été les premiers touchés par la crise financière.

Nous voulons imposer un autre choix de société !
Nous, organisations du 13e, lançons un appel à la mobilisation de tous les citoyen-ne-s qui refusent une nouvelle régression sociale. Dès aujourd'hui, nous invitons tous ceux qui le souhaitent à se joindre à la mobilisation pour exiger :

. le maintien de l'âge de départ à la retraite à 60 ans et le refus de tout allongement de la durée de cotisation
. le maintien du système par répartition, qui garantit la solidarité entre les générations, et la revalorisation générale des retraites

Réunion de lancement, le mardi 13 avril, 19 h Ecole Fagon

Retraites, partageons les richesses !

Nous refusons l'idée qu'il faudrait travailler toujours plus, pour des salaires et des pensions toujours plus faibles. Pour financer les retraites, il faut prendre l'argent là où il est. Aujourd'hui le système des retraites est déficitaire parce qu'il y a trop de chômage. Il faut des politiques qui créent de l'emploi, à l'inverse de la droite qui gaspille l'argent en aides qui ne créent pas d'emploi. Il faut aussi mettre à contribution les profits financiers et mettre fin aux exonérations fiscales de toutes sortes qui ne favorisent que les plus riches. C'est cette richesse que nous voulons redistribuer, pour vivre mieux ensemble, dans une société solidaire !

Pour t'informer, échanger, agir pour une société plus juste, rejoins le

Comité de défense des retraites du 13e arrondissement !


Premiers signataires : Alternative Libertaire (AL 13e), ATTAC 13e, Comité Antilibéral 13e, les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA 13e), Mouvement Politique d'éducation populaire (M'PEP 13e), Parti Communiste Français (PCF 13e), Parti de Gauche (PG 13e), Parti Ouvrier Indépendant (POI 13e)


Dans le 37, ATTAC à pris l'initiative d'appeller à la formation d'un collectif. Au niveau du Collectif Alternative Libertaire 37 on va aller à cette réunion unitaire appelée pour fin avril avec l'intention de participer en amenant des billes. Non seulement sur les contenus, les revendications, mais aussi sur la nature et les perspectives d'un tel espace que nous envisageons en dynamique ouverte et pas qu'un cartel habituel avec 40 signatures et 20 pékin-es aux mobilisations.

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 15 Avr 2010, 00:36
de Pïérô
tract unitaire du collectif Retaites du Loiret :

REJOIGNEZ LE COLLECTIF DE DÉFENSE DES RETRAITES

Dans le Loiret, la mobilisation pour la défense des retraites a déjà commencé. Le 23 mars un tract était distribué aux manifestants orléanais leur annonçant la naissance d'un collectif de défense. Ce collectif unitaire, soutenu par plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, veut contribuer à bâtir une mobilisation populaire pour empêcher la casse de nos retraites.

« Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique.[…]
Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. […]
Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. […]

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne pour stopper cet engrenage.
(Extraits de l’appel unitaire national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites »)
Signez l’appel en ligne :
http://blog.exigences-citoyennes-retraites.net/


Prochaine réunion du collectif de défense des retraites du Loiret
MARDI 27 AVRIL - 20h30 dans les locaux de Solidaires Loiret
12 Cité Saint Marc, 45000 Orléans / Tél. : 02 38 83 72 39



Soutenu par : attac, CNT, Solidaires Loiret, Alternative Libertaire, NPA, PCF, PG.

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 26 Avr 2010, 10:06
de Pïérô
Dans le 37, Indre et Loire :

Première réunion publique sur les retraites Il n’y a pas de fatalité !

Attac Touraine organise dans le départe­ment une première réunion publique sur la question des retraites. Celle-ci se déroulera le mercredi 28 avril, à 20 heures 30, à la salle familiale des Fontaines, 8 bis avenue de Milan, Tours.

Première réunion unitaire sur les retraites
Y participeront des représentants des orga­nisations syndicales (Sud Solidaire, CGT, FSU), associatives (ATTAC, Convergence sur les services publics) et politiques (Alternative Libertaire, Europe Ecologie, La FASE, le NPA, le MRC, le Parti de Gauche et le PCF)

Première réunion pour proposer des alternatives à la régression sociale

Le débat organisé et présenté par notre association portera sur deux points
· En quoi le projet gouvernemental qui se dessine au sujet des re­traites n’est pas acceptable ?
· Quelles solutions alternatives proposons-nous ?

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Attac Touraine inscrit cette action dans l’es­prit de l’appel « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites » lancé conjointe­ment par Attac France et la Fondation Coper­nic, signé par 370 responsables syndicaux, associatifs et politiques ainsi que de nom­breux universitaires, chercheurs et, pour le moment, par plus de 37000 citoyens.


On va voir comment çà se construit, pour le moment celà ne nous engage pas complètement, il nous semble important de retrouver là dedans des éléments énoncés plus haut.

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 03 Mai 2010, 18:11
de leo
et hop, le retour de l'union de la gauche !

et des "exigences citoyennes" ! (ah mais bien sûr, la République, ça nous manquait...)

http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article326

(et il y a même le moustachu comme animateur : tout va bien, la bourgeoisie commence à trembler)

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 03 Mai 2010, 20:30
de Pïérô
Notre intervention au niveau du Collectif Alternative Libertaire a porté,

Sur le fond : Le système de répartition, c'est mieux que le système par capitalisation, et c'est bien pourquoi il faut lutter, mais lorsque l'on parle de choix de société, ou "d'un autre monde", c'est pas une question de système de répartition, mais de système capitaliste ou non. Il n'y a pas et il n'y aura jamais de système capitaliste social voire égalitaire.

Sur la forme : Taxer le capital, sans donner légitimité aux profits, qu'il faudrait condamner, en les taxant comme le propose ATTAC et compagnie, c'est plutôt augmenter les salaires. Et çà permettrait d'envisager l'augmentation des cotisations sociales. Puisque c'est un salaire socialisé, et bien il faudrait avancer la question de la socialisation de la gestion, et que les caisses soient gérées par les inréressé-es. Au delà la socialisation se pose en dynamique pour en finir avec ce système capitaliste.

Sur la manière : on est pas là pour servir de marche-pied à une gauche qui voit "le débouché des luttes" dans les urnes et dans des perspectives électoralistes. La question de la création d'un collectif se pose au delà d'un conglomérat de syndicats, associations et partis politiques (partis que l'on verrait bien plutôt relègués en "soutenu par..."), mais en dynamique de lutte, en dynamique d'espace permettant des formes d'auto-organisations.

C'est l'union syndicale Solidaires 37 qui reprend l'initiative d'appeller à une réunion pour créer un tel espace.

Re: mobilisation retraites

MessagePosté: 18 Mai 2010, 11:14
de Pïérô
Suite à l'annonce faite par le gouvernenment sur la réforme, communiqué de l’Union syndicale Solidaires :

Retraites, la régression sociale programmée

Le gouvernement vient de rendre public un Document d’orientation sur la réforme des retraites. Sous
prétexte de vouloir défendre notre régime de retraite, il en poursuit la destruction, s’inscrivant explicitement
dans la lignée des contre-réformes antérieures de 1993, 2003 et 2007-2008, alors même que
celles-ci ont entraîné en moyenne une baisse de 20 % du niveau des pensions.

Le gouvernement assure vouloir « continuer à faire de la répartition le pilier du système français de
retraite ». Cela ne l’empêche pas de vouloir développer la capitalisation en encourageant l’épargneretraite,
alors même que cela entraînera un dépérissement des ressources de la répartition, un bon rendement
de la capitalisation supposant, de fait, une compression de la masse salariale.

Le gouvernement nie le rôle de la crise dans l’aggravation des déficits actuels alors même que le
Conseil d’orientation des retraites (COR) indique dans son rapport d’avril 2010 que « la dégradation
très rapide des comptes en 2009-2010 s’explique principalement par la crise économique qui réduit
fortement les revenus d’activité ». Il ne voit comme solution que de s’attaquer à l’âge légal de départ
à la retraite et d’augmenter encore la durée de cotisation, même si cela entraînera, comme par le passé,
une nouvelle baisse du niveau des pensions et qu’il reconnaît que ces solutions auront des conséquences
sociales dommageables.

Il continue donc à se focaliser sur l’emploi des seniors et « oublie » qu’en France, le taux d’activité
des femmes est inférieur à celui de la majorité des pays de l’Union européenne. Un taux égal d’emploi
des femmes et des hommes permettrait de ramener en 2050 le ratio de dépendance économique
(personnes hors emploi/personnes en emploi) à la valeur qu’il avait en 1970. Des politiques publiques
adaptées, notamment en matière de prise en charge de la petite enfance, seraient efficaces pour améliorer
le taux d’emploi des femmes.

Il refuse toute augmentation des cotisations patronales au motif que cela pèserait sur l’emploi. Le fait
qu’en 2009 les entreprises du CAC 40 aient distribué 75 % de leurs profits sous forme de dividendes
n’attire pas la même critique quant à l’emploi. Selon le scénario du COR le plus défavorable, il faudrait,
pour financer les retraites à l’horizon 2050, une augmentation de 10,4 points de cotisations qui,
lissée sur 40 ans, correspond à 0,26 point par an. Une augmentation des cotisations patronales aurait
des effets neutres sur la sacro-sainte compétitivité des entreprises, et donc sur l’emploi, si elle était
compensée par une baisse des dividendes versés aux actionnaires qui ont explosé ces dernières décennies.

Les ressources supplémentaires envisagées avec une contribution sur les hauts revenus et les revenus
du capital seront affectées au fonds de solidarité vieillesse pour financer les mécanismes de solidarité
des régimes de retraites que le gouvernement veut d’ailleurs « adapter ». Cette contribution sera
donc limitée et n’empêchera pas que le poids de l'ajustement des régimes de retraites soit supporté
essentiellement par les salariés.

Le gouvernement endosse la conception patronale de la pénibilité qui reposerait sur un constat individuel
a posteriori et non pas sur une définition a priori des métiers et catégories professionnelles. Le
risque est grand de vider la notion même de pénibilité au travail de tout contenu.

Au nom de l’équité, les régimes du secteur public seront remis en cause, alors que, malgré des modes
de calcul différents, les retraites dans le privé et le public sont, à qualification égale, équivalentes.

Pour l’Union syndicale Solidaires, de telles orientations sont inacceptables. Elles justifient l’appel à
la journée unitaire de grèves et de manifestations le 27 mai. Au-delà, c’est à un affrontement déterminé
avec le gouvernement qu’il faut se préparer.

Le 17 mai 2010

Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 06 Juin 2010, 17:59
de berneri
Ci dessous le communiqué intersyndical pour la journée du 24 juin
Outre le fait que la date est encore celle d'un temps fort, sans perspectives, il faut noter que l'unité se fait toujours avec la CFDT alors que cette dernière,, en congrès à tours la semaine prochaine, est d'accord 95% des mesures proposées par le gouvernement...

Que fout encore solidaires dans cette intersyndicale....
C le même schéma que l'an dernier mais en pire ...
On sait qu'on a peu de chance avant l'été d'avoir une mobilisation d'ampleur
cette date a été posée bien loin à la veille du mois de juillet , il n'ya aucune perspective pour un mouvement reconductible seul à même de faire reculer le gouvernement.
Le MEDEF en profite pour faire de la surrenchère sur les fonds de pension et le gouvernement peu se payer le luxe de faire des annonces provocatrices concernant l'éducation nationale ... démolition en règle en vue ...

La rentrée sera t elle chaude en septembre ??? Cela nous revient , les libertaires doivent peser là où ils sont présents pour que les revendications et l'unité se fassent à la base.... Il faudra bien deborder les directions syndicales fussent elles celle de solidaires qui semble bien molle.

Des collectifs retraites partout ! et pourquoi pas au delà des comités de resistances sociales type "LKP" !




Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Lundi 31 mai 2010

Les organisations syndicales CFDT, CFTC , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.

Elles portent une appréciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3 jours avant cette journée.

Les organisations syndicales rappellent que :

• la remise en cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires ;

• la reconnaissance de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir à partir d’un examen médical ;

• la question des nouvelles ressources reste pleine et entière ;

• La situation de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors, nécessitant une autre politique de l’emploi.

Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales.

Le gouvernement, avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.

Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !

Rien n’est joué ! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.

L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses, continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que leur intervention est indispensable.

Elles décident et appellent les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin 2010.

Re: Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 06 Juin 2010, 22:56
de Tuxanar
Je pense que tous les libertaires sont d'accord avec le constat que les luttes ne nous promettent rien de beau pour le moment. Les grandes confédérations étouffent tout mouvement naissant et n'organisent pas la lutte efficacement.

Une fois qu'on a fait ce constat tant de fois répété, on peut se demander comment déborder les syndicats. Et là, on se rend compte qu'on a aucune organisation efficace sur les lieux de travail hormis les syndicats.

À partir du moment où on commence à rentrer dans les usines, les bureaux... des boîtes privées, on ne peut pas se passer des syndicats. Comment une personne extérieure à l'usine rentre-t'elle dedans ? Elle ne peut pas. Il faudrait donc differ aux entrées et sorties de l'usine, et là, je me demande si un tract agit-pop appelant à déborder les syndicats serait vraiment efficace.
Si on a un syndicat qui bouge un peu dans l'usine, je me vois pas apprendre à des syndicalistes à faire leur boulot. J'ai pas la pression de leur patron, j'ai pas la même vie que les travailleurs de l'usine, j'ai pas de légitimité à appeler à quoique ce soit. S'il n'y a pas de syndicat, je vois pas comment un salarié peut organiser une action, une grève sans se mettre en danger, et là c'est contre-productif.

Quant à un comité type LKP, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse organiser un truc aussi rassembleur et carré en peu de temps sur un territoire comme la France. Pour obtenir une mobilisation d'ampleur, il faudrait au moins un an de préparation, voir plus. Et pourtant, un collectif de ce type serait la solution pour créer une lutte sociale de masse. Après vient la question du comment.

Re: Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 10 Juin 2010, 08:56
de berneri
Pour te repondre brièvement : deborder les syndicats, j'entends par là elargir la mobilisation à l'ensemble de la population, deborder les directions syndicales (ce qui se fait de manière depuis l'intérieur des syndicats, à la base, le plus souvent) ...
voilà

Bah faut préparer la rentrée, sans pour autant se sacrifier pour la cause, tranquillement mais sûrement, remettre le couvert de la grève générale interpro et reconductible, de la necessité d'une alternative sociétale au captilaisme, d'un projet communiste libertaire...
Garder ses convictions et ne pas baissez les bras tout en sachant que le contexte n'est pas encore favorable ...

Re: Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 11 Juin 2010, 10:07
de fabou
Ci-dessous l'édito sur les retraites du numéro de juin (201) de Courant Alternatif :
Sur la couverture il y a une banderole : " LA RETRAITE ON S'EN FOUT, ON VEUT PAS BOSSER DU TOUT "

Le slogan provocateur illustrant notre couverture ne semble pas du tout « politiquement correct ». Évidemment, au moment où les conditions de départ en retraite et les montants espérés de revenus sont fortement remis en cause, prétendre que l’on veut vivre sans travail et par conséquent sans cotiser pour ses vieux jours, c’est proférer une énormité. La grande majorité des centaines de milliers de personnes qui ont manifesté le 27 mai l’ont fait pour des raisons exactement inverses de ce qui est énoncé sur cette banderole : elles souhaitent un travail stable, correctement rémunéré jusqu’à un âge leur permettant de profiter d’une retraite en bonne santé pendant le plus longtemps possible.
Cet idéal d’un capitalisme humain redistribuant une partie de ses profits pour maintenir la paix sociale qui a régné pendant quelques décennies dans les pays riches n’est pas du tout ce qui convient aujourd’hui à ceux qui mènent les affaires du monde. Ils en sont revenus aux bases de l’exploitation capitaliste : payer la force de travail le moins possible, précariser les emplois, diminuer les charges sociales, augmenter les profits par la spéculation financière. Tant pis si demain la plupart des prolétaires n’auront pas de quoi obtenir une retraite à taux plein : inemployables avant 25 ans (sauf les apprenti-e-s qui ne coûtent quasiment rien et les stagiaires gratuits), jetables à 50, comment pourraient-ils justifier de 43 ans de cotisations même en repoussant l’âge légal de la retraite ? Pour maximiser les profits, il est même très intéressant de supprimer le salariat : les auto- entrepreneurs-euses sont les nouveaux dindons de la farce. Soumis aux donneurs d’ordre dans des rapports de type commerciaux, ils-elles seront obligés de travailler plus pour gagner le minimum (cf l’article de Christophe). Leur situation ressemble bigrement à celle des tâcherons ou journaliers du 19e siècle.

Leur « crise » n’est pas la nôtre, mais nous la subissons pourtant de plus en plus. Non seulement le nombre d’emplois salariés stables diminue dans les pays occidentaux (au profit d’emplois moins coûteux dans les pays « émergents », de contrats précaires et de statuts en toc) mais en plus les banques, sauvées il y a peu par les Etats des faillites dues à leurs spéculations hasardeuses, imposent aujourd’hui des mesures draconiennes de réduction des dépenses publiques (cf l’article de Sylvie). Nous travaillerons plus pour gagner moins, nous serons (et sommes déjà en partie) soumis au lois du marché pour d’anciens services publics (transports, énergie, télécommunications...) et par dessus le marché, l’Etat ne nous offrira plus la même qualité de service pour ce qu’il aura gardé ou confié aux collectivités locales (enseignement, santé...).
Il n’y a guère que la police et les divers outils de contrôle social qui ne risquent pas trop de voir leurs moyens diminuer, tellement il est nécessaire en temps de crise d’assurer le maintien de l’ordre et de faire plier les révoltés. Il est plus que jamais nécessaire de manifester notre solidarité avec les victimes de la répression policière et judiciaire, mais également de dénoncer et s’opposer en pratique aux nouveaux moyens de flicage des populations. (cf dossier solidarité et Big Brother)

Mais si nous vivons des temps difficiles, c’est aussi l’occasion pour nous de reposer des questions fondamentales. Le slogan « on ne veut pas bosser du tout » nous renvoie à la place fondamentale du travail dans les relations sociales. Le refus qui est proclamé est bien celui du rapport de sujétion qu’implique le travail salarié et qu’implique tout autant le rapport commercial de l’auto-entrepreneur. Évidemment, il ne s’agit pas de vivre aux dépens des autres comme le font les capitalistes. Il s’agit que ce que chacun-e produit et consomme soit pensé dans le cadre d’autres rapports sociaux. basés sur la coopération, le respect des autres et de nos biens communs (notre planète). Même si nous vivons dans une société où les rapports humains sont aux antipodes de ce que nous souhaitons établir, il est nécessaire dès maintenant de penser des rapports sociaux différents, ce que Alfredo Gómez Muller appelle “Le vivre éthique de l’anarchie”. La société capitaliste est basée sur le cloisonnement et l’exploitation. Déjà, en n’exploitant personne et en luttant collectivement pour des conditions de vie meilleures, on peut parvenir à déserrer un peu l’étau de la machine. Si en plus on pense ses rapports aux autres dans une logique de l’avec -en gardant toute notre force d’être singulier- plutôt que du contre, on peut franchir un grand pas.
Brecht a exprimé quelque chose de très proche dans Les arts et la révolution : “Aussi longtemps que nous ne pourrons vivre qu’en recherchant la bonne affaire, aussi longtemps que l’on dira “toi ou moi” et non “toi et moi”, aussi longtemps qu’il s’agira non de progresser mais de devancer les autres, aussi longtemps il y aura la guerre. Aussi longtemps que le capitalisme existera, aussi logtemps la guerre existera.”
Nous vivons toujours dans cette situationde guerre permanente ; même si les conflits armés se sont éloignés territorialement de l’Europe, elle en est toujours partie prenante. Nous sommes toujours en situation de guerre économique ; c’est ce que l’on nomme “crise”. Enfin nous sommes également toujours en situation de guerre idéologique, l’ennemi “rouge” étant remplacé par “le musulman” ou le migrant “sans-papiers”. Il est important de réaffirmer et de montrer par des solidarités concrêtes que leurs guerres en sont pas les nôtres, que tous les exploités sont nos égaux et tous les exploiteurs nos ennemis communs.

Limoges 27 mai 2010

Source : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article776

Re: Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 16 Juin 2010, 15:28
de berneri
Solidaires 37 sors de l'intersyndicale locale mais appel au 24 juin sur ses bases:
Mise au point sur le 24 juin 2010

lundi 14 juin 2010 par Solidaires37

Le 7 juin 2010, la CGT a envoyé aux médias une communiqué de presse nous incluant dans l’intresyndicale 37 et vous proposant une conférence de presse le jeudi 17 juin 2010 à 11h00. Nous tenons à faire une mise au point sur le sujet :

- SUD/SOLIDAIRES 37 appelle bien à la journée d’action du 24 juin 2010 et à la grève dans le maximun de secteurs professionnels.

- SUD/SOLIDAIRES 37 ne se reconnait pas dans l’appel bien trop timoré de l’intersyndicale qui ne donne pas les moyens au mouvement social de progresser en nombre de manière significative.

- SUD/SOLIDAIRES 37 s’est ainsi retiré de l’intersyndicale 37. Nous dénonçons par ailleurs, le "caporalisme" de la CGT dans sa manière de mener l’intersyndicale. Nous ne participerons donc pas à la conférence de presse du 17 juin.

Mobilisation retraites et journée du 24 juin

MessagePosté: 24 Juin 2010, 21:31
de Diogène