oui, et je m'en fout (et çà fera l'occasion de participer à nouveau au triste spectacle
), et cela n'engage pas AL, comme je n'engage pas AL ici, et ne parle qu'en mon nom, mais par rapport à ce que tu dis, justement le NPA prend des initiatives là où on aurait pu et dû le faire. Dans notre coin côté CNT, et à plusieurs reprises, c'est passé vers Solidaires, et Solidaires 37 est très critique par rapport à la "stratègie" du bureau de Solidaires. Et évidemment Johnny Pivert a raison de rappeler que Solidaires, qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot heureusement, a porté aussi et dans les actes la question de l'unité à la base et de l'auto-organisation. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans le 37, puisque la première AG, et dès le 7 septembre a été appellée par Solidaires, et que les équipes syndicales SUD ont été fer de lance du mouvement localement, rejointes par des équipes CGT oppositionnelles, et le copain de la CNT présent sur le département, et évidemment des non syndiqué-es, etc...Et il est clair que la réponse se situe en ces termes, qu'il nous faut participer tous et toutes ensemble à construire par la base un mouvement social, un front social, qui puisse palier à la carence des directions syndicales qui ne veulent pas d'un affrontement réel avec le pouvoir et le patronnat.
Et si le NPA, par opportunisme d'ailleurs je pense, prend ce type d'initiative, tout en se gardant bien de parler d'ailleurs, et comme AL aussi (et pan !), des rencontres hexagonales et du réseau qui se crée actuellement dans le prolongement de la lutte et en piste vers une coordination des "espaces" de base (voir ici :
viewtopic.php?f=72&t=4388), je trouve bien dommage que sur cette question le mouvement libertaire ait du mal a avancer de manière un peu plus collective. Bon AL fait pas mal de rencontres publiques actuellement sur la question et les CAL de la région parisienne organisent aussi une rencontre publique :
Réunion publique.
Retraites
La grève générale n’a pas eu lieu. Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?
Nous venons de vivre un des plus importants mouvements sociaux de ces dernières décennies. Centré sur la contre-réforme des retraites, il était révélateur d’un ras-le-bol généralisé face à la politique libérale et raciste de Sarkozy. Le mot d’ordre de blocage de l’économie a été largement repris et un grand nombre d’actions radicales ont prouvé que les travailleurs et travailleuses mobilisé-e-s étaient prêt-e-s à en découdre. Mais l’objectif de la grève reconductible et générale, que nous soutenions, n’a pas été atteint. Il est temps de tirer un bilan de ce mouvement.
Son échec - notre échec - à faire retirer le projet de contre-réforme des retraites, mais aussi une forme de réveil de la conscience de classe, soulèvent de nombreuses questions : quelles ont été les forces et les faiblesses de ce mouvement ? Peut-on parler de « grève par procuration » ? Au delà, comment comprendre la faiblesse de l’engagement syndical dans un contexte de colère sociale ? Quel avenir pour le syndicalisme de lutte ? Que nous préparent les capitalistes comme nouvelles attaques ? Quelles solidarités à l’échelle internationale, quand les grèves se multiplient en Europe ?
Ce mouvement a pris de multiples formes innovantes, notamment à travers le développement de liens intersyndicaux et interprofessionnels, des tentatives d’auto-organisations. Si la finalité d’un mouvement est importante, nous ne pouvons faire l’impasse sur une réflexion sur les moyens d’y parvenir, sur les pratiques militantes et la démocratie interne (dans les assemblées générales, les manifestations…). Comment, dans un contexte marqué par la crise internationale du système économique en place, construire une alternative au capitalisme, imposer une nouvelle répartition des richesses et remettre en cause l’exercice du pouvoir actuel sans s’enfermer dans le jeu électoral ? Quelle stratégie pour construire une société libertaire et égalitaire ?
Les militant-e-s d’Alternative libertaire de la région parisienne vous invitent à venir échanger et discuter de ces questions, en présence de syndicalistes SUD et CGT,
Le mardi 14 décembre à 19h30, au local d’Alternative libertaire, 92 rue d’Aubervilliers, Paris
(19ème arrondissement, métro Stalingrad, Riquet, Marx Dormoy).
Restauration et table de presse sur place.
Mais je pense qu'il y a du côté du mouvement libertaire, au moins du côté noir et rouge de cette planète, qui n'a pas ce même rapport au mouvements sociaux que celui que prétend avoir le NPA (et aussi en "débouché politique" electoraliste), des choses à faire ensemble quand même...Et en attendant je pense que par rapport à cette initiative du NPA, il serait dommage d'y être absent et de leur laisser le terrain.