Mouvement contre réforme des retraites 2010

Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 08 Mar 2011, 12:51

rassemblement soutien, St Denis vendredi 11 mars contre la répression :

Solidarité avec les inculpés du mouvement social de Saint-Denis

Lassana, Valentin, Sylvain, Cyril et Emerick sont lycéens et étudiants à Saint-Denis. Ils sont accusés de rébellion et d’outrage simplement pour avoir manifesté leur désaccord avec la réforme des retraites.

Soutenons les lycéens et les étudiants accusés de rébellion et outrage alors qu’ils ne faisaient que manifester.

Durant deux semaines, du 12 octobre au 23 octobre de nombreux lycéens et étudiants ont organisé des manifestations pour s’opposer au projet de réforme des retraites. Durant ces manifestations, beaucoup d’entre eux ont été arrêtés par la police et déférés devant les tribunaux...

Le droit à manifester est un droit fondamental dans une démocratie. Un droit inaliénable.

Nous ne pouvons admettre que ce droit soit ainsi remis en cause et qualifié de « rébellion » ou « d’outrage » selon les accusations qui pèsent sur les jeunes arrêtés. Si ce droit de manifester est ainsi nié aux lycéens et aux étudiants, c’est aussi notre affaire. Demain, le droit de manifester son désaccord risque ainsi d’être de plus en plus limité. Nous ne pouvons l’accepter. L’un d’entre eux, suite à une composition pénale s’est vu proposé de payer 200 euros d’amende. Il peut refuser et dans ce cas, il passera en correctionnelle. Un autre, passera devant le tribunal correctionnel de Bobigny, vendredi 11 mars et trois autres le 27 avril. Ils risquent de lourdes condamnations et de fortes amendes. Ils ont non seulement besoin de notre solidarité financière pour que leur défense soit correctement assurée, mais aussi de notre présence lors de leurs procès. En étant solidaire, c’est aussi notre droit de manifester que nous défendons.

Rassemblement de soutien aux inculpés et conférence de presse vendredi 11 mars 2011 a 12h30 au tribunal de grande instance de Bobigny.
Adresse : 173 avenue Paul Vaillant Couturier. Tramway ou métro : Bobigny Pablo Picasso.

Premiers signataires pour le comité de soutien aux inculpés du mouvement social :

Interprofessionnelle de Saint Denis, CGT Plaine Commune, Sud communaux, Sud Paris 8, union des étudiants communistes de Paris 8, NPA paris 8, PCF Saint Denis, NPA Saint Denis, CGA, groupe Poulaille de la fédération anarchiste, La FASE, Les alternatifs.

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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 24 Mar 2011, 18:19

Soutien à Jean Pierre, militant d'Alternative Libertaire

Jean -Pierre militant d'Alternative Libertaire a été arrêté à la fin de la manifestation du 12 Octobre 2010 à Paris et inculpé de violences envers les forces de l'ordre. Il passe au tribunal le 25 mars 2011 à 9 heures devant la 29ème chambre correctionnelle au Palais de justice, 4 boulevard du Palais, 75001, Métro Cité. Il faudra être nombreuses et nombreux à le soutenir. Il a aussi besoin de notre aide pour faire face aux frais d'avocat (1200 euros, la CNT dont il est également militant a lancé un appel auprès des syndicats qui la compose).

Envoyez vos chèques à l'ordre de SIA à AL, BP 295, 75921 Paris Cedex 19
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 25 Mar 2011, 13:57

Bonne nouvelle, Jean Pierre a été relaxé au tribunal ce matin.
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede bipbip » 02 Avr 2011, 16:49

Appel à rassemblement de soutien contre répression suite au mouvement.
Tract Sud Rail

Rassemblement national et interprofessionnel

Non au licenciement pour grève !

La direction du Technicentre Est Européen n'a pas supporté que tous ces jeunes cheminots s'unissent, se montrent déterminés, fassent grève durant presqu'un mois. A peine le mouvement fini, elle lançait une procédure disciplinaire contre l'un d'entre eux. La Direction Régionale de Paris Est a emboité le pas de ses représentants locaux, et organisé un conseil de discipline, où les trois cadres supérieurs, aux ordres, ont voté la radiation des cadres, pour que la Directrice de Région puisse confirmer cette sanction dans la foulée.

Pourtant, le dossier est vide !

Ce qui fait office de « motivation » à cette décision si grave, c'est que Fabien Malvaud se trouvait dans son local de travail durant la grève et qu'il a remis en charge une radio de manoeuvre. Mais un de ses chefs « a la conviction qu'il voulait atteinte à la sécurité des circulations ». Ainsi, la direction SNCF licencie un cheminot, non pour des faits, mais parce qu'un dirigeant juge qu'il avait « l'intention de… » ! Se venger des grévistes en les sanctionnant est évidemment inadmissible.

S'appuyer sur un prétexte de cette nature est aussi scandaleux, et c'est un danger pour chaque cheminot-e, désormais menacé-e de licenciement dès lors qu'un-e dirigeant-e décidera qu'il/elle a « la conviction de… » !

Nous avons alerté la Direction RH et le Président de l'entreprise sur ces façons de faire, dignes du patronat le plus réactionnaire. Nous leur avons aussi indiqué par exemple, que le dirigeant qui parle d'atteinte à la sécurité à cause de cette radio de manoeuvre manipulée (remise en chargement, en vérité) explique aussi qu'il a quitté le local où étaient entreposé ce matériel « sensible » en laissant la porte grande ouverte Etrange comportement que de laisser ainsi le libre accès à ce qui est présenté dans le dossier comme du matériel de sécurité ferroviaire !

La sanction infligée n'a pas le moindre fondement

Suite à l'intervention de la fédération SUD-Rail, la Direction RH et le Président de l'entreprise pouvaient limiter le scandale en annulant ce licenciement. Nous avons laissé la porte ouverte à cette solution, en limitant dans un premier temps l'information aux collègues de la Région Paris Est, en différant les actions de solidarité et de dénonciation de la répression, en refusant de mettre tout ça sur la place publique à travers nos structures syndicales, à travers la presse, et même en repoussant l'inévitable recours juridique en référé.

Pour reprendre la phraséologie du Président Pépy, il y avait de quoi « négocier avant le conflit et pour éviter le conflit ». Mais la direction de l'entreprise a fait le choix de couvrir l'infâme décision de la Directrice Régionale de Paris Est, et on peut donc penser qu'elle l'avait largement encouragée.

Cette décision est extrêmement grave

Cela vise à légitimer que lutter pour les droits des salarié-e-s mérite une sanction sur laquelle la direction de l'entreprise ne revient pas ; qui plus est, la sanction la plus grave, le licenciement.

Pourtant, la direction de l'entreprise a déjà su, revenir en arrière pour la même sanction infligée à des agents sanctionnés pour avoir escroqué des usagers, pour avoir volé des collègues, pour avoir été condamné pour viol… Nous avons des exemples précis, factuels, datés.

Nous avions fait le choix de laisser une chance au dialogue, dans des circonstances pourtant difficiles. La décision de la direction RH et du Président de la SNCF change désormais totalement la donne.

Ce scandale va être rendu public et nous prenons bien sûr en charge le recours juridique de notre camarade, licencié pour avoir fait grève !

Nous dénonçons publiquement le rôle joué par la direction SNCF dans cette affaire, et nous allons organiser diverses initiatives pour que les cheminot-e-s expriment leur solidarité d'une part, leur dégoût pour le procédé patronal d'autre part. Il ne s'agit pas que de solidarité.

L'attaque contre notre camarade, c'est une attaque contre l'ensemble des cheminot-e-s. Ce licenciement, c'est une parodie de justice, où les patrons utilisent des « arguments » totalement fallacieux. Ce licenciement, c'est un message pour dire « voilà ce qui arrive aux salarié-e-s qui résistent ».

Le cas de Fabien, s'inscrit dans une politique globale : à EDF, La Poste, l'Education Nationale... des militants syndicaux subissent le même sort, pour avoir participé ou soutenu des luttes. Dans de ce qui reste du secteur public, les dirigeants s'appliquent à exercer une forte répression, dans l'espoir d'accélérer les privatisations et de renforcer la pression sur les salarié-e-s.

C'est le prolongement du harcèlement subi par les militants syndicaux dans de nombreuses boîtes du privé : environ 15.000 licenciements, chaque année, de ces « salarié-e-s protégé-e-s », que le Code du travail ne protège guère de la haine de classe patronale.

Le patronat des chemins de fer n'est pas en reste. La révocation de milliers de cheminots a longtemps été la norme patronale à l'issue des grèves. C'est uniquement le rapport de force qui a obligé à abandonner cette politique. Pour autant, après chaque mouvement important, des vengeances sont encore tentées.

La fédération SUD-Rail s'est déjà mobilisée pour des situations similaires dans d'autres réseaux : Tiécoura Traoré licencié par Transrail au Mali pour avoir défendu le service public ferroviaire, Saïd Nafi licencié par l'ONCF au Maroc pour avoir organisé avec ses camarades de l'ODR la résistance syndicale, Dante De Angelis licencié par Trenitalia en Italie pour avoir dit la vérité sur les risques en matière de sécurité...

Honte à l'actuelle direction SNCF qui s'inscrit dans cette suite peu glorieuse ! Et qui est bien moins répressive quand un directeur cite un fasciste, à l'occasion de ses voeux de nouvelle année, ou quand un dirigeant émet des directives racistes…

Mobilisons-nous toutes et tous pour la réintégration de Fabien !


Post Scriptum :

Une pétition nationale est disponible auprès des militant(e)s SUD-Rail : signez-la massivement !

Le 6 avril 2011, pour l'audience en référé aux Prud'hommes de Paris, un rassemblement national et interprofessionnel est organisé ce jour là à 13h devant le Tribunal ( 27 rue Louis Blanc, Paris 10ème, Métro Louis Blanc)

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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede bipbip » 12 Avr 2011, 10:43

appel à soutien au membre du syndicat CGT des Dockers de Lorient traduit devant le Tribunal Correctionnel :

Relaxe pour Gaëtan Le Bolay

Courrier de l’Union Locale CGT de Lorient, 8 mars 2011 :

"L’Union locale CGT de Lorient et sa Région appelle à un rassemblement le 14 avril à 13 heures 30 devant le Palais de Justice pour soutenir Gaëtan Le Bolay, injustement accusé d’avoir lancé un projectile sur les forces de l’ordre lors de la manifestation du 19 octobre 2010.

Nous n’avons pas la mémoire courte. Ce sont bien les forces de l’ordre, qui sur le pont de Carnel, ont bien lancé des projectiles sur une manifestation tout à fait pacifique.

L’accusation contre notre camarade docker se fonde sur une vague photo parue dans la presse où il ne se reconnaît pas lui-même.

La plainte contre notre camarade est une mesquinerie de plus envers les dockers dont l’État ne pardonne pas la combativité."

Non à la répression ! Relaxe immédiate de notre camarade.

RENDEZ-VOUS LE 14 AVRIL À 13 HEURES 30 DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL RUE ESVELIN À LORIENT.

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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 13 Avr 2011, 23:04

Tentative de relance avec semble-t'il surtout de la mise en scène et beaucoup de molesse du côté CGT,qui essaie de redorer le blason ?
En tout cas dans le nord, çà donne un appel pas mou du genou :

Les Syndicats des Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers
dans l’unité d’action !

A BÉTHUNE, le 28 AVRIL à 9H30
MANIF’ACTION !


au départ de la Maison des Syndicats, rue de Lille

Reconnaissance de la pénibilité ! Départ à 55 ans !

Les députés doivent entendre ou doivent dégager !

Nous, les travailleurs qui exerçons des métiers pénibles : dehors par tous les temps, postés en 4 ou 5 x 8, dans la boue, les produits chimiques, parmi les malades, portant des charges lourdes… sommes des centaines de milliers salariés dans le département à travailler sur les chantiers, dans les usines, les services publics… pour faire vivre le pays, produire des richesses et donner le maximum de services à la population… pourtant on se fout de nous et de nos vies !

L’espérance de vie, déjà courte d’un salarié, du bâtiment, des travaux publics, postés, de l’industrie de production, des services publics… va encore baisser avec l’allongement de la durée d’années de cotisations… l’espérance de vie va encore reculer dans la 5ème puissance économique du monde afin que quelques-uns profitent des milliards accumulés

Nos professions sont parmi les plus mal rémunérées, nos salaires sont proches du SMIC malgré ce que disent les spots mensongers dis-tillés dans les média lors des campagnes publicitaires patronales.

Cela aboutit à des retraites de 900 à 1200 euro nets pour des ouvriers qui auront peut-être cotisés 45 ans, et nous serons de plus en plus nombreux à ne pas voir grandir nos petits-enfants ou à profiter d’une retraite bien méritée après 180 trimestres de cotisations.

Sarkozy, Fillon, Woerth, et toute la clique des députés corrompus, ont cassé notre retraite à 60 ans sans même tenir compte de la pénibilité de nos métiers ni de nos bas salaires ! Nous cotiserons toute notre carrière mais nous n’en profitons pas… et ceux qui survivront seront malades très tôt après le départ…

Alors disons collectivement STOP à ce re-tour à Germinal – STOP au mépris !

Malgré notre lutte de 2010, les millions de gré-vistes et de manifestants, des syndicats comme la CFDT, FO (grands révolutionnaires mais avec la gueule pas avec les bras), et CFTC ont signé l’accord de trop avec le patronat et l’Etat. Il va permettre de reporter le paiement de la retraite complémentaire à 62 ans… pourtant les caisses complémentaires « dégueulent d’euros » et par milliards !

Même si vous pouviez partir, pourrez-vous partir avec 600 € de retraite sécu ?

Tout ce petit monde, composé de corrompus et de corrompus, sait que nos métiers sont durs (intempéries - produits chimiques – déplacements - repas dans les camions - travail de force -charges lourdes - postes…), mêmes certains députés et patrons le reconnaissent, peu d’entre nous pourront poursuivre au-delà de 60 ans : alors même si tous les métiers sont difficiles, les nôtres nous tuent ou nous cassent avant 60 ans…

Qu’ont-ils pensé en signant cet ignoble accord ? A la moyenne de vie d’un ouvrier du BTP qui est estimée à 59 ans et 8 mois ? (source Ministère)… à l’amiante, la graisse, les poussières…

Nous appelons l’ensemble des salariés du privé et du public de toutes les professions à s’unir dans la lutte pour le retour à la retraite pleine et entière (sécu + complémentaire) à 60 ans et à 55 ans pour les métiers reconnus comme les plus pénibles…et c’est possible économiquement !

Quand on peut faire la guerre, on peut faire la paix et se servir autrement de l’argent dépensé dans des bombes.

Ni Etat Ni patronat ne nous écoutent, alors ensemble imposons nos légitimes revendications… pour vivre mieux et plus longtemps… nous le valons bien !
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 16 Avr 2011, 23:17

Compte rendu du procès docker CGT, voir post plus haut, sur blog groupes libertaires FA du 56 :

Lorient 14 avril 2011 : solidarité pour la relaxe du docker, objet de la répression d'Etat, jugé à la suite du mouvement retraites 2010

Une centaine de personnes - CGT, FO, Sud-Solidaires mais aussi des libertaires (AL, CNT, Fédération anarchiste - groupe lochu-Ferrer...) et des militantEs politiques (NPA, PCF...) - s'est rassemblée en soutien et pour la relaxe du camarade docker (CGT), injustement accusé d’avoir lancé un projectile sur les forces de l’ordre lors de la manifestation du 19 octobre 2010 contre la déforme des retraites ... alors que ce sont bien les forces de l’ordre (de leur ordre) qui, sur le pont de Carnel, ont lancé des projectiles sur une manifestation tout à fait pacifique. Nous nous sommes donc retrouvéEs à partir de 13h30 et jusque 15h, devant le Palais d'Injustice (Tribunal correctionnel) de Lorient. Le délibéré est prévu le 12 mai. Le camarade risque 2 mois de taule avec sursis et 200 euros d'amendes. Nous avons aussi pu apprendre que 2 autres dockers font l'objet de poursuites par l'appareil d'Etat et sont convoqués, à ce titre, le jeudi 28 avril prochain.

http://anars56.over-blog.org/article-lo ... 37955.html
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mobilisation retraites

Messagede Karima » 05 Mai 2011, 19:41

Ci-dessous et en lien le bilan du mouvement de l'automne contre la réforme des retraites par SUD Education 92.


http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article415




Lutte pour les retraites : notre bilan

Nous n’avions pas d’autre choix ...


... que celui d’engager le rapport de force contre le gouvernement pour le faire reculer et faire échec à ce nouveau projet visant à obliger certains salariés à travailler plus longtemps et à diminuer sensiblement la pension de la plupart d’entre eux. La protection sociale, les salaires et les services publics (dont celui d’éducation) doivent être défendus avec toute l’énergie et les moyens dont nous disposons face à l’appétit insatiable des profits du Capital. Nous partageons la philosophie qui a amené le Conseil National de la Résistance à construire un système de protection sociale basé sur la solidarité et les besoins de chacun et non sur l’épargne ou le « mérite ».

La loi a été votée et promulguée, et pourtant ...

... des millions de personnes, salariées, chômeuses ou encore retraitées, ont participé aux grèves, aux manifestations, aux blocages et autres actions de différente nature. De nombreux salariés se sont mis en grève pour la première fois (contrats précaires et salariés de petites entreprises notamment). Le mouvement s’est inscrit dans la durée (de juin à novembre, mais avec des actions et des préparatifs dès le printemps 2010). Beaucoup de liens et d’actions ont été menées dans un cadre interprofessionnel et intersyndical. Un grand nombre de réunions publiques se sont tenues pour informer et porter une analyse économique différente de celles du gouvernement et de son opposition officielle (parti socialiste, directions de la CFDT et de la CGT) relayées par les médias principaux ; réunions auxquelles ont participé de nombreux économistes évités dans ces mêmes médias (B.Friot, M.Husson, P.Khalfa, F.Lordon, ...), attirant l’attention sur le partage des richesses plutôt que sur la stricte gestion comptable de ce que les gouvernements successifs ont choisi de laisser à la protection sociale. Même les instituts de sondage et les journaux télévisés ont eu bien du mal à trouver les questions, les effets d’annonce et la stratégie de communication permettant de minorer le phénomène sans apparaître trop subjectifs, et ont du admettre, dans, un premier temps, le soutien très majoritaire de la population au mouvement de grève et de blocage (avant d’annoncer son essoufflement fin octobre, avant qu’il soit effectif).


Nous (les participants à ce mouvement social) avons donc réussi ...

... à provoquer de vrais débats de fond sur ce que doit être la protection sociale, à faire la preuve du mépris des dirigeants de ce pays pour l’opinion du peuple (s’ajoutant au peu de cas fait au « non » au Traité Constitutionnel Européen), et à démontrer que devant une telle absence de valeurs démocratiques, le seul moyen de faire admettre le choix de la majorité était malheureusement le blocage de l’économie. C’est, bien entendu, dans cette tentative que nous avons échoué car le blocage réel n’a concerné que trop peu de secteurs ou d’entreprises. Enfin, certains secteurs très engagés ont pu obtenir quelques consolations salariales (cantinières de Marseille, salariés de le plateforme-colis de Gennevilliers), ou même la création d’un régime spécial pour les marins.


Ce n’est qu’une étape ...

... dans l’histoire de ce conflit d’intérêt entre la qualité de vie de chacun et la cupidité sans limites d’une minorité. Faire le bilan doit nous servir à être plus efficaces à l’avenir, car, nous le savons, de nouvelles attaques contre les salaires, les services publics et la protection sociale se préparent. C’est ce que l’Union Syndicale SOLIDAIRES, ainsi que d’autres organisations syndicales, politiques et associatives, s’est efforcée de faire dès le mois de mars 2010. Les militants de SUD-éducation 92 ont conçu et distribué des fiches thématiques sur les retraites (revendications, historique, démographie, inégalités hommes-femmes, ...). Ce matériel a été diffusé à l’échelle de nos forces militantes et a permis de contrebalancer le discours médiatique. Cela prouve que nous avons tous intérêt à nous investir dans un syndicalisme de lutte. Nous avons aussi organisé des réunions d’information syndicale. Nous avons relayé l’appel commun d’ATTAC et de la Fondation Copernic, et cherché l’union la plus large des organisations et des individus sur une base revendicative minimale à nos yeux : 37,5 annuités de cotisation, départ à 60 ans et 75% du meilleur salaire. Un collectif départemental s’est constitué sur cette base, réunissant FSU, SOLIDAIRES, Attac, Alternatifs, FASE, GEM, Motivés, NPA, PCF, PG, ainsi que de nombreux collectifs locaux, auxquels se sont joints des sections CGT. Ces collectifs ont permis d’afficher dans l’unité la volonté de porter une autre analyse et d’ouvrir largement le débat sur le financement des retraites grâce notamment à de nombreuses diffusions de tracts et l’organisation de réunions publiques auxquelles des économistes ont participé (B.Friot, M.Husson, C.Marty, ...).


Auto organisation des luttes

Sans illusions sur l’attitude des directions syndicales, nous n’attendions pas de l’intersyndicale nationale un appel à une radicalisation du mouvement (reconduction de la grève et blocage des lieux de travail). Nous avons donc participé activement aux AG et aux actions interprofessionnelles avec l’UL CGT de Gennevilliers-Villeneuve, la CGT-éduc 92, SUD-PTT 92, SUD-rail St Lazare, la CNT-92, plusieurs sections CGT, des militants de la FSU et des individuels. Nous restons effectivement convaincus qu’une victoire passe par des grèves et de manifestations, nationales ou régionales, mais aussi par l’information les actions de blocage qui s’organisent localement et solidairement entre les salariés de différents secteurs.

Les différents piquets de grève (plateforme-colis de Gennevilliers, bureaux de poste de Villeneuve, ...) et autres actions ont rencontré un grand succès en terme de participants, et ont permis, comme les AG interpro et les caisses de grève, de tisser des liens et de construire des solidarités entre les participants. Cette dynamique collective s’est d’ailleurs retrouvée dans les manifestations parisiennes où de nombreux salariés, étudiants ou retraités du département ont choisi de participer au cortège de l’« interpro 92 » quelque soit leur secteur d’activité ou leur syndicat. C’est évidemment une stratégie à renouveler et à développer, pour rassembler toujours plus de participants, car c’est, pour nous, une démarche essentielle pour réussir à construire un rapport de force efficace.


Union Syndicale SOLIDAIRES

Pour nous, les porte-parole de SOLIDAIRES ont eu raison de participer à l’intersyndicale nationale qui était nécessaire pour essayer de construire un front syndical large et efficace. Il était aussi important de se démarquer, comme par exemple après les 3 journées de grève très réussies (juin, 7 et 23 septembre) lorsque l’intersyndicale a refusé de soutenir clairement les grèves reconduites. De même, il était essentiel de faire une contre-proposition lorsque, le 21 octobre, l’intersyndicale condamnait les blocages (déclaration adoptée par l’intersyndicale mais non signée par FO et Solidaires).


La répression engendre les émeutes

N’oublions pas de dénoncer la répression qui sévit comme à chaque fois pendant, mais aussi après le mouvement. Plusieurs interventions policières qui ont eu lieu devant des lycées bloqués par les élèves ont été très brutales (comme au lycée Valmy à Colombes). Des collègues sont l’objet de demande de sanctions, car certains chefs d’établissement ont du mal à gérer le climat de tension de ces périodes. Enfin, signalons que les émeutes de Nanterre, qui ont eu lieu pendant le mouvement, ont notamment pour origine la répression qui s’est abattue sur des élèves participant aux blocages du lycée Joliot-Curie ces dernières années. Les tensions qui résultent de ces décisions et des interventions policières de « déblocage » sont à l’origine d’une nette dégradation du climat entre le lycée et les élèves. Cette stratégie consistant à faire systématiquement appel à la police pour débloquer le lycée avait d’ailleurs été approuvée par le Recteur lorsque nous l’avions rencontré sur le sujet il y a 2 ans. Heureusement cette analyse n’est pas partagée par tous les responsables dans l’Education Nationale : dans d’autres lycées bloqués, la présence des collègues à l’entrée et l’attitude plus sereine de la direction ont permis d’éviter une telle dégradation.


L’illusion électorale

Si les grands médias se passionnent pour les futurs candidats à la candidature dès l’élection du nouveau monarque, et si beaucoup de collègues semblent espérer un changement par cette voie, ce n’est pas notre cas. Nous n’avons pas la mémoire si courte, nous avons connu Jospin le privatiseur, Allègre le dégraisseur, Strauss-Kahn le FMIste grand ami du patronat et bien d’autres carriéristes. Nous savons que ce système est verrouillé pour ne laisser aucune chance à une réelle alternative politique. Nous sommes convaincus, de toute façon, que le pouvoir économique saurait faire entendre raison à une poignée de justiciers, fussent-ils élus à la tête de l’Etat. Une véritable transformation sociale passe par une large conscientisation et une large mobilisation des salarié-e-s et des exclu-e-s du système.


Se syndiquer pour gagner

Si l’auto-organisation des luttes nous semble essentielle pour déborder les stratégies frileuses des directions syndicales et dépasser les clivages professionnels et syndicaux, nous sommes convaincus qu’un mouvement efficace se prépare en amont et doit se construire très rapidement. C’est pourquoi il est essentiel de se rassembler pour faire ce travail et construire des outils de communication, d’organisation, de défense juridique et de solidarité financière. Rappelons que la réservation des salles de réunion, le tirage des tracts, les mégaphones, les sonos .... sont obtenus grâce aux moyens des syndicats. Nous encourageons donc tous ceux qui ne l’ont pas encore fait à se syndiquer, de préférence à SUD-éducation, si vous vous retrouvez dans nos orientations et notre stratégie.


Pour plus d’infos, voir les articles sur les retraites de la rubrique « interprofessionnel » de notre site :

http://sudeducation92.ouvaton.org/
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Re: Lutte pour les retraites : le bilan de SUD Education 92

Messagede Pïérô » 07 Mai 2011, 09:47

Je reste en peu sur ma faim avec ce type de bilan, et surtout avec le recul et le décalage temps qui pourrait permettre la critique. En effet çà ressemble à un tract d'auto-satisfecit, apellant à rejoindre le syndicat, plutôt qu'à un bilan réel. La partie sur l'Union Syndicale Solidaires ne reflète en résumé que la position officielle, alors que des voix se sont élevées dans Solidaires contre un positionnement trop suiviste vis à vis de l'intersyndicale nationale (Solidaires 37 notamment). Je pense que l'appellation "bilan" aurait mérité un autre et plus long développement.
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Nico37 » 08 Mai 2011, 17:50

http://download.audioblogs.arteradio.com/3044562_5hleport.mp3

Chanson de 5 heures du mat' au port de commerce de Brest, sur l'air de Il est cinq heures… (Écho des luttes à Brestno 2, 3 novembre 2010)

[Couplet sur la crise du pétrole]
Le port de commerce est bloqué
Les patrons peuvent se rhabiller
Les camions-citerne au repos
S'alignent en amont du dépôt
Il est cinq heures
Le port s'éveille
Il est cinq heures
L'économie reste en sommeil

[Couplet sur l'insurrection populaire]
Sur tous les ronds-point c'est la fête
On allume des feux de palettes
Des voix s'élèvent dans la nuit :
«Ici, on bloque l'économie !»
Il est cinq heures
Le port s'éveille
Il est cinq heures
L'économie reste en sommeil

[Couplet sur les gardiens de la paix]
Le sous-préfet, le commissaire
Sont tous deux sur le pied de guerre
Venus de Colbert [commissariat de Brest] au galop
Les flics préparent les lacrymos
Il est cinq heures
Les porcs s'éveillent
Il est cinq heures
Nous n'avons pas sommeil

[Couplet sur le fichage des manifestants]
On agite nos p'tits drapeaux
Jojo [RG local] transmet toutes les infos
Un teubé filme à la sauvette
Pour s'faire mousser sur internet
Il est cinq heures
Le port s'éveille
Il est cinq heures
L'économie reste en sommeil

[Couplet censuré par l'intersyndicale]
Solidaires jamais à sec de piles
Nous chante des slogans faciles [variante : débiles]
À défaut de révolution
FO fout la musique à fond
Il est cinq heures
Le port s'éveille
Il est cinq heures
Nous n'avons pas sommeil
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 24 Mai 2011, 23:04

Appel à rassemblent de soutien à un militant CNT Paris le 26 mai :

En novembre dernier, le mouvement social contre la réforme des retraites a mis en lumière la politique de plus en plus répressive et ouvertement sécuritaire du gouvernement qui restreint désormais sans scrupules le droit de grève en délogeant les grévistes par la force à grands renforts de gardes mobiles, en imposant le « service minimum » (où lorsque le chantage au licenciement ne suffit plus, c’est avec la menace de condamnations judiciaires qu’on renvoie désormais les ouvriers grévistes au travail) et en bafouant la libre circulation. En plus des traditionnels CRS, gendarmes et policiers en civils (particulièrement violents pendant ce mouvement), ce sont des dispositifs dignes d’un Etat policier qu’ils ont mis en place, comme à Lyon sur la Place Bellecour où ce sont véhicules bindés, troupes d’interventions cagoulées avec armes au poing qui ont encerclées des manifestations entières. La politique du spectaculaire et du chiffre où Police et Justice font front commun s’acharne toujours, des mois après, à tenter de décourager ceux et celles qui luttent en criminalisant toujours plus un mouvement social qui aura rassemblé des millions de personnes dans les rues et annonce déjà la teneur des luttes à venir. Mais on le voit : ici comme ailleurs, le vernis « démocratique » vole en éclats à chaque nouvelle secousse, à chaque nouvelle révolte sociale.

Il y a quelques mois en effet, en plus de la grève, c’est par l’action directe : les occupations des lieux de travail, les assemblées générales sur les lieux de travail comme sur les lieux d’études, les manifestations qui se faisaient massives, bruyantes et souvent mouvementées. Des centaines de personnes ont été arrêtées, jugées et des dizaines condamnées à des peines de prisons plus ou moins longues, parfois fermes. D’autres sont toujours en attente de procès. C’est dans ce contexte que notre camarade, militant de la CNT - paris 1 a été arrêté avec des dizaines d’autres à la fin de la manifestation du 16 octobre 2010 à Nation. Durant sa garde à vue, il a été privé de tout soins médicaux alors même qu’il nécessitait de façon vitale et régulière un apport en insuline, puis a été transféré à l’hôpital dans un état critique.

Après une première audience le Jeudi 16 Décembre 2010, Il est à nouveau convoqué au Tribunal de Grande Instance de Paris (Métro ’’Cité’’ – L.4) le Jeudi 26 Mai 2010 à 9h00 :

Nous appelons à un rassemblent de soutien à son procès. Nous organisons aussi une caisse de soutien en solidarité : Nous lançons un appel urgent à la solidarité financière pour les frais d’avocat (s’élevant à 1400 euros) et de justice.


LOCAL AU CENTRE PMF- TOLBIAC 90 rue de Tolbiac 75013 Paris
Nous contacter par mail : cnt-paris1@riseup.net
Notre blog : http://cnt-paris1.blogspot.com/
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 02 Juin 2011, 15:20

Un dossier intéressant, infos, témoignage, analyse sur les évènements liés à la lutte retraites à Caen, sur le nouveau site caennais : http://ablogm.com/brasero/
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 24 Aoû 2011, 23:08

toujours et encore la repression continue...

J. a participé a une action mise en place par SUD Rail sur une occupation des voix SNCF sur Lille, quelques jours plus tard il a été interpelé lors d'une manif nationale et a été reconnu sur vidéo par les RG. J fus le seul interpelé sur 400 participants au blocage, il a été clairement ciblé individuellement, J est un activiste "no border" très connu par la police.
Suite a l'interpellation la SNCF lui réclame 44 000 euros de dommages.
Une journée d'action est organisée à Lille le 6 septembre, jour du procès.

Le CRRIMMS, Collectif de Résistance à la Répression et à l’Intimidation des Militants et des Mouvements Sociaux, CNT – SUD Mairie – SUD éducation – No Border - Alternative Libertaire - GDALE - APU Moulins - APU Vieux-Lille - LDH
donne RDV à
. 10h30 devant la direction régionale de la SNCF (33 avenue Charles St Venant à Lille) pour une manifestation de soutien jusqu’au tribunal de grande instance !
. 12h30 - Repas de soutien devant le tgi en soutien à j.
. 13h30 commencera le rassemblement devant le TGI de Lille pour soutenir J.
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Freakers » 26 Aoû 2011, 15:13

Salut,

Pour information, j'ai été interpellé, sur Metz, en 2006 pour les mêmes raisons que J (blocage de voies SNCF par 800 personnes).

Lors du jugement, il a été acté que le principe de responsabilité collective imputée à un seul individu n'existe pas dans le droit français. Or, en choisissant d'interpeller et de poursuivre un seul individu, en lui réclament les dommages causés par l'interruption du traffic, c'est exactement ce que font l'Etat et la SNCF, qui risque donc de se faire rabrouer.

Envoie moi un mp, je peux te filer le contact de notre avocat qui est très compétent et pourra certainement vous orienter dans votre défense.

Attention, je suis cependant encore dans les appels concernant cette affaire !!!
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Re: Le 7 septembre, et après ?

Messagede Pïérô » 28 Aoû 2011, 23:53

Il faudrait que tu prenne contact avec le C.R.R.I.M.M.S : http://crrimms.wordpress.com/. :wink:

appel :

MEDEF, JUSTICE, POLICE, ils rêvent de nous faire taire… riposte populaire !

44h de garde à vue pour une entrave !
Le 18 octobre, J. participe à une action de blocage des voies à la gare Lille-Flandres, organisée en assemblée générale par des syndiqués et non syndiqués, elle vise à bloquer l’économie comme toute les actions de blocage faites à ce moment là.

Le lendemain, J. est arrêté après une des grandes manifestations contre la réforme des retraites, il va faire 44h de garde à vue, sera déferé au tribunal et il est convoqué le 8 février pour entrave à la circulation ferroviaire.

En plus des peines de justice possible, la S.N.C.F y ajoute 45000 euros de dommages et intérêts.

Le 8 février, un rassemblement de soutien de 200 personnes eut lieu, le procès fût reporté le 6 septembre en raison d’une grève des magistrats.

Une dizaines d’organisations, syndicales essentiellement, se sont cotisées pour payer les frais d’avocat.


Face à la répression, la solidarité est notre arme !

Cette première mobilisation nous a amenés à mieux nous organiser, à créer un collectif, le CRRIMMS (collectif de résistance à à la répression et à l’intimidation des militants et des mouvements sociaux), à diffuser plus d’informations sur ce procès.

Une manifestation est organisée au départ de la direction régionale de la S.N.C.F jusqu’au tribunal de grande instance de Lille, départ 10h30.

Un repas de soutien (sandwichs et boissons) sera mis en place devant le tribunal, l’argent ira directement au CRRIMMS pour financer les frais de justice, les possibles amendes et l’organisation dans le cadre de ce procès et d’autres procès semblables qui pourront se produire à l’avenir.

Ensuite, à partir de 13h30 commencera le rassemblement jusqu’à la sortie du camarade.

Le CRRIMMS c’est de s’organiser …


Le CRRIMMS dénonce la criminalisation des mouvements sociaux par l’arrestation d’un individu participant à une action. Ainsi l’Etat essaie de nous diviser en nous plaçant un par un devant la justice, nous bâillonnant soit par la peur de l’arrestation soit par les sanctions judiciaires.

Combien de manifestations et de mouvements sociaux étouffés par la présence de rangées de flics en uniforme anti-émeute, prêts à gazer, prêts à taper ? Ils nous divisent dans nos moyens de contestation, séparant privé, public, chômeurs, syndiqués, non -syndiqués, jeunes et plus anciens, isolant les rages de chacun dans des défilés cadrés et aseptisés.

Nos actions, nos manifestations doivent s’organiser avec la détermination et les envies de chacun, notre solidarité doit s’amplifier, nous devons être nombreux le 6 septembre pour soutenir J. mais aussi pour leur montrer que la répression judiciaire et policière ne nous effraie pas.

NOUS NE SOMMES PAS INTIMIDÉS ET NOUS CONTINUERONS LA LUTTE !
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