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Messagede Pïérô » 29 Avr 2016, 10:15

CNT Lille : police, manif et mauvais jours

Entretien avec Agathe militante à la CNT Lille. La semaine dernière, la police a défoncé la porte des locaux de cette union syndicale locale. On parle de cela, de la manif du 28 avril et aussi d’un festival que co-organise la CNT Lille ce week-end : "les mauvais jours finiront".
à écouter (7 min.) : http://www.radiopfm.com/reportages-chro ... vais-jours
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede bipbip » 01 Mai 2016, 00:31

Loi Travail, réforme de l’UNEDIC, précarité, chômage...

Pour un 1er mai 2016 de combat

Le 1er mai : « Fête du travail » ou journée de lutte des travailleuses et des travailleurs ?

Comme chaque année dans de nombreux pays, le 1er mai sera l’occasion pour les travailleuses et les travailleurs et leurs organisations de célébrer l’histoire du mouvement social et syndical. Pourtant, faut-il le rappeler, cette journée est à son origine une journée de lutte plutôt que de célébration. Elle trouve ses racines dans la grève générale du 1er mai 1886 aux États-Unis (impulsée – certains l’oublieront volontiers – par un syndicalisme libertaire) pour la journée de travail de huit heures : revendication qui sera portée par la classe ouvrière en France et ailleurs dès le 1er mai 1890, à l’occasion de la première « Journée internationale des travailleurs ». C’est en 1919, suite à la victoire de la journée de huit heures, que le 1er mai deviendra en France un jour chômé. Plus tard, en 1941, le régime de Vichy lui donnera le nom de « Fête du travail », appellation qui aujourd’hui encore satisfait ceux qui ne veulent pas se souvenir que le 1er mai est avant tout un jour de revendications et de lutte des exploité.e.s.

Pour la CNT, cela ne fait aucun doute : le 1er mai reste celui de la lutte des classes, comme nous le rappelle quotidiennement la triste réalité du monde capitaliste : chômage, précarité, pauvreté, conditions de travail indignes...

Construire la convergences des luttes

En France, les raisons de faire du 1er mai 2016 une journée de combat et de convergence des revendications de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs sont nombreuses. Loi Travail, loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d’hôpitaux, de classes et d’usines, réforme de l’UNEDIC et statut des intermittents, stagnation des salaires... Partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays. Le patronat dispose aujourd’hui d’un gouvernement enclin à réaliser ses rêves les plus fous. Tous les acquis historiques obtenus à travers les luttes sociales sont dans la ligne de mire de la classe dominante. L’extrême droite prospère à l’avantage de celles-ci en divisant les travailleurs. Il est donc plus que jamais nécessaire de retrouver l’espoir et de construire une dynamique de lutte.

Renforcer la solidarité internationale

Partout dans le monde, travailleurs et travailleuses connaissent les mêmes conséquences de la domination capitaliste ou impérialiste. En Espagne, la réforme du travail de 2012 (qui inspire la loi travail en France) a bien eu les conséquences redoutées : taux de chômage sensationnel, gel des salaires et précarité... Tandis que la répression bat son plein avec la « loi du bâillon » qui a réduit de façon drastiques les libertés fondamentales. En Italie, les grèves se multiplient contre la réforme du code du travail, qui tel un copier-coller de la loi El Khomri, cherche à bouleverser la hiérarchie des normes en faisant primer les accords d’entreprise sur la loi, et s’attaque elle aussi aux syndicats. En Syrie ou en Irak, les politiques impérialistes occidentales ont récolté leurs fruits et ce sont les populations qui subissent les dictatures d’une part et Daech de l’autre, notamment au Rojava (Kurdistan syrien). En Turquie la minorité kurde subit une répression sanglante du régime. En Palestine, en Tunisie, et partout ailleurs la classe populaire souffre d’une situation sociale devenue insupportable... Et que dire de celle des réfugiés, qui sont autant de victimes de l’injustice de classe !

Agir pour un autre futur

Parce qu’au-delà des frontières seule la lutte des classes réunit les intérêts de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs face à ceux qui les exploitent, la CNT réaffirme qu’il est nécessaire de construire l’alternative sociale, économique et politique. Puisque ce sont celles et ceux qui souffrent au travail qui produisent les richesses et les services, il est nécessaire de développer une autre société dans laquelle les travailleuses et des travailleurs contrôlent la production et assurent une répartition égalitaire des richesses. Face à l’État et au patronat, la socialisation des entreprises, la démocratie directe et la justice sociale ne sont pas des utopies, mais constituent un projet de société révolutionnaire dont sont porteuses nos pratiques syndicales au quotidien.

Dans la rue le 1er mai... le lendemain on continue !

Cette année, le 1er mai intervient alors que le mouvement social est en marche, avec en ligne de mire le retrait total de la loi Travail. Alors que les grèves se multiplient et que les manifestations se massifient, la répression des travailleurs en lutte se fait de plus en plus intense, tel un symptôme de l’inquiétude du gouvernement face à la mobilisation grandissante de la classe populaire. Pour les syndicats CNT, ce 1er mai 2016 sera donc un point d’appui, non seulement à la construction de liens de solidarité interprofessionnels et internationaux, mais également à la généralisation de la grève reconductible pour obtenir le retrait de la loi El Khomri... et bien plus.

Pour cela, la CNT invite toutes et tous à participer massivement aux rassemblements et manifestations organisés ce 1er mai 2016 puis à se retrouver, dès le lendemain, dans les Assemblées Générales d’entreprises et de secteurs pour poursuivre la grève !

http://www.cnt-f.org/pour-un-1er-mai-2016-de-combat

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Messagede bipbip » 03 Mai 2016, 01:49

Solidarité avec la CNT Lille

Appel à soutien à la CNT Lille suite au saccage de son local par la police !

Dans le cadre de la lutte contre la loi Travail, une manifestation a eu lieu ce mercredi 20 avril 2016 à Lille. Suite à celle-ci, quelques militant-e-s se sont retrouvé-e-s à la Maison des syndicats CNT, 32 rue d’Arras à Lille, pour ranger le matériel et faire le point. Ils/elles ont ensuite été rejoint-e-s par d’autres camarades.

C’est alors que des forces de l’ordre sont arrivées au local. Ils ont exigé de rentrer mais sans fournir aucun document légal. En l’absence de ces documents expliquant leur démarche et justifiant de leur droit, les militants présent-e-s leur ont refusé pacifiquement l’accès.

Les forces de l’ordre ont alors menacé de casser la vitrine. Elles ont fini par défoncer la porte au bélier, pénétrer dans le local, saccager une partie du matériel et procéder à une fouille en profondeur des lieux. Les militant-e-s présent-e-s ont gardé leur calme. Deux personnes ont été interpellées et sont actuellement retenues au commissariat central de Lille.

Saccager un local syndical, c’est comme monter à l’assaut d’une Bourse du Travail. Un local syndical est un outil de défense pour les travailleurs/euses, un lieu d’accueil dans lequel les militant-e-s et les personnes qui nous sollicitent doivent pouvoir se retrouver en toute sérénité.

L’union des syndicats CNT de Lille réaffirme sa détermination dans la lutte contre la loi Travail. Ici comme ailleurs, ne nous laissons pas intimider par les violences policières !

La police attaque la CNT, soutenez la CNT !

Vous pouvez soutenir notre syndicat directement en faisant un don via cette cagnotte. Vous pouvez également adhérer et nous rejoindre dans la lutte en écrivant ou en passant à notre local (toujours debout !) du 32 rue d'Arras à Lille.

https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-cnt-lille
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Messagede bipbip » 05 Mai 2016, 15:42

Adresse publique aux confédérations syndicales pour une grève générale reconductible

Adresse publique aux confédérations syndicales CGT, Solidaires, FO, FSU, CNT SO et à la CNE (coordination nationale étudiante)

Camarades,

Notre confédération syndicale a entendu vos appels à la construction d’une grève reconductible que ce soit lors du 51e congrès de la CGT à Marseille, lors du dernier CCN de FO, ou jeudi 28 avril sur la place de la République, à Paris, lors de l’assemblée générale convergence des luttes « Syndicats - Nuit Debout ».

Nous avons également entendu vos remarques sur la difficulté de créer les conditions d’une telle grève générale reconductible, le travail de terrain nécessaire dans les entreprises, les universités, les lycées ou les quartiers.

Les enjeux sont aujourd’hui énormes, et les organisations syndicales doivent être à la hauteur de la situation. Loi travail, négociations Unedic, état d’urgence, destruction des services publics, remise en cause des arrêts maladie par la Cnam, et tant d’autres choses encore constituent un lot sans précédent de remise en cause des conquêtes sociales. Une offensive tout azimut du Medef et de l’État visant à imposer une société capitaliste ultralibérale et autoritaire que nous ne pouvons que combattre.

Par ailleurs, les luttes sectorielles se multiplient (dumping social dans le ferroviaire, AP-HP, intermittents et précaires, etc.), les Nuits debout foisonnent, tout comme les actions de blocage et d’occupation partout en France, et depuis deux mois maintenant, les étudiants, lycéens et salariés convergent pour obtenir le retrait de la loi travail, malgré une répression sans précédent du mouvement social et syndical : utilisation de drones pour filmer les manifestations, infiltrations des manifestations par des membres de la BAC portant des autocollants syndicaux, violences policières répétées à coups de flashball, matraques et grenades lacrymogènes ou de désencerclement y compris contre de jeunes mineurs, interpellations et condamnation de syndicalistes (Air France, Goodyear, Tefal, CGT PSA Rennes et Tremery, Fouad Harjane de la CNT, militants SUD et CGT à Saint-Denis...), saccage du local de la CNT à Lille, camion de Solidaires 13 touché par des tirs de grenades lacrymogène et flashball, puis interventions préventives à Marseille, etc.

Au regard de ce contexte, notre confédération estime qu’il est incontournable de mettre à l’ordre du jour la grève générale reconductible. Seul un blocage économique réel du pays pourra nous permettre de faire cesser ces attaques et d’obtenir de nouvelles avancées pour toutes et tous, étudiants, chômeurs, précaires ou salariés.

Conscients de la nécessité d’une telle perspective, nous lançons un appel à créer, malgré nos divergences, un front syndical unitaire susceptible de mettre en œuvre concrètement ce mot d’ordre et cela à tous les niveaux : national, régional, départemental, local et sur les lieux de travail. Cela afin de se donner les moyens, par la solidarité des travailleurs, d’inscrire la grève dans la durée et d’instaurer un véritable rapport de force avec le patronat.

Dans ce but, notre confédération est disponible pour une réunion visant à décider d’une date dans les jours qui viennent pour lancer cette grève générale reconductible et produire le matériel commun unitaire que nous pourrions diffuser largement à travers le pays.

Face aux attaques du patronat et du gouvernement, organisons une riposte syndicale unitaire, construisons la grève générale reconductible !

Pour la Confédération nationale du travail,
le Secrétaire confédéral
Aurélien E.

http://www.cnt-f.org/adresse-publique-a ... ontent=btn
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Messagede bipbip » 09 Mai 2016, 13:13

Pour le retrait de la « loi travail » : concrétiser la grève générale

Depuis près de 3 mois, des millions de travailleur-euses, retraité-es, lycéen-nes, étudiant-es se mobilisent par différents moyens contre la loi EL KHOMRI.

Les journées de grèves interprofessionnelles des 31 mars et 28 avril, les blocages de lycées, les occupations d’universités ou de théâtres, les manifestations à répétitions tout comme les rassemblements durables du type « nuit debout » attestent du mécontentement et du rejet par une grande partie de la population de cette loi patronale ! Et que dire de ces sondages dont les gouvernants sont d’habitudes si friands et qui semblent soudainement ne plus les intéresser !

Pourtant, le gouvernement s’entête à imposer cette loi antisociale. Les dernières déclarations de Valls le 6 mai dernier évoquant le possible recours au 49-3 pour passer en force témoignent bien de l’arrogance, de l’autoritarisme et de la violence sociale de ce gouvernement. « Il ne faut jamais renoncer à un moyen constitutionnel » disait le premier ministre. Soit. Face à un tel chantage, la CNT ne renoncera donc pas à construire la grève interprofessionnelle et reconductible et cela malgré la répression sans précédent subie par l’ensemble des acteurs de la mobilisation.

Alors que les directions syndicales estiment que « la balle est dans le camp des députés » et appellent à interpeller ces derniers le 12 mai lors d’une journée d’action sans grève, nous rappelons que seule l’action directe des travailleur-euses fera reculer ce gouvernement. Le 12 mai, les syndicats de la CNT prendront donc leur responsabilité et organiseront des grèves et des manifestations, non pas pour interpeller les députés, mais bien pour amplifier le rapport de force. La balle n’est pas dans le camp des députés, mais bien dans le camp des travailleuses et des travailleurs !

Finalement, considérant que c’est bien avec une grève générale et reconductible que le mouvement social obtiendra le retrait de la loi travail, la CNT rejoint l’appel de Solidaires et de la CNE (Coordination nationale étudiante) : elle appelle tous les secteurs d’activité à arrêter le travail le 17 mai prochain et à s’organiser en assemblées générales pour reconduire la grève le 18 mai en faisant converger la lutte contre la loi travail avec celle des différents secteurs mobilisés : cheminot-es en grève contre le décret socle ferroviaire et le projet de convention collective du rail, intermittent-es mobilisé-es contre le projet de convention UNEDIC...

La CNT revendique :
◾ le retrait de la loi travail et l’ensemble des lois patronales (loi Macron, pacte de responsabilité, CICE etc.) ;
◾ le retrait du projet de convention UNEDIC précarisant encore un peu plus les travailleurs et travailleuses, notamment du spectacle et les intérimaires ;

UNITÉ SYNDICALE, POUR LA GRÈVE GÉNÉRALE !

La CNT

http://www.cnt-f.org/pour-le-retrait-de ... ontent=btn
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Messagede Banshee » 09 Mai 2016, 22:28

Une petite parenthèse (au passage merci bibip) pour celleux qui se poseraient la question : cette année le festival de la CNT-f n'aura pas lieu en mai comme les années précédentes mais les 24/25/26 juin à la Parole Errante. Le programme (qui devrait être, cette année encore, des plus intéressants) sera communiqué ici dans peu de temps. :^^:
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Messagede bipbip » 12 Mai 2016, 00:07

49.3, loi travail, état d’urgence et répression policière :

Contre la dictature patronale et étatique, grève générale reconductible !

Si notre organisation syndicale n’a jamais eu d’illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, le recours au 49.3 pour imposer la loi travail, le prolongement de l’état d’urgence et les violences policières systématiques constituent un arsenal clair au but sans équivoque : imposer par la force des lois qui s’attaquent directement et brutalement aux droits et aux libertés des travailleurs.

État et patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires. Loi Macron (déjà au 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unédic, etc. : nous ne pouvons plus, nous ne devons plus laisser faire. Face à la force étatique et patronale, répondons par la force de la grève et de la lutte !

La CNT région parisienne estime qu’il est urgent d’envisager sérieusement la grève générale reconductible, et ce dès le 17 mai prochain. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et à organiser la riposte unitaire nécessaire. Nous appelons à mettre en place des comités de grève et à créer des caisses de grève. Ne déléguons plus notre pouvoir à des élus qui ne savent que nous trahir et servir leurs intérêts et ceux du patronat.

Ne nous lamentons pas, organisons-nous !
Reprenons notre vie et notre avenir en main.


D’ici là, la CNT appelle également à manifester le 12 mai à 14 heures. Départ : Denfert-Rochereau en direction de l’Assemblée nationale.

Retrait de la loi travail !
Pour la grève générale reconductible dès le 17 mai !


http://www.cnt-f.org/contre-la-dictatur ... =article-2
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Messagede bipbip » 14 Mai 2016, 12:54

49.3, état d’urgence, répression policière et loi travail : contre la démocrature, la grève générale reconductible !

Si notre organisation syndicale n’a jamais eu d’illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, l’utilisation du 49.3, le prolongement de l’état d’urgence et les violences policières constituent un véritable tournant : imposer par la force des lois qui s’attaquent directement et brutalement aux droits et libertés des travailleurs et des travailleuses.

François hollande alors dans l’opposition en 2006, déclarait « le 49-3 est une brutalité, est un déni de démocratie ». Aujourd’hui l’Etat et le patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires. Loi Macron (obtenu par le 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unedic, etc. : nous ne pouvons, ne devons plus laisser faire. Face à la violence sociale exercée par le gouvernement et le patronat, répondons par la force de la grève et de la lutte.

Pour la CNT, il est urgent et nécessaire, d’organiser une véritable riposte sociale et syndicale, en organisant le rapport de force par la grève générale reconductible, et ce dès le 17 mai prochain. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et l’ensemble des travailleurs et des travailleuses à mener la lutte contre la loi EL KHOMRI et contre l’ensemble des lois patronales, dans l’unité, à travers des AG dans les entreprises et réunions d’informations dans les quartiers.

Nous appelons également à la reconduction de la grève le 18 mai en faisant converger la lutte contre la loi travail avec celle des différents secteurs mobilisés : cheminot-es en grève contre le décret socle ferroviaire et le projet de convention collective du rail, intermittent-es mobilisé-es contre le projet de convention UNEDIC...

La CNT revendique :

- Le retrait de la loi travail et l’ensemble des lois patronales (Loi Macron, pacte de responsabilité, CICE etc..) ;
- Le retrait du projet de convention UNEDIC précarisant encore un peu plus les travailleurs et travailleuses, notamment les intérimaires et les travailleur-euses du spectacle ;

UNITE SYNDICALE, POUR LA GREVE GENERALE ! Seule la lutte paye !

LA CNT

http://www.cnt-f.org/49-3-etat-d-urgenc ... greve.html


Émission sur Radio libertaire de la CNT éducation 75
à écouter : http://www.cnt-f.org/radio-libertaria-m ... =article-3
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Messagede bipbip » 18 Mai 2016, 07:41

Face aux violences policières et aux interdictions de manifester, maintenons l’unité pour le retrait de la loi travail !

Face aux violences policières et aux interdictions de manifester, maintenons l’unité pour le retrait de la loi travail !

Contre le projet de loi travail, la lutte est âpre, et les violences policières sont décomplexées. La Maison du Peuple à Rennes expulsée par le Raid, le quadrillage militaire le lendemain du centre-ville, les interdictions de manifester le 17 mai délivrées à plusieurs dizaines de personnes sont l’illustration flagrante de l’utilisation de l’état d’urgence contre le mouvement social.

Jeudi 12 mai, à Paris, celles et ceux qui ont pu rejoindre les Invalides ont été accueilli-e-s par des militaires. Puis l’ensemble du cortège syndical n’a encore une fois pas pu arriver à son terme pour cause de gazage massif des manifestant-e-s, nassages et tirs à bout portant de Flash-ball et de grenades de désencerclement, causant de nombreux blessé-e-s. Alors que la manifestation tentait de trouver une issue, la route a été coupée par de nouveaux gazages et des tirs de Flash-ball, dont un a atteint à la tête le mandaté SO de la CNT.

À Marseille, la police montait la garde devant le Medef avec des carabines 22 long rifle sur le passage de la manifestation. À Bordeaux, avant le départ de la manifestation, la camionnette de la CNT faisait l’objet d’une perquisition par une vingtaine de policiers de la BAC. À Nantes, deux militants de la CNT ont été interpellés à l’issue de la manifestation et mis en garde à vue près de vingt-quatre heures. Ils seront convoqués au tribunal correctionnel en novembre prochain.
Tous ces faits ont eu lieu quelques semaines après le saccage de la Maison des syndicats CNT à Lille.

Dans le même temps, la préfecture cherche à instrumentaliser les services d’ordre de certains syndicats en leur demandant de prêter renfort à la police pour réprimer les manifestants. Or rappelons qu’un service d’ordre syndical n’a qu’un seul rôle : assurer la sécurité de celles et ceux qui manifestent.

Il est à noter que même le Comité de l’ONU contre la torture exprime sa préoccupation quant à l’usage « excessif de la force par les fonctionnaires de polices et de gendarmerie ayant, dans certains cas, entraîné des blessures graves ou des décès ». Il s’inquiète également « de ce que l’application de certaines mesures dans le cadre de l’état d’urgence puisse constituer une atteinte aux droits ».

La CNT dénonce le passage en force du gouvernement par le 49.3 ainsi que le prolongement de l’état d’urgence. Nous dénonçons les violences policières et les interdictions de manifester ordonnées par la préfecture de police de Paris. Ces décisions entérinent une limitation de nos libertés. Elles contribuent à alimenter cette ritournelle médiatique sur les bons et mauvais manifestant-e-s.

Ne cédons pas aux tentatives de division et amplifions le mouvement pour le retrait de la loi travail et la fin de l’état d’urgence !

La CNT appelle à manifester le 17 mai à 14 heures (départ 14 heures, place de l’École militaire), ainsi que le 19 mai (14 heures, place de la Nation).
Le 18 mai, la CNT appelle à reconduire la grève et à manifester avec le collectif Stop état d’urgence, pour le retrait du projet de loi Urvoas (départ 18 heures, place de la République).
Le 21 mai, la CNT appelle à manifester à Lille contre la répression des mouvements sociaux (14h30, place de la Nouvelle-Aventure).

Retrait de la loi travail !
Fin de l’état d’urgence !

http://www.cnt-f.org/face-aux-violences ... =article-1
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Re: CNT-f

Messagede bipbip » 26 Mai 2016, 08:16

Grève et manifestation le 26 mai contre la Loi travail et son monde

LOI TRAVAIL, 49.3, ÉTAT D’URGENCE,
INTERDICTION DE MANIFESTER, RÉPRESSION POLICIÈRE…

CONTRE LA DICTATURE PATRONALE ET ÉTATIQUE
GRÈVE GÉNÉRALE RECONDUCTIBLE !

Si notre organisation syndicale n’a jamais eu d’illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, le recours au 49.3 pour imposer la loi travail, le prolongement de l’état d’urgence, son utilisation pour interdire à des militants de manifester (à titre individuel ou en interdisant des manifestations, comme à Nantes ou Rennes), les violences policières organisées (y compris contre des locaux syndicaux, comme la CNT à Lille ou Solidaires à Rennes), les arrestations de militants syndicalistes détenus sans motif (comme les deux Antoine, militants CGT de Clermont-Ferrand et de Valenciennes) constituent un arsenal clair au but sans équivoque : imposer par la force des lois qui s’attaquent directement et brutalement aux droits et aux libertés des travailleurs.

État et patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires : matraquage, Flash-Ball et gazage en manifestation, 49.3 à l’Assemblée nationale, gendarmes mobiles et CRS pour casser les blocages de dépôts de carburant, exclusion de lycéens pour « tentative de blocage », mensonges (relayés par la CFDT) sur le contenu de la loi pour briser la mobilisation des routiers ou des cheminots, sondages bidon à tour de bras…

Loi Macron (déjà 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unédic, etc. : nous ne pouvons plus, nous ne devons plus laisser faire. Face à la force étatique et patronale, ne nous laissons pas intimider, répondons par la force de la grève et de la lutte !

La CNT région parisienne estime qu’il est urgent de s’engager dans une grève générale reconductible. Nous soutenons et appelons à soutenir les opérations de blocage des dépôts de carburant. Nous appelons à mettre en place des comités de grève et à créer des caisses de grève pour soutenir les travailleurs (comme ceux des raffineries, les cheminots, les routiers, les dockers et les agents portuaires) en grève reconductible. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et à organiser la riposte unitaire nécessaire pour que le mouvement tienne dans la durée jusqu’au retrait de la loi. Ne déléguons plus notre pouvoir à des élus qui ne savent que nous trahir et servir leurs intérêts et ceux du patronat.

Ne nous lamentons pas, organisons-nous ! Reprenons notre vie et notre avenir en main.

L’arme des travailleurs et des travailleuses, c’est la grève !

La CNT appelle à faire grève et manifester le 26 mai (14 heures, place de la Bastille).

Samedi 28 mai : concert de soutien aux caisses antirépression au local de la CNT à 18 heures.

RETRAIT DE LA LOI TRAVAIL !
AMNISTIE DE TOUS LES INTERPELÉS DU MOUVEMENT SOCIAL !
CONSTRUISONS LA GRÈVE GÉNÉRALE RECONDUCTIBLE !

http://www.cnt-f.org/greve-et-manifesta ... monde.html
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Re: CNT-f

Messagede bipbip » 02 Juin 2016, 12:55

La presse dans le coma, au propre comme au figuré ?

Lors de la manifestation du jeudi 26 mai dernier, un journaliste indépendant, Romain D., a été touché à la tête par une grenade de désencerclement lancée par un policier. Il est aujourd’hui maintenu dans un coma artificiel à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, à la suite de plusieurs interventions chirurgicales lourdes du fait d’un œdème cérébral et d’un enfoncement de la boîte crânienne.

Ce n’est pas la première fois que des journalistes, indépendants (voir les tirs de grenades ou de Flash-Ball à hauteur de tête de journalistes lors de plusieurs manifestations) ou salariés d’entreprise de presse (rappelons-nous l’équipe de France 2 agressée par des policiers en pleine interview), sont victimes de ces violences policières.

Pourtant presque rien sur le sujet dans les grands médias audiovisuels, qui préfèrent se consacrer à interviewer des représentants du « syndicat » de policiers de droite dure Alliance, faire des reportages sensationnalistes sur une voiture brûlée ou traiter les grévistes de « preneurs d’otage », voire de « terroristes sociaux », et ce quelques mois à peine après les actes horribles du Bataclan et de l’Hypercasher....

Est-il abusif de faire le lien avec le fait que les « grands » médias français sont aujourd’hui entre les mains de quelques milliardaires (Drahi, Bolloré, Bouygues, Lagardère, Niel, Arnault, Dassault, Bergé, etc.) qui contrôlent la quasi-totalité des journaux papiers, Web et audiovisuels, sans compter ceux encore aux mains de l’État ? Des médias qui, en outre, prêchent la « bonne parole ultralibérale » tout en se gavant de subventions publiques sous forme d’aides financières de l’État au « pluralisme »… Des médias qui en fait imposent un discours de classe n’ayant pour but que de soutenir les positions de l’État, lui-même au service de leur patronat.

Notre syndicat des travailleurs de la presse, des médias, de la culture et du spectacle apporte tout son soutien à Romain et à sa famille. Nous exigeons la fin des violences policières et l’arrêt de l’utilisation d’armes potentiellement létales comme le Flash-Ball et les grenades de désencerclement à l’encontre des journalistes et de l’ensemble des manifestants. Nous exigeons que les directions de ces entreprises cessent de recourir à la précarité généralisée (pige, intermittence, autoentrepreneuriat, Agessa, etc.) et au chantage à l’emploi envers les salariés de la presse et des médias. Car nos ennemis ne sont pas les journalistes de terrain, aussi maltraités que les autres salariés et soumis aux ordres de leurs rédactions en chef et directeurs de publication, mais bien les patrons et les actionnaires !

Nous appelons l’ensemble des travailleurs de nos secteurs à rejoindre la mobilisation actuelle pour contraindre le patronat des entreprises de médias et leurs éditorialistes à stopper leur propagande.

Sans nous, ils ne peuvent produire aucune (contre-)information, ils ne peuvent rien faire.

Contre la loi travail, contre la répression policière, pour l’amélioration de nos conditions de travail, pour une presse réellement libre et indépendante,

Construisons la grève générale !


http://www.cnt-f.org/la-presse-dans-le- ... igure.html
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Re: CNT-f

Messagede bipbip » 07 Juin 2016, 00:04

Actualité CNT 30

Salut à toutes et tous,

Voici les nouveaux post publiés sur le site de la CNT 30 :

-Loi Travail : La mobilisation continue, appel de l’intersyndicale Nîmoise (CGT, CNT, SOLIDAIRES), soutenu par Nuit Debout :
http://www.cnt-f.org/30/JEUDI-9-JUIN-RA ... TE-ES.html

-Communiqué de presse de la CNT suite à l’arrestation de militant.es féministes dans l’affaire du bagelstein de rennes :
http://www.cnt-f.org/30/COMMUNIQUE-CONF ... RE-DU.html

-Deux mois de prisons pour un vol de pâtes : Chronique « ordinaire » d’une chasse aux pauvres :
http://www.cnt-f.org/30/2-MOIS-DE-PRISO ... ANGER.html

Salutations syndicalistes révolutionnaires, LA CNT 30

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Messagede Banshee » 12 Juin 2016, 13:38

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Re: CNT-f

Messagede bipbip » 10 Juil 2016, 17:01

La lutte ne fait que commencer

Le 5 juillet n’est pas une fin, c’est une étape. Bien que la loi soit adoptée par 49.3, cela ne saurait nous arrêter. Une loi peut être retirée sous la pression des grèves et de la mobilisation.

Pour le retrait sans condition de la loi travail, la lutte ne fait que commencer !

La répression féroce n’a pas entamé notre détermination. Que ce soient les attaques directes contre les locaux syndicaux (du saccage par la police de celui de la CNT Lille au nassage de la Bourse du travail de Paris le 28 juin dernier), les fouilles humiliantes des manifestants, les gardes à vue « préventives » (nouveauté juridique alarmante), les interdictions de manifester, les violences policières, les faux défilés « en cage », rien n’y fait : nous ne lâcherons pas.

Certes, beaucoup de travailleurs vont partir en vacances, se délectant à juste titre des congés payés obtenus de haute lutte lors de grèves et occupations d’usine en 1936 (et non pas du fait de la bonne grâce d’un quelconque gouvernement...). Qu’importe, préparons dès maintenant le retour en force pour une rentrée sociale la plus large possible. Renflouons les caisses de grève, continuons de distribuer des tracts, de coller des affiches, d’organiser des rencontres, de soutenir nos camarades en procès, etc.

La loi travail est une attaque sans précédent de nos conquêtes sociales. Les mesurettes cosmétiques ne remettent pas en cause les fondements mêmes du texte : imposer le libéralisme le plus sauvage du chacun pour soi. Si l’article 2 cristallise la confrontation en brisant le principe de faveur (l’accord d’entreprise ne peut être que meilleur que la convention collective, qui ne peut elle-même être que meilleure que le code du travail), d’autres mesures sont tout aussi dangereuses : généralisation des comptes personnels (CPA), transformant l’individu en entreprise, ou garantie jeunes, sorte d’aumône étatique, contre la logique de salaire socialisé de la Sécurité sociale ; contrôle accru des chômeurs (article 52) ; destruction de la médecine du travail ; réduction des délais de prévenance pour les changements d’horaires des temps partiels, etc. Et ce qui arrive aujourd’hui au secteur privé sera sans aucun doute par la suite imposé au secteur public, déjà bien entamé par la RGPP et les restrictions budgétaires. Nous sommes tous concernés, salariés, précaires ou chômeurs, aujourd’hui pour certains, demain pour d’autres, et toutes les générations qui arriveront sur le marché du travail dans quelques années.

Sans compter la négociation Unédic ou le compte pénibilité, quoi que l’on en pense, sabordés par le Medef, sous le regard béat du gouvernement. Car les vrais « casseurs », ce sont bien l’État et le patronat. Ils ne respectent aucune loi, aucune règle, les contournant et refusant de les appliquer pour sauvegarder leurs intérêts financiers et leur pouvoir. Les voilà la chienlit, la canaille, les sauvageons, ces grands délinquants sans limite. Tels les Lafarge faisant des affaires juteuses avec l’État islamique, Dassault vendant ses Rafale à l’Arabie saoudite, Macron ou Le Pen sous-déclarant leur patrimoine pour échapper à l’ISF, Sarko et ses casseroles sans fin, les DRH d’Air France, Goodyear ou Continental licenciant des milliers de salariés, etc. Les voilà ceux qui devraient comparaître immédiatement en procès et être condamnés à des travaux d’intérêts généraux pour reconstruire les vies qu’ils détruisent depuis des décennies, jusqu’à faire de la mort une source de profit...

Alors en septembre, changeons de braquet. Dopons nos luttes pour construire un tour de France des grèves et des blocages. Aucune montagne ne saurait nous résister : notre EPO, c’est l’entraide et la solidarité ; notre pénalty, c’est la grève générale ; notre surface de réparation, les lieux de travail ; notre meilleure défense, c’est l’attaque.

Et pour celles et ceux qui voudraient encore y croire, ne nous laissons pas berner par les appels électoraux qui ne manqueront pas de surgir dès la rentrée. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et les dernières années nous ont bien démontré ce que ça valait. N’oublions pas non plus que le Front national a réclamé plusieurs fois l’interdiction des manifestations et l’intervention de l’armée ou de la police contre les grévistes et les piquets de grève. N’oublions pas qu’ils n’ont eu de cesse d’attaquer les syndicats « terroristes ». N’oublions pas qu’ils réclament plus de « libertés » pour les « petits patrons », soi-disant accablés par les « charges » et un droit du travail trop rigide... N’oublions pas que cette famille de milliardaires et ses sbires néonazis ne cherchent qu’à diviser notre classe sociale entre « Français » et « étrangers » pour mieux nous exploiter et nous dominer tous. N’oublions pas qu’ils prévoient des abattements de cotisations sociales sous prétexte d’augmenter les salaires quand ce la ne ferait en réalité que les baisser et détruire la Sécurité sociale. N’oublions pas qu’ils rêvent d’un État encore plus répressif et liberticide. L’extrême droite a toujours été et restera toujours l’ennemi des travailleurs : aucune colère ne justifie que l’on « essaie pour voir ».

De droite, d’extrême droite ou de gauche, tous n’ont qu’un rêve : nous gouverner, maintenir leurs intérêts, leur pouvoir et celui du capital, petit, moyen ou gros.

Nos rêves ne tiennent pas dans leurs urnes. Notre syndicalisme, nos luttes, n’ont que faire de la couleur politique des classes dirigeantes. Notre autonomie, notre indépendance sont la garantie de nos victoires.

Alors fini de manifester comme des bêtes de foire à qui la police et l’armée lancent des grenades et des Flash-Ball à défaut de cacahuètes. Fini de négocier la longueur de la laisse dans les salons de l’Élysée ou de Matignon. Notre arme, nous ne cessons de le répéter depuis des mois, c’est la grève, le blocage de l’économie et des services publics.

Ne commettons pas une nouvelle fois l’erreur de partir dispersés, lycéens et étudiants, puis raffineries, puis dockers, puis cheminots, etc. Ne jouons plus la carte des journées de mobilisation en pointillés. Dès maintenant, contre la loi travail et son monde, mettons en place les moyens de construire une grève générale reconductible en l’automne, forte et unitaire.

Notre avenir est entre nos mains, pour un autre futur, construisons un syndicalisme autogéré et révolutionnaire !

http://www.cnt-f.org/la-lutte-ne-fait-q ... encer.html
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Re: CNT-f

Messagede bipbip » 18 Juil 2016, 11:11

Podcast CNT : débat sur l’hydre capitaliste avec J. Baschet, M. Rigouste, Paris-Ayotzinapa et Cadecol

Ce débat s’est tenu lors du Festival de la CNT de 2016 à la Parole errante à Montreuil

Jérôme Baschet, historien vivant entre la France et le Chiapas, nous présente la dernière initiative et met en parallèle la violence d’État au Mexique et en France.

Le Collectif Paris-Ayotzinapa créé en septembre 2014 après la "disparition" de 43 étudiants mexicains de l’école normale d’Ayotzinapa.

Mathieu Rigouste intervient sur la violence d’État et l’autonomie des luttes populaires.

Cadecol intervient sur la question de la défense collective face à la répression judiciaire et sur les stratégies pour s’en préserver.

Vidéo : http://www.cnt-f.org/podcast-cnt-debat- ... pa-et.html
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