Carcassonne. Solidaires dans la mobilisation
Solidaires a tenu sa première assemblée départementale dans ses nouveaux locaux (2e étage école Jean-Jaurès) et a évoqué l'action d'aujourd'hui, une manifestation intersyndicale contre la politique d'austérité du gouvernement et le blocage dès, ce matin, de la Cité administrative mais sans incidence sur les usagers. Solidaires se veut un représentant fort de la fonction publique mais également du privé avec Sud-Ptt, Sud-Afpa, Sud-santé, Sud-Btp… et ne compte pas moins de 500 membres. «Ici tout se décide à la base, il n'y a ni chef, ni secrétaire général pas de permanent à vie…» a confié la secrétaire de Solidaires Marijo Pereira qui se dit également particulièrement préoccupée quant à la situation de plus en plus précaire de nombre de salariés aussi bien dans le privé que dans le public. «Des situations qui plongent des salariés dans un véritable désespoir», a-t-elle précisé regrettant que l'humain soit mis à mal. Ce matin, dès 7 h 30 la Cité administrative devrait être bloquée, puis rassemblement à 10 heures.
La Dépêche du Midi
Les capitalistes nous coûtent cher … et ils protègent leurs priviléges
200 manifestant-es arrêtées à Bruxelles
Le patronat européen (European Business Summit) se réunissait aujourd’hui à Bruxelles, au Palais d’Egmond.
Plusieurs organisations, dont l’Union syndicale Solidaires, appelait à manifester contre celles et ceux qui nous exploitent, volent le fruit de notre travail pour leur profit personnel, condamnent au chômage, à la précarité et à la pauvreté des millions d’entre nous.
Les capitalistes n’aiment pas être dérangés lorsqu’ils et elles se retrouvent pour organiser le pillage de la planète. Alors que la manifestation se déroulait dans une ambiance détendue et sans aucune violence, les forces de police sont intervenues : brigades anti-émeute, canons à eau, encerclement de la manifestation pourtant légalement autorisée, arrestations de centaines de manifestant-es.
L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux manifestant-es de Bruxelles, dénonce le fait que notre porte-parole Annick Coupé est ainsi empêchée de participer cet après-midi à la manifestation parisienne des fonctionnaires, exige la libération immédiate de toutes les personnes interpelées.
Le 15 mai 2014
Solidaires : La nouvelle génération en luttes
Le sixième congrès de l’Union syndicale Solidaires entérine des changements à sa tête tout en réaffirmant un syndicalisme proche des salariés.
La génération des quadras a pris la relève du syndicalisme « de luttes et de transformation sociale » lors du 6e congrès de l’Union syndicale Solidaires, qui s’est achevé le 5 juin à Dunkerque. Éric Beynel, de Solidaires Douanes, et Cécile Gondard-Lalanne, de SUD-PTT, sont les nouveaux porte-parole et (...)
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Déclaration du 6e congrès de l’Union syndicale Solidaires
5 juin 2014
Le sixième congrès de l’Union syndicale Solidaires s’est tenu du 2 au 5 juin 2014, dans une période où, en France mais aussi sur l’ensemble de la planète, les capitalistes s’enrichissent toujours plus, les ressources naturelles sont pillées, l’environnement est mis en péril, les inégalités explosent, les discriminations demeurent.
Faire ce constat lucide, ce n’est pas s’en satisfaire. Au contraire, c’est en analysant la situation, en faisant des bilans, en en tirant des enseignements, que nous progressons, que nous nous renforçons, que nous prenons les moyens de renverser le rapport de forces.
L’unité d’action syndicale est un élément important pour gagner. L’Union syndicale Solidaires en fait une de ses priorités. Elle doit notamment rassembler dans la durée les organisations syndicales qui, avec leurs différences et leurs divergences parfois, ont comme point commun de se réclamer du syndicalisme de luttes et d’agir pour la transformation sociale, quand d’autres s’inscrivent pleinement dans le cadre du libéralisme.
Les débats de notre congrès pointent des éléments essentiels dans la perspective d’un changement profond de société :
La redistribution des richesses, la construction d’une société fondée sur des rapports sociaux égalitaires.
L’égalité entre les femmes et les hommes.
Le maintien et le développement de la protection sociale.
La défense, l’extension et la démocratisation des services publics
La prise en compte de la santé au travail.
La socialisation des moyens de production, l’autogestion.
Le renforcement de notre outil syndical.
Les textes adoptés lors de ce sixième congrès complètent, actualisent et enrichissent nos acquis collectifs. Prolongeant ces réflexions et décisions, nous dégageons des priorités pour les mois qui viennent.
Les enjeux écologiques sont au cœur de notre activité. L’Union syndicale Solidaires prend toute sa place dans la préparation du rassemblement de Notre-Dame-Des-Landes les 5 et 6 juillet ; il faut en finir avec ces « grands projets inutiles » qui dilapident l’argent public, sont très lucratifs pour quelques grandes entreprises privées et détruisent l’environnement. C’est dans cette même logique que nous participons aux Alternatiba sur tout le territoire dans la perspective de la mobilisation de nombreux mouvements sociaux au moment de la Conférence Paris Climat 2015 (COP 21) pour, au contraire des Etats, mettre en évidence les enjeux de justice climatique, de transition écologique et sociale et de solidarité internationale.
Nous combattons vigoureusement l’extrême-droite. Pour cela, nous poursuivons notre travail de formation et d’information. Cela est indispensable mais non suffisant ; le syndicalisme doit reconquérir des terrains et populations. La politique d’austérité du gouvernement qui aggrave la situation des salarié-es, expulse les sans-papiers, stigmatise les Roms, fait le jeu de l’extrême-droite. Décomplexée, celle-ci use de la violence la plus extrême, comme en témoigne le meurtre de notre camarade Clément Méric il y a un an. La riposte unitaire est possible ; le collectif « l’extrême-droite tue, ensemble combattons-la », les manifestations du 7 juin, le travail intersyndical avec la CGT et la FSU, les formations avec VISA, en sont des exemples. Démontrons que le syndicalisme peut être porteur d’un projet de transformation sociale, que l’unité et la maîtrise des luttes par les salarié-es sont une force ! Alors nous ferons reculer le Front National, l’extrême-droite qui ne sont jamais à l’aise en période de fort mouvement social… Par contre, chaque défaite du mouvement social, comme chaque lutte non menée, leur ramènent de nouveaux électeurs-trices. Leurs avancées sont faites de nos reculs !
Le capitalisme domine le monde et a besoin d’institutions pleinement à son service ; l’Union Européenne en est une illustration avec la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne, et les Etats qui participent des mêmes logiques. En lien avec les organisations syndicales, associatives et politiques de l’Alter-summit, Solidaires participera aux manifestations Blockupy à Francfort, mi-novembre, contre l’Europe du fric. Les négociations confidentielles sur l’accord de libre-échange (Transatlantic Free Trade Agreement - TAFTA), entamées depuis l’été 2013 entre la Commission Européenne et les États-Unis, sont menées avec et pour les multinationales. Ce projet est une grave menace pour nos droits sociaux, écologiques et démocratiques, car il donnerait aux grands groupes privés des prérogatives extravagantes pour exploiter les peuples et la nature. Nous appelons à renforcer les comités unitaires anti-TAFTA, pour mettre fin aux négociations et imposer l’abandon de cet accord.
Le capitalisme règne sur l’ensemble des secteurs de la société ; l’actualité de la Coupe du monde de football au Brésil nous le rappelle, avec son cortège de répression, d’interdiction des grèves, d’expulsions de populations pauvres, de pillage des biens publics pour le profit d’une minorité, … mais aussi de résistances que nous soutenons à travers le collectif unitaire La Coupe est pleine. Au-delà, l’internationalisme demeure un engagement majeur de notre syndicalisme ; l’extension et la solidification du Réseau syndical international de solidarité et de luttes demeure une de nos priorités.
Les capitalistes nous coûtent cher ! Ce constat est aussi le thème d’une campagne centrale de l’Union syndicale Solidaires ; nous la poursuivons, avec une double ambition : la mener en commun avec d’autres forces syndicales, notamment celles qui ont aussi décidé d’agir sur ce terrain ; la renforcer, afin qu’elle trouve son débouché politique par la construction d’un mouvement social interprofessionnel fort qui renverse cette dynamique mortifère.
L’affrontement avec le patronat est inhérent à notre syndicalisme. Il prend des formes différentes selon les contextes, les rapports de forces, les sujets en débat, etc. Des accords sanctionnant l’état du rapport de forces à un moment donné peuvent être partie intégrante de notre syndicalisme ; mais nos intérêts étant opposés, il ne peut être question de « collaborer », ni d’être « des partenaires ». Notre boussole demeure l’intérêt des salarié-es ; notre pratique vise à leur donner les moyens de décider et mener leurs luttes en toute autonomie.
Le gouvernement est au service des patrons ; au nom de la dette, de la croissance, de la compétitivité, il multiplie les attaques contre les droits des travailleurs-ses, des chômeurs-ses, des retraité-es. L’Union syndicale Solidaires :
Appelle l’ensemble des organisations syndicales à combattre le projet de « neutralisation » des seuils sociaux ; au lieu de supprimer DP, CE, CHSCT et droit syndical, imposons de nouveaux droits, dont celui de veto sur les décisions patronales pour les élu-es CE, institution dont doivent pouvoir bénéficier tous les salarié-es.
Réaffirme sa solidarité avec tous les militant-es des mouvements sociaux victimes de la répression ; notamment, nous dénonçons toutes les formes de répression antisyndicale.
Refuse toute extension des horaires d’ouverture des commerces : nos dimanches et nos nuits ne sont pas à vendre !
Soutient la lutte des chômeurs-ses, des intermittent-es du spectacle et des intérimaires contre le nouvel accord UNEDIC. Tous les salarié-es sont concerné-es ! Luttons contre son agrément et pour de nouveaux droits !
Appuie le personnel de l’inspection du travail qui refuse la casse de ce service orchestrée par la Direction Générale du Travail sur les directives du Ministère.
Dénonce le blocage des pensions des retraité-es et se félicite du succès de la manifestation nationale unitaire du 3 juin.
Employeur des agents de la Fonction publique, l’Etat-patron n’est pas en reste pour mettre en œuvre sa politique d’austérité : il supprime toujours plus d’emplois, il s’attaque aux statuts et étend la précarité, il gèle les salaires comme jamais aucun gouvernement ne l’avait fait auparavant, il entretient un mal être au travail aux conséquences dramatiques. Les élections professionnelles dans l’ensemble de la Fonction publique qui auront lieu fin 2014 sont un moment décisif pour renforcer le syndicalisme qui s’oppose à ces régressions sociales pour, au contraire, imposer le progrès social.
Les services publics répondent aux besoins collectifs, à la recherche d’égalité entre les personnes et entre les territoires. L’Union syndicale Solidaires poursuit son activité résolue pour les défendre et les améliorer, pour imposer un fonctionnement qui place salarié-es et usagers au centre des préoccupations. Les projets gouvernementaux de réforme territoriale et surtout le renforcement accéléré de la métropolisation vont à l’encontre de ces revendications et sont de lourdes menaces pour des pans entiers du territoire et une part importante de la population. L’Union syndicale Solidaires travaille activement sur ce dossier, notamment en prenant en compte les conséquences sociales pour le personnel des collectivités territoriales, sans s’enfermer dans la seule discussion qui semble autorisée par les médias (le découpage des institutions décentralisées de l’Etat), en posant la vraie question : celle de la société que nous voulons pour demain !
Dans une logique de « toujours plus », celles et ceux qui prétendent diriger le monde ne cessent de vouloir supprimer les droits conquis par les salarié-es au fil des luttes sociales, et de confisquer les richesses. Dans ce contexte, un mouvement syndical fort, unitaire, offensif, indépendant, internationaliste, écologiste et féministe est d’autant plus nécessaire. Travailleurs-ses en activité, au chômage, en formation, en retraite, ont des intérêts communs à défendre. Les organisations membres de l’Union syndicale Solidaires sont des outils pour les salarié-es, pour défendre leurs revendications quotidiennes et pour construire les mouvements sociaux d’ampleur nécessaires à l’indispensable et profonde transformation de la société. Celle-ci n’est possible qu’à partir d’une prise en charge des problèmes concrets, sur le lieu de travail et aussi dans les localités. Les deux aspects sont liés : c’est dans, et par les luttes d’aujourd’hui que nous construisons la société de demain !
Nous sommes utopiques car réalistes !
6 juin 2014
Solidaires: un nouveau tandem "combatif et rassembleur"
Un changement de tête mais pas de cap pour la plus jeune organisation syndicale de France, qui « souhaite élargir son champ d’action pour combattre l’extrême droite et les politiques d’austérité du gouvernement ». Entretien avec Eric Beynel.
Annick Coupé, ancienne porte-parole de Solidaires, a transmis le flambeau au nouveau « tandem », composé de Cécile Gondard-Lalanne, 45 ans, et Eric Beynel, 48 ans, lors du 6e congrès de l’union syndicale Solidaires.
Quelle est la force de votre tandem ?
Eric Beynel : Notre tandem est tout d’abord le reflet des valeurs que prône Solidaires, c’est à dire l’égalité homme-femme. Ensuite, nous avons la vocation d’être un duo combatif, prêt à représenter nos militants mais aussi être porteur, avec l’ensemble du secrétariat de notre union syndicale, de nouvelles résolutions pour combattre les injustices et inégalités que subissent les salariés au quotidien. Quant au passage de relais, il s’est fait de façon naturel car nous avons longtemps travaillé sur cette transmission de fonctions avec Annick Coupé. L’émotion était bien présente au congrès national car nous avons également assisté au départ en retraite de trois autres membres fondateur de Solidaires. Mais la relève générationnelle est là parce qu’ en réalité notre organisation syndicale est jeune. De nouveaux membres ont donc pris place au sein du siège, tel que Julien Gontier, 30 ans, nouveau secrétaire national. Solidaires ne change pas de cap pour autant. Justement, avec Cécile, nous souhaitons réaliser un travail collectif avec l’ensemble des membres de Solidaires, à la fois en interne et en externe, pour que notre organisation soit un outil syndical de lutte utile et nécessaire à un moment où nous sommes en pleine crise politique.
Quelle campagne centrale souhaitez-vous mener avec votre binôme, Cécile Gondard-Lalanne ?
Eric Beynel : Notre premier enjeu vital est de combattre vigoureusement l’extrême droite. Un an après la mort de l’un de nos jeunes militants, Clément Méric, il est important de rappeler la nécessité de mener ce combat. Les manifestations d’aujourd’hui prouvent notre opposition au jeu de l’extrême droite, « décomplexée » du meurtre de notre étudiant. Autre enjeu de taille pour Solidaires : l’écologie. Nous serons présents les 5 et 6 juillet, pour le grand rassemblement contre l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Tout comme nous allons mobiliser les mouvements sociaux au moment de la Conférence Paris Climat 2015 pour mettre en évidence les enjeux climatiques, écologiques et sociaux, délaissés par les Etats. Notre dernier axe concerne le lancement de la campagne « les capitalistes nous coûtent cher ». Solidaires s’oppose fermement au plan d’austérité mené par le gouvernement Hollande. Cette politique qui aggrave la situation des travailleurs du privé et du public doit être dénoncée. Nous allons donc proposer aux autres organisations syndicales de mener cette campagne avec nous, de la renforcer, et d’essayer de trouver un débouché commun pour créer un mouvement social, assez fort, pour renverser cette politique d’austérité.
Comment Solidaires compte « remobiliser les territoires et populations » pour donner plus de force au syndicalisme sur l’échiquier politique et sociétal ?
Eric Beynel : Nous souhaitons élargir notre champ d’action syndical avec toutes les organisations syndicales qui voudront travailler avec nous. Pour atteindre de nouvelles populations, nous devons déployer de façon plus massive nos propositions, dans les luttes sociales et économiques. Je pense à la grève des cheminots le 10 juin où notre force d’action avec SUD-RAIL doit montrer à tous qu’il est possible de s’opposer au plan d’austérité. Nous devons également continuer à nous développer au niveau interprofessionnel, notamment dans le privé parce qu’il y a trop de salariés précaires dans ce secteur. Ces salariés doivent être entendus, défendus et soutenus par notre organisation syndicale. Pour ce faire, nous allons continuer à développer nos unions départementales syndicales et donner plus de moyens aux sections Solidaires locales afin d’être au plus prêt des salariés. Aujourd’hui nous comptons 110 000 adhérent, soit 10 000 de plus qu’en 2010, en raison, notamment, de notre développement dans le secteur privé (industrie, commerces, informatique…) Nous sommes encore loin d’être l’une des premières organisations syndicales de France mais le dynamisme du dernier congrès prouve bien qu’un cap a été franchi. Celui du rassemblement, et de la mobilisation syndicale.
La finance n’a pas de visage, elle a un gouvernement !
Hier, mardi 26 août le nouveau gouvernement formé par le Président de la République et son Premier ministre, était rendu public. Sans attendre ou espérer un changement, il s’avère cependant que la nomination d’un banquier à Bercy, Emmanuel Macron, est le symbole de le politique néolibérale assumée de ce gouvernement. Pour mémoire, c’est lui qui en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée est à l’origine du pacte de responsabilité, véritable pacte d’austérité pour les salarié-es, retraité-es, chômeurs/euses et précaires. Il fut aussi gérant à la Banque Rothschild et le rapporteur général de la commission Attali en 2007, feuille de route idéologique de ce nouveau gouvernement.
Le patronat déjà se félicitait.
Aujourd’hui, le Premier ministre s’est exprimé à l’université d’été du Medef. Il a promis, entre autres, baisses du coût du travail, baisses de l’impôt sur les sociétés, souplesse dans l’embauche pour ne pas entraver les entreprises, des adaptations dans la protection des salarié-es qui est considérée trop élevée et l’allègement de certaines règles, notamment sur le travail du dimanche.
Le Medef applaudit, une standing ovation.
Les capitalistes sont au gouvernement et vont donc continuer à nous faire payer une crise qui n’est pas la nôtre tout en s’enrichissant sur notre dos : 30,3% d’augmentation des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes et des banques françaises entre 2013 et 2014 tout en continuant à supprimer des emplois. .
Pour Solidaires, il y a urgence à construire des mobilisations dans l’unité la plus large pour imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité. Nous appelons à participer massivement le 23 septembre à Paris à la manifestation nationale des Hôpitaux en lutte pour le service hospitalier public ainsi qu’aux initiatives prises le 11 octobre dans le cadre de la journée européenne d’action contre le TAFTA (traité transatlantique en cours de négociation entre l’UE et les USA).
Paris, 27 août 2014
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