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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede Pïérô » 26 Jan 2014, 12:26

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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede berneri » 31 Jan 2014, 00:20

l'intervention d'Annick Coupé au meeting unitaire intersyndicale
contre l'extrême droite à Paris : "syndicalistes unis contre l'extrême
droite" qui a , semble - il, été un succès
pour la lire et la télécharger en pdf
http://www.solidaires.org/article47141.html


Intervention d’Annick Coupé - Porte parole nationale de l’Union syndicale Solidaires

Le 5 juin dernier, des militants d’extrême-droite ont frappé à mort Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Cet acte, odieux en lui-même, dépasse le drame individuel.

Agressions homophobes, agressions contre les immigré-es et les personnes issu-es de l’immigration, contre les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes… tout cela se multiplie en France comme à travers toute l’Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire.

En Europe, les politiques d’austérité généralisées se poursuivent, en dépit de leur inefficacité économique et de leurs conséquences sur les populations. À l’image de la France, les alternances politiques ne changent quasiment rien sur les logiques de fond, les gouvernements successifs poursuivant trop souvent les mêmes choix économiques, à coup de déréglementation, de réduction à marche forcée des déficits publics, d’absence de volonté réelle d’engager la nécessaire transition écologique ou une véritable réforme d’ampleur pour plus de justice fiscale. Et lorsqu’un candidat à l’élection présidentielle fait campagne sur le changement et la nécessité d’affronter la finance, et que son action depuis son arrivée au pouvoir tourne le dos à ces engagements, cela ne peut nourrir qu’une certaine méfiance vis-à-vis du « politique ».

Les inégalités et les précarités gagnent du terrain. Les zones de relégation sociale se multiplient, que ce soit dans les quartiers populaires aux portes des grandes villes ou dans des zones rurales ou semi rurales : les citoyen-nes s’y sentent abandonnés

Tous ces éléments nourrissent une crise démocratique forte : la classe politique est discréditée, elle n’est plus représentative de la population, et semble vivre dans un autre monde. Les institutions républicaines deviennent des lieux vides de sens et de tout débat politique digne de ce nom, à quelques exceptions prés.

Le Président de la République renonce à affronter réellement les pouvoirs de la finance et préfère répondre aux exigences du patronat plutôt qu’aux revendications du monde du travail, comme avec cette nouvelle annonce d’un « pacte de responsabilité » qui ne peut réjouir que Pierre Gattaz, le dirigeant du Medef. Les choix ainsi faits ne vont pas permettre une sortie de crise par le haut et risquent bien, au contraire, d’aggraver le chômage, les précarités et les inégalités, de nourrir un peu plus la peur de l’avenir ressentie par beaucoup de salarié-es.

Le FN aujourd’hui tente de manipuler cette désespérance sociale et le fort sentiment d’exaspération qui existe dans la population.

Marine Le Pen veut récupérer cette colère à son profit. Elle a un objectif : la conquête du pouvoir. Pour cela, elle a adopté une tactique de soit-disant « dédiabolisation » du FN pour, à la fois, élargir son électorat en visant les classes populaires et pouvoir récupérer une partie des voix de la droite. Elle n’hésite pas, pour cela, à tenir un discours « attrape-tout », surfant sur toutes les colères de la période et laissant coexister au sein de son parti des tenants de la vieille garde réactionnaire, antisémite (incarnée par son père, Jean Marie Le Pen) et des tenants d’un discours qui se veut plus « moderne », plus « social » mais dont le fil rouge est celui du racisme anti-immigré, anti-rom, anti-noir et anti-musulman…

Pour Solidaires, le Front national n’est pas un parti comme un autre. Il reste un parti d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique reste la préférence nationale et la division entre les salarié-es.

Marine Le Pen se présente comme la « candidate anti-système », en défense du peuple, des « laissés-pour-compte » de la crise, mais le projet politique qu’elle incarne est avant tout celui d’un nationalisme exarcerbé qui ne remet en cause ni le capitalisme, ni le libéralisme, ni la course au profit, ni la concentration des richesses dans les mains d’une minorité.

La mesure économique phare du FN est la sortie de l’euro pour protéger les entreprises françaises ! Cette mesure est illusoire : elle conduirait inévitablement à une aggravation de la crise économique et à une concurrence encore plus forte entre pays. Elle ne remet en cause ni les puissances des multinationales (dont certains grands groupes français) ni la logique des marchés financiers. Le FN fait lui aussi de la maitrise de la dette un impératif national : ce qui conduit à des politiques d’austérité comme actuellement !

Le FN n’hésite pas à récupérer et manipuler la question des droits des femmes !

Marine Le Pen a été obligée d’intégrer dans son discours le fait que les femmes ont obtenu certains acquis. Le FN se prétend même être le défenseur des femmes, en instrumentalisant la laïcité pour mieux agiter le fantasme du péril musulman ou celui de l’immigration.

Dans les rangs du FN, cohabitent aujourd’hui des « modernistes » avec les tenants d’une vision réactionnaire de la place des femmes, qui auraient avant tout vocation à être mères. On y retrouve les militant-es « pro-life » qui manifestent contre les centres IVG, les partisans du salaire maternel et ceux qui militent contre la déconstruction des stéréotypes à l’école. Si Marine Le Pen a évité d’afficher trop de proximité avec les anti mariages pour tous, bon nombre de ses adhérents-es et militants étaient présents dans les manifestations qui s’opposaient à l’égalité des droits entre hétérosexuel-les et homosexuel-les. La députée FN, Marion Maréchal Le Pen, milite pour le déremboursement de l’IVG afin dit-elle de « mieux responsabiliser les femmes » !

Ce qui fait le lien, au sein du FN, entre ces « modernes » et ces « anciens », c’est cette obsession identitaire et xénophobe : c’est avant tout la défense de la culture occidentale, blanche et judéo-chrétienne qui aurait soit-disant permis la laïcité et l’égalité entre les femmes et les hommes, oubliant que les acquis des femmes sont le fruit de luttes féministes que le FN a toujours combattues !

Face à la montée de l’extrême droite et de ses idées, le syndicalisme se doit d’être à l’offensive. Il doit démystifier les discours et projets de l’extrême droite et montrer en quoi c’est un poison mortel pour les travailleurs/travailleuses, pour les chômeurs et chômeuses, les retraité-es…

L’Union syndicale Solidaires réaffirme ici son engagement total de mener ce combat antifasciste, contre l’extrême droite et ses idées, avec toutes ses organisations professionnelles dans les entreprises, les services, les administrations, avec nos camarades de Solidaires Étudiant-es dans les universités, et avec ses structures départementales interprofessionnelles dans les territoires.

La journée d’aujourd’hui est une étape importante : elle montre notre détermination commune à mener cette bataille d’idées, à ne pas laisser récupérer et instrumentaliser la colère sociale qui existe dans notre pays.

La réussite de cette journée montre bien la nécessité de renforcer et d’élargir ce processus que nous avons lancé par notre appel commun du 2 décembre dernier, c’est une étape que nous allons poursuivre ensemble dans les entreprises, dans les services publics, dans les départements, dans les semaines te mois qui viennent.

Nous devons dire ensemble que les idées du FN, des réseaux d’extrême droite, de cette nébuleuse qui a en commun la haine de la démocratie et une vision raciste de la société… ces idées n’ont pas de place dans nos rangs tout comme les idées proférées par des individus comme Dieudonné qui entretient à dessein la confusion entre la légitime défense des droits des palestiniens et un antisémitisme intolérable et qui développe auprès des jeunes un discours anti-système alors même qu’il joue parfaitement de ce système pour ses intérêts financiers bien compris ! Sa grande proximité avec Jean Marie Le Pen, avec le fasciste Alain Soral, ou différents groupuscules d’extrême-droite le disqualifie vis-à-vis de tous ceux et celles qui luttent contre toutes les formes de racisme et notamment le racisme anti-musulman.

Nous devons ensemble mener le débat avec les salarié-es qui peuvent se laisser tenter par tous ces discours.

C’est en étant présents sur le terrain, en faisant vivre au quotidien la solidarité, en développant les actions collectives pour faire respecter les droits de toutes et tous, en imposant des droits nouveaux, en défendant le droit à l’emploi, en faisant reculer les discriminations sur les lieux de travail, en développant des services publics qui répondent aux besoins de toute la population, en imposant un autre partage des richesses, … c’est de cette façon que nous ferons reculer l’extrême-droite. C’est en ce sens que le syndicalisme a une responsabilité importante dans ce combat.

Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux discriminations, au désastre écologique,... nous devons construire des résistances et des rapports de forces dans les entreprises, les services publics comme au niveau interprofessionnel. Nous avons besoin de luttes sociales victorieuses comme de montrer que des alternatives sont possibles ! C’est ainsi que le syndicalisme redeviendra une force porteuse de transformation sociale et renverra l’extrême droite et ses idées nauséabondes dans les poubelles de l’histoire !
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede berneri » 31 Jan 2014, 17:16

Syndicalistes unis contre l'extrême droite !

les videos sont disponibles ici:
http://www.solidaires.org/article47146.html
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede berneri » 21 Fév 2014, 18:49

Bulletin interpro n°12, Solidaires 30

Au sommaire :
- Edito, p.1
- Transports : Grève à STDG, p.2
- Rythmes scolaires, AG d'Alès, baisse des DHG dans les collèges et lycées, p. 3, 4, 5
- Sages Femmes : SUD Santé, p.6
- SUD CG : Histoire de chaudière, p.6
- Des lycéen-ne-s à Solidaires 30, p.7
- SUD PTT 30 contre la réorganisation des postes du Gard, p.7
- Les retraité-e-s de Solidaires 30 ne battent pas en retraite !, p.8
- Foire à l'autogestion, p.9
- Roms (communiqué du collectif), p.10
- Meeting Chiapas, p.11
- Rassemblement Soutien aux femmes espagnoles, p.12
http://solidaires.org/IMG/pdf/journal_12.pdf
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede berneri » 25 Mar 2014, 21:38

Ci dessous en lien le numéro 4 de la revue de Solidaires 30, Solidaritat :
[url]
http://solidaires.org/article47611.html[/url]

Le sommaire est riche comme vous le verrez (64 pages), mêlant articles de lutte et de réflexion sans oublier la rubrique qui fait la renommée internationale de notre revue : Les recettes radicales.

Une place importante est aussi consacrée à un dossier central sur l'autogestion. Dossier que nous poursuivrons dans le numéro suivant tant cette réalité relève pour nous d'une importance capitale en ces temps de doute et de perte de repère du syndicalisme tel que l'on le conçoit à savoir un syndicalisme de lutte de classe portant en soi un projet émancipateur.

La vocation de notre revue étant une ouverture sur le mouvement social gardois et hexagonal, nous avons ouvert nos colonnes à des plumes extérieures (Jean Marc Rouillan, Charles Piaget, Bernard Vire (CGT Alès), Laurent Pinatel (Conf paysanne), Philippe Gasser (USP)). Nous profitons de cette occasion pour les remercier de cette collaboration active et riche à notre revue comme nous remercions Bernard Noel, Frank Mintz, Eric Fournier et Nicolas Norrito pour avoir répondu à nos questions.

Nous remercions par la même occasion le dessinateur Mathieu Colloghan pour nous avoir autorisé à faire figurer plusieurs de ses excellents dessins.

Nous remercions, enfin, Catherine, Lebrun, Christian Mahieux, Gérard Gourguechon de Solidaires national et la fédération SUD éducation pour leurs articles.

Comme vous le lirez, page 17, notre revue comme toute revue militante pour vivre a besoin d'un soutien actif de la part de ses lecteurs et lectrices. Nous vous invitons donc à participer à son soutien en envoyant des chèques.

Nous sommes, en outre, demandeurs et demandeuses, de retour critique sur le contenu de notre revue. De même, si vous avez des idées d'articles, dessins ou illustrations, n'hésitez pas à nous contacter à notre mail : solidaritat@outlook.fr

Nous envoyons des versions de la revue sur demande.

Dernière chose : détail important qui a du sens pour nous, la réalisation de notre revue (écriture des articles, corrections, maquettage) est réalisée par des militant-e-s sur la base du bénévolat.

Bonne lecture.

Le Comité de rédaction de Solidaritat.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede altersocial » 15 Mai 2014, 23:31

Carcassonne. Solidaires dans la mobilisation

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Solidaires a tenu sa première assemblée départementale dans ses nouveaux locaux (2e étage école Jean-Jaurès) et a évoqué l'action d'aujourd'hui, une manifestation intersyndicale contre la politique d'austérité du gouvernement et le blocage dès, ce matin, de la Cité administrative mais sans incidence sur les usagers. Solidaires se veut un représentant fort de la fonction publique mais également du privé avec Sud-Ptt, Sud-Afpa, Sud-santé, Sud-Btp… et ne compte pas moins de 500 membres. «Ici tout se décide à la base, il n'y a ni chef, ni secrétaire général pas de permanent à vie…» a confié la secrétaire de Solidaires Marijo Pereira qui se dit également particulièrement préoccupée quant à la situation de plus en plus précaire de nombre de salariés aussi bien dans le privé que dans le public. «Des situations qui plongent des salariés dans un véritable désespoir», a-t-elle précisé regrettant que l'humain soit mis à mal. Ce matin, dès 7 h 30 la Cité administrative devrait être bloquée, puis rassemblement à 10 heures.

La Dépêche du Midi



Les capitalistes nous coûtent cher … et ils protègent leurs priviléges

200 manifestant-es arrêtées à Bruxelles


Le patronat européen (European Business Summit) se réunissait aujourd’hui à Bruxelles, au Palais d’Egmond.

Plusieurs organisations, dont l’Union syndicale Solidaires, appelait à manifester contre celles et ceux qui nous exploitent, volent le fruit de notre travail pour leur profit personnel, condamnent au chômage, à la précarité et à la pauvreté des millions d’entre nous.

Les capitalistes n’aiment pas être dérangés lorsqu’ils et elles se retrouvent pour organiser le pillage de la planète. Alors que la manifestation se déroulait dans une ambiance détendue et sans aucune violence, les forces de police sont intervenues : brigades anti-émeute, canons à eau, encerclement de la manifestation pourtant légalement autorisée, arrestations de centaines de manifestant-es.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux manifestant-es de Bruxelles, dénonce le fait que notre porte-parole Annick Coupé est ainsi empêchée de participer cet après-midi à la manifestation parisienne des fonctionnaires, exige la libération immédiate de toutes les personnes interpelées.

Le 15 mai 2014
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede Pïérô » 27 Mai 2014, 00:45

Clip de l’Union syndicale Solidaires de 4 minutes dans le cadre de l’émission TV "Expression directe".
Diffusions sur France 2 le mardi 27/05/14 vers 0h30 et France 5 le Jeudi 29/05/2014 vers 8h50



Cela part fort sur la forme, et ça fait plouf très vite sur le fond.
Il y impasse sur la “transformation sociale” portée contre le système capitaliste, et un discours à pleurer sur des transformations possibles dans un cadre de discours porté par la social-démocratie. Quand-est-ce que Solidaires arrivera à s'émanciper du discours produit par cette frange du capitalisme qui laisse penser qu'il pourrait être "social" ?
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede altersocial » 27 Mai 2014, 12:20

D'accord avec toi. On s'en prend à une politique comme si la gauche libérale avait le choix, comme si finalement ce n'était pas le capital qui déterminait globalement tout. Le discours sur "il faut (...) les cotisations sociales toussa" c'est niveau volontarisme front de gauche, une douce utopie.
Cependant chez Solidaires il y a aussi, selon les conjonctures et les syndicats, un discours de rupture. Le texte de Mahieux sur l'autogestion va peut être faire son petit bonhomme de chemin.
Et le congrès c'est bientôt (pfff 130 pages :cafe: :mrgreen: ) on verra ce qu'il en sortira comme proposition pour sortir du capitalisme et construire l'alternative.
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6e congrès de l’Union syndicale Solidaires

Messagede altersocial » 07 Juin 2014, 09:50

Solidaires : La nouvelle génération en luttes

Le sixième congrès de l’Union syndicale Solidaires entérine des changements à sa tête tout en réaffirmant un syndicalisme proche des salariés.

Image

La génération des quadras a pris la relève du syndicalisme « de luttes et de transformation sociale » lors du 6e congrès de l’Union syndicale Solidaires, qui s’est achevé le 5 juin à Dunkerque. Éric Beynel, de Solidaires Douanes, et Cécile Gondard-Lalanne, de SUD-PTT, sont les nouveaux porte-parole et (...)

suite pour les abonnés :confus:


Déclaration du 6e congrès de l’Union syndicale Solidaires

5 juin 2014

Le sixième congrès de l’Union syndicale Solidaires s’est tenu du 2 au 5 juin 2014, dans une période où, en France mais aussi sur l’ensemble de la planète, les capitalistes s’enrichissent toujours plus, les ressources naturelles sont pillées, l’environnement est mis en péril, les inégalités explosent, les discriminations demeurent.

Faire ce constat lucide, ce n’est pas s’en satisfaire. Au contraire, c’est en analysant la situation, en faisant des bilans, en en tirant des enseignements, que nous progressons, que nous nous renforçons, que nous prenons les moyens de renverser le rapport de forces.

L’unité d’action syndicale est un élément important pour gagner. L’Union syndicale Solidaires en fait une de ses priorités. Elle doit notamment rassembler dans la durée les organisations syndicales qui, avec leurs différences et leurs divergences parfois, ont comme point commun de se réclamer du syndicalisme de luttes et d’agir pour la transformation sociale, quand d’autres s’inscrivent pleinement dans le cadre du libéralisme.

Les débats de notre congrès pointent des éléments essentiels dans la perspective d’un changement profond de société :
 La redistribution des richesses, la construction d’une société fondée sur des rapports sociaux égalitaires.
 L’égalité entre les femmes et les hommes.
 Le maintien et le développement de la protection sociale.
 La défense, l’extension et la démocratisation des services publics
 La prise en compte de la santé au travail.
 La socialisation des moyens de production, l’autogestion.
 Le renforcement de notre outil syndical.

Les textes adoptés lors de ce sixième congrès complètent, actualisent et enrichissent nos acquis collectifs. Prolongeant ces réflexions et décisions, nous dégageons des priorités pour les mois qui viennent.

Les enjeux écologiques sont au cœur de notre activité. L’Union syndicale Solidaires prend toute sa place dans la préparation du rassemblement de Notre-Dame-Des-Landes les 5 et 6 juillet ; il faut en finir avec ces « grands projets inutiles » qui dilapident l’argent public, sont très lucratifs pour quelques grandes entreprises privées et détruisent l’environnement. C’est dans cette même logique que nous participons aux Alternatiba sur tout le territoire dans la perspective de la mobilisation de nombreux mouvements sociaux au moment de la Conférence Paris Climat 2015 (COP 21) pour, au contraire des Etats, mettre en évidence les enjeux de justice climatique, de transition écologique et sociale et de solidarité internationale.

Nous combattons vigoureusement l’extrême-droite. Pour cela, nous poursuivons notre travail de formation et d’information. Cela est indispensable mais non suffisant ; le syndicalisme doit reconquérir des terrains et populations. La politique d’austérité du gouvernement qui aggrave la situation des salarié-es, expulse les sans-papiers, stigmatise les Roms, fait le jeu de l’extrême-droite. Décomplexée, celle-ci use de la violence la plus extrême, comme en témoigne le meurtre de notre camarade Clément Méric il y a un an. La riposte unitaire est possible ; le collectif « l’extrême-droite tue, ensemble combattons-la », les manifestations du 7 juin, le travail intersyndical avec la CGT et la FSU, les formations avec VISA, en sont des exemples. Démontrons que le syndicalisme peut être porteur d’un projet de transformation sociale, que l’unité et la maîtrise des luttes par les salarié-es sont une force ! Alors nous ferons reculer le Front National, l’extrême-droite qui ne sont jamais à l’aise en période de fort mouvement social… Par contre, chaque défaite du mouvement social, comme chaque lutte non menée, leur ramènent de nouveaux électeurs-trices. Leurs avancées sont faites de nos reculs !

Le capitalisme domine le monde et a besoin d’institutions pleinement à son service ; l’Union Européenne en est une illustration avec la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne, et les Etats qui participent des mêmes logiques. En lien avec les organisations syndicales, associatives et politiques de l’Alter-summit, Solidaires participera aux manifestations Blockupy à Francfort, mi-novembre, contre l’Europe du fric. Les négociations confidentielles sur l’accord de libre-échange (Transatlantic Free Trade Agreement - TAFTA), entamées depuis l’été 2013 entre la Commission Européenne et les États-Unis, sont menées avec et pour les multinationales. Ce projet est une grave menace pour nos droits sociaux, écologiques et démocratiques, car il donnerait aux grands groupes privés des prérogatives extravagantes pour exploiter les peuples et la nature. Nous appelons à renforcer les comités unitaires anti-TAFTA, pour mettre fin aux négociations et imposer l’abandon de cet accord.

Le capitalisme règne sur l’ensemble des secteurs de la société ; l’actualité de la Coupe du monde de football au Brésil nous le rappelle, avec son cortège de répression, d’interdiction des grèves, d’expulsions de populations pauvres, de pillage des biens publics pour le profit d’une minorité, … mais aussi de résistances que nous soutenons à travers le collectif unitaire La Coupe est pleine. Au-delà, l’internationalisme demeure un engagement majeur de notre syndicalisme ; l’extension et la solidification du Réseau syndical international de solidarité et de luttes demeure une de nos priorités.

Les capitalistes nous coûtent cher ! Ce constat est aussi le thème d’une campagne centrale de l’Union syndicale Solidaires ; nous la poursuivons, avec une double ambition : la mener en commun avec d’autres forces syndicales, notamment celles qui ont aussi décidé d’agir sur ce terrain ; la renforcer, afin qu’elle trouve son débouché politique par la construction d’un mouvement social interprofessionnel fort qui renverse cette dynamique mortifère.

L’affrontement avec le patronat est inhérent à notre syndicalisme. Il prend des formes différentes selon les contextes, les rapports de forces, les sujets en débat, etc. Des accords sanctionnant l’état du rapport de forces à un moment donné peuvent être partie intégrante de notre syndicalisme ; mais nos intérêts étant opposés, il ne peut être question de « collaborer », ni d’être « des partenaires ». Notre boussole demeure l’intérêt des salarié-es ; notre pratique vise à leur donner les moyens de décider et mener leurs luttes en toute autonomie.

Le gouvernement est au service des patrons ; au nom de la dette, de la croissance, de la compétitivité, il multiplie les attaques contre les droits des travailleurs-ses, des chômeurs-ses, des retraité-es. L’Union syndicale Solidaires :
 Appelle l’ensemble des organisations syndicales à combattre le projet de « neutralisation » des seuils sociaux ; au lieu de supprimer DP, CE, CHSCT et droit syndical, imposons de nouveaux droits, dont celui de veto sur les décisions patronales pour les élu-es CE, institution dont doivent pouvoir bénéficier tous les salarié-es.
 Réaffirme sa solidarité avec tous les militant-es des mouvements sociaux victimes de la répression ; notamment, nous dénonçons toutes les formes de répression antisyndicale.
 Refuse toute extension des horaires d’ouverture des commerces : nos dimanches et nos nuits ne sont pas à vendre !
 Soutient la lutte des chômeurs-ses, des intermittent-es du spectacle et des intérimaires contre le nouvel accord UNEDIC. Tous les salarié-es sont concerné-es ! Luttons contre son agrément et pour de nouveaux droits !
 Appuie le personnel de l’inspection du travail qui refuse la casse de ce service orchestrée par la Direction Générale du Travail sur les directives du Ministère.
 Dénonce le blocage des pensions des retraité-es et se félicite du succès de la manifestation nationale unitaire du 3 juin.

Employeur des agents de la Fonction publique, l’Etat-patron n’est pas en reste pour mettre en œuvre sa politique d’austérité : il supprime toujours plus d’emplois, il s’attaque aux statuts et étend la précarité, il gèle les salaires comme jamais aucun gouvernement ne l’avait fait auparavant, il entretient un mal être au travail aux conséquences dramatiques. Les élections professionnelles dans l’ensemble de la Fonction publique qui auront lieu fin 2014 sont un moment décisif pour renforcer le syndicalisme qui s’oppose à ces régressions sociales pour, au contraire, imposer le progrès social.

Les services publics répondent aux besoins collectifs, à la recherche d’égalité entre les personnes et entre les territoires. L’Union syndicale Solidaires poursuit son activité résolue pour les défendre et les améliorer, pour imposer un fonctionnement qui place salarié-es et usagers au centre des préoccupations. Les projets gouvernementaux de réforme territoriale et surtout le renforcement accéléré de la métropolisation vont à l’encontre de ces revendications et sont de lourdes menaces pour des pans entiers du territoire et une part importante de la population. L’Union syndicale Solidaires travaille activement sur ce dossier, notamment en prenant en compte les conséquences sociales pour le personnel des collectivités territoriales, sans s’enfermer dans la seule discussion qui semble autorisée par les médias (le découpage des institutions décentralisées de l’Etat), en posant la vraie question : celle de la société que nous voulons pour demain !

Dans une logique de « toujours plus », celles et ceux qui prétendent diriger le monde ne cessent de vouloir supprimer les droits conquis par les salarié-es au fil des luttes sociales, et de confisquer les richesses. Dans ce contexte, un mouvement syndical fort, unitaire, offensif, indépendant, internationaliste, écologiste et féministe est d’autant plus nécessaire. Travailleurs-ses en activité, au chômage, en formation, en retraite, ont des intérêts communs à défendre. Les organisations membres de l’Union syndicale Solidaires sont des outils pour les salarié-es, pour défendre leurs revendications quotidiennes et pour construire les mouvements sociaux d’ampleur nécessaires à l’indispensable et profonde transformation de la société. Celle-ci n’est possible qu’à partir d’une prise en charge des problèmes concrets, sur le lieu de travail et aussi dans les localités. Les deux aspects sont liés : c’est dans, et par les luttes d’aujourd’hui que nous construisons la société de demain !

Nous sommes utopiques car réalistes !

6 juin 2014


Le dire quoi du congrès n° 1

Le dire quoi du congrès n° 2

Le dire quoi du congrès n° 3

Revue de presse :

Nouvelles directions au congrès de Solidaires

Solidaires en congrès pour définir sa stratégie et combattre le FN

Annick Coupé passe le flambeau à la tête de Solidaires

« Solidaires reste un syndicat de confrontation »
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede altersocial » 07 Juin 2014, 19:29

Solidaires: un nouveau tandem "combatif et rassembleur"

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Un changement de tête mais pas de cap pour la plus jeune organisation syndicale de France, qui « souhaite élargir son champ d’action pour combattre l’extrême droite et les politiques d’austérité du gouvernement ». Entretien avec Eric Beynel.

Annick Coupé, ancienne porte-parole de Solidaires, a transmis le flambeau au nouveau « tandem », composé de Cécile Gondard-Lalanne, 45 ans, et Eric Beynel, 48 ans, lors du 6e congrès de l’union syndicale Solidaires.

Quelle est la force de votre tandem ?
Eric Beynel : Notre tandem est tout d’abord le reflet des valeurs que prône Solidaires, c’est à dire l’égalité homme-femme. Ensuite, nous avons la vocation d’être un duo combatif, prêt à représenter nos militants mais aussi être porteur, avec l’ensemble du secrétariat de notre union syndicale, de nouvelles résolutions pour combattre les injustices et inégalités que subissent les salariés au quotidien. Quant au passage de relais, il s’est fait de façon naturel car nous avons longtemps travaillé sur cette transmission de fonctions avec Annick Coupé. L’émotion était bien présente au congrès national car nous avons également assisté au départ en retraite de trois autres membres fondateur de Solidaires. Mais la relève générationnelle est là parce qu’ en réalité notre organisation syndicale est jeune. De nouveaux membres ont donc pris place au sein du siège, tel que Julien Gontier, 30 ans, nouveau secrétaire national. Solidaires ne change pas de cap pour autant. Justement, avec Cécile, nous souhaitons réaliser un travail collectif avec l’ensemble des membres de Solidaires, à la fois en interne et en externe, pour que notre organisation soit un outil syndical de lutte utile et nécessaire à un moment où nous sommes en pleine crise politique.

Quelle campagne centrale souhaitez-vous mener avec votre binôme, Cécile Gondard-Lalanne ?
Eric Beynel : Notre premier enjeu vital est de combattre vigoureusement l’extrême droite. Un an après la mort de l’un de nos jeunes militants, Clément Méric, il est important de rappeler la nécessité de mener ce combat. Les manifestations d’aujourd’hui prouvent notre opposition au jeu de l’extrême droite, « décomplexée » du meurtre de notre étudiant. Autre enjeu de taille pour Solidaires : l’écologie. Nous serons présents les 5 et 6 juillet, pour le grand rassemblement contre l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Tout comme nous allons mobiliser les mouvements sociaux au moment de la Conférence Paris Climat 2015 pour mettre en évidence les enjeux climatiques, écologiques et sociaux, délaissés par les Etats. Notre dernier axe concerne le lancement de la campagne « les capitalistes nous coûtent cher ». Solidaires s’oppose fermement au plan d’austérité mené par le gouvernement Hollande. Cette politique qui aggrave la situation des travailleurs du privé et du public doit être dénoncée. Nous allons donc proposer aux autres organisations syndicales de mener cette campagne avec nous, de la renforcer, et d’essayer de trouver un débouché commun pour créer un mouvement social, assez fort, pour renverser cette politique d’austérité.

Comment Solidaires compte « remobiliser les territoires et populations » pour donner plus de force au syndicalisme sur l’échiquier politique et sociétal ?
Eric Beynel : Nous souhaitons élargir notre champ d’action syndical avec toutes les organisations syndicales qui voudront travailler avec nous. Pour atteindre de nouvelles populations, nous devons déployer de façon plus massive nos propositions, dans les luttes sociales et économiques. Je pense à la grève des cheminots le 10 juin où notre force d’action avec SUD-RAIL doit montrer à tous qu’il est possible de s’opposer au plan d’austérité. Nous devons également continuer à nous développer au niveau interprofessionnel, notamment dans le privé parce qu’il y a trop de salariés précaires dans ce secteur. Ces salariés doivent être entendus, défendus et soutenus par notre organisation syndicale. Pour ce faire, nous allons continuer à développer nos unions départementales syndicales et donner plus de moyens aux sections Solidaires locales afin d’être au plus prêt des salariés. Aujourd’hui nous comptons 110 000 adhérent, soit 10 000 de plus qu’en 2010, en raison, notamment, de notre développement dans le secteur privé (industrie, commerces, informatique…) Nous sommes encore loin d’être l’une des premières organisations syndicales de France mais le dynamisme du dernier congrès prouve bien qu’un cap a été franchi. Celui du rassemblement, et de la mobilisation syndicale.
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede bipbip » 04 Juil 2014, 01:44

Coups pour coûts
« Les capitalistes nous coûtent chers »


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Quatre pages de la campagne Coups pour coûts :
http://www.solidaires.org/article47808.html


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http://www.solidaires.org/rubrique435.html
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede blanchard » 04 Juil 2014, 14:36

j'ai une expérience datant des années 2010. Les anarchistes s'étaient joint au bus affrété par SUD pour une manifestation centrale à paris .
Comme souvent , la manifestation dégénéra suite à une intervention des condés

Beaucoup passèrent des heures au poste de police . Et que firent nos joyeux syndicalistes quand un compagnon de la FA intervint en disant qu'il était impensable de laisser des troupes sans argent à paris vers minuit. Ils se marrèrent et rentrèrent tranquillement sur metz..
où aller à la sortie des différents postes de police ? Nous nous retrouvames et fumes accueillis rue des vignobles (à publico, personne ) , où on nous donna de l'argent pour rentrer .
SUD quand ils sont au nord , il faut vraiement les surveilller! sm 22 sm 22 :lool:
youpeee :france:
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede berneri » 04 Juil 2014, 22:06

pour info je transmets

------------------------------------
Pour info : en lien ci dessous, le dernier bulletin interpro de Solidaires 30.


http://solidaires.org/IMG/pdf/Solidaires30-13.pdf

Au sommaire : grèves cheminot-e-s, dans le secteur social, aux Finances, au Crédit Agricole, dans divers lycées du Gard et actions de Solidaires 30 de ces derniers mois (manif antifa, campagne "Esclavage=réparations")

Bonne lecture.

La lucha sigue !

Jérémie (Solidaires 30)
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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede bipbip » 28 Aoû 2014, 00:44

Communiqué Solidaires

La finance n’a pas de visage, elle a un gouvernement !

Hier, mardi 26 août le nouveau gouvernement formé par le Président de la République et son Premier ministre, était rendu public. Sans attendre ou espérer un changement, il s’avère cependant que la nomination d’un banquier à Bercy, Emmanuel Macron, est le symbole de le politique néolibérale assumée de ce gouvernement. Pour mémoire, c’est lui qui en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée est à l’origine du pacte de responsabilité, véritable pacte d’austérité pour les salarié-es, retraité-es, chômeurs/euses et précaires. Il fut aussi gérant à la Banque Rothschild et le rapporteur général de la commission Attali en 2007, feuille de route idéologique de ce nouveau gouvernement.

Le patronat déjà se félicitait.

Aujourd’hui, le Premier ministre s’est exprimé à l’université d’été du Medef. Il a promis, entre autres, baisses du coût du travail, baisses de l’impôt sur les sociétés, souplesse dans l’embauche pour ne pas entraver les entreprises, des adaptations dans la protection des salarié-es qui est considérée trop élevée et l’allègement de certaines règles, notamment sur le travail du dimanche.

Le Medef applaudit, une standing ovation.

Les capitalistes sont au gouvernement et vont donc continuer à nous faire payer une crise qui n’est pas la nôtre tout en s’enrichissant sur notre dos : 30,3% d’augmentation des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes et des banques françaises entre 2013 et 2014 tout en continuant à supprimer des emplois. .

Pour Solidaires, il y a urgence à construire des mobilisations dans l’unité la plus large pour imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité. Nous appelons à participer massivement le 23 septembre à Paris à la manifestation nationale des Hôpitaux en lutte pour le service hospitalier public ainsi qu’aux initiatives prises le 11 octobre dans le cadre de la journée européenne d’action contre le TAFTA (traité transatlantique en cours de négociation entre l’UE et les USA).

Paris, 27 août 2014

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Re: Evolution du syndicalisme - Avoir un oeil sur SUD-Solida

Messagede bipbip » 14 Sep 2014, 10:54

Tract Solidaires sur le contexte général

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http://www.solidaires.org/article48844.html
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