Les nazis étaient des socialistes - nationaux .
Ils sont nés du chauvinisme qui a gangréné le mouvement ouvrier surtout aprés la crise de 1929 et s'est exprimé concrétement dés les annés 30 avec les actions des SA contre les juifs
Nous rentrons exactement dans ce cadre quand une milice armée , issu d'un mouvement de gauche, composée de travailleurs nationaux opére une action violente et illégale , avec la collaboration du pouvoir , contre d'autres travailleurs et leurs familles .
bajotierra a écrit:Les nazis étaient des socialistes - nationaux .
Ils sont nés du chauvinisme qui a gangréné le mouvement ouvrier surtout aprés la crise de 1929 et s'est exprimé concrétement dés les annés 30 avec les actions des SA contre les juifs
Nous rentrons exactement dans ce cadre quand une milice armée , issu d'un mouvement de gauche, composée de travailleurs nationaux opére une action violente et illégale , avec la collaboration du pouvoir , contre d'autres travailleurs et leurs familles .
Donc vous avez raison sur ce point , la précision aurait exigé que j'écrive "la CGT " et ses SA" ;
A la limite, si tu veux écrire un truc fendar esprit "Charlie hebdo" des débuts, faudrait écrire un article du genre " la CGT : SO ou SA ? " ;)
Je fais partie de ces militants qui vont soutenir nos camarades sur le trottoir de la bourse du travail et je partage les prises de position de tous ceux qui dénoncent le comportement ignoble de la direction de la CGT et de ses nervis !
Comme le dit la CGT de Saint-Gobain à Aubervilliers en réponse au « ce qu'il aurait fallu faire ? » question posée par LO :
« ne pas négocier avec Hortefeux les critères scandaleux d'une immigration adaptée aux besoins du capitalisme et élargir le mouvement à tous les sans-papiers ». Rappelons nous cette grève des sans-papiers aux États-Unis, tous ensemble, à l'appel de leurs organisations pour obtenir leur régularisation. Près de la moitié de l'économie du pays en a été paralysée.
Pendant les quatre mois de grèves de manifestations, un appel au combat décisif de tous aurait permis la jonction de tous les travailleurs avec ou sans-papiers pour en finir avec Sarkozy, son gouvernement et sa politique. C'était à portée de main, mais les directions étaient tournées vers le dialogue avec Sarkozy et ses ministres. Dès que Pécresse ou Bachelot accordait une miette pour éviter de tout perdre, ces dirigeants applaudissaient, alors qu’étudiants, enseignants, chercheurs, hospitaliers... répétaient farouchement « retrait de la loi, il n'y a rien à négocier ! »
Après la fin de la grève, la FSU qui, dans l'enseignement supérieur, soutenait le mouvement du bout des lèvres, eu égard à la force de mobilisation, a abattu ses cartes en s'empressant, au comité paritaire national de l'enseignement secondaire, de s'abstenir sur la « masterisation » dont tous les grévistes demandaient le retrait. Grâce à elle la dite masterisation a été votée contre la volonté de tous.
L.O. peut être tranquille ; effectivement, il n'y avait pas besoin de la police, puisque le S.O. de la CGT fait le sale boulot. C'est pourquoi les camarades de Saint-Gobain ont raison de dire à propos de cette « ratonnade » : « nous imaginons désormais sans mal que la même chose se produirait si d’autres camarades en lutte ( les goodyear, peut-être ?) se mobilisaient d’une manière qui déplaît à nos dirigeants... » Ils ont encore raison d'appeler « à se prononcer explicitement et publiquement » et à « prendre position » pour savoir « qui défend l'orientation confédérale actuelle, et qui s'y oppose. »
Cette période de crise et de bouillonnement voit se dresser très clairement la barrière qui sépare de plus en plus nettement, d'un côté ceux qui soutiennent le gouvernement, sa politique et le système, explicitement ou implicitement ; de l'autre les innombrables (comme disait un Manifeste de l'Appel des Appels) qui veulent que la vérité soit dite, que cesse l’hypocrisie !!!
Les journées d'action et les nervis qui ont attaqué des sans-papiers oeuvrent aujourd'hui explicitement à la préservation du gouvernement, du capitalisme. D'innombrables travailleurs le comprennent de plus en plus clairement, c'est là l'élément nouveau et fondamental. Ces prises de position de syndicats CGT sont à cet égard, sans ambiguïté !Ces militants entendent tout simplement mettre les syndicats au service des travailleurs.
Et tous ceux qui, comme dans le communiqué du NPA, condamnent l'action mais la justifient de fait, en expliquant que les sans-papiers n'avaient rien à faire là-bas, feraient bien de se méfier de la tempête qui se lève dans leurs propres organisations.En effet, au 10e jour de l'occupation du trottoir de la bourse, pas un seul dirigeant ou porte-parole des organisations se réclamant des travailleurs ou de la défense des libertés n'est venu apporter son soutien aux sans-papiers.
Gageons qu'ils sont trop occupés par les prochaines élections ou trop soucieux de ne pas fâcher Thibault et ses sbires à cinq mois du congrès confédéral.
Honte à tous !!!!!
Je joins ce court texte que j’avais envoyé à nombre de camarades et qui exprime très exactement ce que nous ressentons lorsque nous sommes Boulevard du temple.
Je suis passé hier après midi, mais à ce moment-là il y avait bien peu de monde hors les sans papiers. La veille j'ai assisté à une interview de Sissoko sur le trottoir par deux gars qui le filmaient aussi, pour un site. C'est vraiment quelqu'un! Une dignité, une intelligence, une sensibilité et une fermeté sans faille, à l'image de tous ces hommes et femmes qui l'entourent et qui envoient aux chiottes toutes les bonnes âmes (NPA compris) qui comme de bons bwanas paternalistes traitent ces combattants exemplaires comme des irresponsables, inconscients ou provocateurs, les bons étant ceux qui obéissent à Thibaud! Notre position officielle est A GERBER !!! Je vais d'ailleurs écrire à ce propos car si nous continuons ainsi, ce sera l'explosion du NPA en plein vol à court terme.Pour nos bonnes âmes, voici un texte qui émane de "la base" pour se rappeler au bon souvenir de Thibaud entre deux entrevues dans les cabinets ministériels climatisés pendant que nos camarades croupissent sur le trottoir de la bourse du travail
Les journées d'action et les nervis qui ont attaqué des sans-papiers oeuvrent aujourd'hui explicitement à la préservation du gouvernement, du capitalisme. D'innombrables travailleurs le comprennent de plus en plus clairement, c'est là l'élément nouveau et fondamenta
Réserves çà au type de "débats" que tu as dans ton organisation ou sur l'autre forum où tout est de la même veine...
La pratique qui a été mis en oeuvre à la bourse de Paris révèle un caractère de plus en plus intègré au système de ce syndicat. La question du SO de la CGT n'est plus vraiment à poser tant il s'est montré actif contre les manifestants dans l'histoire. La CGT qui s'inscrit de plus en plus dans un syndicalisme de collaboration de classes, montre là, encore on va dire, mais d'une manière expéditive, que ce syndicat peut aussi oeuvrer contre l'intérêt et contre ceux et celles qu'il prétend défendre. C'est celà qu'il faut développer, pas le truc sur les nazis...A ce titre je préfère en titre "LA CGT ET SES NERVIS".
LA CGT EXPULSE VIOLEMMENT LES SANS-PAPIERS
Le 24 juin dernier un commando d’une cinquantaine de gros bras de la CGT
armés de matraques évacuait violemment les sans-papiers qui occupaient
depuis 14 mois la bourse du travail 85, rue Charlot pour obtenir leur
régularisation. La direction de la CGT, comme l’Etat à chaque fois qu’il
expulse, invoque son « humanisme » et l’intérêt des victimes de ses
exactions. La réalité des faits leur importe peu : 23 blessés, gazés,
matraqués, parmi lesquels 5 femmes et 1 enfant, et des centaines de
sans-papiers à la rue, condamnés à camper sur le trottoir pour continuer
à lutter.
Pourquoi un tel déchaînement de violence à l’encontre de ceux qui sont
les plus exploités, les plus précaires, les plus harcelés par la police,
qui risquent à tout moment de se faire rafler et expulser ? Les
directions syndicales qui ont toujours eu pour habitude de considérer
leurs affiliés comme des moutons devant suivre aveuglément les décisions
prises autoritairement en haut lieu ne pouvaient que voir d’un mauvais
œil la présence au sein même de la bourse des centaines de travailleurs
essayant de développer un fonctionnement horizontal où la base a le
dernier mot. Elles savent parfaitement combien ce « mauvais » exemple
représente une menace contre leur petit pouvoir de bureaucrates englués
dans la cogestion de l’exploitation avec le patronat et l'Etat. Elles
tentent encore de justifier leurs exactions par le fait qu’il aurait
fallu récupérer la bourse pour la rendre aux syndicats. Mais les
bourses du travail n’ont-elles pas dès leur origine été créées pour
accueillir tous les travailleurs sans distinction, et en premier lieu
les plus exploités ? Et ce n’est pas parce que les directions syndicales
promptes à institutionnaliser les luttes ont fini par s’accaparer ces
lieux, héritages des combats ouvriers, qu'elles doivent se considérer
comme en étant les propriétaires.
A titre de rappel, la CSP 75 a occupé la bourse pour s'y réfugier et
demander l'aide de l'intersyndicale afin d'appuyer auprès de la
Préfecture les dossiers des travailleurs sans-papiers isolés qui
constituent cette coordination.
Cette expulsion musclée de sans-papiers fait suite à celles effectué par
la CGT en 2007 3, rue château d'eau. Par l’absence de condamnation
claire, nette et franche de la part des directions syndicales et des
politiques, elle a au moins le mérite de nous montrer que nous ne
devons compter que sur nous-mêmes, c’est-à-dire sur la solidarité entre
tous ceux qui ont à subir l’exploitation, qu’ils soient travailleurs ou
chômeurs, sans-papiers ou avec papiers, français ou immigrés, jeunes ou
moins jeunes, hommes ou femmes. Pour avancer dans la lutte, il nous
faudra en finir avec toute forme de division, de séparation qui nous
empêche de créer un rapport de force permettant d’inverser l’ordre des
choses.
Arrêt des rafles
Fermeture des centres de rétention
Régularisation de tous les expulsés de la bourse du travail et de tous les sans papiers
VENEZ NOUS SOUTENIR AU 33 BLD DU TEMPLE M° REPUBLIQUE
Paris le 6 juillet 2009
CSP75, comité de soutien de la bourse occupée…
samedi 4 juillet 2009
Communiqué du SIM-rp CNT
Le Syndicat de l’industrie des métaux de la région parisienne de la CNT déplore l’expulsion des sans papier de la Bourse du travail de Paris par la centrale syndicale CGT le mercredi 24 juin 2009. Il s’agit d’un déni de solidarité et de fraternité et un geste d’exclusion fort proche d’un acte d’extrême droite.
Nous remarquons que cette action de la CGT n’aurait pas eu lieu sans la collaboration de la mairie de Paris (et l’appui des CRS). C’est une attitude de propriétaire hautain vis-à-vis de personne dans le dénuement et en attente de protection de représentants municipaux et à la fois d’un parti supposé soucieux des droits des exclus.
De plus, dans ce cas précis, si la CGT -et d’autres syndicats appartenant à SUD et à la CNT- ont éveillé un immense espoir à partir d’avril 2008 chez les sans papiers, maintenant et de façon totalement arbitraire, sans consultation des intéressés et des autres syndicats, c’est la CGT qui décide seule de mettre un terme à cette lutte.
L’espoir des citoyens bafoués sera difficilement brisé. Nous continuerons à les soutenir et à lutter pour la régularisation de tous les sans papiers.
Palaiseau le 1 juillet 2009.
SIM-rp CNT
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