LA CGT ET SES NERVIS

Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Seitanarchist » 06 Juil 2009, 16:02

Et face a cela nous sommes dans une situation de clivage qui va traverser de nombreuses organisations en fonction de l'analyse qui est faite sur la dérive de la CGT et la nature de ses orientations politiques

C'est pourquoi je suis favorable a ta proposition de mettre en titre CGT : SO ou SA ? Car ce n'est pas une galéjade mais un vraie question (issue qui plus est d'échanges collectifs sur ce forum ) et qui inviterait a un débat intéréssant .


La satyre n'est pas forcement une bouffonnerie. :wink:
C'est pour ça que je disais "charlie hebdo des débuts", à l'époque où le journal faisait encore de la satyre, et pas simplement du "Molière modéré".

D'accord pour dire que ça traverse les clivages et qu'il ne faut pas laisser passer ça.
Mais pour moi ce n'est qu'une nouvelle preuve que la CGT est une organisation de co-gestion "syndicapitaliste".
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Nico37 » 08 Juil 2009, 22:48

Motion du Syndicat CGT de l'Oph de Paris (ex-Opac) sur l'évacuation de la Bourse du Travail.

"Le syndicat CGT rappelle ses motions prises depuis début mai 08, en faveur d'une sortie par le haut de l'occupation des parties communes de la Bourse rue Charlot. La colère des Sans-Papiers de la Coordination 75 était la conséquence d'un choix stratégique édicté par quelques membres de la CGT. Contrairement à la pratique qui veut que ce soient les travailleurs concernés qui choisissent eux-mêmes leur mode de lutte, ici, dans le cadre
de la loi Hortefeux, il a été décidé de faire le tri sélectif en lieu et place de la préfecture. Un contrat de travail + 5 ans de présence et 12 mois de feuilles de paye, le fait d’être plusieurs à appartenir à une même entreprise et voilà que se retrouvait exclu le plus grand nombre de
sans-papiers de ce mouvement qui ne connaîtra pas le développement qu'il aurait du avoir. C'était un choix délibéré et regrettable.

“Après 14 mois d'occupation, sans véritable volonté d'intégrer les travailleurs isolés, l'union départementale, à la veille des vacances, a décidé de faire intervenir une partie de son service d'ordre. Nous regrettons cette intervention qui ternira pour longtemps nos relations
avec les sans-papiers organisés.

“Par ailleurs, nous constatons qu'après 14 mois de silence complice, nombre d'organisations et d'associations croupions, demandent une sortie par le haut interdisant tout commentaire sur ce qui vient de se passer. Ils continuent donc à bâillonner les sans-papiers et à leur nier le droit de
dénoncer le traitement qu'ils viennent de subir.

“Nous demandons que l'union départementale, une fois les lieux "libérés" reprennent des relations cordiales avec ceux qui lui avaient toujours fait confiance. L'influence de l'ancien secrétaire, celle de F. Blanche ou du secrétaire de l'UL de Massy doivent cesser de perturber l'activité et les choix de notre structure parisienne.

“Et, conformément à la 13ème résolution du 48ème congrès de la CGT, la Commission Exécutive du Syndicat CGT de l’OPH de Paris, réaffirme la volonté d'obtenir la régularisation de tous les sans papiers et non pas des seuls travailleurs correspondant aux critères, aujourd’hui imposés par la cgt, suite aux contacts confidentiels entre F.Blanche, Chauveau, Niel et le chef
de Cab’ du ministère Hortefeux.

“On ne peut accepter qu’au pays des Droits de l’Homme, des hommes et des femmes dorment sur ces trottoirs, au bord des caniveaux d’une Bourse du Travail dont les valeurs devraient plutôt se décliner au rythme de la lutte des classes, vers l’émancipation des travailleurs, sans la menace des rafles, des camps de rétention et des expulsions.”

A Paris, le 4 juillet 2009
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Nico37 » 18 Juil 2009, 11:31

Liste Resistons ensemble a écrit:sms reçu à 12h17: "la police encercle les sans papiers à la bourse du travail, besoin de soutien"


CQFD N°069, rubrique FAUX AMI
LE SYNDICAT QUI EN A (Mis à jour le :15 juillet 2009. Auteur : Le bouledogue rouge.)

Trop fort ! « J’ai cru que c’était une manif : une trentaine de mecs remontaient la rue, le visage masqué, des bâtons à la main et un brassard orange autour du bras », raconte un témoin à CQFD. « D’un coup, ils ont foncé sur la Bourse du travail,il y a eu de la fumée. J’ai vu un de ces types parler avec un civil qui était là à observer la scène. J’ai demandé à ce dernier :“Qu’est-ce qui se passe ? Vous êtes de la police ?”. “Dégage !”, qu’il m’a dit pendant qu’on entendait du bruit et des cris venant de l’intérieur. Au bout de vingt minutes,les flics sont arrivés. Et là j’ai vu que le mec qui m’avait jeté portait à présent un brassard marqué “Police”. » Voilà donc les fiers-à-bras du SO de la CGT qui, acoquinés aux flics, expulsent manu militari les sans-pap qui occupaient la Bourse du travail, rue Charlot à Paris, depuis le 2 mai 2008. « Cette occupation portait préjudice au mouvement syndical, et en particulier à la CGT, se justifie le commando biscoto. Parce qu’au fil des jours,elle était devenue un squat [1]. » Tout s’éclaire. Si les journées d’action à répétition, épuisantes, du 29 janvier, 19 mars, 1er mai, 26 mai et 13 juin n’ont abouti à rien – et ont même vu le nombre de participants décliner –, c’est de la faute à ces sans-papiers qui paralysaient « l’activité des syndicats par la spoliation de la majeure partie de leurs locaux [2]… ». Bon sang, mais c’est bien sûr ! Si le père Thibault et ses collègues sont dernièrement allés boire des coups avec Sarko plus souvent qu’à leur tour, c’est parce qu’ils n’avaient plus de chez-eux. Ce n’est pas plus compliqué. Et pour les médisants qui insinuent que la CGT n’est pas un syndicat de combat, preuve est faite du contraire : il y a de beaux restes chez ses bastonneurs patentés. Que le SO de la CGT n’ait pas été aussi vigoureux pour s’opposer aux fermetures de boîtes, aux licenciements massifs, et en soutien aux occupations d’usines, c’est juste parce qu’ils n’étaient pas tout à fait au point techniquement et avaient un petit peu perdu la main dans cette époque de « paix sociale » : s’entraîner sur des sans-pap, femmes et enfants compris,devraient endurcir à nouveau leur couenne prolétarienne.

Parce que, quand même, faut la comprendre, la CGT. C’est vrai qu’elle manque dramatiquement de locaux où se réunir pour affiner hautes stratégies et basses manœuvres. Le siège central de Montreuil, posé sur quatre hectares et levé sur cinq étages, à la frontière de Paris, est trop glacial pour souffler sur les braises de la sociale. Et la grande Bourse du travail, ce bâtiment historique de la rue du Château-d’Eau, c’est quasi ringard, avec son style XIXe, pour un syndicat résolument ancré dans la modernité. Quant à se rabattre sur un local parmi la quarantaine dont disposent les diverses branches de la Confédération sur Paris, ça fait désordre. Et à propos de désordre : si les pontes n’ont pas prévu de réagir sur cette affaire « puisque, selon les statuts, chaque union est responsable de ses actions [3] », nombreux ont été les prolos encartés à protester contre cette « opération de miliciens », tels ceux de Saint-Gobain, à Gennevilliers. Certains allant même jusqu’à déchirer, de honte, leur carte. Ce sont ceux-là, ceux qui disent crânement « Je reste debout même si tu me frappes », comme chantait Michaël [4], que le bouledogue rouge continuera à rencontrer et à soutenir, avec ses modestes moyens.

Article paru dans CQFD n°69, juillet/août 2009, actuellement en kiosque.


[1] Communiqué de l’UL-CGT Paris du 24 juin 2009.

[2] Ibid.

[3] Selon Médiapart, un des stratèges de ce raid peu ragoûtant affirme : « Si l’Union Départementale assume l’opération qu’elle a planifiée de A à Z, la confédération a évidemment été avisée en amont. Nous le leur avons dit quelques jours avant,mais sans donner de détails ni de date… »

[4] In la chanson « Bad ».


Un commando en plein coeur de Paris...

Alerte ! En plein Paris, un commando de 50 néo-nazis, crânes rasés, tenue de combat, fait irruption sur le marché de la Goutte d’Or et procède à la "Libération" (c’est le terme qu’ils osent employer !) de l’espace public "occupé" indûment par des dizaines de sanspapiers et les métèques qui les soutiennent... : des femmes frappées à coup de barre, des enfants de trois ans gazés en plein visage à la lacrymo, envoyés direct à l’hôpital,... tout cela se passe sous l’oeil complice des CRS qui se gardent bien d’arrêter un seul des agresseurs.

Scandaleux ! Incroyable...mais vrai. Vrai ?

Oui, il suffit de remplacer le mot "néo-nazi" par le mot "cégétiste" [1] et les mots "marché de la Goutte d’or" par ceux de "bourse du travail".

Une fois faites ces deux modifications sémantiques minimes (puisqu’elles ne changent rien au fond de l’affaire), vous avez une description exacte de ce qui s’est passé ce 24 juin 2009. Même le mot "libération" est exact : c’est celui du titre du communiqué vainqueur publié par la "Commission administrative de la Bourse du travail de Paris : Libération de la Bourse du Travail de Paris". Fallait oser évoquer la Libération... pour ce qui ressemble plus à du nettoyage ethnique qu’à l’entrée des chars de la Division Leclerc dans les rues de Paris.

LES ENJEUX

Pour les politiques de droite comme de gauche ; pour les patrons comme pour les syndicats, les sans-papiers sont un enjeu important. La droite, en les maintenant dans leur condition, alimente le discours nationaliste et renforce celui sur "l’identité nationale", base de ses performances électorales ; la gauche (qui les a aussi maintenus dans cette condition) se donne une apparence humaniste en les soutenant du bout des lèvres quand cela semble électoralement payant. Les patrons les exploitent à mort, les syndicats y voient une masse de manoeuvre à s’approprier (et, à travers eux, tous les salariés issus de l’immigration). On comprendra que personne (en dehors des principaux intéressés) n’ait intérêt à trouver une solution.

Dans ce contexte, il y a un véritable pacte Sarkozo-cégétiste : pendant qu’Hortefeux expulse, la CGT dispose d’un quasi-monopole, accordé Sarkozy, pour les dossiers de régularisation. Ce sont le deux mors d’une même pince. De tous les côtés, les sanspapiers sont donc appelés à la soumission : les patrons ont les mains libres pour les licencier à la moindre protestation, l’Etat pour les terroriser à petit feu par les rafles, la CGT pour les encarter moyennant des promesses réalisées au compte - gouttes. "Tous ensemble, tous ensemble" , quand il s’agit de contrôler les sans-papiers et d’éviter la révolte des damnés de la terre, ils sont vraiment "tous ensemble" !

Dans ce mécanisme bien huilé, il y avait à Paris un gros grain de sable : la Coordination Sans Papiers 75 (CSP 75), qui, pour se faire entendre du pouvoir et dénoncer le monopole cégétiste occupait l’annexe Varlin de la Bourse du travail depuis le 2 mai 2008. C’est cette opposition que la CGT, avec la complicité unanime des autres syndicats, de la Mairie de Paris et du gouvernement, a cherché à abattre en organisant une ratonnade.

LA COUPABLE

Courageuse quand il s’agit d’envoyer un Kommando aux méthodes fascistes frapper des femmes et des enfants, la CGT l’est moins quand il s’agit de s’expliquer. "Nous n’avons pas été avisés" tente de faire croire, sans rire, la direction nationale cégétiste. D’après elle, la décision aurait été prise au niveau départemental, sans que la tête cégétiste nationale soit informée. Il faudrait vraiment mal connaître la CGT, dont le fonctionnement stalinien est une caractéristique forte, pour accepter un tel bobard : rien de la moindre importance ne se décide à la CGT sans que la hiérarchie n’en soit informée. La technique de défense utilisée aujourd’hui n’est pas franchement nouvelle. C’est celle du "mur du silence", comme au plus beau temps du goulag (quand les cégétistes n’en parlaient pas, puisqu’ils n’avaient pas été informés non plus).

Si vraiment "ils ne savaient pas", maintenant qu’ils savent, qu’est-ce qu’ils attendent pour dire ce qu’ils en pensent ? Le silence pesant de Bernard Thibault et de toute la hiérarchie est l’aveux le plus explicite qui soit. On peut en conclure que non seulement "ils savaient", mais que c’est probablement eux qui ont décidé. C’est donc la CGT dans son ensemble qui porte la responsabilité de cette exaction.

LES COMPLICES

La Bourse du travail de Paris appartient à la Mairie. Elle est gérée par une commission administrative composée des organisations syndicales suivantes : CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires (SUD). Toutes ces organisations ne contestent pas avoir donné leur accord au matraquage et gazage des sans-papiers, sauf une : SUD qui dit... ne pas avoir été avisé (curieux, tous ces gens qu’on aurait "oubliés"...), et qui vendredi 26 juin 2009, s’est même fendu d’un communiqué prétendant que : "Cette expulsion n’a pas été décidée par la Commission Administrative de la Bourse dont fait partie Solidaires Paris." Ah !, bon ? Mais alors pourquoi, le 5 février 2009, SUD, participant à la Séance plénière de la dite Commission administrative a-t-il adopté, avec l’ensemble des complices, un communiqué dénonçant "Cette occupation, [qui] empêche le fonctionnement normal des syndicats parisiens : CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, Solidaires qui ne peuvent plus accéder aux salles de réunions et aux services de ce bâtiment" et se concluant par la menace très claire : "Dans ce contexte, l’outil Bourse du Travail doit redevenir disponible pour les salariés afin qu’ils puissent se défendre, avec leurs syndicats, contre tous les mauvais coups.". Et pour "redevenir" l’outil disponible des syndicats, la Bourse n’avait besoin que d’un bon nettoyage au Karcher. C’était écrit depuis le 5 février, date à laquelle l’opération militaire contre les sans-papiers était manifestement en route. [2]

LES HYPOCRITES

Sud mal à l’aise s’en sort en mentant, d’autres en tentant un double jeu. Ainsi, les "élus Verts de Paris" dénoncent une "violence injustifiable" et le "Nouveau parti anticapitaliste" (le fameux NPA de Besançenot), "des méthodes brutales". Mais, on ne peut pas dire qu’ils en tirent les conclusions qui s’imposent : les Verts restent dans la majorité de la mairie de Paris, laquelle n’a pas nié avoir prêté main forte aux nervis,... Bref, c’est une protestation toute platonique, pour la façade. Comme celle de Besançenot : ses militants sont pratiquement tous adhérents à la CGT, à SUD, ou à une des autres organisations complices. On n’a pas entendu qu’ils aient massivement déchiré leur carte... Les trotskistes disent une chose (dénoncer des méthodes brutales) tout en... participant à fond aux organisations qui commettent ce qu’ils viennent de dénoncer...

Ça s’appelle de la politique. C’est pas franchement ni anticapitaliste ni nouveau... La remarque précédente vaut aussi pour certains libertaires : ceux d’Alternative libertaire, de la F.A. ou autres groupes sont généralement encartés dans un des syndicats mentionnés ci-dessus ? Ça ne les gêne pas non plus ? Ils ne voient pas le lien ? Il faut qu’on leur explique davantage ? Elle vaudra aussi pour les organisations qui prétendent soutenir les sans-papiers et co-signeront des textes avec la CGT. Maintenant, elles savent !

Enfin, l’hypocrisie finale revient à l’Etat, ce fameux Etat de Droit que tous nous intiment de respecter. Figurez-vous que sur le plan du Droit justement s’il y a une chose qui est bien interdite, c’est de se faire justice soi-même, de faire sa police soi-même. L’opération Kommando de la CGT et des syndicats était donc parfaitement illégale. Elle tombe sous le coup d’une foultitude d’articles du Code pénal tous plus graves les uns que les autres (allant du droit commun comme des coups et blessures sur mineur de moins de 15 ans, à la violence en réunion et même à la constitution de fait d’une bande armée...).

Or, tout ceci s’est passé sous les yeux de dizaines d’officiers de police judiciaire qui n’ont rien vu, rien constaté. Aucun Procureur de la République non plus ne s’est saisi de l’affaire pourtant devenue de notoriété publique (ce qui leur permet de s’en saisir, sans même qu’une plainte soit déposée) [3]. S’il fallait une illustration qu’il y a bien une alliance objective entre la CGT, les autres syndicats et le pouvoir sarkozyste, cette cécité juridico- policière en offre une magnifique illustration.

M.


Extrait d’Anarchosyndicalisme ! n°113 - été 2009


Notes
[1] Comparaison excessive ? Après tout, si la CGT et ses complices se donnent le droit de se comparer à la "Libération" (avec une majuscule) pour se vanter de ce qui n’est qu’une misérable réaction de propriétaire, nous avons pour le moins tout autant le droit de dire que leurs méthodes sont celles employées par les SA et les miliciens fascistes italiens dans les années 30.

[2] Oui, le communiqué est écrit dans la langue de bois habituelle des syndicats. Si, pour un profane cela peut ne pas sauter aux yeux, tout militant avec un peu d’expérience (et à SUD, il y en a qui en ont une de longue, dans les grandes centrales...) comprend tout de suite ce qui va se passer.

[3] Les personnes incriminées après les événements de Strasbourg et de nombreuses autres manifestations en ont fait beaucoup moins (aucune violence sur des enfants en bas âge ou des femmes ne leur est reprochée) et n’ont pas bénéficié d’une telle clémence.
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede joe dalton » 18 Juil 2009, 13:37

c'est vrai que parler de nazi a propos de membre de la cgt, c'est exageré !
il n'empeche que alain soral lui meme a tenu a les feliciter :
Ça fait du bien de voir la CGT, vieille centrale syndicale proche du PCF, retrouver ses fondamentaux.
Pas la distribution de préservatifs avec les tafiolles d’Act Up devant Notre-Dame de Paris pour insulter le Pape. Ni le soutien aux clandestins de la restauration, dernier réservoir de syndiqués, certes, pour ces syndicats de plus en plus fictifs et intégrés au Système que sont désormais les syndicats de travailleurs français. Défense des clandestins (abusivement appelés sans-papiers) contradictoire avec la défense des acquis sociaux des travailleurs nationaux. L’internationalisme bien compris étant, je le rappelle ici, la solidarité internationale des travailleurs de toute nation contre la division internationale du travail pratiquée par le Capital apatride et, par conséquent, la lutte contre un internationalisme abstrait, réduit à l’antiracisme et au métissage, qui est, de fait, la destruction de toute protection sociale octroyée par la frontière et la communauté nationale à ses travailleurs, au profit du Capital apatride… Un Capital apatride, chose logique, qui a toujours été derrière les immigrationistes, grands manipulateurs de sans-papiers…
Ce petit rappel du sérieux de la cause ouvrière effectué, précisons en outre que cette défense récente des clandestins était d’autant plus absurde que ces ingrats avaient, en plus, refusé de confier à la CGT leurs intérêts syndicaux, préférant s’enrôler dans un obscur collectif autonome : la CSP 75…
Bref, surmontant courageusement ses contradictions, la CGT, toujours dure mais juste, a finalement rendu au trottoir, et aux manipulations gauchistes, entre 500 et 1200 clandestins qui occupaient depuis un an ses locaux !
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Seitanarchist » 18 Juil 2009, 14:49

Bon, on peut continuer longtemps à se toucher le pipi en les traitant de NAZI mais je crois pas que ce soit le coeur du problème, le fond de l'affaire comme le dit justement si bien l'AIT.

Même les fascistes (des vrais cette fois) du Projet Apache y vont de leur petit communiqué ...
[...] La CGT, pseudopode syndical du Parti Communiste Français serait-elle en train de revenir aux bases du syndicalisme et de lutter contre les « jaunes » ? Ce terme péjoratif désigne, en langage syndical, les travailleurs qui collaborent avec le patronat et cherchent à saborder les luttes pour les droits sociaux. Il convient bien aux clandestins qui sont une concurrence déloyale largement utilisée par le patronat pour faire baisser les salaires et droits des travailleurs indigènes et faire pression sur eux. Les clandestins sont donc les marionnettes du patronat et de leurs idiots utiles gauchistes. Ils ruinent la défense des travailleurs alors qu’une crise économique d’une ampleur sans précédent se déroule actuellement.

Il faut espérer que la CGT ne s’arrêtera pas en si bon chemin [...]


:gerbe:
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Seitanarchist » 18 Juil 2009, 15:02

Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires Paris :
Occupation d’un immeuble par les sans papiers de la CSP75 expulsés de la Bourse du Travail de Paris.


A l’appel de la CSP 75 (Coordination des Sans Papiers) et d’organisations associatives, syndicales et politiques parisiennes, un rassemblement unitaire à Place du Châtelet a rassemblé plusieurs centaines de personnes pour exiger la régularisation de tous les sans papiers expulsés de la Bourse du travail de Paris et de tous les sans papiers de France.

Face à la situation inhumaine de campement des sans papiers de la CSP75 sur le trottoir du Boulevard du Temple, et l’absence de réponse claire de régularisation de la Préfecture de Police de Paris, nous avons décidé suite au rassemblement d’occuper un immeuble au 14 rue Baudelique, métro Simplon. Aux alentours de 16h, plus de 250 personnes, sans papiers de la CSP75 et soutiens, sont rentrés dans les lieux et les occupent depuis !

La présence policière est importante à présent, en empêchant notamment des sans papiers et des soutiens de nous rejoindre dans l’immeuble. Nous sommes à tout moment sous le coup d’une expulsiona policière.

Nous appelons en conséquence le plus grand nombre de personnes à venir nous soutenir dans cette occupation pour exiger la régularisation des sans papiers expulsés de la Bourse du travail , et de tous les sans papiers de France !


Ouverture du ministère de la régularisation des sans-papiers
>
> >
> > Communiqué du 17 juillet 2009
> >
> > Ensemble, la CSP75(*) et les organisations associatives, syndicales et
> > politiques - ATTAC, UL CGT 18ème, CGT Nettoiement, Solidaires, RESF, les
> > Verts, le NPA - occupent depuis 16h un immeuble au 16 rue Baulique, dans
> > le 18ème arrondissement de Paris. Cet immeuble appartient à la CPAM de
> > Paris géré en partie par le comité central d’entreprise de la CPAM.
> >
> > Face à la situation inhumaine du campement des sans-papiers de la CSP75,
> > nous entendons donner une visibilité collective à la mobilisation de l’ensemble
> > des sans-papiers pour faire respecter les engagements pris par la
> > Préfecture et le Ministère vis-à-vis de la CSP75.
> > Nous exigeons la régularisation de tous les ex-occupants du Boulevard du
> > Temple et au-delà, de l’ensemble des sans-papiers.
> >
> > Nous appelons l’ensemble des organisations associatives, syndicales et
> > politiques, et tous les collectifs des sans-papiers à soutenir, en venant
> > dès à présent sur place, l’occupation de ce lieu dont nous voulons faire
> > le ministère de la régularisation de tous les sans-papiers.
> >
> > En attendant, nous demandons la levée des dispositifs policiers et la
> > libération d’un camarade arrêté lors de cette occupation.
> >
> > (*) Collectif des sans-papiers du 75.


Il y a gros problème à propos d'hier. A savoir le rassemblement à Chatelet appelé par la CSP 75 :
c'est que les délégués de la CSP75 ce sont engueulés avec un bon quart des gens du campement qui étaient visiblement sensés venir au rassemblement et n'ont finalement pas souhaiter s'y rendre pour garder le campement avec les gens inaptes à s'y rendre (pour question de sécurité disons). Ce qui a provoqué une division assez problématique.
Division qu'on peut imputer aux intransigeants délégués qui semblent légèrement irrévocables.
Sachant que de toute façon, les enfants et des adultes qui les gardaient avaient prévu de rester sur à répu pendant le rassemblement.

J'ignore comment a évolué la situation depuis hier. La fatigue gagne les sans papiers du camps.
Ils ont encore besoin de soutien. Si vous le pouvez, toute aide est toujours bienvenue : produits d'hygiène élémentaire, bien sur nourriture, thé, café, etc...
A république comme dans la nouvelle occupation à Simplon.
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Nico37 » 21 Juil 2009, 12:45

Bourse du Travail : ceux qui ont approuvé l'évacuation

Vendredi 17 Juillet a vu un tournant significatif dans la lutte des sans-papiers de la CSP75. Une majorité d'entre eux a quitté le trottoir du Boulevard du Temple pour occuper un immeuble dans le 18ème arrondissement, une minorité est restée sur place. Nous ne rentrerons pas dans les divisions de cette lutte, car nous n'avons pas tous les éléments, et de plus ce n'est pas l'objet de ce blog.

Par contre, c'est l'occasion de revenir sur le soutien aux sans-papiers et son contenu.
Vendredi après-midi, en sortant avec les camarades de la CSP75 du métro pour arriver place du Châtelet, il y avait quelque chose d'indécent à être applaudis par tous les "soutiens" qui avaient soigneusement évité de venir sur place devant la Bourse, ce qui aurait marqué une prise de position explicite face à la CGT. D'une certaine manière, on pouvait entendre ces applaudissements et mots d'ordre comme "bravo, enfin vous abandonnez votre conflit avec la CGT, enfin on peut oublier l'occupation de la Bourse"... Oui, un côté indécent quelque part.
Car avec les sans-papiers, devant la Bourse, très rares étaient les soutiens. Quelques camarades de RESF, la présence remarquée de représentants de la CGT Saint-Gobain, mais bien seuls, et les soutiens issus du courant libertaire et autonome.

La vérité, c'est que les prétendus "soutiens" d'aujourd'hui à la CSP75, on ne les a pas vu pendant les 14 mois d'occupation. Pire même, ils se sont prononcés CONTRE l'occupation de la Bourse, et les divers communiqués embarrassés suite à l'expulsion ne peuvent pas masquer ce qu'ils ont défendu. Et tout tourne autour de l'attitude à l'égard de la CGT.
Avec quels arguments ? On écoutera avec intérêt l'émission de France Culture du 17 juillet capturée ci-dessous, ainsi que les compléments sur le site de la station.
Les arguments sont de trois ordres :
- Quand même, c'est scandaleux de s'attaquer à la CGT qui fait justement revivre la solidarité des travailleurs. Il ne faut pas se tromper d'ennemi.
- C'est la Confédération qui lance la grève le 15 avril, l'occupation de la Bourse le 2 mai est incompréhensible.
- A qui profite le crime ? L'occupation de la Bourse est un complot contre la CGT et ne profite qu'au ministère et à la préfecture.

Il y a d'abord quelque chose de frappant : jamais ces soutiens ne s'interrogent pourquoi la Bourse a été occupée. Quand on insiste, la seule réponse qu'on a, c'est que c'est la Préfecture qui a renvoyé la CSP75 sur la CGT, et que les sans-papiers ont donc été manipulés.
La réalité, c'est que le mouvement n'a pas commencé le 15 avril comme le prétend la CGT. La vérité c'est qu'il a commencé dès 2007, et que à l'époque (et bien avant d'ailleurs), des collectifs de sans-papiers existaient et travaillaient de concert avec la CGT. Cela, Chauveau le sait très bien, puisqu'il a été un des instigateurs de ce mouvement à ce moment.
La réalité, c'est que fin 2007, la Confédération prend les affaires en mains, sur une base extrêmement restrictive : limitation des grèves à quelques actes symboliques pour faire pression, acceptation des bases de l'économie capitaliste et de l'immigration choisie. Provoquant au passage la démission de plusieurs responsables du Collectif Immigration.
La réalité, c'est que la CSP75 préparait depuis des mois ce mouvement, de concert avec la CGT. Et que les camarades se sont rendus compte, le 15 avril que l'objectif de la Confédération n'était pas d'élargir le mouvement, d'avancer en quelque sorte vers un mouvement d'ensemble des sans-papiers, mais de médiatiser quelques exemples symboliques pour arriver en position de force pour négocier au ministère. D'où le sentiment d'abandon, voire de trahison, et l'occupation de la Bourse. Nous renvoyons à l'article que nous écrivions le lendemain de l'occupation.
La réalité c'est que la Confédération s'est alignée sur Hortefeux, l'acceptation de l'immigration choisie sur critères, et qu'elle a d'ailleurs tenté de le faire valider par les associations.

Nous affirmons que la CSP75 ne s'est jamais trompée d'ennemi. Toutes ses déclarations, toute son attitude a cherché à amener la Confédération à reprendre en main son combat. Beaucoup d'illusions au contraire, on l'a encore vu dans le communiqué après l'évacuation.
Nous affirmons, dans notre combat pour l'égalité des droits et la libre circulation depuis des décennies, pour avoir suivi de près tout ce combat que la responsabilité principale de l'occupation de la Bourse du Travail est du côté de la Confédération et de sa conception de la lutte, de sa tentative de manipulation des sans-papiers au profit de ses objectifs propres. D'ailleurs, rien de vraiment surprenant, c'est exactement ce qu'on nous a joué avec les journées d'action bidon, ou les mobilisations éparpillées mais surtout sans mouvement d'ensemble, par exemple dans l'automobile...
Alors, bien sûr, la Confédération a développé la lutte, permettant de faire passer dans l'opinion publique que les sans-papiers étaient bien des travailleurs, ce que souligne Emmanuel Terray. Mais il est impossible en juillet 2009, d'en rester à la situation de début de 2008, en escamotant toutes les contradictions qui se sont développées avant et depuis. Car, comme le soulignent nos camarades sans-papiers, " au début la CGT a favorisé la lutte des sans-papiers, ensuite elle a été un frein, aujourd'hui elle est un obstacle".

Aussi, quand nous voyons tous ces arguments hypocrites qui tentent de ré-écrire l'histoire, qui veulent absolument "oublier" le passé, "sortir de la crise par le haut" mais sans surtout revenir sur le passé, nous comprenons bien. Nous avons là des camarades qui considèrent que la direction de la CGT, ce sont des amis qui se trompent, pas des ennemis qui se cachent.
Et nous, sur ce blog, nous disons l'inverse, et nous l'assumons. Nous avons en face de nous dans les directions diverses de la CGT de prétendus syndicalistes qui ne cherchent qu'à négocier le capitalisme, dans une relation de coopération conflictuelle avec Sarkozy. Et nous disons que tous ces "soutiens" de la dernière heure permettent à la direction de la CGT de redorer son blason, de faire passer son orientation pourrie de collaboration de classe et de négociation clandestine dans les ministères.

Enfin, un mot pour conclure sur une position qui a le mérite d'exister, tant la plupart des structures se sont contentées de rediffuser honteusement le communiqué de l'UD de Paris, sans plus de commentaire.
La CGT de PSA Aulnay (dont on sait qu'elle est dirigée par Lutte Ouvrière, ce n'est pas un secret, plusieurs délégués ont été candidats à diverses élections) a produit un tract approuvant l'évacuation (voir ci-joint, cliquer que l'image pour avoir le texte intégral).
Ce document a d'ailleurs fait pas mal de vagues dans le syndicat, car plusieurs militants n'étaient pas d'accord - les camarades immigrés en foyer sont nombreux dans l'usine..
Il faut dire que le contenu du tract est un peu nauséabond. La CSP75, "par démagogie ou autre, s'attaque aux syndicats au lieu de s'en prendre au patronat et à son gouvernement".
Un mépris certain envers la CSP75 - qui ne s'est jamais "attaquée aux syndicats", la défense inconditionnelle de la "famille" CGT sans chercher même à comprendre ce qui s'est passé, aucune réserve... Bref, bien dans la ligne,

On retrouve le mépris, teinté de paternaliste envers nos camarades sans-papiers, qui ont l'affront de s'organiser par eux-mêmes et de vouloir diriger eux-mêmes leur lutte, sans remettre leur sort dans les mains des experts syndicaux, fussent-ils CGT... Et nous, militants avec papiers, nous avons quelque part le même problème !

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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Seitanarchist » 26 Juil 2009, 00:51

Journées portes ouvertes au Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers
samedi 25 juillet 2009 (01h41)

La CSP 75 et les soutiens vous invitent :

Dimanche 26 juillet 2009 de 15h à 21h au Ministère de la régularisation de tous les sans-papiers (14 rue Baudelique, Paris 18e, métro Simplon) pour une journée portes-ouvertes. Au programme : informations - échanges - solidarité - musique - danse - contes - films...


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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Vilaine bureaucrate » 06 Aoû 2009, 03:10

Pour rappel, cela ne date pas d'hier, car voilà ce qui était arrivé à la dernière fête de l'Huma :

La CSP 75 agressée par la CGT à la fête de l’Huma !

Les sans-papiers de la Coordination 75 qui tiennent un point d’information sur le stand de la Bolivie à la fête de l’Humanité ont été agressés par des représentants de la CGT – qui leur reprochent l’occupation de la Bourse du travail. Les cégétistes ont menacé de déranger pendant les trois jours de la fête le stand de la Bolivie où la CSP75 est accueillie en vertu de l’appel d’Evo Morales en solidarité avec tous les sans-papiers du monde. Si le problème n’est pas rapidement résolu, la CSP75 annonce qu’elle pourrait, au besoin, diriger sur la fête de l’Huma sa manifestation prévue demain samedi vers la Préfecture. La CSP75 appelle tous les sympathisants, les soutiens, et tous les sans-papiers à se rassembler à la Bourse du travail, rue Charlot, samedi à midi (12h), pour se rendre ensemble à la fête de l’Humanité, si nécessaire.


grpe BA
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Nico37 » 09 Aoû 2009, 19:31

Sans-papiers : nouvelle rencontre des camarades CGT le 11 Août

Jeudi 30 juillet a eu lieu une première réunion inédite : à l'appel du blog "Où va la CGT ?", des camarades de la CGT qui ont dénoncé l'évacuation de la Bourse du Travail sur ordre de notre Confédération se sont retrouvés pour faire le point de leur conception du soutien de classe aux camarades sans-papiers.
Première prise de contacts de camarades qui ne se connaissaient pas, la rencontre a permis de constater un accord assez large :
- Sur comment on en est arrivé là ;
- Sur le parallèle que l'on peut faire entre l'attitude de la Confédération à l'égard des sans-papiers et le refus de l'organisation d'une lutte d'ensemble, en particulier contre les licenciements.
Une nouvelle réunion est prévue : Mardi 11 Août à 18 h au local occupé du 14 rue Baudelique (75018) RDV sous le porche d'entrée pour poursuivre la discussion en commun et envisager notre action commune dès la rentrée de septembre.
Nous invitons tous les camarades de la CGT à engager le débat dans leur syndicat et à participer à cette nouvelle rencontre. Bien entendu, les camarades de province qui pourraient se déplacer en cette période de congés sont les bienvenus !
Et que les camarades qui sont intéressés mais ne peuvent être présent ce jour là nous en informent néanmoins pour la suite !
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Re: LA CGT ET SES NAZIS

Messagede Antpirg » 19 Aoû 2009, 18:41

Logique que sa arrive dans un syndicat comme les syndicat son des organisations officieuse , donc des pseudo-gauchiste y son inscrit croyant etre gauchiste alors q'il son de droite, moi au moins je sais ce q'est mon idéologie et ses principe.
Antpirg
 

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