Divers journées de mobilisation

Divers journées de mobilisation

Messagede kuhing » 16 Juin 2008, 16:49

17 juin-journée d'action de plus

Une journée d'action de plus demain 17 juin 2008 : la soupape de sécurité des directions syndicales pour éviter l'explosion généralisée.
Une journée d'action aboutit trés rarement à un succés : ça faire perdre une journée de travail, ça monte une partie de la population contre une autre et ça décourage tout le monde. C'est le but recherché.

Maintenant difficile d'être contre cette journée et faut y aller mais pour poser la question de la seule action qui puisse aboutir : la grève générale illimitée qui permettra non seulement de gagner sur la revendication mais de passer directement à la mise en place d'une économie nouvelle basée sur l'autogestion horizontale généralisée.

Alors dans le ton de l'interview qui suit, Thibault semblerait presque radical mais ne nous y trompons pas, dans les faits tout est fait pour que ça n'aille pas trop loin , sinon comment lui et Mailly vont-ils trouver un chauffeur si les travailleurs s'auto-organisent ?

Détricotage des 35 heures, remise en cause du dialogue social... Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, appelle à une très forte mobilisation le 17 juin et menace, en cas d'entêtement du gouvernement, de se radicaliser.

LE PROJET DE LOI sur le temps de travail sera bouclé cette semaine et présenté en Conseil des ministres le 18 juin. La CGT, la CFDT, le Medef, qui doivent signer officiellement leur « position commune » ce matin sur la représentativité et le temps de travail, ne décolèrent pas. Pour ces trois organisations, le gouvernement doit s'en tenir à ce texte, conclu le 9 avril.

Bernard Thibault menace de redevenir un syndicat d'opposition et espère réunir 1 million de manifestants le 17 juin. FO et la CFTC doivent se prononcer aujourd'hui sur leur participation à cette journée.

Sur les 35 heures, comme sur les retraites, les syndicats n'ont pas réussi à se faire entendre du gouvernement. A quoi servez-vous ?

Bernard Thibault. En passant en force, il affirme que nous ne servons à rien. C'est aux salariés, par leur mobilisation le 17 juin et dans les entreprises, de dire haut et fort que les syndicats les représentent et qu'il faut les entendre. Si nous n'avons pas davantage d'appui, il est clair que le gouvernement a l'intention de n'en faire qu'à sa tête.

Cette nouvelle journée d'action n'a pas l'air d'inquiéter l'exécutif...

Tout dépend de la mobilisation des salariés. Nous devons être plus nombreux dans la rue le 17 juin que nous l'avons été le 22 mai. Il y avait 700 000 manifestants, il en faudrait un million.

« Nicolas Sarkozy fait l'impasse sur la négociation »

Croyez-vous encore au dialogue social ?

Si le gouvernement s'enferre dans cette attitude, droit dans ses bottes, j'y verrai la preuve que le dialogue social n'est pas possible dans ce pays. Et la CGT aura à revoir sa position. On ne peut pas admettre d'être reçu uniquement pour la photo et appeler ça du dialogue social.

La CGT pourrait redevenir un syndicat d'opposition ?

On a négocié pendant des mois pour avoir des règles plus démocratiques concernant la représentation des salariés, et la conclusion d'accords collectifs. On autorisait les entreprises à déroger sur le contingent d'heures supplémentaires, mais à titre expérimental et dans le cadre d'un accord majoritaire. Et le gouvernement nous dit : la négociation sociale je n'en ai rien à faire, c'est moi qui décide ! S'il ne fait pas machine arrière, et s'il nous condamne à ce rôle-là, la CGT devra en tenir compte.

Vous accusez Nicolas Sarkozy d'avoir des « méthodes malhonnêtes ». Expliquez-vous.

Nicolas Sarkozy fait l'impasse sur la négociation que nous avons déjà eue avec les employeurs. Et il profite d'un projet de loi censé transposer uniquement cette « position commune » du 9 avril pour y introduire une deuxième loi sur le temps de travail. Un texte qui est une vaste opération de déréglementation des 35 heures, mais pas seulement. Même les salariés qui n'en bénéficient pas sont concernés. Au total, plus de 60 articles du Code du travail sont modifiés !

Le Premier ministre affirme qu'il s'agit seulement d'accorder de nouveaux assouplissements...

C'est totalement faux. Comme lorsque le gouvernement affirme qu'il maintient la retraite à 60 ans. D'un point de vue juridique c'est vrai, la référence du temps de travail demeure. Mais d'un point de vue pratique, non ! Ce texte fait sauter toutes les garanties collectives sur le temps de travail.

Concrètement ?

Il permet aux entreprises de fixer le temps de travail selon leur bon vouloir. Jusqu'à présent, elles devaient respecter des normes organisées par les branches professionnelles, sur les heures supplémentaires, les repos compensateurs, les limites de temps de travail. Demain, elles seront libres de les définir. Autre exemple, les entreprises pourront grâce à l'annualisation faire varier les semaines de travail jusqu'à 42, 44 ou 48 heures, l'essentiel étant qu'à la fin du trimestre les salariés aient effectué 35 heures en moyenne. Et ceci en prévenant les salariés trois jours avant, si elles le veulent. L'employeur pourra aussi faire passer tous ses salariés au forfait en nombre d'heures ou de jours. Ce qui concrètement signifie qu'il pourra décider de faire faire des journées de dix heures et même treize heures ou des semaines de quarante ou plus dans la limite de quarante-huit heures. Ceci sans payer d'heures supplémentaires.

Mais il faudra tout de même un accord avec les syndicats...

Dans un très grand nombre d'entreprises, il n'y a pas de présence syndicale. Les petites entreprises et les entreprises de sous-traitance vont subir de plein fouet cette nouvelle réglementation. Nous nous y opposerons là où nous sommes implantés.

FO et la CFTC vous reprochent de vous être fait piéger. Allez-vous vous retirer de la « position commune » du 9 avril ?

Evidemment, non. Ça ne changerait rien. Ces syndicats ont du mal à avouer leur désaccord sur les nouvelles règles de représentativité. Et se servent de l'alibi que leur fournit le gouvernement en s'attaquant aux 35 heures. S'ils n'appellent pas à la mobilisation du 17 juin, cela fera le jeu du gouvernement.
kuhing
 

Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede Pïérô » 20 Mai 2009, 21:34

Il se passe quoi chez vous le 26 mai en cette journée où l'initiative est renvoyée vers la "base" ?
Il y a t-il des initiatives autres que celles pilotées par les relais syndicaux traditionnels et les bureaucraties syndicales locales ?
Y a t-il sinon au moins signe de vie ?
Y at-il des expressions critiques, des voix qui s'élèvent, des syndicats, des unions locales, des sections syndicales, des espaces unitaires de base (appels, collectifs...) qui se positionnent ?

En Indre et Loire, "l'appel pour un printemps des luttes" où des libertaires sont actifs, aura du mal en l'état de construction à porter quelque chose. A ce titre, et vu les attitudes attentistes rencontrées, on sait que l'on est partit pour construire sur un plus long terme que prévu (du coup "un printemps des luttes", çà va vite faire un peu à l'ouest :lol: ). Pour le 26 mai, c'est le positionnement qui semble primer sur les initiatives dans le 37. Et pour le 13, dernière date semble t-il avant les "vacances" ?

Communiqué Solidaires 37 (SUDs...) :

Saint Avertin, le 20 mai 2009,
Communiqué de presse 26 mai 2009

Les organisations syndicales départementales ont décidé de « demander à être reçues le 26 mai 2009
par le Préfet d’Indre-et-Loire et le MEDEF afin que des négociations s’ouvrent sur le département sur
les revendications ». De plus, la CGT a décider d’appeler à un rassemblement devant les locaux du
MEDEF le 26 mai de 11h30 à 14h.

Solidaires 37 ne participera à aucune de ces initiatives.

En effet, nous déplorons qu’aucun appel départemental à la grève n’ait été lancé et qu’aucune
manifestation unitaire digne de ce nom ne soit prévue.

C’est comme si le 29 janvier et le 19 mars, où nous étions plusieurs dizaines de milliers de personnes
dans la rue à Tours, avaient fait peur à certaines directions syndicales autant qu’au patronat et au
gouvernement.

Et pourtant, plusieurs secteurs seront en lutte et certains en grève ce jour-là (SNCF, CAF, université,
EDF/GDF,…) sans aucune possibilité de convergence.

Et pourtant, dans de nombreux départements, des appels unitaires à la grève interprofessionnelle sont
lancés (Marne, Loire Atlantique, Haute Garonne, Bouches du Rhône, Calvados, Cher, Haute Loire,
Morbihan, Pyrénées Atlantique, Gironde, Haute Normandie, Basse Normandie,…).

Solidaires 37 a proposé aux autres organisations syndicales un appel à une grève interprofessionnelle
et à une Assemblée générale départementale unitaire. Ces propositions semblaient être à la hauteur de
la situation et en continuité des fortes mobilisations de janvier et de mars. Elles ont été unanimement
refusées.

Nous voulons gagner et seule une mobilisation unitaire et massive de l’ensemble des salariés des
retraités et des précaires peut le permettre.

Solidaires 37 continuera à oeuvrer en ce sens.
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede RickRoll » 20 Mai 2009, 21:57

Appel pour un hiver des luttes ?
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Journée d'action du 13 juin , on fait quoi ?

Messagede kuhing » 01 Juin 2009, 23:14

On s'était procuré un nouveau super megaphone portée 2000 mêtres, , des drapeaux noirs en +.
Histoire se se faire voir et entendre le 13 juin.

là je vois que Sud éduc 06 décide de ne pas participer au 13. Les raisons sont compréhensibles.

On fait quoi nous à votre avis ?
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Re: Journée d'action du 13 juin , on fait quoi ?

Messagede Pïérô » 01 Juin 2009, 23:32

Sur le 37, et pour le moment, il y a beaucoup de SUD qui ont fait savoir qu'ils n'iront pas...
à voir pour les libertaires. Mais beaucoup, pour les mêmes raisons, n'iront pas non plus en tant que tels. Voir pour diffuser les positions/tracts dans la manif...
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Re: Journée d'action du 13 juin , on fait quoi ?

Messagede Vilaine bureaucrate » 01 Juin 2009, 23:49

ça peut pas etre PIRE que le 1er mai...
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Re: Journée d'action du 13 juin , on fait quoi ?

Messagede RickRoll » 02 Juin 2009, 11:40

Si ça peut...
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede Pïérô » 13 Juin 2009, 14:27

Mohamed Oussedik, membre de la commission exécutive de la CGT, défend hier vendredi 12 juin, et à la veille d'un énième "temps fort" sans lendemain, le modèle de mobilisations ponctuelles choisi en janvier et s’oppose à une grève générale. Il attribue la responsabilité du manque de résultats au gouvernement et au patronat.

"Généraliser la grève affaiblirait l’action des salariés", en audio ici : http://www.lemonde.fr/societe/son/2009/ ... _3224.html

au moins les choses sont claires. Et en même temps celà montre le chemin à parcourir en terme d'auto-organisation pour la contruire cette grève générale en se passant de ces directions syndicales de collaboration de classes.
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede sebiseb » 13 Juin 2009, 14:31

Euuuh oui.. effectivement !
En fait, je crois que la bureaucratie CGTistes à besoin de virer des adhérents parce qu'ils ont du mal à faire face, alors ils les repoussent vers sud ou la cnt ;)
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede Pïérô » 13 Juin 2009, 15:10

Au sujet de la manif d'aujourd'hui, «il y aura moins de monde, admettait jeudi Bernard Thibault. Mais cela ne signifie pas que le gouvernement pourra dire : "Je suis sorti d’affaire"». Après plus d'un an de temps forts sans lendemains, la rentrée sociale se prépare...prochaine promenade le 7 octobre comme l'an dernier ? Le gouvernement et le patronnat doivent en trembler déjà de peur...
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede Berckman » 13 Juin 2009, 15:37

Voici le tract diffusé ce matin à Lyon lors de la manif, par les groupes lyonnais de la CGA
Cette manif était un bide prévisible !
Nous n'aurons rien sans nous battre ensemble et au delà de 24H !

Depuis plusieurs mois maintenant se sont multipliées les actions radicales parmi les salariés en lutte telle que la séquestration de patrons et hiérarchiques de tous poils. Gouvernants et patronat s'indignent, comme si ces séquestrations étaient quelque chose de nouveau dans le paysage des luttes ouvrières. Séquestrations, blocage de l'outil de travail et saisie des stocks, grèves, sont les armes des salariés en lutte et elles sont d'autant plus légitimes qu'elles sont encore bien en-deçà de l'injustice et de la violence du capitalisme que nous subissons quotidiennement. Dans le monde du travail, ce sont les contrats précaires qui s'imposent, les vagues de licenciements qui sinistrent des régions et des familles entières, du chômage technique et des RTT imposés dans le seul but de protéger les bénéfices et les actionnaires. Les postes de l'ensemble du secteur public sont supprimés par milliers, organisant ainsi la pénurie et dégradant largement la qualité du service rendu aux usagers. Dans la vie au quotidien, il est de plus en plus difficile de subvenir aux besoins élémentaires, de se loger... Nous sommes de plus en plus nombreux à sacrifier ce qui relève du plaisir (vacances, loisirs, sports...), tout ce que des générations ouvrières précédentes avaient réussi à arracher afin de travailler pour vivre et non l'inverse.

Inégalités, chômage, précarité, ça suffit ! la crise n'est qu'un prétexte !
Les nombreux slogans des manifs précédentes ont bien affirmé que la crise n'était pas pour tout le monde et ceux là mêmes qui en profitent aujourd'hui sont ceux qui l'ont construite hier. Face au rouleau compresseur du capitalisme, il n'y a pas de fatalité. Et face aux violences sociales infligées aux travailleurs, les séquestrations de dirigeants sont bien peu de chose. Il est temps que la peur change de camps.
Si on assiste à un regain des pratiques d'actions directes, et parfois violentes, c'est bien parce que la manifestation et la grève de 24 heures se sont avérées inefficaces et que gouvernement et patrons affichent un mépris total aux revendications ouvrières. Contre la sourde oreille, de plus en plus, les salariés s'organisent dans des collectifs de luttes regroupant des salariés, syndicalistes ou non, de secteurs d'activités différents afin de créer des convergences de luttes. Cela répond aussi à un besoin de se fédérer et de s'organiser à la base puisque les centrales syndicales ont déserté ce terrain.
Des stratégies syndicales perdantes...
En effet, on ne peut que constater que les bureaucraties syndicales, et non les syndiqués, ont tout fait pour freiner le mouvement, nous assenant encore le fameux argument « la grève générale ça ne se décrète pas !». Certes, mais encore faut il avoir la volonté de la construire. Force est de constater que, encore une fois, la construction d'un mouvement d'ampleur, qui gagne, n'a pas été la priorité syndicale consacrée à la sacro-sainte unité syndicale : faire la grève générale, ça froisse des susceptibilités ! C'est avec fierté que ces mêmes bureaucraties syndicales se sont auto-satisfaites d'avoir préservé l'unité syndicale... oui, mais pour gagner quoi ?. Alors que la colère était croissante, que les salariés du public et du privé étaient mobilisés, que bon nombre de conditions étaient réunies pour des grèves reconductibles, les centrales syndicales ont épuisé le mouvement par des appels éloignés, déconnectés de la réalité des luttes locales et sectorielles. Qu'elles se rassurent, elles n'ont pas perdu le contrôle des luttes sociales, pas cette fois-ci.
Pourtant la Guadeloupe a été un exemple fort d'un mouvement qui gagne parce qu'il est interprofessionnel, illimité jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction, fédéré autour d'une plate forme revendicative tant sur les questions de travail que de société. Nous savons que nous ne gagnerons rien seuls dans nos lieux de travail et en journées disséminées dans l'année. Dans ce contexte, nous ne voulons plus perdre et nous n'avons plus rien à perdre. Construisons ce mouvement tant de fois avorté, débarrassé des manœuvres politiciennes des bureaucrates syndicaux, qui portent une responsabilité dans nos échecs précédents. Construisons dans nos syndicats et dans les collectifs de luttes la convergence entre salariés de tous secteurs, entre salariés et usagers sur des revendications tant sociales que de travail parce que la grève c'est aussi une volonté de changer nos vies.
Celui qui se bat peut perdre mais celui qui ne se bat pas à déjà tout perdu !
Modifié en dernier par Berckman le 14 Juin 2009, 13:46, modifié 1 fois.
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede joe dalton » 13 Juin 2009, 18:30

qierrot a écrit:Au sujet de la manif d'aujourd'hui, «il y aura moins de monde, admettait jeudi Bernard Thibault.

Oui, en tout cas de ce point de vue c’est une grande réussite !
L’enterrement de 1ere classe !
Et pourtant, je pense que tout le monde avait été surpris a celle de mars par le monde qu’il y avait, y avait un truc à faire ; mais non les directions syndicales ont flippé d’avoir été pris au sérieux, et ce sont bien employé a désamorcé le truc en sous main ! Alors par rapport au titre du topic, je crois qu’on peut virer le ? derrière 15aout, je crois que il est sérieusement envisagé d’organiser les journées « d’action » les jours fériée dans le futur, ou les samedis soir, pour pas donner une mauvaise image des syndicats aux journalistes !
Pour ce qui est du 13, on voit bien que personne n’est dupe, et a paris a part les professionnelles de la politique de contestation, il y avait pas grand monde !
D’ailleurs, on peut ce demander a quelle point la base n’est pas aveugle, pour pas voir a quelle point ce type de rassemblement est tout pourri ! Rien que la moyenne d’âge (si on excepte les syndicats étudiants qui restent sagement entre eux), montre le peu d’avenir de ce syndicalisme d’accompagnement du système ! par contre sarko ci, sarko ça, on se fait plaisir avec des déguisement de Sarkozy qui doivent couter une fortune, mais ça ne masque plus la faiblesse de leurs analyses !
Même la sono, je sais que c’est un détail, m’enfin y a une limite au néant ! UB 40, madonna, « ça m'emmerde » l’hymne puant des night clubbeur, dans des cortège composé de vieux fringué comme des trotskiste… je suis pas rester assez longtemps pour voir si ils avait prévu un hommage a Johnny !
Ça puer vraiment la mort, leurs truc !
Modifié en dernier par joe dalton le 13 Juin 2009, 23:21, modifié 1 fois.
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede Tuxanar » 13 Juin 2009, 18:39

En faite, il aurait fallu faire des comités comme en Guadeloupe. Ça a été essayé à ma fac, mais on a laissé tomber (10 personnes à la seconde réunion). Après réflexion, on aurait dû s'accrocher et faire des diff' pour ce comité, essayer de rassembler des gens.
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede conan » 13 Juin 2009, 20:30

A Poitiers, le comité interlutte86 est plus costaud et ses participants sont tous copains/copines maintenant. Un certain nombre d'entre eux a décidé de se mêler au cortège syndical pour pouvoir coller en paix des affiches antirépression (la police ayant pas mal joué aux cow-boys ces derniers temps sur la ville), au milieu des chenilles processionnaires blasées par leur nombre ridicule, et de partisans de l'affront de gauche qui pestaient contre nos "collages contre-productifs" qui "discréditaient le mouvement social" (les stals nous ont offert une bonne tranche de rire !)
J'ai malgré tout topé un mégaphone et en fin de cortège, me suis fait plaisir avec des bonnes gueulantes anti-syndicats réformistes, reprenant les points de discours des orgas pour mieux les ridiculiser, histoire de leur rappeler qu'il existe encore des gens qui ne veulent pas négocier et qui veulent abolir le salariat.
Les syndiqués étaient si piteux qu'ils n'ont même pas cherché à faire des remontrances. :lol:
Bref, un cortège minable, mais une présence interlutte et libertaire bien pêchue. L'avenir est là !
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Re: Le 26 mai, le 13 juin, le 15 août ?

Messagede kuhing » 13 Juin 2009, 22:40

Comme je l'ai raconté un peu dans la shoutbox, le CAam s'est tâté toute la semaine pour savoir si on irait à cette manif ou pas.

C'était très mitigé et si on y allait c'était juste pour pousser quelques slogans avec notre nouveau mégaphone 40W portée 2000 mêtres :clap: contre la trahison des directions syndicales sans défiler après.

Perso j'étais 50/50 pour y aller dans cette optique ainsi que 3 ou 4 autres copains-copines du CAam.
J'y serais allé mais j'ai pas poussé dans ce sens , loin de là.

Finalement la tendance générale a été de ne pas y aller du tout pour ne pas cautionner quoi que ce soit par notre présence et aussi parce qu'il y avait un rassemblement-concert dans l'arrière-pays où on avait + de chance de nouer des nouveaux contacts, d'après les copains de Nice.

Il n'y avait de toutes façons aucun mouvement réel vers cette nouvelle journée d'action- soupape de sécurité destinée à lâcher un peu de pression, disloquer les luttes et empêcher un mouvement d'ensemble.

Voili voilà.
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