CGT

Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede bipbip » 27 Mar 2015, 15:41

Une image plus combative ?

INTERVIEW - Le nouveau secrétaire général de la CGT détonne. Dans un entretien au JDD, Philippe Martinez s’en prend à la fois à Pierre Gattaz et au gouvernement. Il estime ses idées "modernes", sur les 32 heures par exemple

... http://www.lejdd.fr/Economie/Philippe-M ... -ca-724018
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede berneri » 29 Mar 2015, 16:44

>

> CGT santé : la direction sortante balayée

Aucun des membres du bureau sortant de la fédération de la santé de la CGT, y compris sa numéro un, Nathalie Gamiochipi, n’a été réélu ce vendredi, à l’exception du trésorier lors du congrès de l’organisation. Une nouvelle équipe dirigée par Mireille Stivala a été désignée .

Le XIème congrès de la fédération de la santé CGT s’annonçait mouvementé . Il n’a pas déçu. Elle est aide-soignante et vient de Sarreguemines. La Lorraine Mireille Stivala succède à l’Ariégoise Nathalie Gamiochipi au poste de secrétaire général de la fédération de la santé de la CGT. Cette dernière a vu sa candidature à un deuxième mandat rejetée ce vendredi par le XIème congrès de l’organisation comme tous les autres membres du bureau fédéral sortant, à une exception près. Si ce n’est une première dans la confédération, c’est en tout cas historique.

Dès mardi, le ton était donné . Une majorité des interventions s’était focalisée sur les méthodes de la direction sortante. Ses soutiens ont tenté de faire de la bataille interne un débat de fond, accusant les opposants à la direction actuelle de la fédération de la santé CGT d’être sur la même ligne que la CFDT. Mais en réalité, ce n’est pas sur la ligne qu’a porté la contestation, le congrès condamnant unanimement la loi FPH comme la loi Santé. Dénonçant le manque de démocratie dans la deuxième fédération de la CGT, avec près de 75.000 adhérents, elles ont souvent porté sur le registre des valeurs du syndicat, en écho à la crise qu’a provoqué le train de vie de Thierry Lepaon à la tête de la confédération. Sur cette affaire, Nathalie Gamiochipi n’avait pas respecté le mandat fermé que lui avait donné sa fédération . Elle avait décidé de soutenir l’équipe qu’avait choisie Thierry Lepaon pour lui succéder alors que son comité national fédéral (parlement de la fédération) avait décidé de voter contre. L’événement a été vécu en interne comme le « déni de démocratie » de trop. « La démocratie syndicale s’arrête aux portes de notre fédération, nos dirigeants sont plus préoccupés par leur devenir que par l’avenir des salariés », « il faut que la fédération n’oublie pas que sans nous elle n’est rien », « on en arrive même à se dire que notre prochaine manif de psychologues, on va la faire à la fédé pour être entendus » : les critiques ont fusé tout au long du congrès… Le rapport d’activité comme le rapport financier ont été rejetés à une large majorité.
Echec d’une ultime manoeuvre

Si elle affirmait devant la presse être la seule candidate à sa succession mardi dernier, Nathalie Gamiochipi se savait menacée mais pensait avoir circonscrit son opposition : elle pensait réussir à évincer la plupart de ses opposants de la future commission exécutive de la fédération de 50 membres, qui a, ces dernières années, joué au moins partiellement un rôle de contre-pouvoir face au bureau fédéral, la formation plus restreinte qui gouverne avec Nathalie Gamiochipi. En outre, prête à prendre le risque de leur donner les clés de l’organisation, elle avait aussi conclu un accord avec les trotskystes du Parti ouvrier indépendant (POI) à qui elle avait promis des postes dans son équipe rapprochée. On citait le nom de Marc Auray comme possible entrant au bureau fédéral. Il est lui aussi contraint de quitter la commission exécutive dans laquelle le POI aurait cependant encore un représentant en la personne de Rodolphe Berger. Battus, Nathalie Gamiochipi et ses soutiens ont tenté une ultime manoeuvre pour imposer un des leurs au secrétariat général, mais le médecin urgentiste Christophe Prudhomme n’a pas convaincu le congrès qui lui a préféré Mireille Stivala. Celle-ci n’aura pas la tâche facile : elle va trouver une organisation profondément meurtrie par les dissensions internes.

Si la fédération de la santé CGT est la première à voir son équipe sortante candidate à un nouveau mandat renvoyée à la base, c’est la troisième en un an à changer brutalement de direction lors de son congrès. C’est en effet ce qui est déjà arrivé à celle des banques et assurances en mai 2014 et à celle du commerce, en janvier 2015, où les secrétaires généraux qui étaient partants n’ont pas été remplacés par ceux qu’ils souhaitaient. Dans ces deux cas, il y a aussi eu une rébellion de la base contre des pratiques de direction autoritaires et le nouveau secrétaire général n’a pas été celui attendu. Dans les deux cas, le nouveau numéro un a été élu contre l’avis de la confédération, à l’époque dirigée par Thierry Lepaon.
> >

Le scénario s’est-il reproduit sur la Santé avec Philippe Martinez, qui lui a succédé en février ? En tout cas, pas officiellement. La situation est compliquée par le fait que – l’information est publique - Nathalie Gamiochipi est la compagne de l’ancien secrétaire général de la Métallurgie CGT. Dans ce contexte, lors de son discours de ce mardi au congrès de la santé CGT, le leader syndical s’est gardé de prendre officiellement position dans la guerre interne, axant son intervention sur la dénonciation - consensuelle - de l’austérité et des réformes en cours du système de protection sociale. Cela n’a échappé à personne. Une autre posture aurait, il est vrai, été très risquée pour Philippe Martinez qui doit encore se faire un nom et une réputation dans la confédération et qui prône partout la nécessité d’écouter la base.

Il est clair que le basculement de la fédération de la santé va modifier les rapports de force dans la centrale et devrait interroger son numéro un sur sa stratégie. Il s’est beaucoup appuyé sur les appareils pour arriver à sa tête. Il n’est évidement pas pour rien dans le vote positif de Nathalie Gamiochipi en janvier puisque si l’équipe proposée par Thierry Lepaon, avec lui à sa tête, a été retoquée car n’obtenant pas les deux tiers des voix, les voix de la santé lui ont permis d’atteindre 57,5 % donc ont crédibilisé celui qui était alors secrétaire général de la fédération de la métallurgie CGT. D’autant qu’il a publiquement affirmé que la numéro Un d’alors de la santé avait respecté là le mandat que lui avait donné son organisation. Le congrès de cette fédération vient de lui signifier que cela n’a pas été le cas.


Source

http://www.lesechos.fr/economie-france/ ... Flc9hgS.99
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Banshee » 15 Avr 2015, 22:56

Un incroyable invité dans un congrès syndical
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Une information exclusive du blog des Communistes libertaires de la CGT : la Confédération européenne des syndicats (CES) a décidé d’inviter François Hollande à intervenir lors de son congrès du 28 septembre au 2 octobre 2015 à Paris.

Le président de la république française s’est empressé de répondre positivement à cette incroyable invitation. Comment la CES [1], qui prétend faire du 1er Mai une date contre les politiques d’austérité qui frappent tous les travailleurs d’Europe d’une manière ou d’une autre, peut-elle inviter celui qui incarne l’austérité en France ?

La réponse est simple : les sociaux-libéraux qui dirigent les gouvernements « de gauche » sont les mêmes que ceux qui dirigent la majorité des confédérations syndicales liées à la CES. Et il n’est pas rare de voir des dirigeants syndicaux recasés pour une seconde vie dans les ministères...

Déjà au congrès de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) à Vancouver en 2010, le Premier ministre grec Papandréou était invité à prendre la parole. Tout comme Dominique Strauss-Khan invité en tant que directeur du FMI ! Une minorité de délégués osa tout de même une bronca pour conspuer ces deux voyous.

Cet automne à Paris, nous dénonçons l’invitation faite à Hollande. Nous appelons le comité confédéral national de la CGT à dénoncer cette invitation. Et si la visite d’Hollande est maintenue nous appellerons les militants CGT à manifester aux portes de la Mutualité qui accueillera le congrès.

Blog Communistes libertaires de la CGT


http://www.alternativelibertaire.org/~f ... te-dans-un
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Pïérô » 30 Avr 2015, 14:26

Un coin de CGT survitaminé


UD 92 : Vers la grève générale, bloquer le pays !

Nous publions ci-joint une passionnante adresse de l'UD 92 (Hauts-de-Seine) qui analyse la journée du 9 avril, les enjeux des attaques en cours et la nécessité de construire la généralisation des grèves et des blocages pour gagner :

Adresse de l'Union Départementale
Aux syndicats et sections syndicales des Hauts de Seine

Avec 300.000 salariés et retraités dans tout le pays,

la grève et les manifestations du 9 AVRIL

nous ouvrent de nouvelles perspectives !


Le 9 Avril a été un succès. Cette journée de grève et de manifestation fournit le tremplin dont nous avions besoin pour atteindre nos objectifs revendicatifs. Nous disposons maintenant de l'élan pour construire un processus de lutte qui monte en puissance jusqu'à faire reculer nos adversaires patronaux et gouvernementaux et commencer ainsi à faire gagner nos revendications.

Regardons maintenant comment amplifier ce succès en utilisant chaque point d'appui créé par notre mobilisation !

Pour aller plus loin dans l'expression de nos revendications, réaliser avec plus de force nos initiatives d'actions, porter plus haut nos ambitions d'alternatives à l'austérité, pour bloquer la politique antisociale de ce gouvernement et du MEDEF.

Des actions significatives et encourageantes

La CE de l'UD, réunie le 14 Avril, a fait le constat réjouissant d'une mobilisation militante en réel progrès dans plusieurs syndicats. Félicitations à tous les syndicats et toutes les sections syndicales qui ont été les artisans de ce succès ! C'est grâce à leurs efforts que nous enregistrons ces progrès :

- plus de diffusions de tracts. De tracts CGT et du tract unitaire départemental. Aux portes des entreprises et dans les endroits stratégiques des zones d'activité.

- plus d'affiches CGT qui ont accentué notre visibilité, qui en avait, et en a toujours besoin face aux censures médiatiques

- plus d'initiatives unitaires. Dans les syndicats et les Unions Locales

- plus de salariés en grève; Avec des pourcentages en progrès significatif en comparaison des précédents mouvements de grèves. C'est vrai aux Impôts et Finances Publiques, dans l'Education Nationale notamment

- des adhésions et des bases nouvelles réalisées.

Nous avons dénombré une soixantaine de syndicats ou sections syndicales présentes sur la manifestation. Environ une trentaine d'appels à la grève.

Dans ce climat revendicatif, des tabous tombent : la revendication des salaires s'affirme de plus en plus comme le dénominateur commun des colères à l'œuvre dans toutes les entreprises, du public et du privé, que l'on soit fonctionnaire, avec un salaire gelé depuis 2010, salarié précaire payé une misère, ou retraité avec une pension, - Sécu et complémentaire - gelée depuis 2013 !

En matière sociale, ne craignons donc pas le réchauffement climatique ! La banquise des profits et de la spéculation doit fondre pour gagner le dégel des salaires, le déblocage des augmentations !

L'effervescence revendicative actuelle sur les Hauts de Seine nous pousse à persévérer dans la construction des convergences d'actions

La volonté de ne pas se laisser faire et l'envie d'en découdre manifestées par les salariés se retrouvent dans de nombreuses luttes et initiatives CGT :

- pour l'augmentation des salaires tout d'abord. Comme à CARREFOUR MARKET, à GRP PROSEGUR dans le Commerce, à la SNECMA, HISPANO, THALES, dans la métallurgie, dans les EHPAD à KORIAN MEDICA et à la CPAM où une revendication commune CGT et FO pour une augmentation immédiate de 7% est défendue afin de compenser la perte de pouvoir d'achat résultant du blocage de la valeur du point depuis 2010.

A CAP GEMINI. A la Mairie de Boulogne Billancourt, en grève massive les 2 et 9 Avril et en rassemblement devant la mairie pour la satisfaction de leurs revendications.

- pour la défense de l'outil de travail, le maintien de droits et garanties collectives. Comme dans l'hôpital public, où les salariés du CASH s'opposent aux suppressions de 300 emplois et au départ de la pneumologie.

A BEAUJON contre le projet de fusion avec BICHAT qui supprimerait des centaines de lits, dans toute l'AP-HP, pour défendre les crèches d'entreprise menacées de privatisation ce qui entrainerait un triplement du coût pour les agents hospitaliers, pour la défense des milliers de contractuels menacés dans leur emploi. Partout, pour la défense du droit aux congés bonifiés.

- contre les restructurations, qui trouvent dans la politique d'austérité du gouvernement et le discours sur la compétitivité qui l'accompagne, le combustible pour justifier leurs attaques contre l'emploi, les salaires et les droits sociaux. A UNILEVER, à la SNCF, dans les hôpitaux publics, les collectivités territoriales... partout les forces CGT s'activent pour les contester. Les initiatives de lutte engagées ici et là contraignent les employeurs à des reculs, comme à TF1, à l'ADEME, à EDF -DIT, entre autres

Sans attendre que les directions reviennent à la charge, utilisons ces reculs pour faire valoir nos revendications d'alternatives, car seules nos revendications dessinent un avenir de progrès pour les salariés.

Dans ce contexte d'une véritable effervescence de luttes revendicatives, le travail sur les convergences d'action s'impose impérativement

Partout, relions nos revendications professionnelles particulières avec les revendications générales communes à l'ensemble du monde du travail

Relier le revendicatif de la profession avec celui situé au plan interprofessionnel, c'est la clé du succès.

Plusieurs syndicats se sont saisis du 9 Avril pour relier le combat contre la déréglementation, qu'elle soit écrite au futur dans la loi MACRON ou qu'elle soit réalité présente dans le quotidien du travail :

- c'est le cas à EDF - DSP (Direction des Services Partagés) où la CGT, dans l'unité, mène le combat contre le transfert du personnel dans une filiale SYNTHEC; c'est le cas à l'Inspection du Travail –DIRECCTE, aux Finances Publiques où les agents sont confrontés au manque croissant de moyens et à une désorganisation de leurs missions.

À partir de l’appel à la mobilisation adopté par le congrès du « Syndicat Départemental des activités postales et télécommunications », plusieurs dizaines de salariés, venus des bureaux et centres de La Poste et Télécom du département, ont manifesté dans le cortège de l’U.D.

Pour gagner, il s'agit bien de lutter au coude à coude, entre salariés et retraités, il s'agit de s'entraider entre salariés de toutes professions afin de faire sauter le verrou de l'austérité qui partout s'oppose à nos revendications.

Menons les batailles rassembleuses qui s'imposent ! Pour :

. Mettre en échec le MEDEF dans les négociations sur les Retraites complémentaires AGIRC et ARRCO,
. Faire grandir le besoin de luttes sur l'emploi public et le service public,
. Bloquer le projet de Métropole du Grand Paris destructrice des services publics et de l’emploi en utilisant tous les moyens (pétitions, réunions publics, diffusions de tract, et en s’appuyant sur la demande CGT URIF d’un référendum),
. Faire capoter le projet Rebsamen de démolition des droits des IRP, les prérogatives du CHSCT étant particulièrement menacées,
. Remettre au premier plan des priorités revendicatives, l'augmentation générale des salaires et la réduction du temps de travail à 32 H pour embaucher, réduire le chômage, en finir avec la pénibilité des conditions de travail et redonner du sens et de l'utilité sociale au travail.

Se saisir de ces enjeux revendicatifs et aider les salariés à s’en saisir, vont constituer autant de moments fédérateurs pour tous les syndicats et qui vont décupler partout l'impact de nos interventions sur les lieux de travail, rendre la CGT plus attractive aux yeux des salariés.

Toutes les luttes doivent converger vers le refus de la politique du gouvernement aux ordres du MEDEF

La loi MACRON, une loi taillée sur mesure pour les patrons, la loi REBSAMEN en préparation, la loi TOURAINE, la réforme des collèges, la réforme territoriale et le projet de Métropole Grand Paris s'inscrivent tous dans le pacte MEDEF- Hollande de réduction des dépenses publiques et sociales.

L'extrême nocivité des mesures en gestation au travers de tous ces projets de loi confirment que le gouvernement est pleinement engagé dans une politique démentielle d'austérité, qu'il est pleinement complice du grand patronat et des privilégiés de la grande fortune.

La coalition MEDEF - Gouvernement s'est engagée dans une contre révolution libérale en totale contradiction avec les engagements que la majorité gouvernementale avait alors pris en 2012 face aux citoyens.

Il y a une urgence, il faut bloquer ce gouvernement, sa politique d’austérité à laquelle tous les salariés du public comme du privé sont confrontés !

Ne déléguons pas ce qui est de notre responsabilité !

Ensemble, salariés et retraités, lycéens et étudiants, rentrons plus nombreux dans la lutte avec toutes nos revendications pour nos exigences de mieux vivre au travail, notre ambition de vivre libres au travail.

C'est l'action revendicative offensive, c'est l'action syndicale, unie et déterminée sur des objectifs revendicatifs précis et concrets qui nous mènera au succès !

Si pour bloquer ce gouvernement il faut bloquer ce pays, alors le plus tôt sera le mieux, en œuvrant à la mise en évidence des intérêts communs à l’ensemble des salariés et retraités, en travaillant à la convergence interprofessionnelle des diverses luttes professionnelles.

Sur ces bases là, construisons l’unité des salariés qui ont tous intérêt au blocage de la politique gouvernementale

Construisons la grève générale, en cherchant à généraliser les grèves particulières !

Le 1er Mai, ne peut constituer la seule perspective de poursuite de la lutte, surtout si les manifestations se déroulent en commun avec des organisations qui ne combattent pas l’austérité et sous les seuls mots d’ordre de la CES.

Il est indispensable que l'unité d'action syndicale réalisée pour la grève du 9 Avril se prolonge et soit force de proposition pour de nouveaux appels à la grève en Mai et en Juin et qui permettront de bloquer la politique d'austérité du gouvernement dont seuls profitent le grand patronat, les actionnaires et tous les privilégiés de la fortune défendus par le MEDEF.

L’appel à la grève de la plupart des syndicats de l’Education Nationale le 19 mai contre la réforme des collèges en est une nouvelle étape.

Nanterre, le 28 Avril 2015

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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede bipbip » 08 Mai 2015, 19:30

Le PS sauvera-t-il Lafont et Lepaon ?

Les anciens responsables CGT doivent-ils avoir une seconde carrière professionnelle offerte par l'Etat comme ceux de la CFDT ou de l'UNSA ? Poser la question c'est y répondre. Autant une certaine rotation des postes implique d'accompagner un retour à l'emploi, autant ce retour ne peut être une récompense offerte par un gouvernement que l'on aurait sérieusement combattu !

La réponse est encore plus claire quand il s'agit de responsables qui ont failli ! Qu'ils se débrouillent ! Et si c'est grâce au PS qu'ils trouvent une nouvelle carrière de pourris cela ne surprendra personne mais sera pour toute la CGT une leçon de morale.

Ainsi le PS pourrait offrir deux sinécures à Lepaon et Lafont. Mais c'est pas fait parce que ça coince un peu du fait des compétences des intéressés et les infos qui fuitent sont autant de savonnettes sur le podium. Alors savonnons gaiment !

Eric Lafont, ex-administrateur et fusible démissionnaire vise une place de conseiller social dans une ambassade située dans un pays stratégique. Petit travail mais gros salaire...

Thierry Lepaon vise la présidence de l'Agence française de lutte contre l'illetrisme et c'est à ce titre de personnalité qualifiée qu'il espère être nommé au Conseil Economique, Social et Ecologique par François Hollande. Là encore le salaire est très supérieur aux heures de travail...

Reste à comprendre pourquoi la CEC a blanchit Thierry Lepaon. Pour mieux s'en débarrasser et qu'il soit présentable à Hollande ; ou parce qu'il menaçait de faire des révélations embarrassantes comme de nombreux dirigeants l'évoquent dans les couloirs de la confédé ?

http://communisteslibertairescgt.over-b ... epaon.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Lila » 14 Mai 2015, 21:56

Qui a peur de l'antiracisme dans les syndicats ?

Une photo de femmes nues assortie d'un commentaire rigolard assimilant ces photos à une prière musulmane, un autre montage photo s'« amusant » cette fois sur le thème des « tournantes marocaines ». Banal dans la France de 2015, gangrenée par tous les racismes, de l'islamophobie à l'antisémitisme en passant par la haine contre les Roms ?

En effet, cela n'a rien de particulièrement original. Mais dans ce cas précis, c'est une responsable de la CGT Services publics de l’Essonne qui a publié ces photos sur Facebook. D’autres militants CGT ont alors signalé à l’Union Départementale CGT 91 le problème que posait cette propagande raciste et islamophobe .

La réaction logique dans un syndicat qui a inscrit l'antiracisme dans ses fondamentaux aurait été au minimum une exigence de suppression immédiate de ces photos, d'autant que la syndicaliste s'exprime en affichant son appartenance syndicale. Un communiqué dissociant la CGT de ces propos racistes semblait également constituer une évidence, avant même toute procédure de sanction éventuelle, impliquant également le droit pour la personne mise en cause de se défendre,

Mais il a fallu deux mois pour que l’UD CGT de l'Essonne décide d’instaurer une commission des conflits et de convoquer les « différents protagonistes ».

Le militant syndical qui a dénoncé cette affaire a rendu publique le 9 avril, sur le site de son syndicat http://www.cgt-ville-chilly-mazarin.com/, sa réponse à cette convocation, à laquelle il n’a pas accepté de se rendre, ainsi que les photos et commentaires en question.

Il y explique l'évidence : une commission des conflits a pour vocation de résoudre les conflits inscrits dans le cadre des principes de la CGT. On peut comprendre qu'une instance intervienne pour départager deux militants ou deux structures en opposition sur les revendications à mettre en œuvre ou sur des questions de périmètres.

Mais dans le cas présent, le seul conflit existant est la contradiction entre les positions antiracistes du syndicat et les prises de position antagonistes d'une responsable syndicale. Ce qui est donc anormal, ce n'est pas qu'un militant ait dénoncé ces positions, mais qu'il ait été le seul.

Nous ne savons pas, à l’heure qu’il est, quelle décision va prendre la CGT de l’Essonne. Mais on voit d’ores et déjà la difficulté à mettre en œuvre les valeurs antiracistes à l’intérieur de la structure syndicale, notamment vis-à-vis de militants ayant des responsabilités importantes.

Ce qui affaiblit le plus une organisation qui se réclame de valeurs antiracistes et égalitaires, n’est pas que des positions haineuses de quelques militants soient rendues publiques. Au contraire ce qui est facteur de trouble est le fait de ne pas prendre ses responsabilités face à des militants racistes, antisémites, sexistes, xénophobes. Ce n’est ni le propre ni de la CGT ni des seuls syndicats.

En réalité, la CGT assume au moins d'exclure les militants du FN. C'est peu, mais c'est beaucoup au regard des positions adoptées par la CFDT ou par FO, qui considèrent que figurer sur des listes électorales d'un parti d'extrême-droite et s'investir dans un syndicat ne sont pas forcément incompatibles.

Mais pourquoi un tel malaise dans une organisation dont les statuts et les orientations sont pourtant très clairs ?

D’abord, parce que le problème est largement ignoré et absent des discussions collectives. Cela conduit à ce que des militants, voire des structures locales, développent une idéologie raciste ou antisémite. Et évidemment, au fil du temps, le mal est plus étendu, les militants en question accèdent à des responsabilités. Il devient alors forcément embarrassant de reconnaître qu’on a placé sur ses listes ou dans ses instances dirigeantes une personne qui en réalité porte ce que l’organisation est censée combattre.

Mais de toute façon, le problème devient forcément public un jour ou l'autre... par exemple quand ces militants décident tout simplement de rejoindre ouvertement l'extrême-droite. L'affaire Fabien Engelman, parti au FN avec l'ensemble de sa section syndicale, n'est pas isolée. Très récemment, dans le Loiret, Martiale Huyghe, investie de responsabilités à la CGT Thalès se présentait-elle sur une liste FN. Aux municipales 2014, en Seine Maritime et en Ile et Vilaine, deux CGTistes figuraient sur les listes du Front National.

Il y a aussi un problème de fond sous-jacent. Certes, les militants des organisations progressistes sont eux aussi sensibles au contexte social et politique, et peuvent développer des thèses racistes. Mais justement, si l’organisation jouait son rôle, elle mettrait régulièrement ces sujets en débat, ce qui bien souvent suffit à faire comprendre à ces personnes qu’il y a un désaccord irréconciliable avec les positions de l’organisation. Libre à eux ensuite de changer leur positionnement ou de changer d'organisation.

Mais au sein de la CGT, comme dans nombre d'organisations syndicales ou politiques de gauche, le risque de voir des gens quitter la structure est une donnée fondamentale dans la prise des décisions. Ce risque est souvent évalué au regard des rapports de force présumés dans la société: aujourd'hui, les idées fascistes sont présentées comme quasi-hégémoniques et incontournables, et elles rallient effectivement une partie des salariés. Même si une infime minorité de ces salariés rejoint un syndicat, et à plus forte raison la CGT, beaucoup de syndicalistes sont persuadés que l'exclusion d'un syndiqué militant raciste, islamophobe ou antisémite déclenchera l'indignation des salariés non-syndiqués. Et de fait, la prophétie devient « auto-réalisatrice ».

En tolérant en son sein des militants racistes et antisémites, et surtout en les laissant arborer leur appartenance syndicale, la CGT répand l'idée que ces idéologies sont parfaitement compatibles avec le syndicalisme...puisque des militants syndiqués les portent. Et plus ils les portent longtemps, plus ils peuvent agréger des syndiqués ayant les mêmes opinions qu’eux. Dans une entreprise il est évident que des salariés opposés à l'islamophobie où à l'antisémitisme ne rejoindront un syndicat dont le délégué défend ces thèses. À l’inverse, les salariés sensibles à ces rhétoriques haineuses vont pouvoir considérer qu'après tout, ils peuvent se sentir à l’aise dans ce syndicat. Et c'est ainsi qu'on va trouver des sections syndicales entières prêtes à entamer un jour une campagne mettant en cause l'embauche de travailleurs d'origine étrangère, affichant ouvertement leur soutien à tel ou tel antisémite connu, ou exigeant des mesures discriminatoires contre les musulmans.

Cette tolérance va amener les salariés et les syndiqués antiracistes à hésiter avant de dénoncer des pratiques ou des discours racistes et antisémites, ou à soutenir celles et ceux qui les dénoncent, ou au mieux à s'emparer tardivement du problème. Si l'on sait que telle publication écrite ouvertement raciste n'a pas été sanctionnée immédiatement, on se dira que des propos oraux et internes n'ont aucune chance d'être pris en compte. Si l'on voit un militant convoqué en « commission des conflits » pour avoir mis le holà à un discours inacceptable, on se dit qu'on subira le même sort. Et si des syndiqués accèdent à des responsabilités en tenant des discours antagonistes avec les principes antiracistes du syndicat, alors à quoi bon se battre contre une ligne qui apparaît comme acceptée dans les faits ?

Or, ces dernières années, de nombreux militants et militantes ont fait une amère expérience : dénoncer en interne n'aboutit à rien, voire entraîne une franche hostilité et à des ennuis dans le travail syndical du quotidien. Prendre parti publiquement contre des propos douteux aboutit à être considéré comme celui qui porte atteinte au syndicat et fait le jeu de ses ennemis, comme si l'atteinte n'était pas constituée par les discours ou les pratiques de celles et ceux qui souscrivent aux idées d'extrême-droite.

Une affaire similaire à celle qui touche aujourd'hui la CGT du 91 avait eu lieu dans le Gard , au sein de l'entreprise Tango, filiale de Keolis : en 2013, deux salariés, dont un délégué CGT avaient publié sur leurs profils Facebook des caricatures violemment islamophobes et racistes. Il y avait aussi dans cette section CGT, des salariés de confession musulmane, directement touchés par ces caricatures. Mais, au lieu de les soutenir et de prendre des mesures contre les auteurs de ces post islamophobe, la CGT avait tergiversé. Résultat, les salariés visés ont quitté le syndicat et ont du s'adresser au CCIF pour être soutenus dans leur plainte.

Ce type d'affaires détruit beaucoup de choses et notamment le travail antiraciste réellement mené au sein de la CGT : un travail que nul ne peut mettre en doute, au niveau des prises de positions théoriques et sur le terrain. Et ce d'abord parce qu'une partie des militants syndiqués sont eux même des cibles de la discrimination raciste : ce fut le cas par exemple d'un délégué syndical au CHSCT qui faillit se faire renvoyer de son emploi dans une zone aéroportuaire parce qu'il saluait ses collègues en arabe. Et c'est un exemple parmi des centaines d'autres : utiliser le racisme et l'islamophobie ambiante pour criminaliser des syndicalistes est évidemment une tentation patronale courante.

Malheureusement, dans le contexte actuel, le problème du racisme, de l'antisémitisme, de l'islamophobie ou de l'homophobie ne se posent pas que chez l'adversaire. Il est aussi un problème qui divise les salariés, et même les syndiqués : la puissance de frappe de l'extrême-droite est énorme, et elle contamine même les luttes.

Faire l'autruche ne mène nulle part : à force de ne pas vouloir être « isolé » ou « minoritaire » on le devient. Le racisme n'est pas un phénomène abstrait, une opinion sans conséquence dans les rapports de travail : on ne peut pas être un bon militant syndical en ayant intégré des logiciels de haine. Quand on considère une partie de ses collègues comme des ennemis, quand on entérine la division entre les salariés, comment être encore efficace dans la lutte contre les initiatives antisociales des employeurs ?

Militants antiracistes, et syndiqués pour ceux qui sont en emploi, cégétistes pour certains, nous souhaitons dire toute notre solidarité au militant CGT de Chilly Mazarin qui a voulu préserver son syndicat de dérives racistes et islamophobes. Et nous espérons que la CGT prendra la décision qui s'impose évidemment : sanctionner les propos racistes et non pas isoler un militant qui a fait ce qu'il y avait à faire.


http://www.memorial98.org/2015/05/qui-a ... icats.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Pti'Mat » 21 Mai 2015, 08:12

Limoges 27 juin: soirée-débat sur la situation au Kurdistan

Au cours des 120 années qui ont façonné l’histoire de la CGT l’engagement internationaliste a toujours été un axe important de son action.

Depuis plus d’un an les populations du Proche Orient, en Syrie et en Irak subissent les conséquences terribles de la guerre qui oppose les régimes en place aux obscurantistes de DAESH (Etat Islamique en Irak et au Levant).

Il est bon de rappeler que le peuple kurde, s’étalant sur la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran, est le plus grand peuple au monde (près de 45 millions de kurdes) sans « Etat » et sans reconnaissance culturelle. Grand oublié de l’histoire, le peuple kurde a une tradition ancestrale de luttes populaires, une expérience du combat qui lui permet aujourd’hui de tenir, avec peu de moyens, face à l’extrême droite islamique, là où des armées nationales sur-équipées ont échoué (notamment les armées syrienne et irakienne). Néanmoins, notre aide et notre soutien au peuple kurde sont nécessaires à la poursuite de leur lutte.

Dans cet objectif, la Commission de Lutte contre le Racisme de l’Union Départementale CGT de la Haute-Vienne vous invite à une soirée-débat sur la situation au Kurdistan à l’Espace multi-culturel « El Doggo », le 27 juin, à 20h.

Cette soirée se déroulera, dans un premier temps, avec l’intervention de deux camarades venant de Toulouse, membres de la CGT et du Collectif de Soutien au Peuple Kurde ; et dans un deuxième temps, en engageant des discussions entre nous autour de la nécessité de créer un collectif de solidarité avec le peuple kurde au niveau local.

Vive la solidarité internationale des travailleurs-euses !

Vive la lutte populaire et démocratique des peuples pour leur émancipation !


http://ullimogesnord.reference-syndicale.fr/2015/05/27-juin-soiree-debat-sur-la-situation-au-kurdistan/
"Il n'y a pas un domaine de l'activité humaine où la classe ouvrière ne se suffise pas"
Le pouvoir au syndicat, le contrôle aux travailleurs-euses !

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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede mimosa rouge » 22 Mai 2015, 09:30

Hayange : commémoration du 8 mai 1945
Lors de la cérémonie le maire FN insulte la CGT


http://cgt.fr/Lors-de-la-ceremonie-le-maire-FN.html

et puisqu'on on en parle ....

Procès du FN contre la CGT : Le Front National néglige de mener à son terme la démarche juridique engagée contre la CGT

http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?article9011

a propos de l'action en justice contre la désafilliation du syndicat des municipaux de Nilvange.
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede bipbip » 27 Mai 2015, 01:38

Flicage des chômeurs : la CGT s'abstient !!!

Le conseil d'administration de Pôle Emploi vient d'adopter le déploiement de 200 conseillers sur des tâches de contrôle des chômeurs. Ces 200 conseillers ne correspondent évidemment pas à des embauches mais seront choisis au sein des personnels en nombre déjà insuffisant pour suivre sérieusement les demandeurs d'emplois.

Le prétexte de détecter ceux qui se sont désespérés pour les soutenir davantage est l'habillage qui permet à la CFDT, la CGC et la CFTC de cautionner cette décision. Tout comme FO, la CGT s'est contentée de s'abstenir lors du vote au sein du conseil d'administration. Quelle audace !

http://communisteslibertairescgt.over-b ... tient.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede bipbip » 08 Juin 2015, 13:19

Martinez et la lutte des classes : Au dessous du niveau 1 !

Nous reproduisons ici un extrait de l'article des Echos du 8 juin qui rend compte de l'intervention de Martinez dans un club dédié au "dialogue social" :

Le cégétiste a bien sûr rappelé l'opposition de son organisation à la loi Macron et à la réforme du dialogue social. Mais il a aussi souligné qu' « une entreprise qui marche bien est une entreprise qui n'a pas de conflits, où on s'écoute les uns les autres », et expliqué qu'il ne se « lève pas tous les matins en [se] demandant combien de grèves on va faire aujourd'hui ». S'il a réaffirmé qu'il « y a nécessité que la loi fasse loi alors qu'aujourd'hui c'est l'exception qui fait la règle », Philippe Martinez s'est déclaré « d'accord, à chaque fois que c'est nécessaire, pour que les salariés puissent donner leur avis sur un accord d'entreprise, mais à condition qu'ils se décident en toute liberté ».

Camarade Martinez, l'entreprise sans conflit marche bien...pour le patron ! Le syndicalisme de classe exprime le conflit irréconciliable entre les intérêts du patron et de ses salariés. Les militants ont vocation à entrainer leurs collègues dans le conflit, d'abord pour améliorer l'ordinaire mais aussi pour préparer l'extraordinaire : l'appropriation collective des moyens de production !

http://communisteslibertairescgt.over-b ... eau-1.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede mimosa rouge » 11 Juin 2015, 08:19

L'administrateur "CGT" à ADOMA (ex-SONACOTRA) ....

http://construction.cgt.fr/actualites/l ... rs-dadoma/
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Pïérô » 23 Juin 2015, 01:20

Solidaires devrait en prendre de la graine, plutôt que de signer n'importe quoi.

L'UD 75 réagit à la déclaration intersyndicale pour le vivre ensemble

CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU et Solidaires ont rendu publique le 2 juin un très long texte qui pourrait nourrir de nombreux débats sur la lutte contre les discriminations bien qu'il brasse plus de généralités que de propositions précises. Mais c'est surtout par ses silences qu'il pose question, "oubliant" de pointer les responsabilités politiques de ceux qui gèrent loyalement le capitalisme au profit des patrons. Nous publions ici une contribution de l'UD de Paris qui évoque cet aspect. Le texte complet de l'intersyndicale est ici : http://www.cgt.fr/Vivre-ensemble-travai ... emble.html

Adresse de la CE de l’UD de Paris
au Bureau Confédéral et aux organisations du CCN


La Commission exécutive de l'UD de PARIS réunie les 11 et 12 juin 2015 a pris connaissance du
texte « Après le 11 janvier, vivre ensemble, travailler ensemble ».
Notre UD, à l'issue des attentats, s'était exprimée le 15 janvier 2015 :
« Pour l’Union Départementale CGT de Paris, l’unité et le désir de vivre ensemble dans une
société plus fraternelle ne se transformera pas en une union sacrée qui tenterait de faire oublier
par la misère sociale le produit des politiques économiques menées ces dernières décennies et
qui constituent un terreau propice à l’émergence de ces actes criminels. Rien ne saura entraver
l’action de l’UD CGT de Paris contre les politiques d’austérité du gouvernement ! La ligne de
conduite de la CE de l’UD CGT de Paris est bien le renforcement de la solidarité au sein du
monde du travail, son unité dans la lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme,
l’islamophobie, les plans d’austérité en France et dans le monde et l’action de l’impérialisme
français. »
La Commission exécutive de l'UD CGT de Paris ne saurait se reconnaître dans ce texte qui ne
parle ni d’austérité, ni du pacte de responsabilité, ni des projets de loi Macron, Rebsamen ou sur
le renseignement, ni des réformes territoriale et du collège, ni de protection sociale.
L'ensemble de ces attaques contre le monde du travail exige, après la journée de grève et de
manifestation du 9 avril 2015, une position combative de la CGT. Le « vivre ensemble » ne saurait conditionner l'abandon de nos revendications. le 12 juin 2015

http://communisteslibertairescgt.over-b ... emble.html
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede Banshee » 06 Juil 2015, 20:40

http://www.lagazettedescommunes.com/376 ... au-merite/

En clair, la CGT des fonctionnaires territoriaux de Suresnes soutient l'attribution du régime indemnitaire (complément de rémunération) à la gueule du client. En échange de quoi ?... :gerbe:
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede bipbip » 15 Aoû 2015, 13:27

Pour rigoler

Thierry Lepaon : "J’ai vécu l’enfer"

Thierry Lepaon se confie à France Info sept mois après son départ forcé de la CGT. Il confie avoir pensé au pire et affirme qu’il a identifié qui sont les "traîtres".

... http://www.franceinfo.fr/actu/societe/a ... fer-716309
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Re: Evolution du syndicalisme - avoir un oeil sur la CGT

Messagede abel chemoul » 17 Aoû 2015, 19:38

un reportage de Canal+ sur l'argent de la CGT.
y en a de la CGT ici qui savent ce qui est prouvé et ce qui est de l'ordre de la spéculation putassière pour faire de l'audimat?
Que les CE soient des pompes à fric , c'est pas nouveau, mais y a d'autres accusations (surfacturation, rétrocommissions, brisage de grève).


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