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Messagede bipbip » 18 Nov 2016, 12:04

Ils dénoncent le report des élections dans les TPE

LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont protesté hier à Paris devant la Direction générale du travail, contre le report désormais officiel des élections dans les TPE.

Les organisations syndicales LAB, Solidaires, STC et la CNT ont dénoncé hier 16 novembre, devant la Direction générale du travail (DGT) à Paris, le report des élections dans les TPE. Quelques minutes avant qu'elle officialise un report déjà évoqué par le ministère du Travail. Prévues initialement du 28 novembre au 12 décembre prochains, ces élections auront finalement lieu du 30 décembre au 13 janvier.

La DGT a souligné que la décision de la CGT de se pourvoir en cassation contre le STC (Syndicat des travailleurs corses) constitue "un risque majeur de devoir annuler le scrutin".

Devant ses locaux, LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont exprimé leur colère. "Sans dédouaner l'ensemble des organisations (CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) qui se sont acharnées dans ces procédures juridiques inacceptables à nos yeux, aujourd'hui, seule la CGT poursuit ces procès contre le STC au niveau national et contre LAB au niveau régional Nouvelle-Aquitaine".

Ces derniers ont poursuivi en déclarant que "si, juridiquement, il y a deux dossiers distincts [LAB et STC, ndlr.], l'attaque est la même". Et s'appuyant sur les jugements - Cour de cassation, Tribunal d'instance de Bodreaux -, les organisations syndicales ont demandé à la CGT de "laisser les élections se dérouler normalement et laisser les salariés des TPE choisir librement".

... http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/ ... ns-les-tpe
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Messagede bipbip » 29 Nov 2016, 10:56

Congrès de l’UD CGT Paris
l’appel-déclaration adopté par ce congrès qui s’est déroulé début novembre.

APPEL du 19ème congrès de l’UD CGT PARIS

Offensifs, les syndicats CGT de Paris se sont réunis en congrès du 8 au 10 novembre 2016 à St Denis.

Ils ont analysé les attaques sans précédent tant sociales et économiques (loi Macron, Rebsamen, loi NOTRe et loi travail…) qu’anti démocratiques (état d’urgence, répression judiciaire et policière contre les syndicalistes et usages répétés du 49.3) qui se sont abattues sur les salarié-es, privé-es d’emploi et des retraité-es.

Ils sont revenus sur les différentes formes de mobilisation de la CGT contre la loi El Khomri (Grèves, manifestations, blocages, pétitions, votations…) et l’énergie qui s’en est dégagée, des jeunes aux retraités. Ces résistances ont un caractère extrêmement positif. C’est un terrain propice, même si la loi est passée et que nous sommes dans une phase différente de la lutte, pour relancer un processus revendicatif à la hauteur de ces enjeux.

Il convient de confier le mandat au nouveau secrétaire général de l’UD, qui sera présent lors du CCN des 15 et 16 novembre, de porter la ferme volonté d’une journée d’action interprofessionnelle rapide qui relance une vraie dynamique de mobilisation dans l’unité la plus large possible pour exiger l’abrogation de cette loi, en s’appuyant sur le meeting régional unitaire qui aura lieu prochainement.

Auprès des plus exploité-es, les travailleurs-ses sans papiers, l’UD CGT Paris, ces deux dernières années, a remporté plusieurs victoires (50 et 57 bld de Strasbourg, la Mamma). La lutte la plus récente a contraint l’entreprise CAPRON à embaucher 25 travailleurs sans papiers d’une entreprise sous-traitante. Ils ont été également régularisés.

S’appuyant sur cette dynamique, le congrès appelle ses organisations à amplifier les luttes pour la régularisation des travailleur-ses sans papiers, pour l’égalité des droits et l’égalité sociale entre français et étrangers, et pour la ré internalisation des salarié-es de la sous-traitance. Conformément aux valeurs de solidarité de la CGT, le congrès appelle à prendre part aux mobilisations de soutien aux exilés qui fuient les guerres, les dictatures et la misère.

La décision de la Maire de Paris de reprendre les pires aspects de la loi MACRON en proposant une position maximaliste avec l’ouverture de 12 dimanches des commerces, signifie qu’elle entend remodeler Paris pour la transformer en une zone touristique et commerciale. Et c’est précisément une déréglementation généralisée qu’elle tente de mener aussi contre les services publics parisiens et leurs agents.

La Mairie de Paris accompagne la casse des services publics avec la réduction des accueils, et la mise en place de maisons de services au public (avec la CAF, pôle emploi, CPAM, GDF Engie, EDF, et bientôt des services de la préfecture de Paris, des finances publiques, des mairies d’arrondissement ??!). A noter aussi la privatisation de la gestion du stationnement en surface à partir de 2018. Jusqu’où la Mairie de Paris va t- elle sous-traiter des pans entiers des services publics au secteur privé et à des salariés précaires ?

Défendre le service public, c’est aussi l’affaire des usagers qui peuvent être associés via des pétitions, par exemple, contre les fermetures de bureaux de poste et le transfert d’activités de services publics vers des superettes. La récente grève victorieuse de trois semaines des postiers du 13ème en a fait la démonstration.

Face à l’accélération de ces attaques à Paris, seule la convergence public-privé nous permettra de les contrer.

En conséquence, le congrès appelle à la mobilisation interprofessionnelle à Paris. En convergence, salarié-es du public et du privé, préparons une manifestation devant l’hôtel de ville pour exiger l’arrêt de la dérèglementation horaire dans la capitale, le maintien de tous les services publics et l’arrêt des fermetures des accueils de proximité. Non à la mise en œuvre et au développement des maisons de services au public ! Dans cette perspective, l’UD CGT Paris s’adressera aux autres organisations syndicales qui ont notamment lutté avec elle contre la loi Travail.

La CGT Paris appelle ses organisations à multiplier les mobilisations dans toutes les entreprises pour développer la campagne des 32h.


Dans le contexte de montée des idées xénophobes, les manifestations policières actuelles sont impulsées et manipulées par l’extrême droite. Loin des revendications légitimes des agents de la police autour des salaires et des conditions de travail, le mouvement actuel accompagne des politiques sécuritaires mises en place par le gouvernement et dont les militant-es-, notamment de la CGT, sont actuellement les victimes. La CGT Paris ne peut donc appeler à rejoindre ces manifestations prétendument spontanées. Le débat autour de la reconquête d’une police républicaine au service du citoyen est plus que jamais d’actualité.

C’est pourquoi, le congrès appelle les agents de la police à rejoindre la journée d’action fonction publique du 29 novembre. Par ailleurs, l’UD CGT poursuivra sans relâche sa lutte contre les idées d’extrême droite (formations, initiatives contre le racisme et les discriminations) et contre la politique du gouvernement qui, en s’attaquant à toutes les conquêtes sociales, favorise la montée de ces idées.

Le congrès appelle les syndicats et militant-es parisien-nes à amplifier la campagne TPE en lien avec l’ensemble des UL. Le scrutin qui se déroulera du 28/11 au 12/12/2016 est un enjeu prioritaire puisqu’il est le dernier vote interprofessionnel où les salarié-es pourront porter leurs voix sur le syndicat de leur choix. La CGT, syndicat de classe et de masse, doit rester la première organisation syndicale.


Nos victoires passent par la construction d’un rapport de force favorable aux salarié-es dans la capitale. Pour cela nous devons nous renforcer par de nouvelles adhésions à la CGT, par la création de nouveaux syndicats, et faire vivre nos Unions locales.

Le congrès appelle les syndicats à s’investir dans les unions locales et à leur donner les moyens militants de fonctionner comme une structure inter professionnelle de proximité.

Conformément aux valeurs féministes de la CGT, le congrès appelle à prendre part à la mobilisation du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux luttes contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Le congrès appelle les syndicats parisiens à s’associer pleinement aux grèves et manifestations qui s’inscrivent dans la continuité de la mobilisation pour l’abrogation de la loi El Khomri :


◾ Les suites de la grève du 8 novembre des personnels hospitaliers contre la casse de la santé et pour l’abrogation de la loi Touraine et contre les groupements hospitaliers de territoire (GHT)
◾ Le 15 novembre, avec les agents des finances publiques,
◾ Le 29 novembre, journée de mobilisation fonction publique CGT, Solidaires, FSU
◾ Le 3 décembre, la manifestation contre le chômage et la précarité ;
◾ Le 5 décembre, le meeting pour le droit d’alerte, avec l‘UGICT.

Les délégué-es au 19ème congrès de l’UD 75 considèrent qu’une riposte d’ensemble est urgente et nécessaire. Ils appellent les salarié-es, les retraité-e, les privé-es d’emploi à poursuivre les mobilisations pour l’abrogation de la Loi El Khomri et les lois qui remettent en cause leurs droits, pour gagner sur toutes les revendications d’emploi, de salaires, de protection sociale, de retraites, d’amélioration des conditions de travail et de baisse du temps de travail avec la campagne pour les 32h…

Vive la lutte, Vive la CGT et vive le 19ème congrès de l’UD CGT de Paris

St Denis le 10 /11 /2016.


http://syndicollectif.fr/congres-de-lud-cgt-paris/
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Messagede bipbip » 09 Déc 2016, 12:04

UD 75 : Bilan du 19° congrès CGT Paris

Retour sur le 19e congrès de l’Union des syndicats CGT de Paris

Les 8, 9 et 10 novembre 2016, le complexe sportif Nelson-Mandela a accueilli les travaux du 19e congrès de l’Union des syndicats CGT de Paris (UD CGT 75). Au total, 202 délégués étaient présents (22 619 voix, 80 syndicats, 20 fédérations et 18 unions locales). Avec un rapport d’activité approuvé par 97,8 % des mandats représentés et un document d’orientation voté à 99,2 %, la direction sortante apparaît renforcée dans ses positionnements qui ne sont pas restés inaperçus au fil de la dernière mandature. Que ce soit dans les batailles contre les mauvais coup du gouvernement Hollande dès son élection (loi de sécurisation de l’emploi, loi Rebsamen, extension du Grand Paris, loi Travail…), dans les crises connues au sein de la direction confédérale autour de la succession de Bernard Thibaud, puis dans la crise Le Paon et la préparation du 51e congrès, l’Union départementale est restée constante dans le type de syndicalisme de lutte qu’elle entend mener, malgré quelques limites.

Loi travail : l’abrogation toujours exigée mais sans stratégie de lutte

Que ce soit dans le rapport introductif, le rapport d’activité, le document d’orientation ou les prises de parole des délégués, l’abrogation de la loi Travail s’est vite imposée comme la revendication générale à faire vivre d’urgence, dans les entreprises comme dans les territoires. Et c’est heureux, la résignation ne semblant donc pas nous avoir encore totalement gagnés. Pour autant, les questions de stratégie n’ont pas vraiment été sérieusement abordées, et l’on peut regretter que la formulation de cette revendication légitime soit restée à l’état de vœu pieu, parole incantatoire (de celles qu’on dénonce pourtant si souvent). Certes, certains délégués ont regretté que l’intersyndicale ait abandonné les manifestations de rue après celle organisée le 15 septembre 2016, mais ils n’ont pas davantage creusé la question de la stratégie. Car les manifestations ne sont vraiment utiles que quand elles rassemblent largement, et la volonté de FO de se consacrer sur le terrain juridique et de cesser les mobilisations dans la rue annonçait déjà de futurs défilés clairsemés. La question de la grève n’a pas davantage été traitée, alors que c’est sans doute l’un des points faibles de ce mouvement social : la faiblesse des grèves, excepté dans quelques secteurs bien organisés (le rail, les raffineries, les ports et docks), rendant illusoire toute perspective de blocage de l’économie, pourtant seul à même de faire trembler et plier le gouvernement. En cela, l’appel du 51e congrès confédéral, s’il a eu le mérite d’ancrer l’idée d’un conflit dur et de poser la question de la grève reconductible au niveau confédéral, n’aura eu d’autres effets concrets que de « confier le mandat au nouveau secrétaire général de l’UD, présent au CCN des 15 et 16 novembre, de porter la ferme volonté d’une journée d’action interprofessionnelle rapide qui relance une vraie dynamique de mobilisation », comme l’énonce l’appel voté par le congrès.

L’importance des unions locales réaffirmée

Structure interprofessionnelle, l’union départementale ne pouvait pas ne pas aborder durant son congrès la question des unions locales CGT. Là encore, les délégués ont semblé unanimes dans leurs interventions quant à l’utilité des unions locales, réaffirmant leur importance dans l’organisation CGT. Si elles ont toujours, aujourd’hui, la possibilité de syndiquer directement des travailleurs (ce qui est, hélas, nécessaire), il a été rappelé que ce n’était pas là leur raison d’être, laquelle était plutôt à chercher du côté de la formation syndicale, du conseil juridique, de la culture syndicale et, bien sûr, surtout, de l’organisation des solidarités interprofessionnelles autour des luttes ancrées dans leur « juridiction ». À cet égard, beaucoup de délégués ont déploré, à juste titre, que, si certaines affichent une activité débordante, d’autres végètent depuis longtemps. Les difficultés rencontrées aujourd’hui viendraient surtout du délitement progressif du lien entre les unions locales et les syndicats de leur territoire, et ce d’autant plus que le système Cogetise contrarie les possibilités, pour les unions locales, de bien connaître l’état de la présence CGT dans les arrondissements. Il a été demandé à ce que la nouvelle commission exécutive de l’union départementale de Paris réfléchisse au développement d’outils permettant de redynamiser les unions locales dans le besoin et de favoriser et consolider les liens avec les syndicats et les militants.

La police en quête de légitimité

Lors de ces trois jours de congrès, les problèmes au sein du syndicalisme CGT de la police sont régulièrement revenus sur la table. Le Syndicat CGT-Police Paris et le Syndicat CGT de la préfecture de police de Paris avaient chacun envoyé un délégué. Pour eux, l’enjeu était de taille, surtout pour le premier, récemment exclu et dénoncé par la Fédération CGT-Police, laquelle est actuellement gangrénée par des idées et des positions proches de celles de l’extrême droite. Autrement dit, nous avions au congrès l’aile progressiste de la CGT-Police, venue chercher une légitimation au niveau départemental de son existence et de ses prises de position (contre les manifestations spontanées, contre une réforme de la légitime défense, contre le mégafichier de Cazeneuve, etc.). Et, de fait, le congrès a confirmé le soutien apporté de longue date à cette structure : le secrétaire général du Syndicat CGT-Police Paris a été réélu au bureau de l’UD CGT 75 et une déclaration condamnant la Fédération CGT-Police a été votée et adressée au Comité confédéral national. En l’état, ils ne pouvaient sans doute pas rêver meilleure situation. Reste que tout cela laisse un goût amer : certes, nous avions affaire à l’aile gauche de la police, mais une matraque de gauche ne fait pas moins mal qu’une matraque de droite quand elle s’abat sur le manifestant dans la rue. La remarque peut paraître un peu triviale, et, pourtant, le problème est bien là : le rôle de la police n’a jamais été vraiment questionné par le congrès. La réflexion à ce sujet s’est contentée d’évoquer l’idée d’une police conçue comme un service public au service du peuple, sans jamais questionner le caractère structurel de sa violence et de ses missions au service des pouvoirs politiques et économiques, qui la place de fait en dehors du processus d’émancipation, sinon résolument contre lui. L’absence cruelle de cette réflexion, c’est à nous, délégués se revendiquant du communisme libertaire ou de l’anarcho-syndicalisme, qu’elle est imputable ; nous qui nous sommes contentés de voter contre la déclaration et de tenter une timide prise de parole pour remettre dans le débat les souvenirs des violences policières qui ont accompagné le mouvement social contre la loi Travail.

Radiation du syndicat de la propreté

Une nouvelle fois ont été portés à l’attention du congrès les agissements de la Fédération Ports et Docks en vue, plus particulièrement, de voir confirmer la décision de suspension prise à l’encontre du Syndicat de la propreté et des services associés de la région parisienne par le comité général de février 2016 en vue du procéder à sa radiation. Cette proposition était accompagnée d’un rapport circonstancié de 24 pages rappelant la persistance, au sein de ce syndicat, de pratiques inacceptables et, notamment, pour la dernière période au sein de différents conflits chez TFN et de nombreux hôtels parisiens.
Pour autant, si les pratiques courantes de briseurs de grève et de collusion avec le patronat de cette branche par ce syndicat régional sont connues de longue date et dénoncées par ce rapport, pas un mot n’y est dit sur les accords passés par cette fédération en vue d’interdire aux salarié-e-s de la sous-traitance d’être présentés, voire simplement représentés au sein des IRP des donneurs d’ordres comme le Code du travail en dispose encore… Déjà, en février 2010, le TGI de Paris annulait un avenant à la convention collective signé en décembre 2008 par la fédération CGT, mais aussi FO, interdisant aux salariés de la propreté d’exercer leur droit et, en particulier, leur permettant d’être électeurs ou éligibles au sein de l’entreprise utilisatrice. Au printemps 2016, six ans après, les délégués CGT menaçaient de grève l’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel si les salariés de la sous-traitance étaient directement consultés par l’hôtel et non par le sous-traitant pour exercer leur choix d’option de vote (affaire en cours au tribunal d’instance du 15e arrondissement de Paris).
Nous ne pouvons que saluer ici les longues batailles menées depuis 1987 par le syndicat CGT-HPE, et souvent aux côtés de nos camarades de la CNT-SO du secteur, pour la réinternalisation des travaux sous-traités. Mais de cela, les congressistes n’en auront que peu entendu parler…

Changement à la tête de l’UD

Au secrétariat général de l’Union des syndicats CGT de Paris, Benoît Martin succède à Patrick Picard. Le camarade est issu du Syndicat CGT-Télécoms Paris, où il a eu plusieurs responsabilités : secrétaire général du syndicat, membre de la direction de la Fapt et secrétaire régional. Au niveau de l’UD CGT 75, il a été membre du bureau et du secrétariat jusqu’à cette fin d’année 2016, où il prend donc le secrétariat général. S’il n’y a aucun doute à avoir quant à la quantité et la qualité de travail qu’il peut abattre pour la CGT à Paris, ce n’est pas un cadeau que lui font ses camarades du Pardem, qui publient sa biographie et annoncent sur leur site Internet son appartenance au conseil national de ce nouveau parti (gauche républicaine souverainiste).


http://www.communisteslibertairescgt.or ... Paris.html
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Messagede bipbip » 18 Déc 2016, 14:52

STC et LAB : La CGT perd son procès en vue des élections dans lesTPE

Malgré un acharnement juridique démesuré, la direction confédérale n’a pas obtenu l’annulation des listes des syndicats nationalistes corses et basques. Nous avions déjà dit tout le mal que nous pensions de cette façon administrative de porter l’exclusive contre d’autres syndicats. Nous avions pointé le risque de jurisprudence contre nous mêmes à tenter de faire condamner un syndicat parce qu’il serait porteur d’un projet « politique » selon les arguments mêmes de l’avocat de la CGT.
Enfin, comme plusieurs structures CGT du Pays Basque, nous regrettions cette division avec des syndicats qui s’étaient engagés contre la loi Travail.

Le dernier communiqué confédéral du 12 décembre évoque des pratiques discriminatoires sur la défense de l’emploi local. Quelle hypocrisie ! Comme si la CGT ne gérait pas régulièrement des désirs de mutation professionnelle et d’attribution de poste en tenant compte des racines des postulants, que ces racines soient bretonnes, marseillaises ou toulousaines !

Le débat sur l’indépendance de la Corse et du Pays Basque sont des débats sérieux et complexes. La direction confédérale se grandirait en les traitant comme tel, dans le respect des travailleurs corses et basques qui placent leur confiance dans leurs syndicats respectifs.


http://www.communisteslibertairescgt.or ... esTPE.html
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Messagede bipbip » 02 Jan 2017, 12:12

Syndicalisme International : L’autre piste.

Dans la CGT le débat se focalise périodiquement sur l’adhésion à la CISL ou à la FSM. Nous défendons chaque fois l’idée que l’alternative ne peut pas être de choisir entre un réseau qui défend un capitalisme social et l’autre qui défend un socialisme de caserne. Nous proposons donc que la CGT travaille avec les confédérations de lutte de classe quelle que soit son affiliation. Ainsi le syndicat anglais des transports, le RMT, est membre de la FSM mais aussi du réseau alternatif RSISL. Ce réseau s’est développé autour de la CGT-Espagnole, de Solidaires en France et de la CSP au Brésil.

A l’occasion de la parution de son premier bulletin international voici le lien avec son site riche en informations diverses :
http://www.laboursolidarity.org/


http://www.communisteslibertairescgt.or ... piste.html
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Messagede mimosa rouge » 02 Jan 2017, 14:17

D'autant plus que dans les faits déjà des syndicats et des fédérations de la CGT bossent avec des confédérations membres du réseau ...
Mais la vrais blocage il vient en parti du fait qu'on ne sait plus trop pourquoi on a besoin d'un syndicalisme trans-national ! Du coup soit le débat en reste au ras des pâquerettes des intérêts d'appareil soit il est dans le vide intersidérale du gauchisme pro-FSM ... lui aussi pas en manque de reflexe de repli d'appareil en fait.
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Messagede bipbip » 07 Jan 2017, 17:28

Délit de solidarité : La CGT doit s’investir davantage

Plus de mille militants, dont de nombreux militants CGT ont été condamnés suite à la longue mobilisation 2016 contre la Loi Travail. Et la défense des Goodyears et de tant d’autres est une priorité importante.

Dans le même temps, des militants du monde associatif sont eux aussi condamnés pour avoir aidé des migrants en situation irrégulière. Autour du GISTI, de la LDH, du Syndicat de la Magistrature un collectif s’est créé pour assurer la solidarité avec ces militants.

De notre point de vue toute cette répression relève d’une même politique, renforcée par l’Etat d’Urgence, mérite une riposte rassembleuse, dans la diversité de celles et ceux qui s’opposent aux lois liberticides et rétrogrades.

C’est pourquoi il est regrettable que parmi les 73 organisations signataires on ne retrouve que deux structures CGT : La Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture (FERC) et le Syndicat Général du Livre Parisien (SGLCE).

Voici le texte de l’appel et la liste des premiers signataires. Il est encore temps pour des UL, des UD, des syndicats et des fédérations, de rejoindre ce combat pour contribuer à la convergence des résistances :

La solidarité, plus que jamais un délit ?

Bien sûr, la solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.

Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd’hui face à la justice.

Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l’expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l’ordre public.

La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers »1, mais toutes sortes d’autres chefs d’accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s’oppose aux politiques mises en œuvre. L’ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ».

Dès 2009, les associations de défense des droits de l’Homme et de soutien aux étrangers avaient dénoncé le fait que le délit d’« aide à l’entrée, à la circulation et au séjour des étrangers en situation irrégulière », introduit à l’origine pour lutter contre ceux qui font commerce du trafic et de l’exploitation des étrangers, ait permis au fil du temps de sanctionner les « aidants » d’étrangers sans papiers, même agissant dans un but non lucratif. Si les peines prévues ne sont pas toujours appliquées, une telle réglementation a bien sûr un effet dissuasif sur celles et ceux qui refusent de se soumettre à des politiques hostiles aux étrangers.

La mobilisation associative, à l’époque, a abouti à plusieurs réformes successives, dont celle du 31 décembre 2012 qui a été présentée comme la « suppression » du délit de solidarité. Il n’en est rien ; la nouvelle rédaction des textes se contente de préciser et augmenter les cas d’exemption de poursuites. Outre l’aide apportée à des parents, est autorisée l’aide qui aura seulement visé à « assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger » ou à « préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci ». Malgré tout, des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d’être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d’amende et emprisonnement.

Dans le même temps, des poursuites ont commencé d’être menées sur la base de textes sans rapport avec l’immigration.

Les délits d’outrage, d’injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique sont utilisés pour défendre l’administration et la police contre celles et ceux qui critiquent leurs pratiques ;

Le délit d’« entrave à la circulation d’un aéronef », qui figure dans le code de l’aviation civile, permet de réprimer les passagers qui, voyant des personnes ligotées et bâillonnées dans un avion, protestent contre la violence des expulsions ;

La réglementation qui sanctionne l’emploi d’un travailleur étranger sans autorisation de travail a servi à inquiéter des personnes qui, hébergeant des étrangers en situation irrégulière, acceptent que leurs hôtes les aident à effectuer des tâches domestiques.

Aujourd’hui, les motifs des poursuites se diversifient toujours plus. Tandis que les poursuites pour aide à l’entrée et au séjour ont repris de plus belle, de nouveaux chefs d’accusation sont utilisés pour condamner les actions solidaires :

La réglementation en matière d’urbanisme a été invoquée à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) pour demander la destruction d’abris pour migrants ;

Des textes sur l’hygiène ou la sécurité applicables à des locaux ont servi à empêcher des hébergements solidaires à St-Etienne ;

L’absence de ceinture de sécurité et d’un siège pour une fillette à bord d’un camion a permis la condamnation d’un aidant à Calais ;

L’intrusion dans des zones particulières, interdites pour cause d’état d’urgence, a été utilisée, à Calais également, pour sanctionner le regard citoyen ;

Le délit de faux et usage de faux est utilisé pour intimider des personnes qui ont voulu attester de la présence depuis plus de 48h de personnes dans un squat à Clichy ;

etc...

Et, de plus en plus, le simple fait d’avoir voulu être témoin d’opérations de police, d’expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.

Ces procédés d’intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l’administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C’est l’avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.

Nous vous appelons tous et toutes à vous joindre au combat que nous, organisations syndicales et associatives et comités de soutien informels, avons décidé d’engager ensemble, au sein du collectif que nous avons constitué.

Pour rejoindre le collectif et signer cet appel : DelitSolidariteFraternite@rezo.net

Signatures d’organisations :

Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers (ADDE)
ACC Minorités visibles (Dunkerque)
ADRA Dunkerque
Association des Familles Victimes du Saturnisme (AFVS)
Alternative Libertaire
Arras solidarité réfugiés
ASEFRR
ASET 93
ATTAC Artois
Beaux repères
Care4Calais
CATRED
CEDETIM/IPAM
Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu
CNAFAL - Conseil National des Associations Familiales Laïques
Comité de Vigilance des Alpes Maritimes (COVIAM)
Collectif de Vigilance Paris12 pour les droits des étrangers-RESF"
Collectif Creusot - Autun des Droits de l’Homme
Collectif de soutien à Jean Luc Munro
Collectif des médecins généralistes pour l’accès aux soins (Comegas)
Collectif National Droits de l’Homme Romeurope
Collectif pour l’avenir des foyers - COPAF
Collectif Romeurope du Val Maubuée
Collectif Austerlitz et de l’assemblée citoyenne du 14ème
Collectif Parisien de Soutien aux Exilé-e-s
Comede
Culture et Liberté
Ecodrom 93
Émancipation tendance intersyndicale
Emmaüs France
Equipe de soutien juridique de Dunkerque
FASTI
Fédération SUD Education
Fédération SUD Santé Sociaux
Fédération Entraide Protestante
FERC CGT
Flandre Terre Solidaire
FNARS
Fondation Abbé Pierre
Fraternité Migrants Bassin Minier 62
FTCR
Gisti
Hors la Rue
Itinérance Cherbourg
La Cimade
La Cimade - groupe local de Blois
La Fraternité (Bruay-la-Buissière)
L’Auberge des Migrants
Le Réveil Voyageur
Les Amis du CADA
Ligue des Droits de l’Homme
MRAP
MRAP Dunkerque
MRAP Vaucluse
Observatoire Citoyen du CRA de Palaiseau
Planning familial Pas-de-Calais
Planning familial 48
RESF 63
Romeurope 94
Salam Nord/Pas-de-Calais
Secours Catholique
SNUipp-FSU
SNPES-PJJ-FSU
SUD Industrie Francilien
Syndicat de la Magistrature
Syndicat Général du Livre et de la Communication Ecrite CGT (SGLCE-CGT)
Tous Migrants
Terre d’Errance
Terre d’errance Flandres Littoral
Turbulences Marne La Vallée
UJFP
Union syndicale Solidaires
Utopia 56


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Re: CGT

Messagede Pïérô » 07 Jan 2017, 19:59

On prend note !
Faudrait pas que ce soit comme pour les campagnes électorales des politiciens. :mexi:

Vœux
Pour l’année 2017, la CGT vous souhaite l’abrogation de la loi Travail
les 32 heures ...

http://cgt.fr/Pour-l-annee-2017-la-CGT-vous.html
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Re: CGT

Messagede Pïérô » 11 Jan 2017, 00:41

Are you serious ? Les 32 heures, 2017, les vœux de Philippe Martinez



vœux pieux ?
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Re: CGT

Messagede Pïérô » 24 Jan 2017, 00:48

L’ UD attaquée par des individus du syndicat radié

lundi 23 janvier 2017

Depuis des décennies une grande partie du syndicalisme sensé défendre les intérêts des salariés franciliens de la propreté est corrompu, en collusion avec le patronat.

L’UD CGT de Paris, réunie en Congrès, a décidé le 10 novembre 2016, de radier le syndicat régional de la propreté cgt.

En représailles, les réactions sont vives.

Ce jour, lundi 23 janvier 2017, le syndicat radié tente d’entrer de force à la bourse du travail, 85 rue Charlot, siège de l’UD CGT Paris.

Plusieurs dizaines de militant-e-s de la CGT parisienne ont réussi à contenir l’assaut mené par quelques dizaines d’individus menaçants.

Les personnes et les biens sont pour l’instant sauvegardés.

Nous mesurons, par ce blocage, l’inquiétude des patrons de la propreté.

Nul doute, nous sommes engagés sur la bonne voie. Nous ne nous laisserons pas intimider.

La bataille d’indépendance vis à vis des patrons n’est pas un long fleuve tranquille.

Nous appelons les organisations CGT de la capitale à exprimer leur soutien à la décision du Congrès, et donc à sa mise en œuvre, par l’envoi de messages à : accueil@cgtparis.fr ; urif@cgt.fr ; cabsg@cgt.fr

UD CGT Paris, le 23 janvier 2017


http://www.cgtparis.fr/spip.php?page=ar ... ticle=2965
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Re: CGT

Messagede bipbip » 30 Jan 2017, 11:50

SECLIN : L’union locale vote PCF...

Inconditionnellement PCF ?

Mercredi 18 janvier 2017, les syndiquées et sympathisants de l’union locale CGT de Seclin ont reçu le compte rendu de la dernière réunion de la commission exécutive. On peut y lire notamment : « 7) Point sur la rencontre avec le PCF (Parti communiste français) de Seclin concernant les élections prévues en 2017. Il a été décidé que Jean-Paul peut appeler à voter en tant que secrétaire général de notre union locale pour la candidate présentée par le Parti communiste français pour les élections législatives de 2017. Pour la présidentielle, il a été décidé d’attendre que l’on connaisse l’ensemble des candidats de « Gauche ». Nous en rediscuterons lors de prochaines CE. »
Resituons le contexte. Seclin est un des derniers bastions communistes du Nord. Le PCF y a toujours eu et a encore une présence historique implantée, connue et même reconnue de l’ensemble du milieu militant, surtout à l’union locale, ouverte toute la semaine, le matin et l’après-midi. On peut voir dans les locaux de l’union locale différentes effigies du Che sur des affiches comme sur des tee-shirts de militants. On y entend souvent les militants faire valoir leur rejet des syndicalistes « réformistes », raconter de belles anecdotes d’actions menées ici et là. Ici, l’attachement de beaucoup de militants au PCF est resté intact. Le PCF le rend d’ailleurs bien au niveau municipal en fournissant beaucoup de moyens. C’est donc sans surprise qu’on accueille un tel appel au vote. Pas de quoi crier au loup, à la courroie de transmission d’un parti qui met la main sur l’organisation. Il s’agit sans doute d’une volonté de la minorité agissante locale, et non d’un ordre reçu du parti.
Pourtant, nous savons que ce genre d’appel, donné sans explication et sans rappel du contexte, peut susciter un mouvement d’opposition interne ou des désaffiliations, qui peuvent d’ailleurs aussi bien venir de militants CGT issues d’autres sensibilités politiques que de ceux attachés à la neutralité électorale. Le plus dommageable, et espérons que cela sera réparé dans les prochaines semaines, c’est qu’aucune explication n’ait été fournie sur cette préférence électorale affichée. Que l’on ne soit pas d’accord avec la stratégie électorale est une chose, le soutien sans condition ni explication en est une autre. C’est le rôle du syndicat aussi de former les syndiqués, et les travailleurs en général, à la politique. C’est son rôle de décrypter les messages, les programmes, d’identifier les intérêts matériels et moraux. A défaut d’établir une préférence électorale, établir une critique détaillée des ennemis politiques à ne pas voter pour est plus que louable comme initiative. Elle semble bien plus souhaitable.
Reste que si la CE de l’union locale aurait pu a minima justifier son choix, le choix en lui-même peut légitimement nous interroger sur la garantie de la nécessaire indépendance et autonomie syndicales. La vie syndicale n’est pas faite que de consensus. Les militants, à court, moyen et long termes, jugeront si ce choix était judicieux ou non. Car certains gardent un mauvais souvenir des ministres communistes qui participèrent au gouvernement Jospin, à sa politique d’« ouverture du capital » des grandes entreprises et des infrastructures nationales, ou de flexibilisation des 35 heures.


http://www.communisteslibertairescgt.or ... e-PCF.html
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Re: CGT

Messagede bipbip » 08 Fév 2017, 08:47

L’UD CGT 76 appelle à la convergence des luttes

Aux camarades du Bureau Confédéral de la CEC, aux Orgas du CCN

Notre commission exécutive du 6 février 2017 a largement débattu de la situation sociale. Elle considère qu’après la bagarre contre la loi Travail, il est nécessaire de continuer à œuvrer à la convergence des luttes contre les attaques du Gouvernement et du Patronat, pour gagner l’abrogation de la loi El Khomri et satisfaction sur nos revendications.

Pour gagner, nous devons être unis et déterminés. En ce début 2017, nous ne devons pas revenir à la situation trop souvent vécue de la multiplication des journées d’actions, Fédération par Fédération. Alors que la politique du gouvernement de réduction du nombre de lits dans les hôpitaux est aujourd’hui directement responsable de plusieurs milliers de morts, il est urgent de faire converger nos forces pour défendre les services publics, dont l’hôpital et la sécurité sociale.

L’UD CGT 76 a décidé de soutenir l’appel lancé à la manifestation nationale du 7 mars 2017 et à la grève dans les hôpitaux et l’action sociale (CGT – FO –SUD) rejoint par les secteurs de la fonction publique et de la protection sociale ainsi que par les UCR CGT FO et Solidaires. Que l’on soit du privé, ou du public, jeune ou retraités, nous sommes tous concernés par cette bagarre.

Concernant la campagne autour du printemps de l’industrie, nous ne comprenons pas comment notre Secrétaire Général, Philippe Martinez a pu signer un appel avec M. Montebourg, appel qui défend « le compromis fondamental entre le capital et le travail » alors que nos statuts réaffirment la nécessité d’une société libérée de l’exploitation capitaliste. Cela n’est pas sans rappeler les déclarations de notre ancien secrétaire, qui affirmait en 2014 qu’il « n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat ».

Par ailleurs, il est plus que nécessaire de réaffirmer des revendications claires comme l’Abrogation de la Loi Travail, l’interdiction des licenciements, la réduction massive du temps de travail (32h voire moins) sans perte de salaire ni modulation jusqu’à résorption du chômage, la défense des services publics et de la sécurité sociale.

Adopté à l’unanimité des membres de la CE présents Fait à Rouen, le 6 février 2017


http://www.anti-k.org/2017/02/07/lud-cg ... es-luttes/
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Re: CGT

Messagede Pti'Mat » 13 Fév 2017, 13:57

Communiqué du SNJ-CGT.

Le journaliste Franck Dépretz arrêté en Tunisie : une atteinte grave à la liberté de la presse.
Journaliste indépendant, Franck Dépretz s’est rendu en Tunisie du 28 janvier au 5 février pour le trimestriel Moins Une, dont le premier numéro paraitra le 31 mars prochain, afin de faire une enquête sur les conditions de travail au sein de la Société arabe des industries pharmaceutiques (SAIPH). Principale fabricante de médicaments en Tunisie, la SAIPH compte près de 600 ouvriers en banlieue de Tunis, et travaille notamment pour les laboratoires pharmaceutiques français Servier et Sanofi.
Le 30 janvier, Franck Dépretz rencontre pendant plus de deux heures M. Ramzi Sandi, directeur général de la société. Il l’informe de l’état d’avancement de son enquête, et l’interroge, à partir des nombreux témoignages de salariés, sur les conditions de travail catastrophiques au sein de l’entreprise.
Le 3 février, à l’invitation du syndicat UGTT, Franck Dépretz se rend à l’usine de la SAIPH. En présence du délégué syndical de l’entreprise, il interviewe le directeur administratif et financier de la SAIPH... lorsque deux policiers rentrent dans la pièce, et lui signifient son arrestation par ces mots : « Vous n'avez pas d'autorisation de tournage en Tunisie. Vous n'avez pas fait de demande auprès de l'ambassade de France. » Franck Dépretz est alors emmené dans un commissariat et n’en ressortira que 9 heures plus tard grâce une mobilisation syndicale et diplomatique intense. Les motifs invoqués pour son arrestation évolueront tout le long de sa rétention : «Absence d'autorisation de reportage du ministère de l'Intérieur », plainte déposée par la direction de la société SAIPH à son encontre pour « introduction illégale dans ses locaux », « usurpation d’identité », « absence d’ordre de mission prouvant que Franck Dépretz est effectivement en situation de travail en Tunisie »... Et même «espionnage économique au profit d'une entreprise concurrente étrangère » !
Pour le SNJ-CGT il est évident que cette arrestation, une atteinte grave à la liberté de la presse, cherchait à intimider Franck Dépretz afin qu’il cesse son enquête sur une société dont l’état tunisien est l’un des actionnaires. En effet, si la liberté d’expression compte parmi les conquêtes du peuple tunisien depuis la chute de Ben Ali, elle demeure extrêmement fragile – en particulier lorsque les journalistes s’intéressent de près aux droits économiques et sociaux des travailleurs. Dès lors, en un mot, que les journalistes peuvent fragiliser par leur travail les intérêts capitalistes en Tunisie.
Le SNJ-CGT apporte son soutien plein et entier à notre confrère Franck Dépretz. Il appelle solennellement l’État tunisien à faire respecter la liberté de la presse, et veillera avec une attention particulière à son exercice dans le pays berceau des soulèvements arabes.
Montreuil, le jeudi 9 février 2017
SNJ-CGT
"Il n'y a pas un domaine de l'activité humaine où la classe ouvrière ne se suffise pas"
Le pouvoir au syndicat, le contrôle aux travailleurs-euses !

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Re: CGT

Messagede bipbip » 06 Mar 2017, 16:26

Le « syndicalisme rassemblé » divise... la CGT !

Nous publions ici une réflexion sur le « syndicalisme rassemblé » qui a été publié comme une contribution au débat sur l’unité syndicale dans la revue « Les Utopiques », revue éditée par Solidaires.

Quand le « syndicalisme rassemblé » divise la CGT

Il aura fallu attendre que la CFDT se purge progressivement de ses secteurs « gauches » pour que la CGT, dans le contexte de l’effondrement matériel et idéologique du bloc de l’Est, se tourne vers elle en adoptant, en 1995, le concept de « syndicalisme rassemblé ».

Trois ans après la création de la FSU et en phase ascendante des syndicats SUD, certains courants militants1 crurent alors y lire un possible rapprochement organique des « syndicats de transformation sociale ». Ils prirent donc la formule en positif et contribuèrent ainsi à semer des illusions. Car, en premier lieu, il aurait fallu comprendre que, au-delà des phrases de congrès et de statuts, la CGT (nous ne donnerons pas ici notre avis sur les autres organisations) avait rompu depuis (très) longtemps avec un syndicalisme révolutionnaire. Mais, alors, ces mêmes camarades auraient été contraints d’en tirer la conclusion qu’il fallait se battre politiquement et publiquement contre les orientations confédérales, ce à quoi ils se refusaient (1) absolument, préférant imaginer que l’accession de Bernard Thibault à la direction de la CGT, juste après la grande grève de l’hiver 1995, marquait un tournant à gauche.

En vérité, la direction de la CGT n’opérait en rien un tel tournant. Bien au contraire : quittant la Fédération syndicale mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération européenne des syndicats (CES), elle se fabriquait une virginité « réformiste » pour être adoubée par la CFDT, qui, comme FO, s’opposait alors à l’adhésion de la CGT à cette confédération européenne des syndicats qui, en partenariat avec la Commission européennes et le Parlement européen, construisent l’Europe ultralibérale.

Le délitement organique et politique du PCF va, bien évidemment, jouer un rôle considérable dans l’évolution de la CGT jusqu’à la participation de ministres communistes au gouvernement Jospin. Mais, à la base comme dans les différentes strates des directions fédérales ou départementales, des militants CGT vont continuer à s’opposer à ce qu’ils identifient à une dérive réformiste récente de leur CGT. D’autant que le « syndicalisme rassemblé » n’existe nul part : soit la tactique freine les mobilisations nationales ou appauvrissent les contenus revendicatifs ; soit les luttes bien réelles (2003, 2010, 2016) se mènent contre la CFDT, laquelle accompagne toutes les contre-réformes. Ces militants, rattachés à des courants qualifiés parfois un peu rapidement de « néostaliniens », sont en tout cas nostalgiques de la CGT des années 1970, quand celle-ci prétendait tout à la fois tenir le terrain des luttes sociales et la perspective politique de l’abolition du capitalisme (2). Le problème posé par certains de ces courants militants, c’est qu’ils sont parfois sectaires et qu’ils refusent le « syndicalisme rassemblé » parce qu’ils refusent toute idée d’unité syndicale. Orphelins d’une période où le couple PCF-CGT quadrillait les forteresses ouvrières, ils peinent à imaginer autre chose qu’un retour au glorieux passé.

Le 51e congrès de la CGT (18-22 avril 2016) fut l’occasion d’affrontements et de positionnements nouveaux. Dès son discours d’ouverture du congrès, Philippe Martinez (qui avait une légitimité à se construire) se livrait à une autocritique inattendue du bilan du « syndicalisme rassemblé », reconnaissant que la CGT avait eu trop souvent tendance à « attendre » la CFDT ou à adapter ses revendications aux exigences de ses dirigeants. Il allait jusqu’à souligner « l’erreur que nous avons faite ces dernières années en favorisant peut-être nos relations avec la CFDT au moment de l’accord puis de la loi sur la représentativité ». C’était toutefois oublier que, pour autant, des divergences profondes pouvaient aussi exister avec FO sur certaines revendications, minant presque d’avance des batailles essentielles, quasi délaissées pour ne pas contrarier l’esprit du « syndicalisme rassemblé » (défense de l’Agirc-Arrco en 2013, accord sur une nouvelle convention d’assurance chômage en 2014). Malgré l’autocritique, Philippe Martinez n’en défendit pas moins le maintien de la formule dans les textes d’orientations du congrès, en priant de la lire tout autrement : comme une invitation toujours plus large à l’unité, mais sur des bases combatives pour mener les luttes avec les organisations qui répondraient présent. Cette inflexion notable ouvrait la porte à un tsunami anti-CFDT et pro-grève générale d’où il était toujours aussi difficile de tracer une ligne claire mêlant unité et combativité. Le sectarisme, réel ou redouté, amenant certains syndicats à afficher un soutien critique à la nouvelle lecture promise du concept de rassemblement… Le fait notable, néanmoins, est qu’une nette majorité s’exprimait contre la vision faisant de la CFDT l’allié privilégié.

Le conflit social prolongé de 2016 apporte un éclairage sur le sujet de l’unité. Après la déclaration intersyndicale lamentable du 23 février 2016 (dont la CFDT, la CGT et Solidaires furent signataires) et sous la pression de la mobilisation annoncée pour le 9 mars 2016, le pacte « rassemblé » explosait. Une configuration étonnante prenait forme autour d’un pôle CGT-FO-Solidaires (la FSU étant partie prenante, mais pratiquement invisible dans bien des régions). Dans cette période, la CGT a pratiqué une unité tournant le dos à la CFDT, mais sans dégager des pratiques réellement nouvelles en termes d’élaboration collective. Le mouvement social n’était d’ailleurs même pas achevé que les vieilles pratiques hégémoniques ressurgissaient pour attaquer devant la justice bourgeoise les listes déposées par le Syndicat des travailleurs corses (STC) et le syndicat basque LAB, au motif qu’ils porteraient des valeurs incompatibles avec la République française.

Reste que, en quinze ans d’existence, le « syndicalisme rassemblé » semble surtout n’avoir été qu’une réalité « confédérale », une unité au sommet qui s’est plutôt peu exprimée dans les entreprises et les territoires. Et c’est, de fait, dans la diversité des pratiques locales ou professionnelles que peuvent être aujourd’hui décelés des signes d’espoirs. Au cours du combat contre la loi Travail, la CGT, dans certains endroits, a été jusqu’à intégrer la CNT et la CNT-SO dans la défense de militants inculpés et dans les intersyndicales (choix qui se retrouve aussi dans des entreprises, où des listes unitaires CGT-CNT-Solidaires ont pu se monter pour les élections professionnelles). Des militants et quelques structures CGT (syndicats, unions locales) ont même également participé, en toute transparence, à l’élaboration et à l’animation de l’appel « On bloque tout ! », autour duquel s’est constituée une petite intersyndicale de terrain ayant notamment à cœur de porter l’idée de grève reconductible dans le mouvement contre la loi Travail. Il est ainsi établi que le retour aux valeurs fondatrices de la CGT sur des bases syndicalistes révolutionnaires va de pair avec une vision claire de l’unité dans les luttes avec toutes les organisations syndicales qui partagent l’anticapitalisme comme perspective concrète. La CGT n’a jamais été le monolithe qu’elle prétendait être. Plus que jamais, elle est soumise à des tensions fortes entre courants « réformiste » et courants lutte de classe. L’issue des ces confrontations internes est très clairement un enjeu pour tout le mouvement syndical.
(1) Dans la LCR, chez les Refondateurs du PCF et autour d’ex-PCF, dans les décombres du PSU...
(2) La CGT est officiellement signataire du Programme commun de gouvernement.

Guillaume Goutte, militant du syndicat des Correcteurs-CGT et Jean-Yves Lesage, militant du Syndicat Général du Livre et de la Communication Ecrite-CGT


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Re: CGT

Messagede bipbip » 08 Mar 2017, 08:20

Macron : un ralliement à Hue et à dia !

Macron est le candidat de la bourgeoisie libérale là où Fillon est le candidat de la bourgeoisie traditionnelle. Macron attire naturellement du PS aux Républicains en passant par le centre.

Si le ralliement du candidat du Mouvement des Progressistes, le parti de Robert Hue, n’est pas totalement surprenant il nous questionne néanmoins car nombre de cadres confédéraux de la CGT appartiennent au MdP...

Si la CGT a vocation de rassembler les militants de toutes les opinions anti-capitalistes, il n’est pas certain que les militants qui soutiennent Macron rentrent dans ce cadre !!! Et surtout pas à la direction.

Source :
http://www.md-progressistes.fr/sebastie ... el-macron/

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