LA FEDERATION CGT DU BATIMENT EJECTE UN SYNDICAT DE 110 ADHERENTS !
UNION LOCALE DES SYNDICATS CGT D'ANTIBES ET REGION
A : Eric Aubin, secrétaire général de la Fédération CGT de la Construction
Copie :
- Union Départementale et Unions Locales CGT des Alpes-Maritimes
- Syndicat CGT Forclum Rhône-Alpes
- Bureau confédéral de la CGT
Cher camarade,
Nous avons appris avec stupéfaction l'exclusion du syndicat CGT Forclum Rhône-Alpes.
Ce syndicat compte 110 adhérents, dont 24 nouveaux syndiqués depuis janvier 2008. Il est à jour de ses cotisations 2007 et a envoyé l'intégralité de ses cotisations 2008.
Le nombre de syndiqués représente 1/3 des effectifs CGT de l'UES Forclum.
Il s'agit d'un syndicat majoritaire dans son entreprise (50% des voix aux dernières élections).
Ce syndicat du privé est fortement impliqué dans l'activité interprofessionnelle de la CGT, puisqu'il a mandaté et détaché des camarades qui occupent des responsabilités :
- à l'UL d'Antibes et Région
- à l'UD des Alpes-Maritimes
' à l'UL de Villefranche sur Saône
- à l'UD des Vosges
Dans notre Union Locale d'Antibes, la camarade qui est mandaté par le syndicat Forclum Rhône-Alpes occupe une place centrale.
Trésorier de l'UL, responsable DLAJ et conseiller prud'homme sortant, il a, depuis des années, assuré une présence régulière et un engagement infini au service de l'activité interprofessionnelle de la CGT :
- permanences juridiques,
- négociation des protocoles électoraux,
- animation des stages de formation,
- gestion de nombreux conflits dans le bassin...
C'est la colonne vertébrale de l'Union Locale, un camarade apprécié qui a gagné, formé et encouragé d'innombrables militants.
Alors que l'UL enregistre de bons résultats aux élections prud'homales, progressant en voix, en sièges et en pourcentage, nous avons besoin de renforcer nos capacités d'organisation, d'intervention et de formation pour faire face à nos responsabilités.
Pourtant, dans un courrier du 27 novembre, la Direction de Forclum Rhône-Alpes est informée, par le secrétaire général de la Fédération de la Construction, que les camarades ne sont plus affiliés à la CGT.
Comment est-il possible de prendre une décision si grave et prononcer ainsi l'exclusion d'un syndicat, sans que celui-ci ait pu s'exprimer et se défendre devant les instances de la Fédération et sans consulter les Unions Départementales concernées ?
De plus, en violation de l'article 9 des statuts de votre Fédération ?
Qu'est-il donc reproché aux camarades ?
De ne pas accepter la signature d'accords d'entreprise sans qu'il soient préalablement soumis à l'approbation des syndiqués ?
Camarades,
S'il est possible d'exclure un syndicat parce qu'il prend les mesures qu'il estime nécessaires pour défendre la démocratie dans l'organisation, alors cela peut arriver demain à n'importe quelle structure de la CGT.
C'est pourquoi l'exclusion du syndicat a provoqué la réprobation et l'indignation du bureau de l'UL.
Quoi que l'on pense de leur position, en tout état de cause, il ne doit y avoir ni sanction ni exclusion.
Le débat doit se mener dans le respect des points de vue, de la démocratie et du fédéralisme.
Si l'exclusion devait se confirmer, elle porterait un coup grave et brutal à la CGT, en particulier aux structures interprofessionnelles et à l'Union Locale d'Antibes.
Nous demandons à la Fédération de la Construction d'annuler les sanctions contre le syndicat Forclum Rhône-Alpes, ses syndiqués, ses élus et mandatés et de renouer la discussion pour la construction et la défense de la CGT.
Nous invitons les syndicats et les instances à se prononcer dans ce sens et à faire connaître leur position.
Nous vous demandons de rétablir immédiatement le syndicat Forclum Rhône-Alpes dans ses prérogatives.
Le syndicat doit pouvoir être entendu devant les instances de la Fédération.
Les sanctions doivent être abandonnées !
Soit assuré, cher camarade, de notre attachement sincère et profond aux valeurs qui ont fait et qui doivent continuer de faire le succès de la CGT.
Pour le bureau de l'UL,
Le secrétaire général Didier Kieffer
Pièce jointe : lettre d'Eric Aubin du 27 novembre.
Coordonnées :
Fédération de la Construction : construction@cgt.fr / fax : 01 48 59 10 37
Syndicat CGT Forclum Rhône-Alpes : cgtforclumra@hotmail.fr/ BP 6469480 ANSE
Union Départementale des Alpes-Maritimes : ud06@cgt.fr/ Fax : 04 93 13 84 04
UL de Carros : ulcgt.carros@neuf.fr/ Fax : 04 93 29 23 35
UL de Grasse : ulcgt.grasse@wanadoo.fr/ Fax : 04 93 36 38 39
UL de Nice : ulcgt.nice@orange.fr/ Fax : 04 93 13 83 31
UL de Cannes : ulcgtCannes@laposte.net/ Fax : 04 97 06 62 90
UL du Paillon : ulcgt.paillon@wanadoo.fr/ Fax : 04 93 54 01 95
UL de Menton / Fax : 04 93 35 77 90
Bureau confédéral de la CGT : 263, rue de Paris, 93516 Montreuil Cedex
Déclaration de la Région Métallurgie CGT Nord/Pas de Calais.
De nombreux syndicats CGT sont aujourd'hui ciblés par la confédération, les Unions départementales et fédérations pour tenter de les exclure, comme ce fût le cas pour le syndicat CGT Forclum où le tribunal a tranché en refusant l’exclusion exigée par leur fédération de la construction et la direction de l’entreprise. C’est une grande victoire pour la classe ouvrière face au patronat et au glissement réformiste de la direction confédérale CGT.
Les seuls reproches qu’ils font à ces syndicats sont d'être fidèles aux valeurs fondamentales de la CGT à savoir : bannir l'exploitation de l'homme par l'homme et la socialisation des moyens de production et d'échange.
Dans le Nord, l'Union locale de Douai, son secrétaire général sont depuis des mois l'objet d'assauts digne de ce qu’ont connu aux états unis dans les années 1920, les dirigeants des syndicats sako et venzetti ou le Makartisme dans les années 1950.
La pression, les coups portés, les menaces de mort envers sa fille qu’a subit Jacques Leclercq ne sont pas étrangers à l'attaque cardiaque foudroyante qui l'a emporté. La famille porte plainte car le harcèlement continue notamment la fille et la mère de Jacques. Espérons que la police et la justice seront aussi promptes à découvrir les responsables qui avaient assigné Jacques au tribunal, il suffit de regarder parmi les fidèles de l’UD du Nord pour trouver les coupables.
Depuis des mois, le syndicat CGT Renault Douai subit l'assaut d'une fraction de militants animés par un ancien membre du bureau fédéral de la métallurgie, surnommé dans le Douaisis le mercenaire, vous aurez bien entendu reconnu « le sieur Caré ».
Il est aujourd’hui libéré de sa tâche de secrétaire de l'institut d'histoire de la fédération de la métallurgie avec tous les moyens ; voiture, carte bleue, téléphone portable sans limite, restaurants pour soudoyer et corrompre des militants etc De plus ce dirigeant corrompu a maintenant un double emploi, puisqu'il vient d'être nommé responsable par la fédération PCF du Nord pour animer la campagne des élections Européenne.
A ce jour le syndicat CGT Renault Douai est toujours debout face à l’adversaire de classe et ceux qui l’accompagnent. Pour la direction de la Fédération de la métallurgie. C’est un échec, c’est pour cette raison que le délégué central Renault Fabien Gache et l’administrateur Audevard en collaboration avec le sieur Caré font leurs apparitions dans cette opération de purge envers le syndicat CGT Renault Douai (des tracts sont distribués dans ce sens où Fabien Gache serait le sauveur du désastre industriel et social de Renault face à la crise du capitalisme).
Ces attaques frontales contre le syndicalisme de classe sont issues de la confédération Européenne des syndicats (CES) où la direction confédérale de la CGT ne cesse de glisser sur des bases réformistes en collaborant avec le capitalisme Européen. C’est tellement vrai que le secrétaire général de la CES M. Monks déclarait devant la presse qu’il faut sauver le capitalisme, et dans la communication de la CGT, prônait pour moraliser le capitalisme.
On comprend mieux, le sens et les objectifs des violentes attaques contre les militants de classe, leurs syndicats dont la CGT Renault Douai qui tire sa légitimité par ses congrès, de ses forces organisées qui progressent malgré une campagne de propagande haineuse organisée par des dirigeants plus soucieux de la lutte des places que la lutte des classes.
C’est pour toutes ces raisons que la région métallurgie tient à porter à la connaissance de l’ensemble des militants cette situation et le besoin de soutien aux camarades de Renault Douai, de leur Union Locale et de son défunt secrétaire général J Leclercq.
La puissance du mouvement social qui grandit en France ulcère les technocrates de Bruxelles et de la CES. Ils exigent que la direction confédérale CGT fasse le ménage plus vite et plus fort, la chasse aux sorcières est organisée : en premier lieu couper les vivres en utilisant le nouveau système financier COGETIS à ceux et celles qui appellent depuis plus d’un an, au tous ensemble mais aussi l’éviction de militants investis de responsabilité ayant une expérience de classe de plus de 20 ans qui refusent d’appliquer l’orientation réformiste qui sera portée par le 49é congrès confédéral de décembre 2009.
La recomposition syndicale européenne est engagée autour de l'axe CGT/CFDT dans le cadre de leur future fusion, ils veulent que cela se fasse rapidement, c’est la ligne du secrétaire général Thibault qui a été dictée lors de la réunion du 7 janvier 2009 avec comme mot d’ordre « taper fort sur ceux qui résistent » ce qui explique le manque de soutien à toute les luttes engagées en bas, tout comme les assemblées de militants comme celle de l'auto qui demandent de l'action sans aucun écho de leur fédération.
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Très discrète depuis que les salariés de Nortel et New Fabris ont placé des bonbonnes de gaz dans les usines, tandis que d'autres détruisaient des machines, la CGT rappelle que d'autres combats sociaux ont été gagnés sans menaces et autour de projets industriels soutenus par "la force syndicale".
"Ces combats pour les indemnités de départ (...) ne résolvent en rien les problèmes de fond", écrit le syndicat dans un communiqué alors que les salariés de plusieurs entreprises ont menacé en juillet de faire sauter leurs usines ou machines.
Le syndicat dit sa préférence pour le maintien des emplois et "la reconquête industrielle" par rapport à l'obtention de primes de licenciement supérieures aux obligations légales.
Pour autant, la CGT dit comprendre "le désespoir qui gagne les salariés" face au "manque de dialogue social dans les entreprises".
Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser
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