Le 1er mai

Re: le 1er mai

Messagede bipbip » 28 Avr 2016, 13:04

Réveillon du 1er mai SOLIDAIRES à Lyon avant la manifestation

Comme chaque année l’union syndicale Solidaires organise son réveillon du 1er mai. Avant d’aller manifester, venez fêter les luttes au bar "De l’Autre côté du Pont", 25 cours Gambetta, 69003 LYON.

SAMEDI 30 AVRIL Au bar DE L’AUTRE COTE DU PONT : REVEILLON DU 1er MAI !

Venez fêter la Nuit des luttes avec SOLIDAIRES

Echanges, repas, musique… à partir de 17 h, jusqu’à 1h du matin.

https://rebellyon.info/Reveillon-du-1er ... Lyon-16260
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Re: le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2016, 18:48

Lyon 1er Mai

Dans le contexte de la lutte contre la loi travail et de la répression policière et judiciaire, regroupons-nous dans un cortège rouge et noir pour la manifestation du 1er mai, départ 10h30 Place Jean-Macé (Lyon 7ème)

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Pour en finir avec le capitalisme : Révolution sociale et libertaire

Alors que la crise n’a jamais frappé aussi durement les travailleur-se-s, avec ou sans emploi, en formation ou en retraite, la loi des patrons continue de s’imposer violemment. Quelle que soit la couleur politique du gouvernement, les responsables de la crise, soutenus par l’État, continuent de s’enrichir, tandis que les groupes d’extrême-droite paradent dans les rues, ou prennent des municipalités !

Partout en Europe, les actionnaires se gavent, les exploité-e-s paient avec la bénédiction des États et des médias qui répètent à qui veut l’entendre que l’austérité nous guidera vers des lendemains meilleurs. Les pays du Sud de l’Europe (Espagne, Grèce, Portugal, Italie) font durement l’expérience de la violence de ce système capitaliste.
Qu’on prenne garde, la France y arrive aussi, sous la direction d’un gouvernement "socialiste" !
• Grâce à la casse du droit du travail, les actionnaires vont pouvoir licencier à tout va !
• Grâce aux baisses des prestations sociales, le gouvernement va pouvoir financer ses cadeaux sous forme d’exonérations de cotisations patronales.
C’est le renforcement de l’exploitation salariale, du vol des fruits de notre travail par les actionnaires et les patrons !

Avec la "Loi Travail" pondue par la Ministre El Komri, les salarié-e-s vont perdre beaucoup :
• semaine pouvant aller jusqu’à 46h avec des heures sup’ moins rémunérées
• inversion de la hiérarchie des normes (l’accord d’entreprise prime sur les dispositions du code du travail)
• facilité de licenciement sans réels motifs économiques
Nous ne voulons pas être précarisé-e-s à vie !

L’État au service du patronat

L’État est l’arme des classes dominantes pour protéger leurs intérêts.
Son rôle premier est donc de garantir la stabilité de l’ordre et des rapports sociaux au sein de la société capitaliste. Il préserve ainsi ses deux piliers centraux, la propriété privée et l’exploitation des êtres humains, par la répression de toutEs celles et ceux qui se révoltent grâce à la police, la justice voire l’armée.

La répression lors des mobilisations contre la loi travail a atteint ces derniers temps des sommets, à l’égard des étudiant-e-s, des lycéen-ne-s, des militant-e-s syndicalistes. L’exemple du lycée Doisneau à Vaulx en Velin avec 25 arrestations lors des blocus n’a qu’un seul but, celui d’empêcher l’expression des quartiers populaires dans la grande cité lyonnaise, et de tenter de dissuader les jeunes de toute tentative d’expression de conscience de classe. Les comparutions immédiates pleuvent, et les sanctions sont extrêmement sévères.

Pour prévenir une révolte populaire d’ampleur, l’État utilise la bonne vieille recette du « diviser pour mieux régner ». Les mouvements fascistes jouent le rôle d’aiguillon dans cette stratégie en détournant la colère populaire de l’action collective contre la bourgeoisie, par la désignation de boucs émissaires : immigréEs, musulmanEs, juifs/ves, Roms, Lesbiennes, Gays, Bi et Trans...
Par la guerre du « tous contre tous » et la défense de l’ordre inégalitaire dans toutes ses dimensions, ils cherchent à éviter une convergence révolutionnaire des luttes autour de l’exigence de l’égalité économique et sociale !
Toutes les conquêtes sociales, tous les éléments d’intérêt collectif (sécurité sociale, services publics,...) ont été imposées par la lutte, jamais par les urnes. Dès que le rapport de force en faveur des travailleuses et des travailleurs a reculé, l’État, qui se servait de ces conquêtes sociales pour légitimer son rôle, n’a eu de cesse de les détruire par le biais des privatisations et des cadeaux à la bourgeoisie.

Ce n’est donc pas de la conquête électorale de l’État dont les oppriméEs ont besoin, mais bien d’une lutte pied à pied contre le capitalisme dans sa globalité économique et politique, en fédérant les luttes, qui bien que nombreuses à ce jour, restent trop isolées !

Notre projet :

Le Capitalisme est basé sur la propriété privée, l’exploitation et l’accumulation du Capital entraînant inégalité, injustice, dépossession de nos vies, productivisme effréné provoquant la destruction de l’environnement.
À ce système délétère, conduisant l’humanité à sa propre destruction, nous opposons le communisme libertaire !

Nous devons reconstruire une société basée sur l’égalité politique, économique et sociale avec pour conséquences directes la liberté, l’autonomie et la solidarité. Pour y parvenir, nous ne pouvons compter sur un quelconque leader ou messie (même dit de "la vraie gauche").
Nous devons prendre ,en main nos vies et gérer collectivement la société !
Les élu-es, doivent être remplacé-e-s par des délégué-e-s avec des mandats précis, limités et révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par des assemblées générales via une démocratie directe dans les entreprises, les quartiers, dans les communes, les régions...

Si les capitalistes peuvent imposer leur société, c’est parce que ce sont eux qui concentrent l’essentiel du pouvoir dans la société actuelle : celui de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps et horaires de travail... La "démocratie" qu’ils nous accordent à savoir devenir citoyenE, le temps d’une élection, ne peut changer en rien, nos conditions d’exploitéEs !

C’est à celles et ceux qui produisent les richesses que revient d’organiser et de gérer la production et la distribution des biens en fonction des besoins de la société. Ainsi, la première étape pour établir une société démocratique est l’expropriation des patrons et de mettre en commun les moyens de production. Il n’a pas de liberté, sans égalité économique de toutes et tous !
• Face au productivisme destructeur, nous opposons : Utilité sociale et partage des richesses !
• Pour rompre avec la marchandise : Gratuité et solidarité !
• Contre les hiérarchies et l’autoritarisme : Égalité et rotation des tâches !
• Pour faire reculer les nationalismes : Solidarité internationale, Antifascisme anticapitaliste !
• Contre le patriarcat, l’homophobie, la Transphobie : Soutien aux luttes du mouvement LGTB : Défense de l’avortement, accès à la PMA !
• Pour en finir avec la corruption et la pseudo représentativité des élus-es : Démocratie directe avec mandats impératifs !
• Contre le mythe de l’État social : Socialisation des moyens de production, du secteur bancaire, autogérés par producteurs, productrices et les usagerEs !
• Face à la répression et l’État d’Urgence : Solidarité !

Ensemble, construisons une dynamique pour un projet de société égalitaire, écologique, féministe, fondé sur la solidarité et la démocratie directe et pour se faire, la seule alternative est de construire la grève générale, de créer dans chaque entreprise des comités de travailleurs et travailleuses, de constituer des AG pour organiser la lutte !

Alternative Libertaire Lyon
Coordination des Groupes Anarchistes Lyon
Groupe Graine d’Anar de la Fédération Anarchiste


https://rebellyon.info/Pour-en-finir-av ... isme-16306
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Re: le 1er mai

Messagede bipbip » 01 Mai 2016, 00:55

Paris

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Saint Denis (93) à 10h

Premier mai des luttes à Saint-Denis

Depuis plus d'un siècle le premier mai est une journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs : nous appelons à une manifestation des luttes dyonisiennes le 1er mai 2016 à Saint-Denis. Tou-te-s dans la rue pour une manifestation locale, festive et revendicative !

Loi « travail », précarisation de la société, répression de la jeunesse, exploitation des salarié-e-s, société de plus en plus inégalitaire : les raisons de la colères ne manquent pas. A Saint-Denis la situation est particulièrement difficile pour ses habitant-e-s et pour les salarié-e-s.

Depuis plus d'un siècle le premier mai est une journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs.

Cette manifestation, festive et revendicative, partira à 10h de Porte de Paris, à proximité de la Bourse du Travail, maison des travailleuses et travailleurs. Elle passera par des lieux de luttes et des symboles des mobilisations locales. Elle finira à midi par un pique nique des solidarités place Victor Hugo, devant la mairie et la basilique de Saint-Denis. Apportez votre énergie et de la nourriture à partager !

Parcours prévu de la manifestation :
•Départ à 10h Porte de Paris
• Arrêt devant l'Attiéké
• Arrêt devant la gare RER D
• arrêt devant le collège Elsa Triolet
• Arrêt rue Violet Leduc (Expulsions et relogement, pas d'enfant à la rue)
• Arrêt devant l'école Valles
• Arrêt rue Catulienne (logement)
• Arrêt au coin de la rue du Corbillon et de la République ( situation des expulsé-e-s suite à l'assault de novembre)
• Arrêt devant la Poste de la rue de la République
• Arrêt devant l'arrêt de Bus153-253 rue Jean Jaurès (près de Carrefour)
• Arrêt devant la sous-préfecture (situation des sans-papier-e-s, des Roms, violences policières en général, dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail en particulier)
• Final place de la Basilique : prises de parole des collectifs et syndicats qui le souhaitent

Premiers signataires :
APEIS Saint-Denis, Centre Social Auto-organisé Attiéké, CGT Educ'action Saint-Denis, CGT RATP bus Barrage, CGT RATP bus Pleyel, Collectif de soutiens aux Roms de Saint-Denis, Collectif d'habitants Saussaie-Floréal-Courtille et environs, Collectif Pas d'enfants à la rue, Collectif Urgence notre police assassine, Coordination 93 de luttes pour les sans-papiers, Etudiant-es mobilisé-es de Paris 8, Ministère des Bonnets d'ânes, MRAP, RESF, Sciences pop, Section SUD Collectivité Territoriale Mairie de Saint-Denis, SUD Education Saint-Denis, Section SUD Ephad le Laurier Noble, SUD Hôpital Delafontaine, Section SUD Piscine La Baleine, Solidaires Etudiant-e-s Paris8, Union Locale CGT Saint-Denis, Union locale SUD Solidaires Saint-Denis. Alternative Libertaire, CGA, Ensemble, Groupe Henri Poulaille de la fédération anarchiste, NPA.

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Re: le 1er mai

Messagede bipbip » 09 Mai 2016, 13:16

Compte-rendu des manifestations du 1er mai 2016 à Paris

Un 1er mai de combat contre la loi travail

Réunies place des Fêtes comme chaque année, plusieurs milliers de personnes ont défilé dès midi vers la place de la Bastille puis celle de Nation pour ce 1er Mai anarcho-syndicaliste et libertaire, dans la continuité des mobilisations contre la loi travail. Alors que la veille et l’avant-veille, le parcours avait été recouvert d’affiches de la CNT contre la loi travail, l’état d’urgence, la répression antisyndicale, cette manifestation a été l’occasion pour la CNT de diffuser plusieurs milliers de tracts tout au long de la journée, au rythme des slogans et de la musique, mais aussi de plusieurs interventions au micro (festival CNT des 24, 25 et 26 juin à la Parole errante à Montreuil, défense du 33 rue des Vignoles, appel à soutenir nos camarades de Lille à la suite du saccage de leur local par la police, réunion organisée par le STE 75 le 4 mai à la Bourse du travail de Paris pour créer un collectif de soutien aux victimes de la répression contre la loi travail, soutien à l’occupation du lycée Jean-Jaurès dans le XIXe arrondissement par des migrants).

Outre la CNT, le cortège libertaire du matin comportait une dimension internationaliste, avec la présence de plusieurs collectifs : le CSPCL, le collectif Paris Ayotzinapa, le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et des camarades kanaks. Au sein du cortège CNT, un hommage particulier a été rendu à nos camarades paysans d’Atenco et aux étudiants disparus d’Ayotzinapa.

Cependant, peu après le départ à 15 heures de la place de la Bastille, la manifestation a été plusieurs fois interrompue par un important dispositif policier. Vers 16 heures, le cortège a été barré boulevard Diderot par un immense cordon de CRS et de policiers, prenant en nasse plusieurs milliers de manifestants en tête de cortège. Puis la police a violemment chargé ces manifestants et divisé le cortège en deux. Alors qu’elle ouvrait un second parcours pour essayer d’isoler les manifestants nassés, parcours accepté par FO, FSU et Solidaires, la CNT a refusé de quitter le parcours initialement prévu, avec pour idée principale de ne pas abandonner les camarades en tête, et déterminée à repartir, quelle que soit l’attente, en un cortège réuni. C’est ainsi que notre cortège est arrivé place de la Nation sous un épais nuage de lacrymogène.

Alors que déjà les condamnations fermes pleuvent contre les manifestants jugés en comparution immédiate avec des demandes de prison ferme avec mandats de dépôt, il apparait plus qu’évident que l’État, au travers de la présence massive des forces de police adoptant une attitude extrêmement violente (tirs tendus de Flash-Ball, coups de matraque sur des personnes menottées, usage intensif de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement), loin de rechercher le calme, souhaite au contraire le pourrissement de la situation afin de faire passer coûte que coûte la loi travail.

Pour la CNT, seule la grève générale reconductible est en mesure de bloquer la mise en place de la loi travail, et c’est en ce sens qu’elle a adressé un message aux autres organisations syndicales.

La balle est dans le camp des travailleurs.

Les syndicats CNT de la région parisienne.

http://www.cnt-f.org/compte-rendu-des-m ... =article-2
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Re: le 1er mai

Messagede bipbip » 09 Avr 2017, 18:32

Appel du collectif syndical contre l’aéroport à participer à son cortège

Un 1er mai 2017, pour une convergence des luttes !

Le collectif syndical contre l’aéroport vous appelle à participer à son cortège au sein de la manifestation ! Nous partageons les craintes de voir ces élections amplifier cette politique xénophobe et raciste, s’attaquant aux droits des travailleuses, des travailleurs et des plus démuni-e-s. e-s. Quelque soit le résultat de cette élection, nous devrons faire face à une politique au service des intérêts capitalistes : organiser l’exploitation de la force de travail et des ressources ; garantir la prééminence du droit de propriété ; diviser les exploité-e-s et les exclu-e-s, bref consolider la domination de classe. Seules nos luttes collectives et notre résistance à la désunion seront capable de proposer une autre alternative. Ce 1er mai doit aussi être une journée de convergence des luttes ouvrières et paysannes.

Le 1er mai est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs.

La lutte pour l’emploi fait partie de nos préoccupations essentielles. Or le projet de délocalisation de l’aéroport est un projet contre l’emploi : • Projet à la pointe de la ’modernité’, c’est-à-dire très automatisé, ce qui signifie des destructions d’emplois. • Environ 8 300 emplois liés à l’aéroport actuel, Airbus, Daher, General Electric, ainsi qu’un tissu socio-économique de plus de 70 PME menacées de disparition.

Depuis la reprise de la concession de Nantes Atlantique par Vinci, les salarié-e-s sont confronté-e-sà une forte dégradation des conditions de tra- vail. Plusieurs grèves et mouvements collectifs ont été menés à l’initiative de la CGT-AGO, principal syndicat sur la plateforme aéroportuaire. Les habitant-e-s de la ZAD mettent en acte leur besoin de reprendre leur vie en main. Tant sur le plan agricole que de l’artisanat ou de la construction de leurs habitations, elles et ils organisent leur propre travail comme elles et ils le veulent sans patron, ni rapport salarial :Ce besoin concerne aussi beaucoup de salarié-e-s, de militant-e-s qui subissent au quotidien la souffrance au travail, la précarité qui ne cesse de se généraliser, une organisation du travail qui nous échappe ... Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à ne plus trouver de sens à notre travail ...

Défendre la ZAD :
- C’est donc pour nous aussi soutenir une expérience d’émancipation du capitalisme et des rapports marchands.
- C’est aussi renouer avec la tradition de lutte historique en Loire Atlantique, l’alliance entre travailleuses et travailleurs de la campagne et de la ville.

Le Collectif Syndical contre l’aéroport est constitué d’organisations syndicales et de militants et de militantes syndicalistes qui ensemble luttent pour le maintien de l’aéroport de Nantes Atlantique et contre l’expulsion des habitants et habitantes de la ZAD.

syndicnon@riseup.net


https://zad.nadir.org/spip.php?article4476
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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 20 Avr 2017, 14:22

Et le Premier mai ? Pour un retour à la question sociale

Ce Premier mai 2017 est forcément particulier. Situé dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, il s’annonce comme une journée de lutte et de résistance pour toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à la progression continue du FN. Mais il doit aussi - et surtout - marquer le retour de la question sociale sur le devant de la scène.

À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle tout le monde a le regard braqué sur le résultat des urnes, allant d’hypothèses en hypothèses, de consignes de vote en consignes de vote (sans parfois craindre le tournis). Il faut dire que ce cru est particulièrement riche en rebondissements. À côté de cela, il y a le mouvement social et son actualité, car pour une fois – et malgré la campagne électorale - il n’est pas atone. Non seulement des grèves continuent de se dérouler (voir les pages « luttes invisibles 3 » et « On bloque tout 3 ») des rassemblements antifascistes perturbent régulièrement les meetings du FN, des actions sur le logement s’organisent, mais il y a également des voix qui cherchent à porter les revendications des mouvements sociaux dans cette campagne. L’appel « Nos droits contre leurs privilèges 3 », qui veut s’inscrire dans la durée qui plus est, fait partie de ces tentatives (un autre exemple est l’initiative du « Premier tour social 3 » le 22 avril).

On peut distinguer deux manières pour les mouvements sociaux d’intervenir dans ce moment particulier qu’est celui d’une période électorale, encore plus quand elle est présidentielle. Il peut s’agir de se situer dans l’interpellation : on a vu ainsi des syndicats, des associations, demander aux candidat.e.s de se positionner sur tel ou tel aspect, voire décerner des labels, des notes, aux candidat.e.s méritant.e.s... Et puis il y a celles et ceux qui font le choix de l’autonomie du mouvement social, où il s’agit simplement de continuer à faire ce qu’on fait quotidiennement. Mais dans une autonomie pleine et entière, qui n’est pas seulement une défiance dans la politique institutionnelle mais qui est aussi une confiance réaffirmée dans ce que construisent nos luttes et nos résistances en termes d'avenir (choses sur lesquelles, au moins, on a prise).

Pour autant cette autonomie revendiquée n’est pas hermétique aux situations que créeraient les différents scénarios électoraux : on ne met pas des luttes « sous vide ». Un ami me disait, il y a quelques années, « des urnes il ne peut rien sortir de bon, mais il peut arriver le pire ». Commençons par là. Sauf très grosse surprise, Le Pen accèdera au second tour comme en 2002. Si on se donne très légitimement pour objectif de balayer Le Pen, ce ne sera pas seulement d’avril à juin : c’est dans les mois et les années qui viennent qu’il faut réduire son influence et pour cela nous avons besoin de victoires sociales. Face à Fillon ou face à Macron, nous aurons tout autant besoin d’un mouvement social fort et à l’offensive. Mais ce n’est pas tout, car s’il est évident que de plus en plus celles et ceux « qui ont le coeur à gauche », comme on dit, voient en Jean-Luc Mélenchon un vote utile (voir vital... et sont parfois insistant.e.s au delà du raisonnable à ce sujet), il n’est pas inutile pour le coup de rappeler que les leçons de 1981 et, plus proche de nous dans le temps, du gouvernement Syriza en Grèce existent tout de même. Il serait assez tragique que le mouvement social et particulièrement le mouvement syndical tombe dans le piège de tout attendre et/ou de donner du temps au temps aux « camarades-ministres » et aux hommes ou femmes providentielles... hypothéquant autant de perspectives nées des luttes et des résistances elles-mêmes.

Si l’on se place dans cette optique, alors il faut chercher à appuyer les mobilisations. Dans l’immédiat un rendez-vous se profile qui n’est pas anecdotique : c’est celui du Premier mai. Quels que soient les scénarios, il faudra que cette journée de manifestation marque le retour sur le devant de la scène de la question sociale. Parce qu’à la différence de 2002, il y a peu de chances que les places et les rues voient les mêmes manifestations marquées d’un antifascisme spontané se renouveler, tant la présence au second tour de Le Pen est attendue et balisée. S’il y en a, si on se trompe, tant mieux ! Il faudra alors se saisir aussi de ces mobilisations. Mais dans le doute, partons sur le Premier mai.

Ce n’est pas n'importe quelle date le Premier mai. Partout dans le monde, celles et ceux qui vivent de leur travail battent le pavé, parfois dans l’illégalité et au mépris de la répression, pour défendre leurs droits et dire leur aspiration à une société libérée de l’exploitation. C’était la journée de 8 heures lorsque le premier mai fut inventé à la fin du XIXe siècle, c’est aujourd’hui une mosaïque de revendications qui expriment autant de coordonnées différentes de la lutte des classes dans le monde comme de l’état du rapport de force entre Capital et Travail. On continuera ici de revendiquer l’abrogation de la loi travail par exemple. En Guyane, cette journée se conjuguera à la grève générale et aux blocages. Dans la plupart des villes (la plupart du temps plusieurs par départements), ce Premier mai s’organise déjà par ce qui continue de faire l’armature de l’action collective : des syndicats, petits et grands, leurs sections, leurs militant.e.s et adhérent.e.s... dont beaucoup cherchent tous les jours à améliorer leur capacité de mobilisation. Et ce n’est pas un hasard si ce sont ces syndicats, premiers de nos outils dans la lutte de classe, que les Fillon, Le Pen ou Macron cherchent à discréditer, réduire ou promettent de détruire. Car au moins cette forme organisationnelle a-t-elle le mérite d’avoir une prise directe avec la réalité de la moitié du temps que nous passons éveillé : celui du travail. Même quand on en a mal, pas assez ou pas du tout, c’est bien le travail et le rapport qu’on a avec lui qui continue d’organiser la société et nos vies. Ça s’appelle la question sociale, et ça mérite largement qu’on reparte de là.

Parce que bien trop souvent on continue de placer le « Politique » (avec une sorte de grand P) dans une position hiérarchique de supériorité par rapport au mouvement social. Plus « noble », plus « généraliste », il dessinerait les plans de notre avenir avec plus de hauteur de vue. À quel titre ? Parce que s’il existe vraiment beaucoup trop de déserts syndicaux, quand il est là, le collectif syndical c’est tout de même un lieu de solidarité concrète et immédiate. En tout cas cet outil là, disponible, ne devrait pas être autre chose. Bien sûr cette remarque est valable pour bien des associations qui remplissent des fonctions similaires : par exemple pour le droit au logement, en défense des droits des étrangères et étrangers, des réfugié.e.s et des migrant.e.s, contre les violences policières... Est-ce moins « noble », moins « général » ? Au contraire, c’est cet ancrage (qu’il y a urgence à renforcer et à rendre plus adapté à notre époque), c’est cette solidarité qui battra en brèche bien plus efficacement que n’importe quel bulletin de vote les divisions, les racismes, l’islamophobie qui gangrènent aujourd’hui la société. C’est ce mouvement social - encore faut-il l’investir - qui peut dessiner à partir des aspirations populaires ce qui devrait être arraché dès maintenant et mis en œuvre pour améliorer le quotidien. Parce qu’il est capable d’élaboration, d’analyse, de réflexion à partir de la positon qu’il occupe, il peut aussi, osons le dire, donner la confiance nécessaire pour aller au-delà d’un système qui (au passage) porte un nom : le capitalisme. Et ça, c’est éminemment politique, au sens premier du terme.

Alors, se donner, dès maintenant, le Premier mai à préparer, chercher à mobiliser, à convaincre nos ami.e.s, nos parents, nos collègues de descendre dans la rue ce jour là, sans être suffisant, disons que c’est nécessaire pour contribuer à redonner toute sa place à la question sociale.

https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier ... on-sociale
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 29 Avr 2017, 17:52

1er mai : Reprendre l’initiative

Le premier tour de l’élection présidentielle illustre sinistrement la réalité de la situation sociale un an après la mobilisation contre la loi travail. Avec un parti représentant historique affaibli, le camp de la bourgeoisie se partage entre réactionnaires, anti-européens et libéraux à prétention moderniste…

La nécessité de défense des intérêts des travailleurEs est, elle, captée par un Mélenchon plus attaché à la Marseillaise et au drapeau tricolore qu’à l’Internationale et au drapeau rouge.

Autant que la crise politique que ce vote enregistre, c’est aussi, voire surtout, la profondeur des reculs sociaux et des renoncements des directions syndicales qui peuvent se lire dans ce scrutin. Au-delà des péripéties techniques et des évolutions politiques des directions syndicales, cela s’inscrit dans la même logique que la progression de la CFDT et de la CGC au détriment de la CGT, c’est-à-dire la prédominance dans de larges franges du salariat d’organisations syndicales qui affichent clairement leur volonté non seulement de dialoguer avec le patronat mais aussi d’en partager les préoccupations et la nécessité des reculs sociaux. Même si la trêve sociale n’a jamais été totale, ­l’attentisme est dominant.

Des syndicats en retrait

La volonté quasi unanimement partagée de prise de distance avec les politiques ne répond pas aux questionnements qui traversent les organisations syndicales et les mobilisations.

FO a fait depuis longtemps de l’apolitisme un marqueur, pendant que les autres centrales soutenaient plus ou moins discrètement le PS. La seule prise de position politique franche a été celle de Nicole Notat, manifestement enthousiaste dans son soutien à Emmanuel Macron. Et pourtant ce dernier propose d’étatiser l’assurance chômage et le retour de la retraite à 65 ans…

En 2012, de nombreuses structures syndicales CGT (services publics, cheminots, énergie) s’étaient engagées dans un soutien visible à Mélenchon et, en janvier de la même année, le meeting confédéral organisé au Zénith avait longuement ovationné le candidat du Front de gauche. Entre deux élections présidentielles, le Collectif 12 avril/3A avait amorcé un début de confrontations « positives » entre organisations politiques syndicales, associatives, et avait porté plusieurs manifestations contre les politiques gouvernementales.

Rien de semblable dans cette campagne 2017 pourtant engagée au même moment que la mobilisation contre la loi travail. L’ensemble de la CGT s’est essentiellement engagé dans la dénonciation de la politique raciste, antisociale, du Front national et une mise en garde contre les projets d’Emmanuel Macron, présenté à juste titre comme responsable de nombre des attaques portées contre les salariéEs lors de sa participation au gouvernement Hollande.

Des prises de position problématiques

Plus étonnant encore, Martinez pouvait déclarer, dans les Échos du 16 janvier, que « Valls, Hamon, Macron, Mélenchon… Tous sont loin de la réalité du monde du travail », ajoutant : « Cette déconnexion est grave ». Une prise de distance liée au faible enthousiasme du Parti communiste dans cette campagne ?

Plus grave, le 18 janvier, Martinez, Montebourg et Mailly, au côté de Pierre Laurent, Michel Husson et Bernard Thibault, signaient un appel à la défense de l’industrie française : « Le développement industriel a besoin de salariés innovants, aux compétences reconnues, bien rémunérés, occupant des emplois stables et prenant une part active aux décisions. Seuls des salariés compétents et impliqués sont, en effet, en mesure de donner aux entreprises les capacités d’innover. Ici réside le compromis fondamental entre le capital et le travail sans lequel aucun développement n’est possible. » Du Lepaon dans le texte !

Du côté de Solidaires, si de nombreux militantEs sont engagés du côté de France insoumise, là non plus pas de consigne de vote en dehors du rejet du FN.

Le social, c’est aussi de la politique

Ainsi, moins de six mois après la fermeture de la séquence de la lutte contre la loi travail, l’ensemble des questions posées dans cette mobilisation semblent oubliées. C’est d’abord la nécessité impérieuse de passer d’une phase de manifestations à celle de grèves, prolongées, reconductibles, coordonnées, propres à bloquer l’économie. C’est, dans le même temps, la question de l’auto-organisation qui permet la prise en main de la lutte par les salariéEs eux-mêmes et de faire sauter les verrous bureaucratiques. C’est enfin, dans la foulée, poser les questions politiques : comment diriger la production, l’ensemble de la société, au bénéfice du plus grand nombre, et non pour celui des plus riches, et cela dans le respect de la planète.

C’est pourtant cette voie qu’il faut réemprunter, comme l’ont fait les GuyanaisES. C’est dans ce sens que doit se construire ce 1er Mai, première occasion de (re)commencer à mobiliser. Face aux volontés de construire un « front républicain » oubliant ou tentant d’effacer les responsabilités des unEs et des autres dans la dégradation de nos conditions de vie et de travail. Un 1er Mai dans lequel doivent être inséparables la dénonciation du Front national, du libéralisme, et la nécessité de construire sans attendre les mobilisations pour combattre les reculs sociaux, le chômage, le racisme. Un 1er Mai internationaliste, de lutte de classe.

Robert Pelletier

http://www.anti-k.org/2017/04/28/1er-ma ... nitiative/
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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 30 Avr 2017, 02:24

1er mai : les syndicats «irréconciliables»
Société - Fête du Travail
Les syndicats se déchirent en cet entre-deux tours de l'élection présidentielle. La CFDT et l'UNSA appellent à voter Macron, la CGT simplement à ne pas voter Le Pen. Ils ne défileront pas ensemble le 1er mai.
Chacun de son côté. Lundi, pour la traditionnelle fête internationale des travailleurs, les unions syndicales de l'Ariège ne défileront pas ensemble. L'unité semble impossible en cette période cruciale de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle. Didier Mézin,...

http://www.ladepeche.fr/article/2017/04 ... COvTmcH.99

C'est révélateur ça, le journaleux qui fait mine de ne pas comprendre, après avoir titré "Fête du Travail", que des "syndicats" dont des godillots du patronnât, ne puissent pas défiler ensemble. La CFDT a au moins le prétexte d'appel à voter Macron officiellement désormais.
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Re: Le 1er mai

Messagede IAL_Grenoble » 30 Avr 2017, 19:08

1er Mai 2017 : Toutes et tous sur la place Arago

Cette année, comme l’an passé, mais avec encore quelques raisons supplémentaires, le Groupe Puig Antich de l’Organisation Anarchiste, appelle à un rassemblement de toutes les forces anarchistes et libertaires du département sur la place Arago à partir de 10 heures…

Pour ce faire nous y tiendrons un stand de livres et de presses et nous y exposerons drapeaux et banderoles. Celles et ceux qui nous y rejoindrons pourrons y faire figurer presses, drapeaux et banderoles… Nous y amènerons du café et de la musique…

En ce premier mai, remémorons-nous le combat des origines, celui de celles et ceux de Chicago en 1886 ainsi que le soulèvement, en 1937 des militant-e-s anarchistes Barcelonais/es pour faire reculer la contre-révolution stalinienne… Et, très récemment, les résultats électoraux du 23 avril viennent couronner une activité politicienne intense et totalement inepte toute entière consacrée à la «messe de la
démocratie» élective…

Le système est décidément à rejeter en bloc. Il n’y a pas place pour des accommodements et/ou arrangements, et donc cela nous oblige, dès à présent, à lutter jusqu’à sa totale éradication.

AGIR au lieu d’Elire !

Groupe Puig Antich - O.A.
http://infosetanalyseslibertaires.org
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 30 Avr 2017, 19:23

1 mai 2017 à La Roche-Sur-Yon

Appel à manifestation

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Entre ces deux tours de la présidentielle il est encore temps de se faire entendre !
Pour avoir porté en final Macron et Le Pen, les électeurs ont choisi de se tirer deux balles dans le pied.

Macron c’est la continuité de ce monde capitaliste en perdition. C’est un libéral de première, ami de Gattaz et des plus riches patrons de France, ancien ministre de l’économie avec une réussite dont on mesure les effets désastreux tous les jours et il nous promet quoi ? D’aller encore plus loin dans la destruction du code du travail. Il s’entoure d’un ramassis de vielles têtes qui cherchent le reclassement comme si ils allaient se retrouver une virginité, c’est ça le renouvellement ? Non merci !

Le Pen, c’est la plongée dans les abîmes. C’est l’héritière d’une grosse fortune et du passif de son parti, on rigole quand elle se défend d’être d’extrême-droite (le fond de commerce est toujours xénophobe et discriminant). Ses discours, social et économique, sont mensongers, ils favoriseront encore la classe la plus aisée, la sienne. Son programme n’amène que malheurs et déchéances. Jamais !

Portons une véritable envie de changement, de reprise en main par nous mêmes, développons les initiatives écologiques, tissons du lien entre ouvriers, paysans, étudiants, précaires, soutenons les peuples opprimés par les guerres en cette journée de solidarité internationale, résistons ensemble face à l’exploitation du capitalisme qui détruit la terre et les hommes, commençons dès ce lundi 1er Mai !

http://lahorde.samizdat.net/event/la-ro ... ce_id=2552



[Brest] Appel à former un cortège autonome pour le 1er mai

Pour ne pas aller s’ennuyer, comme toujours, à l’éternelle célébration du travail. Pour signifier que cette fête est la notre et pas celle de l’exploitation. Contre les élections qui, quel que soit leur résultat, ne font que nous déposséder du pouvoir sur nos vies.

Rassemblons nous place Guerin à 10h pour nous rendre ensemble à Liberté.

L’après midi, retrouvons nous à 14h place Guerin. Pour discuter autour d’un café, nous organiser et décider collectivement de la suite.

Le pouvoir c’est nous, organisons-nous !

https://brest.mediaslibres.org/spip.php?article715



Lyon
1er mai cortège rouge et noir

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Journée de luttes internationales du 1er mai : Révolution sociale et libertaire !!

Rappel Historique

La journée de luttes internationales du 1er mai, décrété en 1889 lors du congrès de l’Internationale socialiste, puise son origine dans l’histoire du mouvement anarchiste qui au delà de simples revendications lui confère une véritable quête d’émancipation et de liberté.

Le 1er mai 1886, à Chicago, les syndicats américains et le journal anarchiste "the alarm"organisent un mouvement revendicatif pour la journée des 8 heures. 340 000 salariés paralysent près de 12 000 usines à travers les USA.
Cette journée sera suivie le 3 mai par une manifestation des grèvistes durement réprimée par la police qui fera 6 morts et 50 blessés.

Le lendemain au cours d’une grande manifestation de protestation une bombe explose au milieu des forces de l’ordre alors que celles-ci tirent à nouveau sur la foule. Le bilan se solde par la mort de 7 policiers. 8 militants anarchistes seront arrêtés dont deux seulement étaient présents au moment de l’explosion.
Malgré l’agitation internationales, et un procès fantoche, 5 seront exécutés et 1 se suicidera la veille, dans sa cellule.
Le 1er mai sera d’abord récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazi, et enfin par le régime de Vichy qui le transformera en "fête du travail" sans toutefois parvenir à lui ôter son origine libertaire.


Contre le fascisme et le capitalisme : Riposte populaire !

Il y a tout juste un an, le 1er mai 2016 se déroulait dans une période de mouvement social de grande ampleur. La lutte contre la loi Travail aura duré plusieurs mois , et lors des mobilisations, les attaques des forces de l’ordre auront engendré plusieurs milliers de blessé-e-s et de mutilé-es , ainsi que de très nombreuses poursuites judiciaires à travers tout le pays. Comme à chaque fois, les gouvernements n’ont de cesse de réprimer les grands mouvements sociaux et de tenter de faire taire la révolte qui gronde.

Aujourd’hui, le premier mai se déroule en pleine période électorale. Les luttes sociales ont disparues des sujets médiatiques, pour laisser la place à la ronde des candidats.

Des décennies d’économie libérale, de recherche de profits maximums, de libre concurrence et de financiarisation folle ont permis d’appauvrir les couches sociales les plus fragiles pour remplir aisément les coffres des gros patrons, des banquiers et des actionnaires.
Se heurtant aujourd’hui à l’écueil du capitalisme et sans jamais le combattre, parce qu’ils en touchent de gros profits, les candidats qu’ils soient de droite ou de gauche, tous se revendiquent désormais comme "anti-système".

Mais où donc le système capitaliste est-il remis en cause ?

Ainsi, les sujets les plus présents en politique sont devenus la sécurité et l’immigration, tandis que l’amélioration des conditions de vie n’est bien évidemment pas à l’ordre du jour.

Pour répondre aux crises économiques qui se succèdent de plus en plus rapidement, les candidats proposent l’austérité et des politiques excluantes. Le racisme d’État se fait plus virulent.

Conscient-e-s de la misère qui les entoure, ils-elles détournent les foules des luttes sociales en leur inventant des ennemis intérieurs à l’instar des immigré-e-s, des internationalistes « qui les soutiennent et se moquent des frontières », des syndicalistes « complices de la mondialisation du travail » et les associations LGBTI qui menaceraient l’ordre moral de la société.
Les pouvoirs de la police s’étendent de jour en jour.

Dans ce contexte, l’idéologie fasciste se répand, et les groupuscules d’extrême droite prennent confiance. Les faits de violence se multiplient, l’accès à l’expression publique et médiatique leur est facilitée.

Mais ne nous y trompons pas : le fascisme n’est pas une réaction des classes populaires qui seraient xénophobes et repliées sur elles-mêmes. C’est au contraire, une stratégie des classes bourgeoises pour faire face aux crises du capitalisme.

Nous savons que le fascisme n’est pas porté par un seul candidat, ou seulement les candidats de la droite. Il s’agit d’une tendance forte de réaction du patronat face au risque de crise économique et sociale. Quel que soit le candidat élu, les décisions politiques seront équivalentes, comme on a pu le voir lors du dernier quinquennat qui a vu un président de “gauche” faire des lois anti-sociales à la pelle (ANI, loi Macron, loi Travail...).

Le constat sur la situation politique présente est très alarmant. Mais nous pouvons y faire face, en créant la solidarité entre les classes populaires, tous les jours, par les luttes sociales, par la création et le renforcement de réseaux, par l’organisation au sein des syndicats.

C’est ensemble qu’on devient plus fort-e-s, et qu’on peut opposer un front de résistance face à l’idéologie fasciste. Nous savons que quelque soit le résultat des élections, nous aurons besoin de nous organiser plus et mieux, contre les régressions sociales, contre les attaques de plus en plus fortes des capitalistes.

Rendez-vous le 1er mai dans notre cortège rouge et noir !

Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire



Notre projet

Le Capitalisme est basé sur la propriété privée, l’exploitation et l’accumulation du Capital entraînant inégalités, injustices, dépossession de nos vies, productivisme effréné provoquant la destruction de l’environnement.
À ce système délétère, conduisant l’humanité à sa propre destruction, nous opposons le communisme libertaire !
Nous devons reconstruire une société basée sur l’égalité politique, économique et sociale avec pour conséquences directes la liberté, l’autonomie et la solidarité. Pour y parvenir, nous ne pouvons compter sur un quelconque leader ou messie (même dit de "la vraie gauche").
Nous devons prendre ,en main nos vies et gérer collectivement la société !
Les élu-es, doivent être remplacé-e-s par des délégué-e-s avec des mandats précis, limités et révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par des assemblées générales via une démocratie directe dans les entreprises, les quartiers, dans les communes, les régions...
Si les capitalistes peuvent imposer leur société, c’est parce que ce sont eux qui concentrent l’essentiel du pouvoir dans la société actuelle : celui de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps et horaires de travail... La "démocratie" qu’ils nous accordent à savoir devenir citoyen-ne-e, le temps d’une élection, ne peut changer en rien, nos conditions d’exploité-e-s !
C’est à celles et ceux qui produisent les richesses que revient d’organiser et de gérer la production et la distribution des biens en fonction des besoins de la société. Ainsi, la première étape pour établir une société démocratique est l’expropriation des patrons et de mettre en commun les moyens de production. Il n’y a pas de liberté, sans égalité économique de toutes et tous !



https://rebellyon.info/Journee-de-lutte ... -1er-17736



[St Nazaire] 1er Mai Anti-Éléctoral

à 10h, Place De L'amerique Latine

La stratégie est toujours la même : un front national fort permet à n'importe quel candidat se trouvant au 2ème tour face au fn d'être "quasiment" sûr de l'emporter.
Tant qu'un candidat sera assuré de la victoire face au fn tous les partis politique auront intérêt à ce qu'il soit fort dans ce pays.

Tant que le peuple dit qu'il est prêt à tout pour faire barrage au fn, il indique qu'on peut lui faire tout subir dés lors qu'on ne se présente pas sous l'étiquette fn.

Alors ne donnons aucune légitimité à qui sera élu. Ne laissons pas mourir notre puissance politique dans l'isoloir, ayons le courage de nous rassembler. Le véritable barrage c'est la rue.
Il est temps d'occuper des places, des lieux de pouvoir. C'est le moment de tenir la rue, de réapprendre à vivre ensemble sans leur monde à l'agonie. Ne laissons pas le contrôle de nos vies aux mains du pouvoir, c'est le moment de s'auto-organiser, d'oser, de se lever. La finance est "en marche", le fascisme se réveil, la réponse est la révolte.

https://nantes.indymedia.org/events/37535



Nantes

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http://zad.nadir.org/spip.php?article4484



[AUBENAS] 1er mai combatif et festif

Entre les luttes menées et celles à venir le syndicat CNT 07 propose un 1er mai combatif et festif à Aubenas.

10h : Manifestation intersyndicale (Champ de Mars)

Après la Manif : Pique-nique « auberge espagnole » (Place du Château)

C’est par la lutte syndicale et sociale que nous obtiendrons satisfaction... et comme la lutte n’est ni triste, ni austère et se nourrit des échanges, venez nombreux.

Au programme de l’après-midi :

- David (MUSIQUE IRLANDAISE de Fête et de Lutte)
- DD Virgule (ROCK)
- Michel VOGDEN (CHANSON FRANÇAISE)
- Polack Addict (RAP)
- René ROUZET (CHANSON FRANÇAISE)
- YODA (ELECTRO) Sonorisation : MIKA

LULU et MARION de renommée internationale !

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http://www.cnt-f.org/aubenas-1er-mai-co ... estif.html



Manifestation « 1er mai des luttes à Saint-Denis »

• 10h30 : Devant la mairie : manifestation
• 12h00 : Square De Geyter : pique nique convivial
• 13h45 : Départ pour la manifestation syndicale francilienne

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Loi « travail » en cours d'application, précarisation de la société, répression des jeunes et violences policières, exploitation des salarié-e-s, problèmes de logement, chasse aux migrant.e.s, société de plus en plus inégalitaire, en particulier pour les femmes : les raisons de la colère ne manquent pas

A Saint-Denis ville parmi les plus pauvres et plus peuplées de Seine-Saint-Denis, la situation est particulièrement difficile pour une grande partie de ses habitant.e.s et pour les salarié.e.s. Depuis plus d'un siècle le premier mai est une journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. Ville de résistances et de luttes, notre détermination à changer cette société doit s'afficher dans la rue, au contact de ses habitant.e.s.

Nous appelons à une manifestation des luttes dionysiennes le lundi 1er mai à Saint-Denis qui partira devant la mairie à 10h30

Nous déambulerons en ville puis nous nous retrouverons vers midi au square De Geyter pour partager (sous réserve de la météo) un pique nique convivial.

Nous organiserons un départ collectif vers 13h45 pour la manifestation syndicale francilienne qui partira de la place de la République à 14h30.

A l'appel de :
Centre social auto-organisé Attiéké, coordination 93 de lutte pour les sans papiers, DAL, MRAP, UL Sud Solidaires, AL, CGA, Ensemble, FA, NPA

http://paris-luttes.info/1er-mai-des-lu ... denis-7985



Bruxelles
Manifestation : 1 mai de Lutte !

11h30 Carré de Moscou. Rue de Moscou, 1060 Bruxelles

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Partout dans le monde les exploité-e-s se soulèvent et tentent de résister à la précarisation de leurs vies. Mais ces luttes sociales menées au niveau national sont défaites par des réformes qui répondent aux exigences des institutions internationales (Union Européenne, Traité de Lisbonne, OMC, etc.), des états et des entreprises.

Malgré ces réformes et des tentatives de gouvernances mondiales (G20, etc.), les gouvernements et les patrons se sont montrés incapables d’endiguer la crise du système capitaliste. Au contraire, le bateau capitalisme prend l’eau de toute part, et face à la concurrence internationale la bourgeoisie occidentale semble de plus en plus encline à ressortir de son chapeau les vieilles recettes nationalistes, et autoritaires à l’image du Brexit (obtenu sur le thème de la « reprise de contrôle » des politiques migratoires), de la récente élection de Donald Trump aux USA et de l’ombre de Marine Le Pen planant sur les prochaines présidentielles françaises.

Partout, ces élites politiques prétendent que le sauvetage de l’économie devra se faire par l’approfondissement de la précarité et par le renforcement des oppressions racistes et sexistes qui permettent d’exploiter toujours plus les femmes, les racisé-e-s et les sans-papiers.

Plus que jamais il faut construire la convergence des luttes entre les travailleurs-euses, les précaires, les femmes et les racisé-e-s. Plus que jamais la lutte contre le capitalisme, l’extrême droite et le nationalisme devient une nécessité. Plus que jamais la résistance se soit d'être internationale !

C'est dans cette optique que le Collectif NoG20 Belgique appelle à un Premier Mai de Lutte anticapitaliste, internationaliste, antifasciste et anti-impérialiste.

Le Premier Mai doit être une journée de lutte et non de célébration, car si nous n’agissons pas, bientôt il n’y aura plus rien à fêter !

Face au capitalisme globalisé, la lutte sociale doit converger au niveau international.

Internationalisons la lutte et la solidarité !

Toutes et tous dans la rue ce 1 mai à 11H30 Au Carré de Moscou (Square Janson) à Saint-Gilles !

Premiers signataires :

NoG20_BE
Action Autonome Liège
Collectif Alternative Libertaire Bruxelles
Secours Rouge
L'union des femmes socialistes- Belgique /SKB Belçika
Leuven Anarchistische Groep
Jeunesses Libertaires Belgique
JOC Wallonie-Bruxelles
JOC Liège
Antifascisti Bruxelles
Antifa Antwerpen
Antifa Gent
NON au local nazi, 22 Square de Meeûs à Ixelles
Féminisme Libertaire Bruxelles
Cercle Féministe de l'ULB
Union syndicale étudiante
L'Utopirate / PiratonsBxl
Antifa Bruxelles
Brussels Antifa Straight Edge
Wallonie Libertaire


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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 01 Mai 2017, 07:54

Région parisienne
Pour un 1er mai antifasciste et anticapitaliste !
C’est un 1er mai particulier cette année alors qu’on se retrouve coincé entre le marteau de l’extrême-droite et l’enclume capitaliste. De nombreux rendez-vous sont annoncés pour ne pas baisser la garde et développer nos résistances face à l’offensive capitaliste et fasciste qui se profile. Gageons que nous serons à la hauteur ce 1er mai et dans les mois à venir.
Vive le 1er mai !
Tous les rendez-vous de la journée :
http://paris-luttes.info/pour-un-1er-ma ... te-et-8023


Besançon
1er mai libertaire

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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 01 Mai 2017, 12:32

Tours
Environ 2000 personnes, un cortège "ni Le Pen ni Macron", et un député PS trop courageux qui s'est fait enfariner. :)

Edit
Photos : http://www.solidaires37.org/spip.php?article1148

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Re: Le 1er mai

Messagede Pïérô » 02 Mai 2017, 01:53

1er mai des luttes 2017 à Saint-Denis (93)

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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 02 Mai 2017, 11:11

1er mai à Lyon : Plus de 8000 personnes pour la Journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs
https://rebellyon.info/1er-mai-a-Lyon-P ... nnes-17766


[St Nazaire - 1er mai] Ni front national, ni front patronal !
https://nantes.indymedia.org/articles/37587
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Re: Le 1er mai

Messagede bipbip » 03 Mai 2017, 06:59

Manif 01 05 2017 Grenoble




Nantes

Victoire du cortège anti-aéroport au sein de la manif du 1er Mai!

Un millier de participant-es dans le cortège de notre collectif composé de syndiqué-e-s de la CGT, de solidaires, de la CNT, mais aussi d'opposant-e-s à l'aéroport et d'occupant-e-s de la ZAD, tou-te-s uni-e-s et solidaires.

6000 manifestant-es lors de la manifestation du 1er mai à Nantes, dont un millier dans le cortège de notre collectif composé de syndiqué-e-s de la CGT, de solidaires, de la CNT, mais aussi d'opposant-e-s à l'aéroport et d'occupant-e-s de la ZAD, tou-te-s uni-e-s et solidaires. Dans l'ambiance festive résultant des danses et des chants, d'un défilé coloré, chaleureux, déterminé, agrémenté des stands de nourriture bio, nous étions venus pour lutter, comme le rappelait notre banderole de tête pour le « maintien de l'aéroport à Nantes Atlantique » et contre « les expulsions sur la ZAD ». Notre initiative a remporté un réel succès.

... https://blogs.mediapart.fr/collectif-sy ... du-1er-mai
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