La stratégie de SUD est héritée de celle de la LCR (et des orgas "post-staliniennes") par rapport à l'Etat:
Aller dans les mouvements pour s'y faire entendre, y conquérir une influence conséquente, bien agiter son drapeau devant les caméras.
Aller dans les mouvements afin d'en obtenir le contrôle et être capable de les canaliser en cas de nécessité.
Et être reconnu par les représentants de l'Etat comme une force responsable, habilitée à dialoguer, négocier... et rendre le système moins injuste.
Alors, surtout pas de violence !
SUD est un poison pour le mouvement social et il va le devenir de plus en plus à mesure la situation sociale se radicalisera et que la CGT se recentrera.
D'accord antigone mais avec a un aparté sur la violence ,
Il semble que sur ce forum on confonde violence et radicalité et pour moi c'est la radicalité qui est révolutionnaire
Solidaires ou la CGT sont des orgas qui ont des directions politiques qui savent parfaitement manier la violence , elles l'ont prouvé encore derniérement ce 24 juin 2009 , et cette violence des intitutions syndicales elle s'organise de plus en plus contre les travailleurs . Par contre elle ne sont pas radicales bien au contraire
quierrot évoque la CNT ,
Dans la CNT il n'y a pas de direction politique ce qui compte c'est la trajectoire qu'elle adopte .
Quand des éléments de la CNT adoptent la tactique bien décrite par antigone de " bien agiter son drapeau devant les caméras." et se situe dans une politique unitaire avec les orgas citées plus elle s'INTEGRE au puzzle de l'idéologie dominante .
Par exemple quand quierrot écrit
CNT qui a fortement mobilisé et était particulièrement présente
nous sommes bien dans le souci de 'visibilité" qui est a l'origine de cette "agitation " de drapeaux , mais en quoi était ce utile a la cause ?
"Nous danserons sur vos cendres de rétention", "travailleurs ou immigrés, même patron, même combat", "l'immigration est une richesse pour la France, tout homme mérite le respect". Un millier de militants, selon la police, deux mille selon les organisateurs, ont brandi ces slogans lors d’une manifestation samedi à Calais, dans le Pas-de-Calais pour dénoncer le sort des migrants. Les militants qui réclament la liberté de circulation des personnes à travers les frontières ont dénoncé la "répression" contre les immigrés sans papiers.
Le cortège était composé essentiellement de jeunes militants altermondialistes de la mouvance "No Border" notamment venus de plusieurs pays, ainsi que de militants syndicaux de SUD et politiques du NPA et de la CNT.
Car que peuvent bien comprendre les gens a "travailleurs ou immigrés, même patron, même combat " quand ,par la même radio , ils apprennent que la principale organisation des travailleurs de ce pays vient précisément de tabasser les femmes et les enfants de ces sans papiers , et que visiblement rien n'a été fait a Calais pour clarifier la situation ?
Violence ou radicalité ? Etre vus ou être clairs ? voilà des questionnements dont les réponses conditionnent notre trajectoire .