Les deux que tu cites sont de toute manière des leadeurs autoproclamés et ne représentent rien. Ils sont juste médiatisés.
Sur la question des revendications sociales, après une tentative d'occultation avec le RIC comme baguette magique, elle reviennent en premier plan, car en plus beaucoup commencent à s'apercevoir que le RIC peut être une voie de garage pour le mouvement. Localement en AG on a articulé les deux "du FRIC et du RIC" pour satisfaire tout le monde et repositionner les revendications sociales en premier plan. De toute manière on peut rebondir sur la question de la démocratie directe, et nous libertaires le faisons localement sans passer pour des extra-terrestres d'autant qu'on est très investis.
Dans un commentaire sur facebook local je me fends encore aujourd'hui pour exemple d'un
« Il est clair que l’on ne doit pas partager la même définition de la démocratie. C’est pour cela que l’on juge le RIC insuffisant, car sans toucher aux fondement de ce système qui conforte la bourgeoisie comme classe dominante il maintient l’avis du peuple en variable d’ajustement, et c’est pour cela que l’on parle plutôt de démocratie directe qui est l’exercice réel du pouvoir par en bas, en étêtant celui par en haut. » sans qu'au cul il y ait une nuée d'imbéciles pour hurler (comme le post que j'ai mis précedemment ici et que j'avais posté sur facebooks locaux). En fait on marque des points en ce moment. Et on marque des points d'autant qu'on est sur le terrain et très investis, qu'on est dans l'organisation par AG, de groupes de travail et d'actions organisés de manière horizontale et démocratique, etc... Al est en tant que telle partie prenante, comme on peut le constater sur le site d'AL et le journal mensuel, mais cela se décline réellement localement pour les groupes militants actifs sur le terrain.
Le mot "révolution" ne fait pas peur et devient même un mot commun. Je pense et dis qu'on est toujours en acte I, que l'acte II c'est la grève générale, et que l'acte III c'est l’insurrection populaire, une révolution à la fois sociale et démocratique. Et évidemment il faut aller plus loin que l'acte II (1968) et l'acte III (1789) qui sont des repères partagés, et si on veut aller plus loin il faut en être...