Révolte populaire, gilets jaunes
Posté: 27 Oct 2018, 18:44
Hausse des prix du carburant : la grogne monte
Excédés par la hausse des prix du carburant, les automobilistes passent à l'action. Opérations escargot, appels à manifester le 17 novembre, la colère des usagers grandit.
Des prix à la pompe qui s'envolent. Et dans les stations-service, le ras-le-bol des automobilistes qui s'emballe. "Je suis à plus de 100 euros par mois, c'est énorme", témoigne une conductrice. "C'est du racket, c'est du vol, c'est tout ce qu'on peut dire", ajoute un autre usager. Cette colère enfle sur internet, où des pages appellent à bloquer les routes le 17 novembre.
Dans la région de Rennes (Ille-et-Vilaine), Amélie Ouf tente de mobiliser via une page qu'elle a créée. Sur internet, son appel à manifester est suivi par 10 000 personnes. "Je ne pensais pas que tant de personnes se mobiliseraient pour la hausse du carburant", avoue la jeune femme, salariée dans l'agroalimentaire.
Le gilet jaune en signe de ralliement
Difficile de savoir d'où le mouvement est parti. Mais d'une ville à l'autre, la mobilisation citoyenne s'organise avec un signe distinctif, posé bien en vue à l'avant des véhicules. "Le gilet jaune, c'est un signe de ralliement pour tous ceux qui veulent participer à la journée de blocage du 17 novembre", explique Stéphane Foulon, imprimeur investi dans le mouvement. Sur internet, une autre pétition citoyenne lancée il y a quelques mois pour une baisse des prix du carburant à la pompe dépasse vendredi 26 octobre les 330 000 signatures.
... https://www.francetvinfo.fr/economie/au ... 06315.html
Qui sont les internautes à l’origine de l’appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ?
Le compteur augmente de seconde en seconde. Ces derniers jours, la pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix du carburant a rencontré un succès fulgurant, jusqu'à atteindre les 225 000 signatures, jeudi 25 octobre. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité. Avant d'embrayer : "Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes."
Priscillia Ludosky, la femme de 32 ans à l'initiative de cette pétition, ne s'attendait pas à un tel écho. "Ce n'est pas que les gens soient si mécontents qui m'étonne. Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n'en peuvent plus de ces augmentations, explique cette habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Par contre, ce qui me surprend, c'est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition."
D'autant que, depuis, la pétition est devenu le moteur d'un mouvement national de contestation. Sur Facebook, un groupe a été créé pour appeler les automobilistes en colère à bloquer le périphérique parisien le 17 novembre. Plus de 228 000 personnes se disent intéressées ou prêtes à participer à ce blocage. "Je ne suis pas l'organisatrice de cette mobilisation, mais j'y ai été associée, explique Priscillia Ludosky. Au départ, cet événement était localisé uniquement à Paris, mais maintenant, partout en France, les gens sont prêts à se mobiliser."
"Ça devient invivable"
... https://www.francetvinfo.fr/economie/au ... 03467.html
Excédés par la hausse des prix du carburant, les automobilistes passent à l'action. Opérations escargot, appels à manifester le 17 novembre, la colère des usagers grandit.
Des prix à la pompe qui s'envolent. Et dans les stations-service, le ras-le-bol des automobilistes qui s'emballe. "Je suis à plus de 100 euros par mois, c'est énorme", témoigne une conductrice. "C'est du racket, c'est du vol, c'est tout ce qu'on peut dire", ajoute un autre usager. Cette colère enfle sur internet, où des pages appellent à bloquer les routes le 17 novembre.
Dans la région de Rennes (Ille-et-Vilaine), Amélie Ouf tente de mobiliser via une page qu'elle a créée. Sur internet, son appel à manifester est suivi par 10 000 personnes. "Je ne pensais pas que tant de personnes se mobiliseraient pour la hausse du carburant", avoue la jeune femme, salariée dans l'agroalimentaire.
Le gilet jaune en signe de ralliement
Difficile de savoir d'où le mouvement est parti. Mais d'une ville à l'autre, la mobilisation citoyenne s'organise avec un signe distinctif, posé bien en vue à l'avant des véhicules. "Le gilet jaune, c'est un signe de ralliement pour tous ceux qui veulent participer à la journée de blocage du 17 novembre", explique Stéphane Foulon, imprimeur investi dans le mouvement. Sur internet, une autre pétition citoyenne lancée il y a quelques mois pour une baisse des prix du carburant à la pompe dépasse vendredi 26 octobre les 330 000 signatures.
... https://www.francetvinfo.fr/economie/au ... 06315.html
Qui sont les internautes à l’origine de l’appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ?
Le compteur augmente de seconde en seconde. Ces derniers jours, la pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix du carburant a rencontré un succès fulgurant, jusqu'à atteindre les 225 000 signatures, jeudi 25 octobre. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité. Avant d'embrayer : "Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes."
Priscillia Ludosky, la femme de 32 ans à l'initiative de cette pétition, ne s'attendait pas à un tel écho. "Ce n'est pas que les gens soient si mécontents qui m'étonne. Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n'en peuvent plus de ces augmentations, explique cette habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Par contre, ce qui me surprend, c'est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition."
D'autant que, depuis, la pétition est devenu le moteur d'un mouvement national de contestation. Sur Facebook, un groupe a été créé pour appeler les automobilistes en colère à bloquer le périphérique parisien le 17 novembre. Plus de 228 000 personnes se disent intéressées ou prêtes à participer à ce blocage. "Je ne suis pas l'organisatrice de cette mobilisation, mais j'y ai été associée, explique Priscillia Ludosky. Au départ, cet événement était localisé uniquement à Paris, mais maintenant, partout en France, les gens sont prêts à se mobiliser."
"Ça devient invivable"
... https://www.francetvinfo.fr/economie/au ... 03467.html