Re: Syndicalisme, syndicats, infos diverses
Posté: 25 Juin 2017, 11:56
CFDT, un syndicalisme pour l’ère Macron
Malaise dans la représentativité syndicale
La première place conquise par la Confédération française démocratique du travail (CFDT), au détriment de la Confédération générale du travail (CGT), a bousculé le paysage syndical dans le secteur privé. De là à en conclure que les salariés rejettent le « syndicalisme de contestation » et plébiscitent un « syndicalisme de compromis », il y a pourtant un pas qu’il serait erroné de franchir.
Un « retournement historique ». C’est ainsi qu’ont été présentés les résultats de la deuxième mesure de la représentativité syndicale, le 31 mars 2017 : pour la première fois de son histoire, la Confédération générale du travail (CGT) est détrônée par la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Passant de 26,77 % des suffrages exprimés lors du précédent résultat, en 2013, à 24,85 % cette année, la CGT perd 50 000 voix et se trouve reléguée en deuxième position. A contrario, la CFDT progresse en voix (+ 65 000), ce qui lui permet d’arracher un score légèrement supérieur à celui de 2013, avec 26,37 % des suffrages exprimés, contre 26 % la fois précédente. Le journaliste du Monde Michel Noblecourt parle même d’un « séisme » (31 mars 2017).
S’il fallait retenir quelque chose de la tectonique des plaques, c’est pourtant moins l’idée d’un tremblement de terre que celle des mouvements lents et progressifs de la dérive des continents. Loin d’être brutale ou surprenante, la victoire de la CFDT était prévisible et doit être relativisée dans son interprétation. Un élargissement de la focale permet de montrer que les scores des deux centrales ne sont que la partie visible d’évolutions plus profondes qui affectent l’ensemble du paysage syndical.
... http://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/A/57552
Malaise dans la représentativité syndicale
La première place conquise par la Confédération française démocratique du travail (CFDT), au détriment de la Confédération générale du travail (CGT), a bousculé le paysage syndical dans le secteur privé. De là à en conclure que les salariés rejettent le « syndicalisme de contestation » et plébiscitent un « syndicalisme de compromis », il y a pourtant un pas qu’il serait erroné de franchir.
Un « retournement historique ». C’est ainsi qu’ont été présentés les résultats de la deuxième mesure de la représentativité syndicale, le 31 mars 2017 : pour la première fois de son histoire, la Confédération générale du travail (CGT) est détrônée par la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Passant de 26,77 % des suffrages exprimés lors du précédent résultat, en 2013, à 24,85 % cette année, la CGT perd 50 000 voix et se trouve reléguée en deuxième position. A contrario, la CFDT progresse en voix (+ 65 000), ce qui lui permet d’arracher un score légèrement supérieur à celui de 2013, avec 26,37 % des suffrages exprimés, contre 26 % la fois précédente. Le journaliste du Monde Michel Noblecourt parle même d’un « séisme » (31 mars 2017).
S’il fallait retenir quelque chose de la tectonique des plaques, c’est pourtant moins l’idée d’un tremblement de terre que celle des mouvements lents et progressifs de la dérive des continents. Loin d’être brutale ou surprenante, la victoire de la CFDT était prévisible et doit être relativisée dans son interprétation. Un élargissement de la focale permet de montrer que les scores des deux centrales ne sont que la partie visible d’évolutions plus profondes qui affectent l’ensemble du paysage syndical.
... http://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/A/57552