Luttes en Guadeloupe

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 20 Fév 2009, 09:56

conan a écrit:http://www.lepost.fr/article/2009/02/19/1430194_jacques-bino-a-ete-atteint-par-une-arme-de-guerre-marche-silecieuse.html
source : http://ugtg.org/


Sur cette question de la balle perdue : j'ai été étonné de voir qu'aucun policier n'avait été gravement touché par des tirs alors que Jacques Bino en a reçu justement un en pleine poitrine. J'espère que les guadeloupéens demanderont l'analyse de la balle qui a tué le syndicaliste.

D'autre part concernant la rencontre qu'il y a eu lieu hier avec Sarkozy , il est tout de même malheureux de voir que ce sont les "élus" locaux qui ont été reçus et pas des représentants directs de la population. J'ai vu a la télé que ces élus serraient chaleureusement les mains des Sarkozy et Fillon alors que la police était en train de quadriller la guadeloupe et que la situation pourrit depuis + d'un mois. Parmi ces "élu-e-s" Lucette Michaud-hevry sénatrice UMP Guadeloupe dont on se souvient des affaires de corruption dont elle a été l'objet.
Bref ils ont apparemment réussi avec une aumône octroyée comme on donne un os à un chien à calmer le jeu, pour un temps en tous cas.
Tous cela montre les limites de cette politique de lutte revendicatives qu'il faut mener certes mais qui ne doit pas s'arrêter là.
Si les bas salaires obtiennent un augmentation de 200 euros en Guadeloupe c'est bien mais ça ne changera pas le problème de fond des quelques familles qui détiennent la quasi totalité des richesses et ressources des Antilles.
ça ne changera pas le système pourri qui engraisse une minorité de parasites au dépend de la majorité des populations.
Il faut en Guadeloupe comme ailleurs que les ressources naturelles et les moyens de production reviennent à qui de droit : l'ensemble de la population.
C'est cette conscience qui doit germer et qui ne peut que croitre.
kuhing
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Sigurian » 20 Fév 2009, 11:40

Tous cela montre les limites de cette politique de lutte revendicatives qu'il faut mener certes mais qui ne doit pas s'arrêter là.


Trés franchement, pour moi la lutte revendicatives d'amélioration des condition de vie (et donc quelque part d'aménagement du systéme actuel hein), n'a aucun sens en tant que tel.

Pour moi c'est simplement un tremplin, un espace de réfléxion et de discussion, un moment formateur et oeuvrant a la difusion d'une certaine idée de la société, et pour celà dejà c'est essentiel d'etre présent.

Maintenant pour ce qui est de la lutte revendicative en elle meme, elle me semble inutile voir contre productive. Il faut impérativement l'ouvrir sur quelques choses de plus vaste, mais la question qui demeure est : Peut on vraiment ouvrir quand on mobilise sur des points de détails du systéme ?

La lutte revendicative, améliore certes temporairement els conditions de vie (et encore, quand elle est gagnante et d'ampleur), mais fondamentalement, chaque aménagement permet au systéme de ce maintenir en claquant un fusible certes, mais il ne voit jamais son fond idéologique attaqué.

la guadeloupe en est le parfait exemple malheuresement, parceque le LKP ne lutte pas pour la remise en cause du capitalisme et de l'etatisme, il lutte pour pour permettre aux guadeloupéens d'avoir des conditions de vies plus décentes.
Alors cest compréhensible, mais c'est quand meme au final le systéme qui gagne puisqu'il se maintient sans que sa logique soit démentie.

D'un autre côté, peut on enfin imaginer une lutte de contestation du fond du systéme ? Sans revendications précises sur un retrait d'un texte, sur une amélioration ? Les gens sont ils prets a celà ? Pourtant, il n'ya que ce genre de lutte d'attaque, portant un nouveau projet de société, qui peut réellement changer la donne.
Sigurian
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 20 Fév 2009, 12:28

Bien d'accord avec Sigurian, la Gwadloup est limite en situation de double pouvoir même si la très forte répression a pour but de geler la situation (les gendarmes mobiles notamment étaient déjà bien présents avant même que les travailleurs puissent exercer le pouvoir directement). Il est certain que les luttes en Métro auraient exercé une pression sur les forces de répression de l'Etat car même si la France est très fliquée, l'Etat n'a pas suffisament de forces de répression et rappatrier des forces ayant servi 15j dans un climat pré-insurrectionnel n'aurait pas été très efficace.
Sinon lire l'interview de Nomertin, également tête de liste aux dernières européennes "Combat Ouvrier" (section soeur LO)...

15p. sur le forum LO

Une enquête sérieuse et 200 euros...Propos recueillis par N.C.-D. franceantilles.fr 19.02.2009

Le leader de la CGTG est déterminé - K.M.
3 QUESTIONS A...
Jean-Marie Nomertin, LKP et secrétaire général de la CGTG
Le leader de la CGTG et membre du LKP, Jean-Marie Nomertin, a déclaré que Jacques Bino n'était pas mort pour rien. Le LKP n'a qu'un mot d'ordre : 200 euros et pas moins.

Sur la question des 200 euros, seriez-vous prêts à faire quelques concessions ?

On a fait des concessions. C'était jusqu'au plafond sécurité sociale 2773 euros au 31 décembre 2008. Aujourd'hui, même s'ils nous donnent 199,99 euros, le compte n'y est pas. Il nous faut les 200 euros pour tous les salariés au smic jusqu'à 2113 euros et on ne va pas en démordre. Il faut que le patronat s'engage à augmenter les salaires au dessus de 2113 euros, tel que l'accord du 8 février le prévoyait. Le patronat n'a rien proposé si ce n'est 1,6 % qui n'est en fait qu'une insulte envers les travailleurs.

Quel sentiment éprouvez-vous 24 heures après la mort de Jacques Bino ?

Nous demandons qu'il y ait une enquête sérieuse. Pas par la police des polices. Ils sont à la fois juge et partie. Il faut qu'une enquête indépendante soit menée pour faire toute la lumière sur cette affaire. On ne sait pas exactement qui a fait quoi ? Tout ce que nous savons, c'est que nous avons perdu un valeureux camarade, simple, discret et courtois. Il est mort dans des conditions douteuses.

Précisez votre pensée

Il a été décidé de décapiter les dirigeants du LKP. Mais nous ne craignons pas cela. Ça s'est déjà produit ici. Depuis le départ nous le pressentions. Nous n'avons pas peur, ça fait partie de la vie du militant. Même si nous ne sommes pas là, d'autres prendront la relève. Ce qui est important, c'est l'espoir que nous avons placé. Parmi le peuple, il y aura d'autres dirigeants qui naîtront et qui feront avancer les causes
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede georges » 20 Fév 2009, 14:24

Sigurian a écrit:
Tous cela montre les limites de cette politique de lutte revendicatives qu'il faut mener certes mais qui ne doit pas s'arrêter là.


Trés franchement, pour moi la lutte revendicatives d'amélioration des condition de vie (et donc quelque part d'aménagement du systéme actuel hein), n'a aucun sens en tant que tel.

A te lire, cela limite beaucoup la lutte concrète et immédiate ? ... et l'action syndicale par exemple ?!
georges
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 20 Fév 2009, 14:39

Une petite image qui fait plaisir (en tous cas à moi :) ) un drapeau noir entre les drapeaux rouges (haut à droite de l'écran) pendant une manifestation en Guadeloupe. ( sur reportage du 13h - France 2 ce midi )
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que j'aperçois un drapeau noir là bas lors de manifestations.

Rien n'est perdu ! :)
guaddrapnoir.jpg
drapeau noir en guadeloupe 20/01/09
guaddrapnoir.jpg (27.83 Kio) Vu 2704 fois
kuhing
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Sigurian » 20 Fév 2009, 17:22

A te lire, cela limite beaucoup la lutte concrète et immédiate ? ... et l'action syndicale par exemple ?!


Si on parle d'efficacité réelle sur la remise en cause du fond du système, oui je le crois en effet que c'est très limité.

Maintenant je ne nie pas l'importance de ces luttes, mais je la place surtout en terme d'éveil des consciences. J'ai beaucoup de mal a imaginer qu'un mouvement partant sur une revendication précise de type "On veut 200 euros de plus par mois", ou bien "on veut l'abrogation de tel ou tel loi/décret" puisse aboutir a autre chose qu'au mieux une amélioration temporaire de la situation, au pire a rien du tout. C'est normal puisque dans le meilleur des cas ou la mobilisation est très forte et ou l'état ce sent menacé il à deux options:

- Refuser au risque de déclencher une vague de violence et de se retrouver en grande difficulté
- Céder sur le point réclamer et faire taire tout le monde en achetant ainsi la paix sociale

Nos dirigeants ont très bien compris qu'a un moment donné, il faut plier pour ne pas rompre, et donc pour eux, tant qu'il s'agit de ce genre de mobilisation, les cartes restent dans leurs mains et ils peuvent facilement mettre fin aux mouvements. Ils essayent d'abord par l'intransigeance, le discrédit et la force, et si ça ne marche pas, et bien ils acceptent de lâcher quelques miettes et gardent ainsi le contrôle de la situation. A aucun moment la situation ne leur échappe.

Par contre un mouvement de rejet du système entier, de remise en cause de son économie et de son espace politique, porteur d'un nouveau projet de société, sans eux, sans qu'ils n'aient rien a accorder ni a refuser, là par contre ils n'auraient d'autre choix que de tenter par tout les moyens d'endiguer la contestation, car celle ci serait potentiellement mortelle pour le système. Dans ce genre de mouvement, l'état ne peut rien, il ne peut que subir et se défendre, sans pouvoir accorder aux gens ce qu'ils demandent sans quoi cela signifierai accepter pour lui la disparition total de leur système.

Seulement voilà, nous savons tous qu'il est bien plus facile de mobiliser sur des attaques précises et particulières pour faire bouger les gens, que sur le fond du problème qu'on préfère bien souvent taire pour un temps, de peur de voir fuirs les "non habitués au militantisme", et cela est du, nous le savons, au faible éveil des consciences dans notre société. Le pouvoir le sait aussi.
Sigurian
 


Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 21 Fév 2009, 09:02

Pas mal ce qu'il dit Seb Musset.
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede poolpikan » 21 Fév 2009, 10:32

un très bon article qui ressitue bien le débat et aussi l'historique de la Guadeloupe .

http://melanine.org/article.php3?id_article=182

avec ausi un blog pertinent : http://www.chien-creole.blogspot.com/
Le problème n'est pas gauche-droite. Il est haut-bas.
poolpikan
 
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 21 Fév 2009, 10:44

Berckman a écrit:

En « métropole » comme aux Antilles : Grève générale !

Depuis le 20 janvier, les travailleuses et travailleurs de Guadeloupe ont entamé une grève générale, contre la vie chère, et plus largement contre le pouvoir colonial français, et le contrôle de l'économie par les familles de la bourgeoisie coloniale Béké. Cette bourgeoisie, qui représente 1 % de la population, possède près de la moitié des terres et des grandes surfaces.
Ce mouvement a réussi à fédérer sur des bases de classe le mécontentement populaire, montrant qu'il est possible de riposter à la politique de casse sociale de l'Etat et du patronat.
Un mouvement du même type est en cours en Martinique, et des mobilisations se font jours en Guyane, à la Réunion...

La réponse de l'Etat, en bras armé fidèle du patronat, c'est le mépris et la répression, rappelant les heures sombres de l'histoire : en 1967 la répression sanglante du pouvoir colonial avait fait plus de 100 morts. Des dizaines d'arrestations, plusieurs blessés graves par la police, et l'envoi de renforts de gendarmerie, voilà la réponse que donne le pouvoir aux revendications légitimes des grévistes.
Le mépris raciste s'ajoute au mépris de classe, et la violence coloniale relaie la violence patronale.
Cette stratégie de la tension menèe par le pouvoir a fait déjà un mort dans des circonstances qui restent à élucider.

La Coordination des groupes anarchiste affirme son soutien au mouvement de lutte en cours en Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, et dénonce la répression d'Etat.
Pour nous, la meilleure des solidarités avec ce mouvement, consiste à construire en « métropole », la grève générale : les travailleurs et travailleuses de Guadeloupe, Martinique, nous ont montré qu'il était possible de réussir sur cette voie !
Les gesticulations du pouvoir montrent qu'il n'a peur que d'une chose : que le mouvement s'étende et qu'il reprenne les formes de lutte qui ont montré leur efficacité en Guadeloupe : blocage, occupation des rues et des lieux de travail.
Construisons la grève générale, pour en finir avec l'exploitation !

Groupe Kronstadt de la CGA - Lyon



Je pense que ce tract pourra faire office d'article "guadeloupe" pour le P'tit Noir 6
Mais il me semble qu'un développement sur la question du dépassement de la grève pour donner la perspective de la collectivisation des ressources et moyens de prod. serait bienvenu.
C'est un appel d'offre :)
kuhing
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede L'autre facteur » 21 Fév 2009, 13:06

Rassemblement hier soir à Montpellier. On y a distribué le texte du dessus.
http://www.midilibre.com/articles/2009/ ... illes.php5
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 21 Fév 2009, 20:35

10 à 15.000 manifestants à Paris en solidarité avec la grève en Guadeloupe

il y a 5 heures 44 min

Au moins 10.000 personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris en solidarité "avec les mouvements initiés en Guadeloupe contre la vie chère", à l'appel du collectif "Continuité LKP" (Liyannaj kont Pwofitasyon) soutenu par des syndicats et des partis de gauche.Evénement Lire la suite l'article

De 10.000 (police) à 15.000 manifestants (organisateurs), la plupart d'origine antillaise, ont quitté la place de la République peu avant 14H30 en direction de la place de la Nation derrière une banderole "Continuité LKP", ont constaté des journalistes de l'AFP.

Parmi les manifestants figuraient Harlem Désir (PS), Denis Baupin (Verts), Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud (LO) et Alain Krivine (NPA), suivis des cortèges de la CGT, la CFDT et de Sud.

Pour Razzy Hammadi, secrétaire national du PS aux services publics, "il y a une revendication de dignité et de respect qui, elle, est universelle. Ce n'est pas une manifestation de Noirs et d'Antillais, ce n'est pas un territoire particulier". "Le gouvernement doit accepter sa défaite", a-t-il lancé.

"Notre vraie solidarité serait de faire comme eux pour faire reculer le gouvernement", a dit Sandra Demarcq (NPA), parlant d'"oppression de classe et d'oppression coloniale" dans les Antilles, alors que le leader de son parti Olivier Besancenot se trouve actuellement en Guadeloupe.

Pariant également sur l'effet de contagion, Mme Arthaud (LO) a estimé que "si un mouvement aussi puissant qu'en Guadeloupe se produisait en métropole, le gouvernement serait forcé de reculer". "Nos revendications sont les mêmes", a-t-elle relevé.

Certains manifestants portaient un brassard blanc en signe de deuil après la mort du syndicaliste Jacques Bino, tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi en Guadeloupe. Une minute de silence a été observée en hommage à cet homme, dont les obsèques auront lieu dimanche. Des militants de la CGT-impôts brandissaient des portraits de M. Bino.

Parmi les banderoles et slogans, on pouvait lire ou entendre "la vie est chère sous les cocotiers", "200 euros ici aussi, yes we can", "Dom-Tom métropole solidarité" et "Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion: ce combat est le nôtre".

Environ 500 personnes se sont par ailleurs rassemblées devant la mairie de Marseille en solidarité avec la Guadeloupe et en hommage au syndicaliste Jacques Bino.


COMMUNIQUÉ DATÉ DU JEUDI 19 FÉVRIER 2009
Déclaration de la Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière
> DOM: SOUTIEN DE LA CONFÉDÉRATION FORCE OUVRIÈRE

La Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière condamne toute la violence engendrée par le pourrissement du conflit en Guadeloupe. Elle salue la mémoire du militant décédé dans ces tragiques circonstances.

La Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière rappelle que gouvernement et patronat doivent assumer leurs responsabilités en trouvant, très rapidement, une issue au conflit afin que les salariés de la Guadeloupe et de la Martinique puissent bénéficier d’une augmentation de leur pouvoir d’achat, d’une réduction du chômage, de meilleures conditions de travail et d’un accès à des soins de qualité, c’est-à-dire qu’il soit effectivement répondu à toutes leurs revendications.

Pour Force Ouvrière, les aspects sociaux du dossier auraient dû être bouclés depuis le 8 février.

La Commission Exécutive Confédérale de Force Ouvrière apporte son soutien aux unions départementales FO et à l’ensemble des salariés qui sont en lutte dans les Antilles.


Communiqué FSU
Les Lilas le 19 fév 2009


La Fédération Syndicale Unitaire tient à exprimer sa plus vive émotion après la mort d'un militant du SNADJI CGTG en Guadeloupe.
Elle adresse ses sincères condoléances à sa famille, ses proches, ses amis, ses camarades de la CGTG et d'Akiyo, ainsi qu'à tous ceux qui partagent ses valeurs et ses combats. Elle exige que la justice mène une enquête approfondie pour que la vérité soit faite sur ce crime.

Elle estime que jusqu'à présent, la politique gouvernementale n'a pas apporté de réponses significatives aux revendications des travailleurs et de l'ensemble de la population de l'Ile. Elle entend que les discussions qui s'ouvrent aujourd'hui prendront la mesure des attentes et sauront apporter des réponses aux revendications contre la vie chère.

Elle appelle ses adhérents et sympathisants à participer aux rassemblements organisés le samedi 21 février, à soutenir les mouvements initiés en Guadeloupe contre la vie chère et pour la suppression des inégalités entre l'Hexagone et les pays d'Outre-Mer, et à se joindre à la manifestation parisienne qui partira de la Place de la République
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Pïérô » 22 Fév 2009, 01:34

Plus de 20000 personnes à la manif Parisienne,
cortège libertaire avec AL, FA et CNT
photos de Bellaciao :

. . Image . . . . . . Image

nouvelle journée de manifestations de solidarité à l'échelle nationale samedi 28 février
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Vilaine bureaucrate » 22 Fév 2009, 07:55

Klément a écrit:(et visibles!)
oui ils étaient visibles! :D
et J'avais jamais vu une manif où la majorité des gens attendent que les orgas partent pour ensuite toute les traverser en chantant des slogans et en dansants! On était plus nombreux qu'a la manif etudiante, je dirais 30.000... mais en tout cas pas 10 ou 15 000 comme il a été dit.
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Olé » 22 Fév 2009, 11:52

A Dijon rassemblement jeudi à 17h30 devant la pref, soit en sortie de manif étudiante.
80 personnes à tout casser... très très décevant.
Olé
 

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