Luttes en Guadeloupe

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 09 Fév 2009, 22:19

qierrot a écrit:c'est ce qu'ils font, opérations massives de sortie de Kaddies de supermarchés aujourd'hui... :D
et c'est plutôt eux qui auraient des leçons à donner par rapport à ce qu'il se passe ici...parce qu'à ce train, la grève générale çà sera pour août ! :lol:


Bon ils ont reçu bien mon message :)

Maintenant faudrait investir les plantations de bananes et de canne à sucre , se faire une petite récolte, s'organiser avec les transporteurs, syndiqués ou pas, et commencer à distribuer et commencer à faire le troc avec ce que les autres ont récupéré à droite à gauche.
Tiens parait que la guyane se met en grève aussi demain.
Tant qu'on y est faudrait aussi investir les grands hotels genre Hilton et sheraton pour louer les chambres à 1 euro la nuit : y'a plein de smicards qui n'ont pas pris de vacances depuis une éternité.
((faut donc aussi s'arranger avec les travailleurs-ses d'Air France.

Bon on dit que vous nous organisez ça d'ici la semaine prochaine ? Les enfants sont pressés.
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 10 Fév 2009, 21:16

Question :
si les guadeloupéens prennent les exploitations "békées" et les font tourner pour eux , le gouvernement Sarkozy tirera-t-il à balles réelles sur le peuple comme cela s'est passé à Madagascar ?
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 10 Fév 2009, 21:43

kuhing a écrit:Question :
si les guadeloupéens prennent les exploitations "békées" et les font tourner pour eux , le gouvernement Sarkozy tirera-t-il à balles réelles sur le peuple comme cela s'est passé à Madagascar ?


OUI évidemment (poser la question c'est y répondre :?:), comme ça s'est passé en mai 67 pour la dernière fois :!: Près de 100 morts là où le gouvernement de l'époque reconnut 37 morts et quelques 10aines de blessés...
Par ailleurs, ces touristes ne sont pas là pour buller...
Image
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Enfin pour répondre de façon chiffrée (recherche google ce soir à 20h30) à Joe Dalton :
Résultats dans l'Actualité pour grève générale gwadloup : 623 autres articles (évidemment il y a des doublons car beaucoup de quotidiens écrivent leurs articles à l'aide des dépêches d'agences...)
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede joe dalton » 11 Fév 2009, 00:42

Enfin pour répondre de façon chiffrée (recherche google ce soir à 20h30) à Joe Dalton :
Résultats dans l'Actualité pour grève générale gwadloup : 623 autres articles (évidemment il y a des doublons car beaucoup de quotidiens écrivent leurs articles à l'aide des dépêches d'agences...)

je maintien que personne n'en parle, et même les événement en grece avait eu plus d'écho ! enfin ça commence, parce qu'au bout de 20 jours, quand même c'est en France !
il y a medias et medias ! je remarque que les grands média qui font l'opinion(qui la fabrique ) arrive a totalement passer sous silence ce qu'il se passe, soit en le glissant entre plusieurs brève, soit en le classant en politique étrangère, et c'est une information qui passe derrière la neige en hivers ! j'apprends a toute mes connaissances non politisés (la plupart du temps au taf), qu'il y a le dawa là bas.
après, les tarés comme nous, on la trouve l'info, mais les gens sont tellement habituer a ne plus chercher que ...
edit : au figaro la guadeloupe a enfin droit a sa manchette en une, mais c'est pour parler des solutions de fillon !
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 11 Fév 2009, 15:51

C'est faux Joe, la presse bourgeoise fait des quantités d'articles longs & bien placés. Et si en ouvrant ton courriel, tu jettes un coup d'oeuil sur les news, tu as au moins une/jour voir deux sur la Gwadloup :!: Inutile de chercher, suffit de lire... Le FMR contient au moins 50 gros articles de presse, comme ça indispose certains, eh bien je ne les ai pas copié collé, chacun se débrouille dans son coin...

Les syndicalistes guadeloupéens refusent de "lâcher" Cécile Brisson (il y a 33 min)

"On ne va pas lâcher": tandis que les négociations butaient en Guadeloupe sur la revalorisation de 200 euros des bas salaires, le collectif Liyannaj kont pwofitasyon (LKP, Ensemble contre la surexploitation) affichait mercredi sa détermination, par la voix du syndicaliste Jocelyn Lapitre, son porte-parole mandaté en métropole.

La grève générale, qui paralyse l'île depuis le 20 janvier, a encore été reconduite mardi. Et "on renforce les mobilisations", a déclaré Jocelyn Lapitre, lors d'un point de presse à la Bourse du Travail, à Paris. D'après lui, les dernières manifestations ont rassemblé près de 100.000 personnes mardi dans différentes villes de Guadeloupe. "Il faut qu'on commence à s'organiser plus largement" car "pour le mois de février, il y a des foyers qui n'auront pas de salaire", a-t-il noté. "La solidarité va jouer".

Certes, depuis le début des négociations, des "avancées" ont récemment été réalisées, mais pas sur ce "point essentiel" qu'est la revalorisation des bas salaires, a déploré Jocelyn Lapitre. Cette hausse de 200 euros figure tout en haut de la liste de revendications de LKP, qui regroupe 49 organisations. "Cette plateforme-là est défendue par toutes les centrales syndicales présentes dans l'île", a rappelé le porte-parole.

Un pré-accord conclu la semaine dernière entre patronat, collectivités locales et Liyannaj kont pwofitasyon prévoyait une augmentation de 200 euros pour les salariés percevant jusqu'à 1,6 fois le SMIC, soit environ 45.000 personnes. Mais le patronat demandait que ces mesures soient compensées par des exonérations de charge consenties par l'Etat.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer Yves Jégo, qui avait participé à ces discussions, était rentré à Paris dans la nuit de dimanche à lundi pour faire arbitrer ce document par Matignon. Or François Fillon a adressé une fin de non-recevoir aux demandes patronales d'allégements de charges. "L'Etat ne saurait à l'évidence se substituer aux partenaires sociaux dans les responsabilités qui leur reviennent", a considéré le Premier ministre.

De retour en Guadeloupe, avec deux médiateurs, Yves Jégo a réaffirmé mercredi matin: "La question de conforter l'économie, c'est la responsabilité de l'Etat (...) La question des salaires, c'est les partenaires sociaux".

Liyannaj kont pwofitasyon n'apprécie guère ce refus. "L'Etat a les moyens. L'Etat a toujours donné entière satisfaction au patronat, qui se comporte en enfant gâté", a rappelé Jocelyn Lapitre, assurant que le mouvement allait se renforcer. "On n'a pas peur parce qu'on sait que ce sont de justes revendications et le patronat, pour une fois, va plier".

Le porte-parole de LKP souligne que les prix des produits de première nécessité se sont envolés entre 2007 et 2008: +48% pour le lait, +87% pour les pâtes, +59% pour le beurre. "C'est la conséquence des profits colossaux réalisés par les importateurs", accuse-t-il. D'après lui, les prix sont en moyenne 10 à 20% plus élevés en Guadeloupe qu'en métropole. "On demande un juste rééquilibrage des prix pour permettre à la population de vivre".

Jocelyn Lapitre pense que "Liyannaj va faire des petits". Et de fait, la Martinique est à son tour en grève depuis jeudi, alors que la Guyane se prépare aussi à la grève générale.

Lundi à Paris, une réunion a rassemblé des organisations syndicales, associatives et artistiques ultra-marines. "Nous allons organiser des manifestations de solidarité" en métropole, a déclaré le comédien et metteur en scène Luc Saint-Eloy. "Nous ne méritons pas d'être traités comme c'est fait actuellement".

Il dénonce notamment le "mépris" et l'"indifférence" vis-à-vis des DOM. Lors de son intervention radiotélévisée jeudi dernier, le président Nicolas Sarkozy n'a pas parlé du mouvement social en Guadeloupe alors qu'une mobilisation de même ampleur "dans une région hexagonale" aurait forcément suscité des commentaires de sa part, observe Luc Saint-Eloy.

Jocelyn Lapitre pose le problème en des termes encore plus clairs: "On fait partie des dernières colonies de la France. A un moment, la question va revenir". AP
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 12 Fév 2009, 22:51

La situation reste tendue en guadeloupe et elle s'étend aux Dom (martinique , guyane réunion)
Le gouvernement Fillon ne réussit pas à faire face.
100 000 manifestants en guadeloupe aujourd'hui soit la moiié de la population de l'ile qui contradictoirement demande des augmentations de salaire au gouvernement de métropole et en même temps, en créole, crie que la guadeloupe n'accepte pas que la métropole les dirige.
Des forces de police supplémentaires ont été envoyée là bas.
Va-t-on assister à un e insurrection avec expropriations des grands propriétaires terriens qui depuis + de deux siècles sont les maitres de l'ile ?
Aujourd'hui tout semble possible en Guadeloupe.
kuhing
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Pïérô » 13 Fév 2009, 23:16

d'Alternative Libertaire :

La Guadeloupe, la Martinique donnent l’exemple
Etendons partout la grève générale


Depuis plus de 3 semaines les travailleuses et travailleurs de Guadeloupe sont engagé-e-s dans une grève générale contre le patronat et l’Etat colonial français afin de satisfaire leurs revendications

Le collectif Liyannaj kont pwofitasyon (LKP) à l’origine de cette mobilisation de masse a réussi à faire ce qu’aucun mouvement n’avait réussi depuis bien des années : obliger patronat et Etat à négocier sur la base des seules revendications syndicales.

Alternative libertaire réaffirme son soutien à la lutte des travailleuses et travailleurs de Guadeloupe menée sous l’impulsion du LKP pour la satisfaction de leurs revendications. De même nous saluons la grève générale menée par les organisations syndicales martiniquaises et nous espérons que les efforts des organisations réunionnaises et guyanaises permettront de construire des mobilisations aussi unitaires et puissantes.

Nous participerons aux manifestations de soutien en cours de préparation en France et appelons à s’y joindre massivement au nom de la solidarité anticoloniale et de classe. Cette dernière doit être d’autant plus forte qu’à ce jour le gouvernement français a débloqué » fort peu de moyens pour répondre aux revendications du LKP. En revanche, il ne cesse d’envoyer des compagnies de gendarmes mobiles en vue de réprimer les grèves aux Antilles.

Nous dénonçons le mépris avec lequel Sarkozy traite le peuple guadeloupéen et plus largement les peuples colonisés des DOM. Nous le savons, ce qu’il cherche, c’est avant tout le pourrissement des grèves.

Le patronat en appelle à l’Etat pour augmenter les salaires alors qu’il en a les moyens.

Parce qu’il refuse le principe de redistribution des richesses, il n’y a pas d’autre solution que de s’en prendre non seulement à la rémunération du capital mais à son pouvoir.

Autrement dit, c’est bien son expropriation qui est à l’ordre du jour.

Sarkozy et le patronat ont peur.

Ils craignent l’extension de la grève générale non seulement à toutes les colonies françaises, mais également à la France.

Faisons tout pour que leurs craintes se transforment en cauchemar.

Le 29 janvier des millions des travailleuses et travailleurs étaient en grève et dans les rues des villes de France, Sarkozy n’a donné droit à aucune de nos revendications

En Guadeloupe la grève générale a déjà obligé le gouvernement à concéder plusieurs mesures qui restent encore nettement insuffisantes.

Dans les DOM comme en France construisons et étendons la grève générale jusqu’à la victoire.

Partage des richesses ou on se servira

Libertaire, égalitaire une révolution reste à faire

Alternative libertaire


Communiqué de l'espace de convergence intersyndical,
Issu de l'appel de syndicalistes du Nord-Pas-de-Calais,
Réuni en Assemblée Générale ce 11 février.

Avec les grévistes de la Guadeloupe et de la Martinique

Tous ensemble contre l'exploitation !

Depuis le 20 janvier une grève générale dure et perdure en Guadeloupe et s'étend à la Martinique. Le mouvement social et syndical en Métropole ne peut rester indifférent face à la détermination d'une population qui ne veut plus vivre dans la misère, qui ne veut plus de l'injustice sociale et de la vie chère.

Le combat des grévistes de la Guadeloupe et de la Martinique est aussi le nôtre !

L'Etat et les patrons doivent céder aux revendications portées par les travailleurs, les chômeurs et par toute la population des Antilles françaises.

Leurs revendications sont les nôtres !

L'espace de convergence intersyndical du Nord-Pas-de-Calais appelle toutes les organisations populaires ; syndicats, associations et partis à manifester leur solidarité et à engager l'action sur leurs propres revendications.
Nous appelons à un rassemblement le samedi 14 février à 15H00 Place de la République à Lille



appel unitaire, manifestation le 16 à Paris :

Soutien aux travailleurs de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de la Réunion.

Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.

Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !
Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

Tous ensemble, Solidarité !

Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h Place de Clichy

Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 16 Fév 2009, 17:25

info glanée sur le FMR à l'instant
il semblerait que le gouvernement commence la répression

info du jour :
des garde mobiles partout.

Alex lollia chef de la CTU a été tabasser il est a l’hôpital blessure multiple notamment au bras et au coup , il a fait une interview allonger sur sont lit d’hôpital. Il a relater les faits après l’intervention des force de l’ordre sur la route principal , ils sont passer lui et sont groupe par une route secondaire. Des gendarmes les y attendait . il aurait dit selon lui je cite : « sale negre on est venus pour vous mater »
Quand il l’ont vus ils s’en sont pris principalement a lui en disant : « c’est lui le leader on a vus sa sale gueule a la télé , ont va le défoncer »
Il aurait aussi blesser une femme

Il a promis que la CTU rendrait tout les coup donner , le LKP a dit de même.

Des groupes de gréviste on été acculer dans des coin et sont actuellement encercler par les force de l’ordres visiblement pour longtemps. Il ne savent pas quand il pourront en sortir. On serait entrain de préparer leur arrestation.

Un représentant des force de l’ordre a expliquer que tout ceux qui érige des barrages , qui s’oppose au force de l’ordre seront arrêter et le procureur donnera les suites a tout cela.
deja plus d'une quarantaine de camarades arreter.

Bref la machine de répression est en marche


Une amie qui a vécu quelques années aux Antilles me disait cependant que guadeloupéen-nes et martiniquais-es ne sont pas le genre à se laisser faire.

ça va charcler ?
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede joe dalton » 16 Fév 2009, 18:27

une cinquantaine de grevistes interpellés selon le parisien :
Douze personnes ont été interpellées tandis qu'une quarantaine d'autres étaient en cours d'arrestation, ce lundi après-midi (vers 10h30 heure locale), la police les encerclant au Gosier, une commune proche de Pointe-à-Pitre. Parmi ces manifestants, se trouve Charlie Lando, membre du LKP, le «collectif contre l'exploitation» qui mène la grève depuis le 20 janvier, et proche de son leader, Elie Domota Les autorités leur reprochent des «entraves à la circulation» et des «violences à l'encontre des forces de police avec jets de pierre». Du côté des grévistes, on déplore des «actions violentes» de la police vis-à-vis des interpellés.

Le LKP sourd à l'appel des élus de gauches

Après la démonstration de force du LKP, qui a rassemblé samedi en Guadeloupe des dizaines de milliers de manifestatnts, les autorités locales craignent un durcissement du mouvement de protestation contre la vie chère sur l'île. Le LKP a refusé de suivre les élus de gauche qui l'avaient appelé samedi «à un assouplissement de la grève» et à cesser d'obliger les commerces à fermer. Ces élus ont invoqué l'asphyxie économique de l'île et se sont engagés à un effort financier en faveur des bas salaires pour relancer les négociations.

«Le mouvement ne s'essoufle pas, il s'amplifie», a prévenu le leader du LKP, Elie Domota, qui a durci le ton, accusant l'Etat de vouloir «tuer les Guadeloupéens» en envoyant des renforts de gendarmes. Les responsables du collectif exigent toujours que l'Etat respecte «ses engagements» en terme d'augmentation de salaires, mais le gouvernement conteste avoir accepté de compenser des hausses de salaires. Le conseiller social de l'Elysée, Raymond Soubie, a de nouveau renvoyé dimanche la question aux «partenaires sociaux».

je pense qu'ils font là une erreur, en passant a l'étape répression si vite !
ça pourrait bien se retourner contre eux !
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 16 Fév 2009, 19:38

Détrompe toi Joe, tirer dans le tas là bas n'est pas rare et les passages à tabac relativement fréquent lors des mouvements sociaux d'ampleur :!:
Ce qui m'étonne presque est que la répression ne semble pas plus lourde, hyper massive. Ou alors le mouvement n'est pas suffisament fort pour que le pouvoir fasse tirer à vue :?:
L'AG des étudiants de l'Université de Tours prévoit de voter une motion en soutien à la lutte dans les néocolonies mais aujourd'hui c'est passé à la trappe...
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede kuhing » 16 Fév 2009, 19:59

Nico37 a écrit:Détrompe toi Joe, tirer dans le tas là bas n'est pas rare et les passages à tabac relativement fréquent lors des mouvements sociaux d'ampleur :!:
Ce qui m'étonne presque est que la répression ne semble pas plus lourde, hyper massive. Ou alors le mouvement n'est pas suffisament fort pour que le pouvoir fasse tirer à vue :?:
L'AG des étudiants de l'Université de Tours prévoit de voter une motion en soutien à la lutte dans les néocolonies mais aujourd'hui c'est passé à la trappe...


La situation n'est pas la même aujourd'hui que quand le pouvoir en place pouvait se permettre de tirer sur la foule à balles réelles il y a 40 ans.
Aujourd'hui fort est à parier que si il y avait un seul mort en Guadeloupe du à la répression, ce serait des centaines de milliers de personnes qui descendraient dans les rues aux DOM TOM bien sur mais aussi en métropole.
et là ça irait très très mal .
kuhing
 

Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede joe dalton » 16 Fév 2009, 20:36

kuhing a écrit:La situation n'est pas la même aujourd'hui que quand le pouvoir en place pouvait se permettre de tirer sur la foule à balles réelles il y a 40 ans.
Aujourd'hui fort est à parier que si il y avait un seul mort en Guadeloupe du à la répression, ce serait des centaines de milliers de personnes qui descendraient dans les rues aux DOM TOM bien sur mais aussi en métropole.
et là ça irait très très mal .

je pense la même chose, mais bon ! on va quand même pas souhaiter un martyre pour declancher une insurrection generale !
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede sebiseb » 16 Fév 2009, 23:13

Putain il faut descendre dans la rue en métropole et montrer notre solidarité à nos camarades. C'est inacceptable cette répression ! Est-ce que la milice sous les ordres du gouvernement fait des essais pour voir les réactions, et étendre ça à la métropole dès le 19 mars !?

Fait chier, plus ça va, plus j'ai l'impression que l'on se rapproche de madagascar en matière de contestation/répression !
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Nico37 » 17 Fév 2009, 00:43

Il y a eu une manif de soutien à Paris mais pas dans les grandes villes de provinces :!:

L'extrême gauche défile pour la Guadeloupe «qui nous montre la voie»

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris lundi soir, aux côtés des leaders du NPA, de LO, du PCF ou du Parti de gauche de Mélenchon qui ont réussi l'union pour l'occasion.

Image
Arlette Laguiller (LO), Olivier Besancenot (NPA) et Jean-Luc Melenchon (Parti de gauche) lundi à Paris. (AFP)


«Les Antillais nous montrent la voie pour les salaires et pour l’emploi!» «C’est fini la colonisation!» «Antilles et métropole, yes we can!» «A bas la grande distribution!»

Il est 18 heures place de Clichy, à Paris (XVIIIe) et c’est le grand soir de la gauche de la gauche. La manifestation de soutien aux Guadeloupéens – ils sont en grève générale depuis le 20 janvier – et aux Martiniquais se met en marche. Les slogans commencent à fuser. Le cortège, lui, gonfle à toute vitesse. Dans une heure, il comptera plusieurs milliers de personnes.

«Enfin, il y a une manif pour les Antillais, se félicite Alain Krivine, du tout nouveau Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Elle n’a pas été facile à organiser, il y a eu beaucoup d’hésitations à gauche. Mais là, c’est fait, l’unité est réalisée», se félicite le trotskyste. Qui n’a pas besoin de regarder dans sa boule de cristal pour déclarer: «On est à la veille d’événements graves. La répression a commencé…»

A quelques mètres, Clémentine Autain, membre de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, marche sur le trottoir avec son jeune fils, assis dans une poussette. Elle s’arrête un instant: «Cette manif de soutien est on ne peut plus normale. Il se passe des événements fondamentaux là-bas. Et le gouvernement s’en moque. Sarkozy a parlé quatre-vingt dix minutes en réussissant à faire l’impasse sur cette question. Cette attitude de mépris a vraiment des relents de colonialisme», déclare calmement la jeune femme. «Et ce qui se passe là-bas n’est pas sans lien avec ce qui se passe ici. C’est important qu’on leur renvoie un écho.»
«Nul ne peut accepter une société à deux vitesses»

Le long ruban se déroule, direction Saint-Lazare. En tête, les dirigeants des principales formations politiques et syndicales de la gauche de la gauche. Au côté d’Arlette Laguiller (LO), se tiennent Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche)… et Patrick Lozès, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires). «Cette importante mobilisation est essentielle, dit Lozès. Il faut être nombreux pour dire que nul ne peut accepter une société à deux vitesses.»

Lui aussi ne décolère pas contre Sarkozy et ses troupes. «Il a fallu vingt-quatre jours au Président pour se rendre compte de la mobilisation et pour que les Guadeloupéens soient considérés comme des Français à part entière.» Et le représentant associatif d’énumérer: «En Guadeloupe, 1% de la population possède 52% des terres agricoles et 90% des richesses industrielles. C’est inacceptable!»

Dans quelques minutes, à l’arrivée à Saint-Lazare, Arlette Laguiller ne dira pas autre chose. «Les responsables des prix sont identifiables. En Guadeloupe, il y a une douzaine de familles qui rackettent la population avec l’accord du gouvernement. Ces békés (Guadeloupéens blancs, ndlr) ont des amitiés au plus haut niveau de l’Etat français.» Et la chef de file LO de métaphorer: «C’est le prix du carburant qui a allumé l’incendie social. Rien d’étonnant, c’est Total, via une filiale, qui contrôle totalement la distribution de l’essence en Guadeloupe.» La trotskyste n’a qu’un souhait: «Que la lutte se propage à l’ensemble de la classe ouvrière.»
«Les békés sont les mêmes là-bas et ici»

Il est 18h40. La tête du cortège approche de Saint-Lazare. Philippe, 57 ans, retraité, est présent pour marquer sa «solidarité avec ce qui se passe dans les Dom-Tom, pour donner du poids à ce qui se passe là-bas, aider à faire bouger les choses… Là, c’est le statu quo.» Marcia Maria, 59 ans, est chanteuse de jazz brésilien. Et «française de coeur et de nationalité». Elle aussi manifeste pour ses «voisins», ses «frères», parce que «l’union fait la force». Elle dit: «Le monde entier doit se mobiliser pour changer.»

A 19 heures, la tête de la manifestation stationne face à la gare Saint-Lazare. Les leaders politiques prennent tout à tour le micro. «Halte aux pratiques colonialistes! déclare Olivier Besancenot. La répression est une raison supplémentaire de se mobiliser. Le peuple de Guadeloupe nous a montré la voie à ce que pourrait être une grève générale ici pour imposer la répartition des richesses dont on a besoin.» «Les békés sont les mêmes là-bas et ici», renchérit Jean-Luc Mélenchon. Vive la lutte, vive la solidarité! Ce gouvernement ne connaît que la répression.»

A quelques mètres, deux jeunes Antillais brandissent une pancarte en carton: «40 arrestations, 2 blessés grave.» Il est 20 heures. Le cortège s’est dispersé dans Paris. Sans incidents. Restent quelques manifestants qui ne se résignent pas à quitter les lieux et des CRS qui les surveillent à distance. Le grand soir s’est couché.


Martinique, jeudi 12, 13 heures 30

HO HIO HEN a cédé et des camions citernes ont pu quitter la SARA. Le but était de complètement assécher les pompes afin d’empêcher les relations entre manifestants, d’empêcher les manifestations elles-mêmes.

Les avocats, le barreau de Fort-de-France, a défilé tout en dignité. Hier j’avais remarqué l’association des mal voyants.

Les leaders du syndicat des artistes font de vibrants discours. Jocelyne BERROUAR est parmi nous, bien sûr. Ils ont décidé de défiler dans le silence ( !). Alors là chapeau : défiler dans le silence, pour nous, c’est vraiment faire preuve de volonté !

Yves JEGO s’est retiré de la table des négociations pour préparer une déclaration qu’il va faire d’un moment à l’autre. La foule est massée autour de la Préfecture. Il y a tout autour les camions des transporteurs, un genre de tracto-pelle et des autobus de Fort-de-France.

Jeudi 12, 19 heures. Préfecture de Fort-de-France.

Conférence d’Yves Jégo. Le ministre présente un document de 39 points qu’il laisse à la lecture de Collectif. Il en développe certains points, les plus importants. 20% de baisse de 100 produits de première nécessité.

Il annonce une augmentation de 200 euros des bas revenus. Cette augmentation ne concernera en réalité que les familles avec au moins un enfant et n’ayant pas plus de 1028 euros de revenus.

En réalité il s’agit de l’application du RSA qui n’était prévu à l’origine qu’en 2011 en Martinique.

Pour le reste, le niveau des salaires, le Ministre s’en remet aux partenaires sociaux.

Quant au SMIC son montant est décidé au niveau national. Cela n’a pas empêché, dans le passé, le SMIC d’être longtemps resté inférieur à celui de métropole. Les allocations logements seront elles aussi alignées sur celles de métropole. Les loyers sont chers en Martinique.

1000 logements sociaux nouveaux seront construits. En combien de temps ? On arrive à en construire 200 à tout casser chaque année ; 8 centimes de baisse sur le litre d’essence. Mais cela ne fait que s’aligner sur le prix de la métropole. Il y a encore quelques mois le prix du carburant était légèrement inférieur à celui de la France. Concernant les 20% de baisse, cela peut paraître une avancée. Cependant il y a environ 3000 articles différents vendus en supermarché. Et beaucoup pensent déjà que face aux 100 articles objet de baisse, on relèvera prestement le prix des 2900 autres.

Quelles sont les réponses face à certaines questions prégnantes concernant l’emploi, particulièrement les CDD dans l’Administration ? Avec insistance le Ministre a rappelé la possibilité du changement de statut « avec l’accord des élus ». Il a évoqué la crise mondiale de l’économie. Quelque soient les suites de cette crise sociale ici, poursuite ou non de la grève, les gens ici ont pris conscience de leur force, que quelque chose peut être changé. On parle à présent de reprise en mains du pays, de réforme de l’agriculture, de décroissance ( !), d’arrêt de la pollution - provoquée par les békés en grande partie.

Marcel, sympathisant CNT à la Martinique.


Antilles en lutte : interview d’un sympathisant de la CNT

dimanche 15 février 2009, par S.I.

Marcel réside à la Martinique et est sympathisant de la CNT. Il revient sur le mouvement actuel aux Antilles et sur les raisons de la colère des populations de la Martinique et de la Guadeloupe.



Quelle est la situation sociale dans les Antilles "françaises" ?

Le taux de chômage officiel est de 22% en Martinique. 8% de la population est au RMI. Le secteur industriel est très limité dans les Antilles à cause des habitudes venues de la politique coloniale. Il s’est agi - et il s’agit encore - d’acheter tous les produits « finis » à la métropole et de ne produire sur place que des matières premières, en l’occurrence la canne à sucre et quelques cultures fruitières.

Le seul secteur industriel accepté est la fabrication du rhum . Après avoir été longtemps propriétaires terriens, et véritables propriétaires des Antilles, les békés - descendants des planteurs français blancs arrivés au XVIIe et XVIIIe siècle - se sont aujourd’hui reconvertis essentiellement dans la grande distribution (supermarchés et ventes d’automobiles) Une remarque cependant : le travail industriel et son organisation, néanmoins, sont nés aux Antilles avant de voir le jour en Grande-Bretagne. En effet, le sucre, dont le royaume de France se trouvait le premier producteur du monde au XVIIIe siècle, avait entraîné des investissements considérables pour l’époque aux Antilles mêmes. Lesquels ? Les meules et rouages, la mécanique la plus moderne de l’époque étaient ainsi exportés, avec du personnel qualifié venant d‘abord d’Europe - jamais suffisant en nombre : il fallut faire former des esclaves en métropole.

L’organisation du travail était basée sur une division qui rappelle le travail en atelier du XIXe et du XXe siècle en Europe. Mais, comme d’ailleurs en Angleterre, il n’était pas facile de recruter le personnel nombreux nécessaire, la solution la plus efficace et la plus cynique revenait donc à aller capturer des esclaves et à les transporter jusque dans les Caraïbes. Dans l’exploitation, le sang et l’horreur, s’est formé là un creuset, un carrefour entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

Qu’est ce qui a mis le feu aux poudres ?

Il y a naturellement une accumulation de ressentiment contre les Blancs, même si on sait faire la part des choses. Le racisme anti-blanc est peu de chose à côté de ce que doivent supporter les noirs en métropole.

Ce qui est vrai, par exemple, c’est qu’une entreprise, à qualification égale, entre un noir et un blanc - souvent même si le blanc a moins de qualifications - choisit généralement le Blanc. Même chose pour l’avancement de carrière ; comme par hasard le Blanc grimpera plus vite les échelons que son collègue noir.

Mais actuellement ce qui a mis le feu aux poudres c’est simplement le coût de la vie dans un pays où la moyenne des salaires est bien inférieure à ce qu’elle est en France et où les prix des denrées essentielles sont souvent trois fois plus chers qu’en métropole.

Quels sont les précédents en termes de luttes aux Antilles ?

Avant guerre le grand évènement social survient avec l’assassinat d’André Aliker, le rédacteur du journal communiste « Justice » qui dénonçait la corruption et les exactions des békés. Ses funérailles, en 1935, amèneront une foule immense tout le long du cortège. Quelques mois plus tard, à la faveur du Front Populaire, le premier syndicat est créé, la CGTM.

C’est de cette époque là que date les premières lois du Travail en Martinique, pas souvent appliquées.

On se bornera ici - la liste serait longue ! -, évoquant les cinquante dernières années en Martinique, à rappeler, les grèves et les émeutes de 1959, où les forces de l’ordre feront acte d’une violence inouïe ouvrant le feu sur les manifestants. Ce qui amènera le conseil municipal de Fort-de-France - dont le maire était Aimé Césaire depuis 1945 - à évoquer la sécession d’avec la métropole. Enfin on évoquera ici la répression de la grève des ouvriers de la bananes de février 1974, où, d’hélicoptères,les CRS tirèrent sans sommation à la mitrailleuse sur les manifestants. Il y eut plusieurs morts et blessés. Le chanteur Kolo Bart évoque aujourd’hui avec talent ce dramatique évènement dont on vient de commémorer les 25 ans.

Quel est le panorama syndical à la Martinique ?

Il y a, comme en métropole, une multitude de confédérations. Mais elles sont en général spécifiques à la Martinique. En Guadeloupe c’est un peu différent.

CGTM : Confédération Générale du Travail Martiniquaise, influencé au départ par les communistes.

CSTM : Confédération Syndical des Travailleurs Martiniquais. Pulvar en était un militant très actif.

CDMT : Confédération Démocratique Martiniquaise du Travail. Scission de la CFDT Son leader est à la IVe Internationale (trotskyste - LCR). Met en avant la gestion directe par les travailleurs eux-mêmes. Veut organiser un congrès des travailleurs pour proposer un autre type de société.

UGTM : Union Générale des Travailleurs de Martinique. Indépendantiste, anti-colonialiste. En essor, même s’il n’est pas au même niveau que l’UGTG de Guadeloupe qui est devenu là-bas, semble t-il, la première force syndicale.

FO : même syndicat, rattaché à la métropole.

FEN-UNSA : le plus gros syndicat de l’enseignement (sauf dans le secondaire). Très cogestionnaire.

FSU : minoritaire, sauf dans le secondaire avec le SNES.

CFDT : très minoritaire

SUD-PTT : très minoritaire

Comment s’organise le mouvement populaire en Martinique ?

Il y a les CNCP, comités de base de quartier, nationalistes et anti-colonialistes très proche du MIM dont le leader, Alfred MARIE-JEANNE est président du Conseil Régional.

Les syndicats quelque soit leur étiquette apparaissent relativement plus puissants qu’en métropole. Et leur unité, dans l’action, se fait spontanément. Ce qui amène vite une action de masse et une cohésion.

Quel est en particulier le poids du syndicalisme indépendantiste ? La spécificité de ses revendications ?

Il a tendance à s’affirmer de plus en plus. Surtout à la Guadeloupe où l’UGTG a recueilli 51% des suffrages aux élections prudhommales. Ses méthodes sont radicales, rappelant celles du syndicalisme nord-américain. Il ne fait pas bon s’opposer à la grève quand ils l’ont déclenché. Les commerçants et les patrons qui n’obéissent pas à ses consignes le paient cher. Et en général on obtempère toujours aux consignes de l’UGTG. A chaque grève ils incitent fermement les salariés qui ne sont pas encore affiliés à prendre la carte .

L’UGTG, comme l’UGTM, mettent la culture et l’identité créole en avant, la lutte contre le colonialisme et les békés. Ils veulent développer une polyculture permettant d’atteindre l’auto-suffisance. Même chose pour l’industrie : créer sur place ce qu’il nous manque.

Propos recueillis par Jérémie, SI de la CNT.
Nico37
 
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Re: Guadeloupe : l’île paralysée par des barricades au 1er jour

Messagede Pïérô » 17 Fév 2009, 01:43

çà bouge ici, il y a eu du monde à la manif de soutien parisienne d'aujourd'hui.
Une autre et plus grande manifestation est envisagée à Paris samedi en début d'après midi, Tours le 24 normalement...
à suivre...
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