Contre attaques du Code du travail et loi travail

Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede digger » 07 Avr 2016, 08:14

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Ici c’est Rennes, la bataille pour le parlement.
https://lundi.am/Rennes-loi-travail-bataille-parlement
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 07 Avr 2016, 15:11

Fil d’actualités : Nuit debout
http://www.nuitdebout.fr/fr

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Extrême droite et confusionnistes face au mouvement contre la loi Travail
viewtopic.php?f=76&t=3604&start=585#p233620


Loi travail : état des lieux de la mobilisation dans les universités françaises
Lors de la Coordination nationale étudiante qui s’est tenue à Rennes 2, le 2 avril, un point a été fait sur la situation de la mobilisation dans les universités françaises. Si les médias bourgeois, comme à leur habitude, se focalisent sur les luttes parisiennes, cet état des lieux nous montre que nous sommes bien dans le cadre d’une mobilisation nationale d’ampleur.
... https://rebellyon.info/Loi-travail-Etat ... e-la-16093


Appel de la coordination étudiante d’Île-de-France

Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s contre la loi travail, réuni-e-s en coordination régionale Ile-de-France, représentant 14 universités et établissements d’enseignement supérieur, réaffirmons notre détermination à lutter jusqu’au bout contre les lois de précarité.

Après la grande réussite de la journée de grève générale du 31 mars, le mouvement a pris de l’ampleur. La mobilisation se structure au travers de ses Assemblées Générales et coordinations. Malgré les tentatives de Valls de diviser le mouvement en invitant certaines organisations syndicales, nous n’accepterons pas qu’on négocie en notre nom.

Alors que 72 % des 18-35 ans sont opposés à ce projet de loi et que 60 % d’entre eux soutiennent la mobilisation, le gouvernement tente d’étouffer le mouvement et de le diviser en en réprimant. Après l’invasion par 250 CRS d’un amphithéâtre à Tolbiac, le tabassage d’un lycéen de Bergson, le gouvernement continue sa politique d’intimidation. Aujourd’hui, lors des manifestations lycéennes et étudiantes, les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation illégitime de 130 étudiant-e-s et lycén-ne-s. Un rassemblement a permis la libération d’une grande partie de ces interpellés, nous exigeons la relaxe des autres et la levée de toutes poursuites à leur encontre.

La lutte contre la précarisation générale de nos conditions de vie ne concerne pas que les étudiant-e-s : cette politique de moulinage de nos acquis sociaux touche aussi les cheminots avec le décret-socle, les hospitaliers avec le plan Hirsch, les intermittents du spectacle avec la réforme de leur lettre cadre... Autant de secteurs visés par un patronat qui veut toujours faire plus de profits pour mieux les cacher au Panama ou ailleurs. Nous appelons tous les secteurs concernés par les réformes de précarisation à s’unir dès maintenant par la grève et dans la rue. Seule la convergence des luttes fera plier ce gouvernement.

Ce jeudi 7, nous organiserons une action festive et offensive contre la précarité aux côtés des intermittents. Dans les prochains jours, nous préparerons activement la manifestation interpro du 9 avril. Nous multiplierons les initiatives sur chacune de nos universités et appelons les étudiant-e-s à tisser des liens avec les travailleur-se-s et à se regrouper dans des assemblées interpro. Nous devons faire du 9 avril un succès pour intensifier notre mobilisation et nous prévoyons d’ores et déjà de nous retrouver le 12 et 14 avril.
Nous sommes debout nuit et jour pour construire la grève générale. Rien ne nous fera reculer.




Appel à une première Coordination Nationale Lycéenne le 10 avril à Nanterre

Des lycéen-e-s de Paris, Rennes et Clermont-Ferrand, mobilisé-e-s contre la loi travail, se sont réuni-e-s le samedi 2 avril à Rennes, pour préparer une première Coordination nationale lycéenne le 10 avril à partir de 10h, qui se tiendra à la faculté de Nanterre dans la région parisienne.

Cette loi travail s’inscrit dans une continuité de politiques pro-patronales mises en place par les gouvernements successifs. Elle vise à faciliter les licenciements économiques, la hausse du temps de travail, la baisse des droits des travailleur-se-s.

Depuis maintenant trois semaines, ce sont des centaines de milliers de lycéen-ne-s étudiant-e-s, salarié-e-s et chômeur-se-s qui se mobilisent malgré les vaines tentatives de l’Etat de diviser et réprimer le mouvement. La journée du 31 mars a été une grande réussite dans toute la France : près de 1,2 millions de personnes ont manifesté leur colère et leur refus de cette loi antisociale.

Le gouvernement a peur de ce mouvement qui s’amplifie et tente par tous les moyens de le faire taire, que ce soit par la répression policière ou les sanctions administratives.

Face a la répression et aux pseudos-négociations avec les directions syndicales, nous réaffirmons que ce mouvement s’auto-organise en Assemblées Générales et en Coordination : seul le mouvement saurait se représenter lui-même.

C’est pour cela que la Coordination lycéenne régionale parisienne s’adresse aux différentes coordinations locales et assemblées générales lycéennes en invitant à une première Coordination Nationale du 10 mars selon les modalités suivantes :
Une délégation de votants avec les répartitions suivantes :
• D’un regroupement de 1 à 4 lycées mobilisés : 2 votants
• D’un regroupement de 5 à 19 lycées mobilisés : 4 votants
• D’un regroupement de plus de 20 lycées mobilisés : 6 votants
Le but étant qu’un maximum de lycéens participe à cette coordination, nous proposons d’accueillir tout lycéen-ne en tant qu’observateur.

Les mandatés rapportent les discussions tenues en AG ou en coordinations locales, doivent rendre compte de leur vote et de leurs paroles auprès l’AG ou la coordination qui les a élu, et sont révocables par celle-ci.

Pour le déplacement jusqu’à Nanterre, nous appelons les lycéens à s’organiser avec les délégations étudiantes de leur ville qui viendront également pour la Coordination nationale étudiante qui se tiendra au même moment. Si des délégations arrivent dès samedi soir, c’est possible de les héberger la nuit.

Merci de faire remonter des informations sur les délégations qui seront présentes et leur horaire d’arrivée, ainsi que toute autre demande à l’adresse mail : coord_nationale_lyceenne@yahoo.fr

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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 07 Avr 2016, 20:17

Jeudi 7 avril à République : appel à la création d’un infokiosque collectif et anti-autoritaire
Depuis une semaine on croise un peu tout le monde le soir sur la Place de la République et on est nombreu-ses, au gré des discussions, à avoir des idées et envies d’investir politiquement l’espace qui s’y construit au jour le jour, spontanément.
Tout au long de l’année, nous écrivons, nous discutons, nous construisons des communs politiques ou en tous cas des débats ancrés dans les réalités sociales pour lesquels nous luttons. Les bibliothèques, cantines et espaces autogérés sont autant de lieux où nous faisons vivre une vision libertaire du monde et où nous affirmons d’autres réalités de vie collective anti-autoritaires.
Nous sommes plusieurs participant-es à des collectifs, bibliothèques et cantines, médias libres à avoir l’envie de mettre en place un gros infokiosque commun, une longue suite de tables où retrouver tous les textes, tracts, affiches, stickers, de ce qui nous anime et nous habite.
https://paris-luttes.info/jeudi-7-avril ... pel-a-5285


Dans la rubrique "On se fout du monde"

COMMUNIQUE COMMUN
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL


Les mobilisations des salarié-es, des étudiant-es et des lycéen-nes contre le projet de loi travail ne faiblissent pas.

Face à l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet, la détermination reste intacte et soutenue massivement par l’opinion publique.

Grâce aux mobilisations, le gouvernement a reçu les organisations de jeunesse. Il doit maintenant répondre à leurs exigences. Les organisations syndicales seront vigilantes aux annonces qui seront faites par le Premier ministre la semaine prochaine.

Dans le même temps, elles réaffirment fermement leurs revendications de retrait de ce projet de régression sociale et la nécessité d’obtenir de nouveaux droits.

Ce projet est irrespectueux des droits, conditions de travail et de vie des générations actuelles et à venir. La flexibilité et la précarité n’ont jamais été facteur de progrès et d’emploi.

La mobilisation du samedi 9 avril doit unifier toutes les catégories sociales et professionnelles, toutes celles et tous ceux qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et exigent des mesures de progrès social. Le gouvernement doit répondre !

Déterminées et conscientes de leurs responsabilités, les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et de manifestations le 28 avril 2016.

D’ici là, elles appellent à multiplier les initiatives pour faire entendre leurs revendications, préparer activement cette journée de grève et mobilisation par des rassemblements, interpellations de parlementaires, des manifestations et actions initiées au niveau local.

Paris, le 6 avril 2016

http://www.solidaires.org/Communique-de ... du-6-avril

L'union syndicale Solidaires va normalement se caler sur les appels de la coordination étudiante, parce que sinon on est en plein dans ce qui s'est passé en 2010, en journées décalées et étalées et on va l'avoir dans l'os ! Alors il faut s'auto-organiser... Nuit Debout, AG interpros, etc...


Place de la République : 7e jour d’occupation !
Après l’occupation quasi continue de plusieurs milliers de personnes ces trois derniers jours, la place de la République est toujours investie : plénière, assemblée générale, infokiosques, cantine, concerts ont ponctué ces derniers jours.
https://paris-luttes.info/suivi-de-l-oc ... place-5259


Appel de l’AG interpro de St Denis du 5 avril 2016
Nous salarié-e-s, étudiant-e-s, chômeurs-euses et précaires, avec ou sans papiers, réuni-e-s en Assemblée Générale Interprofessionnelle à l’Université Paris 8 avec le soutien des Unions Locales CGT, FO et Sud/Solidaires,...
Nous engageons à construire la lutte par la grève, le blocage, l’occupation des espaces publics, afin d’obtenir le retrait de "la loi Travail" et nous engageons à avancer et construire ensemble la lutte jusqu’au retrait du projet de loi.
Nous luttons contre et dénonçons les discriminations territoriales que subit la population du 93.
Nous condamnons les violences policières dont le gouvernement porte la totale responsabilité.
Nous appelons aux dates de mobilisations suivantes pour construire la mobilisation commune !
... https://paris-luttes.info/appel-de-l-ag ... denis-5284
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede digger » 08 Avr 2016, 10:57

A Nantes, petite guerre entre flics
http://www.liberation.fr/france/2016/04/07/a-nantes-petite-guerre-entre-flics_1444728
Si on ne peut plus tabasser tranquille! :shock:
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 09 Avr 2016, 10:10

D’avril à mai… bâtir la grève

L’intersyndicale nationale a fixé une prochaine date de grève et de manifestations le jeudi 28 avril prochain. Cette date de grève, nous allons tout faire pour qu’elle soit la plus forte possible, la plus étendue, la plus ancrée dans les entreprises et les services. Mais, isolée, elle paraît bien lointaine.

Pour cela, nous pensons que les journées d’actions appelées par la Coordination nationale étudiante auraient dû faire partie du calendrier de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle.

Le samedi 9 avril, les mardi 12, jeudi 14 et mercredi 20 avril – comme cela a été le cas les 17 et 24 mars et le 5 avril – des appels à la grève, des débrayages, une présence des salarié.e.s aux côtés de la jeunesse mobilisée… c’est nécessaire et ça aidera à construire la grève du 28 avril !

Alors que le gouvernement envoie la police et les gendarmes briser dans la violence les mobilisations des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s, il ne faut pas nous diviser et nous devons continuer à renforcer le mouvement social contre la loi « travail » toutes et tous ensemble !

A Rennes le 5 avril, c’est ensemble, étudiant.e.s, lycéen.ne.s et salarié.e.s, que les manifestant.e.s ont bloqué deux heures durant les voies SNCF. Au Havre, le 24 mars, 2000 dockers CGT avaient rejoint la manifestation des jeunes. Au-delà de ces deux exemples, dans de nombreuses villes, des opérations de blocage sont discutées, des actions se préparent appuyées par les équipes militantes syndicales, avec la jeunesse mobilisée.

D’avril à mai, il faut continuer à porter la grève, à se rassembler, à se mobiliser, à monter en puissance pour obtenir le retrait total de la loi « travail » !

Les « Nuits debout », les assemblées générales interprofessionnelles qui essaiment un peu partout peuvent être l’occasion de tisser ces liens. Sans évacuer la question centrale sans laquelle il n’y a pas de blocage réel de l’économie : faire en sorte que la grève se généralise, que sa reconduction se débatte entre salarié.e.s.

Claire Bidon (Solidaires étudiant.e.s Paris 8), Fabien Delmotte (CNT-Solidarité Ouvrière), Guillaume Goutte (CGT Correcteurs), Gaétan Helon (Syndicat étudiant.es et lycéen.ne.s CGT du valenciennois), Kaou Lampriere (SUD-Rail Bretagne), Jean-Yves Lesage (Syndicat général du Livre-CGT), Alexis Louvet (CGT RATP-Bus), Hugo Reis (SUD PTT), Théo Roumier (Solidaires Loiret)

Signataires de l’appel « On Bloque Tout ! », www.onbloquetout.org

http://onbloquetout.org/?p=341


"On Bloque Tout !" : le 9 avril... et après !

Nous sommes désormais plus de 1000 syndicalistes et plus de 40 structures syndicales en tant que telles à avoir signé l’appel "On Bloque Tout" !

Samedi 9 avril, sera une nouvelle journée de mobilisation contre la loi "travail". Profitons-en pour continuer de diffuser l’appel qui a été actualisé après le 31 mars (téléchargeable en Une du site). Si vous n’avez pas reçu les autocollants... c’est malheureusement que nous avons du faire face à une affluence de commande qui a épuisé les stocks. Un retirage est lancé et nous faisons aussi vite que possible.

À Paris, deux rendez-vous le 9 avril :

- Le matin : rencontre des signataires francilien.ne.s de l’appel pour discuter de la diffusion de l’appel, de son écho dans nos structures, d’une éventuelle apparition à la "Nuit debout" et de pleins d’autres choses... A partir de 10H, dans les locaux de SUD PTT, 25/27 rue des Envierges, Paris 20e (M° Jourdain). Appeler Gaëlle au 06 69 66 40 84.

- L’après-midi : rendez-vous à 13h, à l’angle du Boulevard du Temple et de la Place de la République. Tracts et banderole seront de sortie.

Pour la suite, l’intersyndicale nationale a programmé une date de grève et de manifestation le 28 avril prochain. La Coordination nationale étudiante quant-à-elle appelle à des journées de mobilisation les 12, 14 et 20 avril.
Une dizaine de camarades qui étaient parmi les 100 premier-e-s signataires ont d’ailleurs rédigé une contribution sur la poursuite de la mobilisation, "D’avril à mai... bâtir la grève".

La lutte continue ! Et pour l’enrichir de nos expériences, nous envisageons une rencontre nationale des signataires.

Amitiés syndicalistes,

Le Collectif d’animation de On Bloque Tout.




Mobilisations du 9 avril : la carte des rassemblements contre la Loi travail et des « Nuit Debout »
http://www.bastamag.net/Mobilisations-d ... travail-et
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 10 Avr 2016, 12:32

Manif 9 avril : "On a décidé de ne pas se dissocier de ce que vous appelez les casseurs"

Des incidents ont éclaté en fin du parcours à Paris, place de la Nation, en marge des manifestations contre le projet de loi Travail. Aissatou Dabo, porte-parole de la coordination nationale étudiante, assure au micro d'iTELE que "cette violence pour nous ne vient que d'un seul côté". Selon elle, "les jeunes qui sont en train de lancer des pierres sur les policiers, il faut penser aussi que ça ne les atteint pas vraiment. Mais quand ils lancent des bombes lacrymogènes ou leurs flash-ball sur nous, ça, c'est ce qui nous touche le plus. Il faut voir la violence entre les deux."





Loi Travail : on continue la mobilisation le 12, 14, 20 et 28 avril !

Ce samedi 9 avril, un mois après la première journée nationale de mobilisation contre la loi Travail, le mouvement ne faiblit pas : ce sont près de 500 000 personnes qui ont manifesté dans plus de 200 endroits en France, contre cette loi dont le seul projet est de détruire le droit du travail et de mettre les travailleurs et les travailleuses dans une situation de soumission à leurs employeurs.

Le mouvement confirme donc sa véhémence dans ces manifestations d’ampleur, qui furent l’occasion d’une nouvelle jonction entre les salarié-e-s, les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les chômeurs, les chômeuses et les précaires. De plus, le mouvement se diversifie et s’étend grâce à des initiatives innovantes comme les « Nuits Debout », qui se mettent en place partout en France à l’occasion de cette journée. Mais c’est notamment grâce à une grève générale massive dans tous les secteurs et à un blocage de l’économie que nous pourrons gagner. C’est pourquoi nous ne pouvons nous satisfaire du calendrier de mobilisation fixé par l’intersyndicale qui, loin d’appeler à construire cette grève générale, laisse passer 3 semaines avant la nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle du 28 avril.

En tant que travailleur/ses et futur travailleur/ses, les étudiant.e.s ont plus que jamais un rôle à jouer dans cette lutte. Contrairement aux autres organisations étudiantes, nous tenons à mettre en avant les dates de mobilisation impulsées par la Coordination Nationale Étudiante : journée d’action et de convergence notamment avec les cheminots le 12 avril, journées et de manifestations dans tous les secteur le 14 et 20 avril.

Partout le mouvement doit se doter de cadres d’auto-organisation émanant des assemblées générales, qui sont les plus légitimes et les plus à même de décider des suites de la lutte. La Coordination Nationale Étudiante commence à se doter d’outils qui tendent à structurer le mouvement de manière démocratique : appels propres, porte-parolat, calendrier… La troisième coordination se tient ce week-end à Nanterre, avec en parallèle la première Coordination Nationale Lycéenne !

Malgré notre détermination, notre mobilisation se voit entachée de multiples violences policières. C’est ainsi qu’à Paris, en fin de manifestation, les forces de l’ordre ont à nouveau utilisé abusivement de gaz lacrymogènes, de flashball et des grenades de désencerclement. À Rennes, c’est près d’une cinquantaine de personnes qui ont été blessé-e-s par l’action de la police, dont 8 très gravement. Depuis le début de la mobilisation, le bilan des blessé-e-s et des condamné-e-s ne fait que s’alourdir dans de nombreuses villes (Lyon, Nantes, Grenoble, Pau…). Nous condamnons cette violence du gouvernement et particulièrement de la police, toujours encline à la provocation lors de ces manifestations.

Nous sommes plus que jamais déterminé-e-s à nous battre pour le retrait immédiat, total, définitif et sans négociation de cette loi !

http://www.solidaires-etudiant.org/blog ... -28-avril/
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 11 Avr 2016, 11:02

Projet El Khomri :
De la « démocratie sociale » à la domestication syndicale
On a surtout critiqué le projet El Khomri pour ses effets sur les conditions de travail et les rémunérations. C’est sous l’angle du détricotage des 35 heures et de la dégradation de la condition salariale qu’on a dénoncé l’inversion de la hiérarchie des normes sociales. Mais on a moins prêté attention à l’ensemble des procédures qui rendent ces remises en cause possibles et encore moins au type de syndicalisme que ces règles présupposent. Or, c’est littéralement un changement de nature du syndicalisme que précipiterait l’adoption de cette réforme.
... http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5694



Appel de la Coordination Nationale Etudiante (CNE) du 10 Avril

Nous, étudiant∙e∙s mobilisé∙e∙s contre la loi travail, réuni∙e∙s en Coordination Nationale Étudiante (CNE), mandaté∙e∙s de 29 universités et établissements d’enseignement supérieur, réaffirmons notre détermination à poursuivre notre mobilisation jusqu’au retrait total et sans négociation du projet de loi travail. Avec ou sans amendements, celui-ci ne fera que précariser encore plus la jeunesse et les salarié∙e∙s.

Avec des centaines de milliers de manifestant∙e∙s, la journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 avril fait état d’un mouvement qui continue de se construire. Dans la jeunesse, un « noyau dur » s’est structuré autour de comités de mobilisation nombreux et dynamiques. Nous l’affirmons : le mouvement ne s’est pas arrêté avec les vacances. De plus, nous n’acceptons pas que le calendrier universitaire puisse constituer un frein à la mobilisation. Nous exigeons le report intégral des examens ou l’établissement de modes de validation alternative pour les étudiant∙e∙s qui le souhaitent : nous nous mobiliserons si besoin pour faire respecter ces revendications.

L’État a usé de tout son arsenal répressif pour enrayer la mobilisation des étudiant∙e∙s et des lycéen∙ne∙s. CRS dans les universités, matraquages, gazages et autres interpellations, par centaines partout en France, et de nombreuses fermetures administratives d’établissement. En battant le pavé le 9 avril avec une colère grandissante contre le gouvernement, la jeunesse a apporté une réponse cinglante à la politique de l’exécutif. Nous condamnons fermement l’ensemble de ces actes de répression justifiés par le gouvernement en faisant une distinction entre « bons » et « mauvais » manifestant∙e∙s. Nous refusons d’entrer dans ce jeu qui ne cherche qu’à diviser le mouvement.

Parallèlement au bâton, le gouvernement manie aussi la carotte en invitant pour la deuxième fois l’UNEF à Matignon afin de déboucher sur des accords à la marge et contenir la mobilisation. Nous réaffirmons notre volonté de faire tomber la loi travail, sans négociation ni amendement, et appelons l’ensemble des organisations se prononçant pour le retrait total à cesser le jeu des accords de salon. La CNE reste l’organe d’auto-organisation du mouvement étudiant, seule légitime à le représenter via ses porte-paroles élu∙e∙s et révocables.

Les vacances nous empêchent de nous adresser largement aux étudiant∙e∙s sur les établissements. Mais la mobilisation, elle, se poursuit. Nous profitons des vacances pour aller à la rencontre des travailleuses∙eurs. Nous appelons à la tenue d’assemblées générales interprofessionnelles dans toutes les villes mobilisées, afin que la convergence soit effective et construite par la base. Depuis le début du mouvement, les grandes directions syndicales de salarié∙e∙s n’ont pas joué suffisamment leur rôle, en n’organisant ni la grève, ni l’affrontement souhaité par les salarié∙e∙s et la jeunesse, ni la convergence entre secteurs. Elles doivent offrir des débouchés à la colère des travailleuses∙eurs bien avant l’horizon lointain du 28 avril en construisant la grève reconductible dès maintenant.

Avec les cheminot∙e∙s qui subissent une modification de leur décret socle, avec les hospitalier∙e∙s qui font face à l’austérité et l’ensemble du monde du travail qui subit la régression sociale, c’est le moment de lutter tou∙te∙s ensemble, main dans la main. Des phénomènes comme « Nuit Debout » cristallisent autour de la loi travail une colère bien plus large. Les places occupées sont devenues des lieux de débat ou l’on rêve d’une autre société. Il s’agit maintenant de se donner les moyens de passer du rêve à la réalité. Pour nous, « Nuit Debout » doit devenir un lieu de convergence et de construction de la grève, afin de toucher les lieux de production et mettre à mal l’Etat et les patrons. La vague de grève générale qui déferle à l’heure actuelle à Mayotte et à la Réunion contre la loi travail et la politique coloniale de l’Etat français est un exemple à suivre. Toute victoire ici ou là-bas est une victoire pour nous tou∙te∙s.

C’est comme partie prenante de ce mouvement d’ensemble que nous, étudiant∙e∙s, restons debout jours et nuits. Nous appelons à une journée d’action en direction des cheminot∙e∙s le 12 avril et à une journée de grève et de manifestation le 14.

Nous affirmons notre solidarité avec l’ensemble des mouvements sociaux en cours: chômeuses∙eurs, zadistes, travailleuses∙eurs précaires de l’ESR et d’ailleurs, migrant∙e∙s, sans-papier∙e∙s et autres formes de résistance.

Ni chair à patron, ni chair à matraques ! Mobilisé∙e∙s jusqu’au retrait total !


COMMISSION Répression :
AMBRE.CYPRIEN.SCERRI@GMAIL.COM
ENVOYER NOTAMMENT INFOS SUR DATES DE PROCES, VIOLENCES POLICIERES ET REPRESSION PAR LES PRESIDENTS D’UNIVERSITE.
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 12 Avr 2016, 08:25

Ce n’est pas le moment de se laisser abuser

Suite à la très forte mobilisation du 31 mars (poursuivie depuis, notamment avec les manifestations du 9 avril), plusieurs modifications parlementaires ont été apportées la semaine dernière à la très controversée loi Travail, au sein de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale.

Parmi les quelques mesurettes, une disposition assez majeure de la loi a été
supprimée : celle qui prévoyait de fractionner les onze heures consécutives de
repos quotidien pour tout-e salarié-e. À noter que l’amendement laisse toujours la possibilité aux entreprises de fractionner ce temps de repos par
« accord collectif »...

À côté de ça, quelques concessions ont été « offertes » dans cette nouvelle version.
En vrac : passage de 2 à 5 jours de congé exceptionnel en cas de décès d’un
enfant, passage de 4 à 10 semaines pour l’interdiction de licencier au retour d’un congé maternité, élargissement du « compte personnel d’activité » aux retraité-e-s, avancement de l’entrée en vigueur du « droit à la déconnexion » à 2017 au lieu de 2018, etc.
Ne nous trompons pas, si le gouvernement peut se permettre de reculer sur
quelques points anecdotiques, l’ensemble de cette loi s’apparente et s’apparentera toujours à une destruction frontale et brutale du droit du travail. En effet, au-delà d’un ensemble de mesures, cette loi va dans le sens du renversement de la hiérarchie des normes, au sens où elle conforte la primauté des accords d’entreprise sur un Code du travail censé être protecteur : il est bien plus facile de faire avaler aux salarié-e-s des conditions de travail dégradantes au sein du cadre de l’entreprise, où les négociations ne se font jamais en faveur des employé-e-s. En d’autres termes, il s’agit de faciliter les licenciements économiques, de ne plus rémunérer les heures supplémentaires à leur juste mesure, de fabriquer de la chair à patrons exploitable et jetable à l’envi. Voilà pourquoi ces mesures ne constituent en aucun cas une raison de cesser la mobilisation en cours et de revendiquer le retrait total de cette loi.

Des mesures pour contenter les « jeunes » ou pour contenter
les « jaunes » ?

Mais la mascarade de la négociation autour de cette loi ne s’arrête pas là.
Confronté à une mobilisation étudiante et lycéenne très déterminée, le
gouvernement essaye de la tuer dans l’oeuf en distillant quelques promesses en direction des « jeunes », notamment par rapport à la problématique de l’insertion professionnelle. Après la garantie jeune, plusieurs mesures ont été évoquées dans le cadre d’un autre projet de loi plus large « égalité et citoyenneté » (qui sera présenté mercredi 13 avril) : une aide à la recherche du premier emploi après l’obtention d’un diplôme (sous réserve d’une inscription à Pôle Emploi), une couverture maladie pour tous les jeunes, une garantie locative universelle (pour aider à la location d’un logement) pour les moins de 30 ans, revalorisation des bourses, augmentation de la rémunération des plus jeunes apprentis…
Ces « engagements », qui n’engagent personne, font suite à la réception
par le gouvernement de plusieurs organisations qui pensent revendiquer le
monopole de la parole de la « jeunesse » : UNEF et FAGE pour les étudiant-e-s, UNL et FIDL pour les lycéen-ne-s. Il s’agit clairement pour ces organisations de placer quelques billes et de sauver la face, dans l’optique d’un éventuel essoufflement du mouvement actuel, afin de pouvoir revendiquer à leur crédit une victoire dans tous les cas.

À l’heure où le mouvement étudiant s’organise en Coordination Nationale Étudiante (un processus qui se met également en place au niveau lycéen) pour revendiquer le retrait « total, immédiat, définitif et sans négociation » de cette loi, l’UNEF notamment commence à boycotter ce cadre démocratique en cherchant à invisibiliser les dates de mobilisation appelées par la CNE, et préfère fréquenter assidûment les bâtiments ministériels en affichant une radicalité de façade contre un gouvernement trop heureux de trouver là un interlocuteur de plus en plus docile. Quelle meilleure illustration que l’UNEF qui, en sortant de Matignon au matin de ce lundi 11 avril, se revendique « satisfaite » de ces propositions ?
Alors que l’auto-organisation de notre mouvement bat son plein, nous estimons que l’heure n’est pas à s’endormir sous l’effet de cette poudre aux yeux. Il s’agit de poursuivre et d’amplifier encore la mobilisation, notamment au travers des dates décidées par la Coordination Nationale Étudiante ou proposées par l’intersyndicale : le 12, le 14, le 20, le 28 avril... Et au-delà ?
Nous ne serons jamais de la chair à patrons !

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes / Porte-parolat : 06.86.80.24.45 /
http://www.solidaires-etudiant.org / contact@solidaires-etudiant-e-s.org

http://www.solidaires.org/Ce-n-est-pas- ... ser-abuser


Mardi 12 avril,

Saint-Denis (93)

- 18h : prochaine AG interpo à la bourse du travail de Saint-Denis [8].
https://paris-luttes.info/appel-de-l-ag ... denis-5284

Montreuil (93)
Réunion pour l’intensification de la lutte
Appel à venir participer à la réunion publique à la Parole Errante, Montreuil. Appel à toutes celles et ceux qui se sentent concerné.e.s par la nécessité d’étendre la grève.
https://paris-luttes.info/12-avril-reunion-pour-l-5308
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede digger » 13 Avr 2016, 09:03

A un moment où on parle de manifestations "violentes", un texte qui recadre la question
L’art démocratique de retenir la violence
http://www.liberation.fr/debats/2016/04/12/l-art-democratique-de-retenir-la-violence_1445685
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 14 Avr 2016, 10:33

Nantes, jeudi 14 avril 2016

Présentation publique de l'appel "On Bloque Tout !"

à 20h, Manufacture des tabacs, 11 bd stalingrad, Nantes

Pour toutes et tous les syndicalistes de Nantes (ou de passage) qui veulent discuter de l'appel "On Bloque Tout", une personne du Collectif d'animation sera présente pour présenter l'appel et répondre à vos questions. Nous pourrons ensuite débattre tout-e-s ensemble !

Pour plus d'informations : http://onbloquetout.org/

https://nantes.indymedia.org/events/33935



Tract Alternative Libertaire

Image

PDF : http://alternativelibertaire.org/IMG/pd ... bouger.pdf
Texte : http://alternativelibertaire.org/?Contr ... our-gagner
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 15 Avr 2016, 06:58

Pierre Gattaz, «le vrai patron de la France»

Plus de 300 manifestants attendaient dès potron-minet le patron des patrons, qui a été infiltré, tôt vers 7 heures, par les forces de l'ordre dans le domaine de Preissac où il devait faire un discours. Cédric Caubère, le secrétaire départemental de la CGT, qui avait appelé à organiser un comité d'accueil avec le syndicat Solidaires, les étudiants et les lycéens mobilisés contre la loi Travail, a dénoncé les moyens mis en œuvre pour protéger le patron du Medef. «Nous avons été gazés huit fois, s'indigne-t-il. C'est clair, Pierre Gattaz est le vrai patron de la France avec un service d'ordre payé par le contribuable, un dispositif de gendarmerie impressionnant et un hélicoptère qui survolait la zone.

... http://www.ladepeche.fr/article/2016/04 ... rance.html
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 16 Avr 2016, 15:03

Répression à Rennes : Nous ne nous laisserons intimider par personne !

Cet après-midi les forces de l’ordre ont pénétré sur le campus Villejean de l’université Rennes 2. Elles sont venues déloger une quinzaine d’étudiant-e-s mobilisé-e-s contre la loi travail qui se trouvait dans un amphithéâtre de l’université occupée depuis le début de la mobilisation avec accord tacite de la présidence de l’université.

Les identités des étudiant-e-s ont été prises, trois personnes ont été interpellées pour refus de décliner leur identité. Près de 50 gendarmes et membres de la bac ont été mobilisé-e-s pour cette opération.
Ces faits sont extrêmement graves et montrent encore une fois que la répression et la criminalisation des mouvements sociaux semblent être devenues banales pour ce gouvernement.

L’entrée des forces de polices dans une université est conditionnée par la loi à une autorisation écrite de la présidence de l’université. Les forces de l’ordre ont donc reçu l’aval de la présidence de Rennes 2 pour cette opération. Celle-ci montre que derrière ses discours de façade sur le fait de partager notre lutte contre la loi travail, en réalité son seul soucis est de faire régner l’ordre sur le campus.

La lutte contre la loi travail, ne peut se contenter de parole molle et creuse, des positions de principes qui ne permettent pas la construction d’un vrai rapport de force à même de pousser le gouvernement à faire retirer cette loi funeste pour les droits des travailleurs et des travailleuses. Nous condamnons fermement la venue des forces de police et appelons à la libération immédiate de nos camarades.

Rennes 2 a toujours été une université concernée et partie prenante des luttes sociales, que ce soit pour l’avortement en 69, jusqu’aux luttes contre la réforme des retraites en 2010.

Monsieur David montre qu’il ne fait pas honneur à l’histoire de Rennes 2

La présidence de l’université devra rendre des comptes devant les étudiant-e-s de ses actions.
Nous nous assurerons qu’elle le fera.

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes
Porte-parolat : 06 43 44 48 22
http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/
✉rennes.solidairesetudiantes@gmail.com

http://rennes-info.org/Repression-a-Rennes-Nous-ne-nous


"Instructions Violence maximum"
Sur une vidéo tournée et qui circule depuis hier soir, on voit des CRS courir en criant "Instructions Violence Maximum !". Divers responsables policiers ont réagit à la vidéo : prétendant tantôt un montage, tantôt un cri d’un manifestant, tantôt un "constat" fait par le policier. Plusieurs centaines de manifestants ont affronté la police à Paris cette nuit encore, des actions directes avaient lieu comme souvent aux abords de la manifestation, actions qui visaient les vitrines de magasins, le mobilier urbain, les voitures, etc... Les manifestants voulaient d’abord se diriger vers l’Elysée pour y accueillir François Hollande qui revenait de son speech télévisé, mais les cordons policiers les ont empêché d’approcher.
... http://www.secoursrouge.org/France-Inst ... ce-maximum


Lettre à l’intention de la jeunesse manifestante en France, par les camarades grecs

Chèr-es camarades,

Vos mobilisations constituent le phare pour toute la jeunesse de l’Europe, qui, aujourd’hui est frappée de l’attaque des gouvernements réactionnaires et néolibérales, ainsi que de l’Union Européenneet du FMI. Avec cette lettre nous voulons exprimer notre solidarité internationaliste indéfectible. Nous voulons apprendre par vos luttes, coordonner notre pas avec le votre.

Vos luttes, qui n’hésitent pas devant l’état d’urgence et la répression violente que subissent vos manifestations, sont aussi nos luttes. Comme vous, nous sommes face à une situation de chômage permanent et de travail précaire. Notre jeunesse est forcée à l’émigration à la recherche d’une vie meilleure. Tous ceux qui restent, nous sommes incapables d’être économiquement indépendants, de s’amuser, de s’éduquer, d’aimer, de vivre. La jeunesse constitue le cobaye de leur politique. Alors qu’ils essayent d’exploiter nos facultés au maximum, en même temps la majorité de notre génération se trouve face au chômage et dépérissement de nos capacités et notre créativité. Leur but est que nous travaillons sous les pires conditions, dans des travaux précaires, sans aucune sécurité. La loi El Khomri s’aligne parfaitement à ces préoccupations et nous rappelle les mesures adoptées en Grèce depuis le début de la crise économique. Et cela démontre que l’attaque se passe partout malgré les différentes vitesses avec lesquelles elle est est promue. Et si aujourd’hui c’est vous qui êtes le cible, au prochain virage ça sera nous.

Nous luttons donc avec vous, car, comme vous dites “on vaut mieux que ça”. Nous vous remercions de nous avoir rappelé que rien n’est encore perdu. La victoire de cette lutte dépasse les frontières françaises et nous encourage à suivre notre lutte.

En ce moment, en Grèce, alors qu’en Europe se lèvent des murs aux réfugiés que les politiques de l’UE, des USA et des gouvernements, notre avec la jeunesse au premier rang, montre sa solidarité indéfectible. On lutte contre le racisme et le fascisme. On revendique des frontières ouvertes en Europe, asile, protection et logements pour tous et on s’oppose aux expulsions et aux réadmissions des réfugiés vers la Turquie. Nous essayons de créer des relations de solidarité, d’ouvrir des chemins vers l’égalité, en édifiant des espaces de liberté pour nos luttes communes.

Parallèlement à ce combat, on lutte aussi contre le projet de loi contre la sécurité sociale, ainsi que contre toutes le mesures d’ austérité que prépare notre gouvernement avec l’UE et le FMI. Nous luttons pour que le gouvernement de SYRIZA n’apporte pas son projet El Khomri, comme elle projette déjà.

Nous n’oublions pas qu’il y a 10 ans, vos mobilisations contre la loi “sur l’égalité des chances” et le CPE ont inspiré le mouvement de la jeunesse en Grèce. Du mouvement étudiant en 2006-07, la révolte de décembre 2008 après l’assassinat du jeune Grigoropoulos, le soulèvement des ouvriers en 2010-12 et jusqu’au NON massif au référendum de l’année dernière, la jeunesse grecque a laissé son héritage aux luttes de notre peuple. A travers tout cela nous avons appris qu’afin que les luttes puissent gagner, elles doivent avoir des objectifs précis pour qu’elles ouvrent le chemin vers le renversement total.

Et ces objectifs doivent se diriger vers le renversement de leurs préoccupations de nous rendre une jeunesse du chômage et de la précarité, une génération sans futur. Malgré les allégations des partis politiques et des médias, nous pouvons tous travailler avec des salaires satisfaisants. Nous pouvons tous avoir de la sécurité sociale. Nous pouvons tous travailler dans des conditions humaines et avec des relations de travail stables. Il suffit que le patronat, les gouvernements, l’UE et leurs politiques payent.

Pour que tout cela soit possible, l’initiative doit se trouver aux vrais organes du mouvement et non pas dans les bureaucraties syndicales, qui rentrent au dialogue avec les gouvernements. Enthousiasmés, nous avons vu comment vous avez imposé vos mobilisations continues, comment vous avez choisi l’auto-organisation, les AGs, contre la logique de négociation des directions syndicales. Enthousiasmés, nous avons vu que vous avez refusé les propositions pour une “amélioration” du projet de loi et vous avez décidé de continuer à revendiquer le retrait total de la loi El Khomri.

Notre lutte doit durer activement jusqu’à la victoire. Et, justement, en n’adoptant pas la logique des mouvements symboliques, nos combats aboutissent que quand on obtient ce qu’on revendique. On intensifie, donc, jusqu’au renversement de ces politiques; on intensifie, avec des mobilisations actives, jusqu’à ce qu’on impose notre droit.

On considère que ces critères non seulement vous les adoptez mais vous les enseignez à toute la jeunesse de l’Europe. C’est donc important que votre lutte remporte la victoire. Car on considère que c’est notre lutte aussi. Et elle montrera que nos adversaires ne sont pas invincibles! Votre lutte donnera le signal pour le soulèvement internationaliste de toute la jeunesse européenne. Soyez sûrs que nos jours arrivent aussi. Les jours quand la jeunesse grecque et européenne montrera sa force, sa combativité, sa détermination à vivre dans un monde meilleur. Les jours quand tous ceux qui nous veulent subis, payeront pour la misère que nous vivons aujourd’hui. Pour tous les réfugiés qui se sont noyés dans la Méditerranée, pour ceux qui cherchent un travail pour survivre, pour tous ceux qui travaillent pour rien. Et ces jours-là, on commencera à bâtir notre société, sans exploitation, pauvreté, guerre et racisme avec le seul critère, non pas du profit de quelques uns, mais des besoins des peuples. Nous donnons ces combats avec enthousiasme et sans peur, ayant toujours en tête ce que vous avez écrit aux murs de la Sorbonne:

“La situation est excellente! Où disperserons-nous les cendres du vieux monde?”

Nous vaincrons!

Des salutations de camarades,

ELEVE INSOUMIS
COORDINATION NATIONALE DE L’UNITE DE GAUCHE
RESEAU DE JEUNESSE DE GAUCHE
ATTACK au chômage et à la précarité
BLOCK IT! jeunes contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale
MOUVEMENT PARTAGÉ DE LA GAUCHE INDEPENDANTE aux Universités
LANTZA / rassemblement des travailleurs au tourisme et à l’alimentaire
Réseau des Soldats Libres SPARTACUS

ps: Notre pensée et avec vous et vos luttes. Le 13 avril nous serons aussi dans la rue, à la manifestation de notre jeunesse contre la loi sur la sécurité sociale et les politiques du gouvernement et de l’UE

https://paris-luttes.info/lettre-a-l-in ... de-la-5345
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 17 Avr 2016, 17:27

Synthèse n°4 (15 avril 2016)

Malgré les diversions, malgré la répression : non à la loi « travail »

la journée de mobilisation du samedi 9 avril n’a pas permis de faire descendre plus de personnes dans la rue que le 31 mars mais elle a permis de faire venir dans les cortèges une population un peu différente, moins habituée des manifestations syndicales. C’était en partie l’objectif.

On aurait bien sûr préféré voir des millions de personnes mais il ne faut pas désespérer pour autant car une manifestation un samedi pendant des vacances scolaires reste toujours un pari risqué. Une chose est sûre : cette manifestation en retrait par rapport à la précédente ne signe pas la fin du mouvement, même si le gouvernement essaie par tous les moyens de faire reculer la mobilisation.

D’une part, le gouvernement continue à réprimer durement toutes les formes de contestation, et en particulier les cortèges lycéens et étudiants, qui sont fréquemment chargés, tabassés et gazés par la police. Le 9 avril à Rennes, plus de 40 manifestantes et manifestants, principalement des jeunes, ont ainsi été victimes de violences policière tandis que ce même jour à Paris c’est l’ensemble de la manifestation que la police a empêché d’accéder à la Place de la Nation en tirant des dizaines de grenades lacrymogènes et en multipliant les provocations ou les intimidations. Les arrestations, les poursuites et les condamnations commencent à pleuvoir.

Dans le même temps, le gouvernement essaie de neutraliser la mobilisation de la jeunesse scolarisée en faisant de nombreuses promesses : revalorisation des bourses et maintien de leur versement 4 mois après la fin des études,
• mise en place d’une garantie locative pour les précaires de moins de 30 ans,
• surtaxation des CDD (en réalité un effet d’annonce, car cela reste du domaine des négociations sur l’assurance-chômage en cours entre patronat et syndicats),
• ouverture de la couverture maladie universelle aux jeunes en rupture avec leur famille,
• revalorisation de la rémunération des apprenti-es grâce à l’argent de l’État (alors que ce sont les patrons qui devraient mettre la main à la poche) et ouverture de 2000 places supplémentaires en BTS...

On peut critiquer l’opportunisme de ces mesures destinées à endormir la colère des lycéen-es et des étudiant-es mais cela prouve aussi que la lutte paie. Les syndicats étudiants et lycéens reçus par le Premier ministre se sont empressés de saluer ces gestes tout en maintenant leur appel à la mobilisation jusqu’au retrait du projet de loi... mais sans pour autant mentionner les dates retenues par la Coordination nationale étudiante (CNE).

Or c’est ce cadre démocratique et autogestionnaire qu’il faut aujourd’hui renforcer et promouvoir pour lui permettre de jouer son rôle. Le 14 avril, la CNE appelait à une nouvelle journée de manifestations et le 20 avril la mobilisation sera encore à l’ordre du jour. Ces dates permettent d’entretenir le mouvement en attendant la prochaine grosse journée de grève interprofessionnelle prévue le 28 avril.

D’ici le 28 avril, il faut intensifier la mobilisation par tous les moyens : diffusions massives de tracts dans les entreprises et les zones industrielles, dans les gares et les centres commerciaux, par des déploiements de banderoles sur les grands axes ou sur des lieux symboliques, en sillonnant les rues avec des voitures sono, par des occupations de places, par des opérations de barrages et de blocages.

La popularisation de la grève et du mot d’ordre de blocage de l’économie est la tâche la plus urgente et nous devons nous y atteler partout où cela est possible : dans nos structures syndicales (notamment en diffusant l’appel « On bloque tout »dont une réunion nationale des signataires aura lieu le 23 avril), dans nos entreprises, autour de nous, mais aussi dans nos villes en allant porter de discours dans les « Nuits debout » qui se multiplient partout dans le pays.

Les « Nuits debout » sont très contrastées en fonction des villes. Parfois, elles permettent de réunir des personnes de tout horizon qui sont prêtes à se mobiliser contre la loi « travail » et au-delà, comme en région parisienne (Paris et #Banlieuedebout). Dans d’autres villes la loi « travail » n’est pas au centre des préoccupations et il s’agit avant tout de se rassembler pour discuter, ce qui ne serait pas critiquable en tant que tel... s’il n’y avait pas un mouvement social en cours à construire. C’est pourquoi il faut activement encourager les actions qui se mettent en place et continuer à tisser des liens entre ces assemblées et le mouvement social. Le rapport de force se construit avant tout dans les entreprises, par la grève, mais la multiplication d’assemblées de quartier peut permettre d’ancrer le mouvement dans les territoires et de diversifier les formes d’actions.

Cela participerait à redonner envie et confiance dans l’action collective. Donner envie de continuer la grève le 29 avril et poursuivre sur cette lancée le 1er mai et jusqu’au 3 mai, date d’ouverture des débats sur la loi « travail » à l’Assemblée nationale.

http://www.alternativelibertaire.org/?M ... -malgre-la
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Béatrice » 18 Avr 2016, 18:31

mercredi 20 avril 2016 à MARSEILLE

-20 h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001

Débat/rencontre publique
la mobilisation contre la loi Travail et son monde
Réseau Communiste Antigestionnaire


Aux communistes dans la mobilisation contre la loi Travail et son monde


La mobilisation contre la loi travail prend des formes très différentes. Syndicats, assemblées de lutte, "Nuit Debout", on a jamais autant cherché à se "rencontrer" dans une lutte. Et jamais aussi peu lutté.

On peut d’ ores et déjà constater des traits communs dans l’ ensemble de la France. La stratégie des syndicats et leur programme d’accompagnement nous mènent à la défaite. Depuis un mois et demi qu’est née la mobilisation contre la loi el Khomri, toujours pas l’ombre d’une grève reconductible dans toute la France.
Les syndicats sont faibles, et dans leur faiblesse le contenu de leur lutte est leur survie. Des logiques corpos de secteurs clefs (cheminots, port...) aux négociations à venir avec le gouvernement et le patronat, il semble pris au piège de son propre maintien : quelque part, pour lui, lutter, c’est accélérer son processus de destruction. Une destruction qui ne va pas arranger nos affaires, qui est signe d’un capitalisme prêt à tout écraser pour survivre.

Sous le prétexte de vouloir "massifier" et "construire la grève", les syndicats démontrent surtout chaque jour plus leur impuissance à unir les prolétaires dans la lutte autour du "retrait pur et simple" de la loi el Khomri.

Nous, communistes, pensons que la seule "massification" possible se fait contre les eaux glacées du corporatisme et du syndicalisme (et sûrement pas des syndiqués !). La massification, c’est l’entrée de millions de prolos dans la lutte. Et ce ne sera pas pour quelques miettes ou pour le statu-quo. Ce sera bruyant et radical, ce sera pour gagner tout.

Face à la difficulté à se « mettre » en lutte, les discours de gestion de la misère en periode de crise prennent du poil de la bête. Ces discours citoyennistes, anti-libéraux, keynésiens ont leurs fétiches (monnaies alternatives, projet de "nouvelle Constitution",...), leur ambition de vivre tout à la fois sous le capital et en dehors du "système", et pour perspective de décrépitude finale la création d’ une version francaise de Podemos ou de Syriza.

Tout n’est pas noir pour autant. La volonté de lutter, de s’organiser est palpable. Manifs sauvages, assemblées et combativité sont légion. Mais nous ne pouvons nous contenter de moyens qui sont portés comme des solutions en soi. Nous, communistes anti-gestionnaires, voulons parler de perspectives.

Profitant de la venue de camarades de Toulouse pour nous présenter la situation la-bas et partager des informations sur ce qu’ il se passe dans le reste de la France, nous voulons parler des brèches dans la lutte qui peuvent permettre un renversement social. Nous voulons nous réunir et discuter des formes d’un discours large dans la lutte contre la Loi Travail, c’est à dire contre l’écrasement sans fin que nous promet le règne du capital.

Débat/rencontre publique à Mille Babords mercredi à 19h
Avec des camarades de Marseille et de Toulouse
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede digger » 21 Avr 2016, 14:48

Nombreuses manifestations à Nantes à l'initiative des jeunes - étudiant-es et lycéen-nes principalement. Hier, 20 avril, plus d'un millier, et les quelques heurts habituels avec la police.
Image

Nouvel appel à manifester ce soir, 17H30, et des forces de police avec 2 canons à eau pré-positionnés en début d'après-midi Place Royale.
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