Contre attaques du Code du travail et loi travail

Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 15 Oct 2017, 20:17

Et si on arrêtait les conneries ?

Nous l’avons dit dans notre précédente communication : le 10 octobre, du côté des fédérations syndicales de cheminots et cheminotes, c’était n’importe quoi ! Et ça continue pour le 19 octobre : La CGT a décidé seule d’un appel à la grève ; SUD-Rail a décidé de ne pas appeler ; comme l’UNSA et la CFDT.

Là où il y a besoin d’unité pour donner confiance aux salarié.es, nos fédérations syndicales CGT et SUD-Rail opposent le sectarisme au sectarisme.

Le problème n’est pas de crier le plus fort possible « grève générale », mais de la préparer, de l’organiser. Au point où nous en sommes actuellement, l’important est ailleurs : service par service, il faut reconstruire les conditions d’un mouvement fort, unitaire, reconductible et en lien avec ce qui se passe dans les autres secteurs professionnels.

Les organisations syndicales interprofessionnelles semblent se diriger vers une journée de grève mi-novembre. C’est cela qu’il faut préparer, pour une grève massive et qui ne se limite pas à une protestation de 24 heures ; ce doit être une grève pour gagner, donc une grève portée par la masse des cheminots et des cheminotes à travers des assemblées générales où ils et elles décident de leur mouvement.

Partout, poussons pour des appels syndicaux unitaires dans ce sens. Mais surtout organisons-nous pour créer et imposer cette dynamique !

http://leraildechaine.org/post/16640331 ... -si-on-arrêtait-les-conneries
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 21 Oct 2017, 14:17

Ordonnances : la CGT pétrole décidera mercredi des modalités d’une grève

La CGT pétrole, qui a menacé lundi de lancer une grève dans le secteur faute de l’ouverture « immédiate » d’une négociation pour maintenir le socle de garanties de sa convention collective, remise en cause selon elle par la réforme du Code du travail, décidera mercredi des modalités du mouvement, a-t-on appris vendredi de source syndicale.

« Nous n’avons eu aucune nouvelle de l’Ufip (Union française des industries pétrolières), ni du gouvernement » depuis lundi, a indiqué à l’AFP Emmanuel Lépine, secrétaire général de la FNIC-CGT.

« On avait dit qu’on passait dans une autre phase à partir de lundi. On réunira les syndicats » CGT de l’ensemble de la branche mercredi pour décider des « modalités de la grève et des arrêts d’installation », a-t-il ajouté. Le mouvement pourrait débuter dès jeudi, selon lui.

... http://www.paris-normandie.fr/breves/no ... C11206903#
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 27 Oct 2017, 01:54

16 novembre : journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse :
• de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
• des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
• de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
• de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
• de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
• des atteintes au service public et à la protection sociale ;
les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.


https://www.solidaires.org/16-novembre- ... t-lyceenne
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 28 Oct 2017, 20:58

Loi travail : la mobilisation du 16 novembre sera unitaire, mais pas trop

La CGT, Solidaires et Force ouvrière (FO) sont tombés d’accord sur une date de mobilisation, à l’issue de la réunion intersyndicale du 24 octobre. Ce sera le jeudi 16 novembre avec des appels à la grève. Parallèlement, un deuxième bloc syndical s’est formé autour de la CFDT publiant une adresse au gouvernement en vue des prochaines négociations sur la formation professionnelle.

Cap sur le 16 novembre. C’est la date choisie pour la prochaine journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles contre les ordonnances. À l’issue de deux réunions intersyndicales les 9 et 24 octobre, la CGT et Solidaires ont été rejoints par Force ouvrière pour une date commune. Elle est programmée avant l’arrivée à l’Assemblée nationale du texte de ratification des ordonnances de la loi travail.

« Nous essayons de voir au niveau des secteurs professionnels et localement où il est possible de faire partir des grèves reconductibles », explique Cécile Gondard-Lalanne, la porte-parole de Solidaires. Plusieurs fédérations à l’instar de Sud-Rail ou Sud-PTT souhaitent mettre en œuvre cette stratégie. Mais de l’aveu même de la syndicaliste, rien n’est encore assuré à trois semaines de la prochaine journée de mobilisation. Cependant, cette fois-ci la contestation pourra compter sur les troupes de FO à l’échelle confédérale. Lors des deux premières journées contre la loi travail du mois de septembre, la troisième organisation syndicale n’avait pas manifesté, même si la moitié de ses unions départementales et plusieurs fédérations avaient rejoint la mobilisation. Ce changement de ligne pourrait favoriser des intersyndicales dans certains secteurs.

Les difficultés pour construire un front syndical contre les ordonnances et une stratégie lisible pour mettre en échec le gouvernement ont conduit plusieurs professions à jouer cavalier seul pour sauver les meubles. Là où le rapport de force le permettait comme chez les routiers et les dockers, des accords séparés ont été conclus entre patronat et syndicats pour limiter la portée de la loi travail numéro deux. Autre secteur concerné : les raffineries. Au mois d’octobre, la fédération CGT de la Chimie a interpellé sa direction sur la stratégie confédérale avant de lancer au patronat de son secteur d’activité, un ultimatum pour le 23 octobre. En l’absence d’un accord, elle menace d’entamer des arrêts de travail. La réunion du 25 octobre avec les patrons du secteur pétrolier ayant échoué, l’appel est renouvelé pour le 23 novembre. La date interprofessionnelle du 16 novembre changera-t-elle le calendrier d’un mouvement reconductible dans les raffineries ?

... https://rapportsdeforce.fr/classes-en-l ... e-10261026
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Messagede bipbip » 30 Oct 2017, 11:26

Ordonnances : 16 novembre dernière chance !

Les militants syndicaux qui avaient lucidement analysée la difficulté à mettre en grève leurs collègues et à élargir la mobilisation en 2016 contre les lois El Khomry n’étaient pas très optimistes. Ils savaient que le mobilisation contre les Ordonnances Macron serait compliquée. Ils ne comptaient pas sur la CFDT. Il faut d’ailleurs mesurer ce qu’indique sa première place acquise dans le privé en terme de recul de l’implantation CGT et de perte de repères de classe. Mais ils ne s’attendaient pas à une telle trahison de Mailly dont la mise en minorité au CCN de FO fin septembre produit peu d’effets visibles. Quant à la FSU, elle avait clairement tout misé sur l’intersyndicale fonction publique en centrant la mobilisation sur les revendications, certes bien réelles, des fonctionnaires.

Dans ce contexte, le choix de notre direction confédérale de planter des dates sans les discuter peut se comprendre, mais cette façon de faire n’aide pas à la construction de l’unité. Le refus évident d’un tête à tête avec Solidaires finira par se payer aussi. Ajoutons que l’initiative de Mélenchon le samedi 23 septembre, l’arrogance de sa critique contre les syndicats participent à la zizanie ambiante ! En renvoyant les syndicats dans le vieux monde Mélenchon tente de faire oublier que la démoralisation, la démobilisation, la précarisation des travailleurs est le résultat des politiques libérales menées par un PS dont il est resté membre et caution si longtemps...

Dans cette période compliquée et maussade la « Chasse aux DRH » a trouvé une place originale. D’une part parce qu’il est urgent que les patrons, leurs ministres, leurs députés et leurs DRH connaissent, ressentent, un peu de l’insécurité sociale dans laquelle nous plonge leur politique agressive ; d’autre part parce qu’il est positif de réussir à faire agir ensemble des syndicalistes et des activistes du cortège de tête, ouvrant un dialogue durable entre deux générations et deux conceptions politiques. A Nantes la CGT a compris l’intérêt de la chose avec les zadistes. En mixant actions médiatiques et actions surprises, il est possible avec quelques centaines de militants de redonner du punch à l’action syndicale. Un retour bienvenu aux méthodes historiques du syndicalisme révolutionnaire.

Une période d’échecs récurrents du mouvement social est propice à tous les règlements de comptes, y compris en interne des organisations. C’est pourquoi nous ne souhaitons pas jeter de l’huile sur ces feux là. Débattre et critiquer oui mais s’invictiver ferait plus de mal que de bien. A la SNCF on frôle la caricature quand SUD-Rail appelle à la grève sans la CGT le 10 octobre, puis la CGT sans SUD le 19. Les difficultés à construire un « tous ensemble » légitiment également le repli corporatiste : chauffeurs, dockers et bientôt raffineries vont chercher à utiliser leur rapport de force professionnel pour se protéger, partiellement, des ordonnances Macron. Difficile de leur reprocher quand la généralisation ne prends pas. Mais c’est aussi une période qui favorise toutes les surenchères, qu’elles soient traditionellement gauchistes ou qu’elles émanent parfois de directions intermédiaires dans la CGT. Certaines de ces directions, qui refusent habituellement d’agir pour la construction concrète de la grève quand elle est « jouable », semblent à l’aise d’en parler quand elle ne risque pas de les déborder en vrai ! Enfin pour jouer l’intersyndicale au grand complet, les organisations de la fonction publique se déconnectent nécessairement de la bataille contre les ordonnances et là encore la stratégie n’est pas simple pour réussir à la fois la mobilisation la plus large des fonctionnaires et faire avancer la convergence nécessaire à une victoire significative contre Macron.

Nous avons aujourdh’ui plus d’appels à la convergence que de convergences réelles. L’appel lancé autour de la fondation Copernic, celui lancé autour de Solidaires, celui du Front Social, celui du POI... Dans les villes, des militants se regroupent parfois autour de telle ou telle étiquette et tant mieux si ça permet de construire des actions concrètes et des solidarités locales mais elles restent généralement des coquilles vides. Notons que l’appel à manifester samedi 18 novembre par le Front Social se trouve en situation de concurrence comparable à celui de la France Insoumise du 23 septembre...

L’appel CGT/FO/Solidaires/Unef/Unl/Fidl pour le 16 novembre est le fruit de compromis insatisfaisants. Il est faible contre les ordonnances et sur la convergence public/privé. Et il nous propose encore une fois une journée sans lendemain. Mais pouvons nous faire la fine bouche ? Tout au contraire ! Cet appel a le mérite de relancer une chance de construire à la base, avec AG dans les entreprises et les localités une grève reconductible. La vérité des prix se joue sur le terrain. Le 16 est loin et nous pouvons le préparer soigneusement. A tous ceux et celles qui nous disent ne plus vouloir perdre vainement trois jours de salaires par trimestre pour des journées sans lendemain nous proposerons trois jours consécutifs, soit le temps de construire, en plus des traditionnelles manifestations dans les centres villes des grandes métropoles, des manifestations locales, des piquets de grève renforcés, des blocages massifs... Et au soir du troisième jour, une AG pour décider des suites.

http://www.communisteslibertairescgt.or ... hance.html
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 01 Nov 2017, 16:46

En route pour une nouvelle grève de 24 heures ?

C’est ce vers quoi nous amènent les décisions prises par les syndicats des fédérations de cheminots CGT, SUD-Rail et FO. Nous savons que la mobilisation est difficile et qu’il ne suffit pas de réclamer la grève reconductible pour qu’elle ait lieu.

Mais il y a eu le 12 septembre, le 21 septembre, le 10 octobre et le 19 octobre. En tenant compte des appels contradictoires de chaque fédération lors de ces journées, le 16 novembre on en sera pour beaucoup à la 4ème journée de grève en deux mois. Refuser aujourd’hui d’appeler à construire une grève reconductible à compter du 16, c’est soutenir la tactique de l’intersyndicale nationale qui aligne les « journées d’action » sans perspective. Pourtant, tout le monde sait qu'il vaut mieux plusieurs jours de grève à la suite, avec des assemblées générales ou chacun et chacune décident, que des journées isolées à répétition qui ne laissent aucune place à la démocratie ouvrière !

La solution n’est pas dans la fuite en avant qui consiste à « durcir » les appels d’autant plus qu’ils sont ignorés des salarié.es . Non, ce qu’il faut, c’est construire un mouvement radical et de masse. D’ici le 16 novembre, nous avons encore deux semaines pour l’organiser à la base, dans les services, et pour faire en sorte que les structures syndicales qui aujourd’hui s’y opposent changent d’avis et mettent leurs moyens au service d’une action gagnante.

Nous réitérons notre appel : ne perdons pas de temps, faisons le nécessaire pour que se tienne partout des réunions intersyndicales, des assemblées générales, des tournées et heures d’information syndicales les plus unitaires possibles, poussons à la diffusion de tracts et aux discussions avec le maximum de salarié.es (dans les boites mais aussi les gares, les marchés, etc.)

http://leraildechaine.org/post/16698057 ... -24-heures
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 02 Nov 2017, 15:15

Sur les perspectives de la mobilisation du 16 novembre : Et maintenant, c’est la bonne ?

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » Sénèque

Le 16 novembre prochain, au terme d’une réunion intersyndicale le 24 octobre dernier au siège de la CFDT qui s’est soldée par une partition entre deux camps, une nouvelle journée de grève et de manifestations ˗ la cinquième depuis la rentrée ˗ contre les ordonnances et, plus largement, la politique du gouvernement est prévue à l’appel, outre de la CGT, de FO, de Solidaires, de l’UNEF et de l’UNL, rejointes depuis par la FSU.

La bonne nouvelle, c’est que l’axe syndical opposé à la loi Travail de l’an dernier s’est reconstitué, voir va même s’élargir à la CGC. La mauvaise, c’est que nous aurons perdu quinze jours, depuis la précédente intersyndicale du 9 octobre, à poursuivre la chimère du syndicalisme rassemblé, là où les syndicats qui ont fait le choix d’accompagner la politique de Macron sont pourtant eux aussi en échec.

Pour en arriver là, il aura fallu, suite à l’entrée en vigueur des ordonnances, que des tiraillements inédits s’expriment au sein de la CFDT et de FO mais aussi les mobilisations des routiers et des dockers, où la CGT est forte, qui ont contraint le patronat de ces secteurs à sanctifier leur régime conventionnel, un mouvement en cours dans d’autres branches. Egalement, le temps que les tensions s’accumulent : ainsi, toutes les lignes rouges ont été enfoncées sur la réforme du Code du travail dont dernièrement les moyens du Comité Social et Economique (CSE), qui doit remplacer dès l’an prochain les différentes instances représentatives du personnel existantes, la mise en place de la sélection à l’université, l’augmentation de la CSG ou la baisse de l’APL.

Notre difficulté ne tient pas tant au fait que les travailleurs ne voudraient soi-disant pas se battre mais que, à l’inverse de 2016 où la poussée combinée de la pétition « loi Travail non merci », de la jeunesse et de Nuit Debout avaient boosté les centrales, c’est que ces dernières ont la main depuis cet été et que, indépendamment de ce qu’on peut penser de Mélenchon, force est de reconnaître que son constat sur la construction du rapport de force est fondé. Alors oui, le 16 novembre doit être le point de départ du mouvement reconductible dont nous avons besoin pour mettre en échec la politique de Macron : avec, en amont, la journée de mobilisation du 10 octobre contre la remise en cause des contrats aidés puis, en aval, celles du travail social et des impôts prévues le 20 suivie de la menace d’une grève illimitée dans la pétrochimie à partir du 23 novembre et surtout, grâce à la fin de la division entre travailleurs du public et du privé qui a culminé avec la journée du 10 octobre, c’est un plan de lutte, qui nous fait défaut depuis septembre, qui s’ébauche.

C’est pourquoi la proposition du Front social à toute la gauche syndicale et politique de co-organiser une marche nationale sur l’Elysée le 18 novembre, soit deux jours avant le retour des ordonnances au Parlement, la complète utilement : c’est maintenant qu’il faut dire stop à Macron en faisant d’abord de la journée du 16 la plus grosse mobilisation depuis la rentrée, en reconduisant la grève partout où c’est possible le lendemain puis en manifestant en masse sur Paris le samedi, qu’on soit étudiant, retraité, salarié ou privé d’emploi.

Face au pillage fiscal et social mené tambour battant à l’Assemblée, face au père fouettard Macron, il est temps de se mettre à l’heure guyanaise ! La question n’est pas tant de savoir si l’explosion sociale aura bien lieu mais quand ? Le plus tôt sera le mieux.

Laurent Degousée, co-délégué de SUD Commerce et animateur du Front social.

http://www.anti-k.org/2017/11/02/perspe ... est-bonne/
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 04 Nov 2017, 19:14

Code du travail. Le bâtiment sur les traces des routiers

Patronat et syndicats du BTP pourraient prochainement parvenir à un accord afin de garantir les rémunérations et éviter le dumping social généré par les ordonnances.

Sanctuariser les salaires, le treizième mois, les primes, les frais de déplacement… Les accords obtenus par les routiers début octobre, puis par les salariés des ports et docks, font tache d’huile. Dans plusieurs secteurs, les demandes d’ouverture de négociations se multiplient. Avec, à chaque fois, un seul et même objectif, à savoir garantir ce qui a été acquis au fil des luttes, avant la publication des décrets et la mise en œuvre des ordonnances sur le Code du travail prévues pour la fin de l’année.

D’autant que les routiers ont offert « le mode d’emploi pour verrouiller les rémunérations à l’échelle d’une branche », avait ainsi expliqué le secrétaire général de la CGT transports, Jérôme Vérité. Et ce dernier de préciser que, « désormais, il suffit de réécrire l’annexe rémunération dans chaque branche en spécifiant que l’accord d’entreprise doit être supérieur au minimum de la convention collective ». La CGT pétrole a répondu à l’appel lancé par son camarade en demandant mi-octobre l’ouverture d’une négociation avec le ministère du Travail sur les éléments de rémunération mais aussi sur la préservation des CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), que le gouvernement souhaite voir disparaître. La CGT pétrole affirme qu’aucun « employeur de la branche n’est aujourd’hui prêt à s’engager par écrit sur le caractère non dérogeable de la convention collective » et s’apprête à faire grève « dès le 23 novembre au matin », mouvement qu’elle pourrait reconduire et « étendre par l’arrêt des installations dans l’ensemble de la branche », en l’absence « de réponse positive aux revendications ».

... https://www.humanite.fr/code-du-travail ... ers-644757
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 07 Nov 2017, 21:28

Mobilisation du 16 novembre : CONVERGEONS PUBLIC ET PRIVÉ POUR GAGNER

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https://www.solidaires.org/Mobilisation ... OUR-GAGNER
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 10 Nov 2017, 21:24

Bagarre juridique par défaut de mobilisation ?
La bonne conscience...

Ordonnances Macron : La CGT demande au consei d’état de suspendre les ordonnances

Durant le mois d’octobre, la CGT a déposé trois recours contre les Ordonnances Macron 1, 2 et 3, devant le Conseil d’État qui est la juridiction chargée du contrôle des ordonnances avant leur ratification. Il s’agit de contester les dispositions qui portent le plus gravement atteinte aux droits et libertés fondamentaux des travailleurs.

Ces recours ont été déposés par le biais du référé suspension qui est une procédure d’urgence. Si le Conseil d’État venait à considérer qu’il n’y a pas urgence, il devrait néanmoins se prononcer sur la validité des ordonnances dans le cadre de recours sur le fond.

Le recours sur l’ordonnance relative au renforcement de la négociation collective fera l’objet d’une audience le 9 novembre 2017, au cours de laquelle la CGT fera valoir ses arguments devant le Conseil d’État.
◾L’ordonnance relative au renforcement de la négociation collective (ordonnance 1) réorganise les rapports entre la loi, les accords de branche et les accords d’entreprise. Dans la continuité de la loi El Khomri : elle procède à la généralisation de l’inversion de la hiérarchie des normes, renvoie à la négociation collective de branche certaines normes auparavant régies par la loi et donne primauté à l’accord d’entreprise sur la quasi-totalité des thèmes du droit du travail (l’accord de branche ne prime plus que sur un nombre restreint de thèmes). L’ordonnance facilite le recours, par l’employeur, au référendum comme méthode de validation des accords collectifs. Sous ses apparences démocratiques, c’est en réalité un outil à la disposition de l’employeur, permettant de forcer la main aux salariés. Elle généralise aussi le recours aux accords de compétitivité, accords par lesquels un employeur peut demander aux salariés de renoncer à leurs droits (salaire, lieu et temps de travail) afin de permettre à l’entreprise de faire plus de bénéfices.

◾L’ordonnance relative à la nouvelle organisation du dialogue social (ordonnance 3) procède à la fusion des institutions représentatives du personnel (comité d’entreprise, délégués du personnel et comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en une instance unique intitulée « comité social et économique » (CSE). Ce CSE est une version appauvrie de nos actuels comités d’entreprise, délégués du personnel et CHSCT: le gouvernement prétend vouloir favoriser le dialogue social mais il offre moins de moyens aux élus et instaure un certain nombre de mesures qui contribuent à exclure les syndicats de l’entreprise.

◾L’ordonnance relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail (ordonnance 2) comprend de nombreuses mesures relatives aux licenciements qui contribuent à fragiliser les droits des salariés, notamment, en restreignant le pouvoir du juge dans l’appréciation du motif économique mais, également, en imposant un barème des indemnités prud’homales particulièrement bas, ce qui conduit dans les faits à rendre dérisoire l’indemnisation des salariés licenciés de manière illicite.

La CGT est déterminée à contester ces différentes mesures qui, d’une part, ne respectent pas le cadre fixé par le Parlement dans la loi d’habilitation et, d’autre part, portent atteinte aux droits et libertés tirés de normes supérieures que l’État français s’est engagé à respecter : la Constitution française, les conventions de l’Organisation internationale du travail, la Charte sociale européenne, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme, entre autres.

Ces ordonnances sont à l’origine de graves régressions sociales et sont porteuses de flexibilisation et de précarité pour les salariés. Elles ne reviennent pas seulement sur des droits durement acquis mais elles creusent également des inégalités déjà trop importantes, ce que la CGT déplore. C’est pourquoi tous les moyens de s’y opposer doivent être mis en œuvre, qu’il s’agisse de se mobiliser dans la rue le 16 novembre prochain ou devant les tribunaux.

Montreuil, le 9 novembre 2017

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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 14 Nov 2017, 11:27

Réunion unitaire « Stop à Macron »

Paris, mardi 14 novembre 2017 à 18h30 Bourse du Travail de Paris, 3 rue du château d’eau

Relance du travail unitaire "Stop à Macron" - réunion mardi 14 novembre, 18h30, Bourse du travail République

Cher.e.s ami.e.s,

Face à l'offensive dramatique contre nos droits sociaux, laquelle, à vrai dire, va ruiner cent années de conquêtes sociales, avec une violence et une arrogance de classe jamais atteinte, nous ne pouvons résister efficacement que dans l'action unitaire.

Plusieurs initiatives unitaires ont été lancées ces derniers mois (Collectif pour nos droits sociaux, collectif l'Unité pour gagner).

Par cette invitation, nous proposons de toutes les réunir en un seul collectif, pluraliste, très respectueux de nos différences, porteur d'alternatives, et qui rassemblent syndicalistes, féministes, militant.e.s d'associations, élu.e.s et partis, universitaires, juristes, jeunes, militant.e.s du droit au logement et contre l'état d'urgence….pour, ensemble, discuter et examiner la stratégie collective à mettre en place et comment bloquer enfin la casse générale qu'opère le gouvernement Macron - et qui va s'intensifier.

Nous avons besoin d'être unis ou bien, c'est très simple, nous allons perdre. Et ce que nous allons perdre, quand pourrons-nous le regagner ?

Nous avons besoin de dire en bloc, contre toutes les contre-réformes libérales, « stop à Macron » et à sa politique de casse des droits sociaux, car ce gouvernement propose un plan d'ensemble et, à chaque fois, nous ne répondons que séparément, avec, du coup, des forces nettement insuffisantes.

Toutes nos résistances doivent être solidaires.

Nous espérons vous retrouver, et nous retrouver toutes et tous ensemble, à la réunion du collectif unitaire « Stop à Macron », qui se tiendra le mardi 14 novembre à 18h30, Bourse du travail République, salle réservée par Solidaires

Nous n'avons pas encore perdu !


https://paris.demosphere.eu/rv/58058
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 16 Nov 2017, 09:36

Carte
Actions et mobilisations le 16 novembre
http://www.cgt.fr/Actions-et-mobilisati ... embre.html
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 16 Nov 2017, 16:42

Lyon
Suivi en direct des grève et manifestation du 16 novembre : la lutte contre les ordonnances et pour le progrès social continue
https://rebellyon.info/Le-16-novembre-g ... n-la-18352

Montpellier
1200 personnes dans les rues de Montpellier ce matin contre la loi travail XXL
http://www.lepoing.net/1200-personnes-d ... avail-xxl/
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede Pïérô » 17 Nov 2017, 07:19

Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Contre attaques du Code du travail et loi travail

Messagede bipbip » 18 Nov 2017, 19:31

Nantes: compte rendu de la manifestation du 16 novembre
Compte rendu des Street médics de la manifestation du 16 Novembre à Nantes
... https://nantes.indymedia.org/articles/39167


Nantes, 16 novembre : répression policière et assemblée populaire
« Pic de pollution et mauvaise qualité de l'air sur Nantes le 16 novembre » annonçait la météo cette semaine. C'est effectivement dans une atmosphère irrespirable que la journée de mobilisation s'est déroulée. Dès le matin, les lycéens de Jules Verne, dans le centre-ville, bloquaient leur établissement. Blocus, comme d'habitude, immédiatement mise en échec par une police omniprésente dans la ville. Avant même que la foule ne se rassemble, plusieurs interpellations avaient déjà été effectuées, et des violences policières étaient signalées contre les lycéens qui se rendaient à la manifestation en tramway.
... https://nantes.indymedia.org/articles/39172
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