arvn d a écrit:
FAUCHONS LE CAPITAL
SEMONS L’AUTOGESTION
La crise naît du capitalisme
Dans le capitalisme, le concept de « crise » est utilisé comme phénomène logique inhérent à son système de valeur qui permet de justifier la précarité et laisser libre cours aux reculs sociaux dits nécessaires et inévitables.
La classe dominante organise le casse du siècle !
Les premières mesures prises en France pour faire face à la « crise » le furent par l’Etat.
L’Etat patron qui licencie et privatise dans la fonction publique ; l’Etat régulateur qui accroît les inégalités et la précarité dans le privé ; l’Etat banquier qui débloque 360 milliards d’euros pour les banques.
L’Etat complice du capitalisme
L’Etat a favorisé l’essor du capitalisme financier spéculatif international et avantagé l’entraide pour les plus riches. Il ouvre le champ à leur profit en privatisant les secteurs publics rentables financés par le peuple. Et à l’inverse il efface et rachète leur dettes en rendant publiques les pertes des entreprises privées.
Il privatise les richesses et mutualise les pertes.
Propagande pour rendre la réalité acceptable.
Les conséquences dévastatrices au Nord comme au Sud s’accompagnent d’une propagande qui tend à nous culpabiliser, à nous diviser, à nous criminaliser dans un système économique et politique qu’il ne faudrait pas remettre en cause.
Il n’y a pas de coupure idéologique ni économique entre politiciens et grands patrons. Ce sont les mêmes personnes qui détiennent le pouvoir politique et économique, et le système électoral participe de cette collusion.
Ils décident de tout pour tous.
Nous battre pour un autre monde
Le capitalisme et son bras armé, l’Etat, une fois encore gèrent la « crise » jusqu’à la prochaine.
Comment accepter ce pillage et ce gâchis humain, social et écologique à dimension universelle ?
C’est à nous tous de nous organiser et reprendre en main les moyens nécessaires pour construire une société nouvelle.
Mobilisons-nous, ôtons le pouvoir aux élites en participant aux luttes convergentes vers l’amélioration de nos conditions de vie, le partage des richesses, une société égalitaire.
Au capitalisme et à l’Etat nous opposons une action autonome et directe dans tous les domaines de la vie sociale et politique
En réponse nous militons pour l’autogestion et le mutuellisme, et pensons que « les hommes sans s’accorder rien pour rien, se garantissent tout, s’assurent tout, se donnent tout : instruction, travail, échange, patrimoine, revenu, richesse, sécurité. »
Je propose que ce tract soit inclus dans le P'tit Noir 6 ( diffusé également par le CAam le 29/01)
fauchons le capital