Parpalhon a écrit:les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle
le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations
Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :
- défendre l’emploi privé et public,
- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,
- exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.
Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.
Pour un mouvement de grève général et interprofessionnel.
La CNT STE 92 appelle les personnels de l’éducation à faire du jeudi 29 janvier une grande journée de grève pour défendre l’emploi public et privé, le pouvoir d’achat, et se mobiliser contre la précarité et la mise en péril des services publics.
Cette journée intersyndicale et interprofessionnelle doit être l’occasion de faire une démonstration de force du monde du travail afin de faire payer la crise aux spéculateurs, aux actionnaires et au patronat.
Cette journée doit déboucher sur le grand tous ensemble dont les salariés et les chômeurs ont besoin pour inverser la vapeur et retrouver le chemin des conquêtes sociales.
En ce sens, le STE 92 appuira les initiatives des grévistes destinées à poursuivre et à ne pas résumer la protestation à une seule journée de grève.
CNT STE 92
Publié le 30 décembre 2008.
http://www.cnt-f.org/spip.php?article889
Mais d'un autre côté, nous savons aussi que nous ne pouvons pas à nous seul appeler à une grève générale "alternative". Nous n'en avons pas les forces.
Qu'est-ce qui serait pire qu'une journée de mobilisation générale qui ne serait pas suivie ? Quelle meilleur cadeau pour Sarkozy et le Medef ?
Avec un peu de chances les lycéens auront repris le mouvement dès la rentrée et un début de jonction pourra se faire.
Madame, Monsieur,
Veuillez trouver ci-joint l'interpellation en cinq points que le réseau
des collectifs AC ! adresse ce jour aux organisations syndicales
susceptibles de signer la proposition d'accord présentée par le Medef le
23 décembre dernier, dans le cadre des « négociations » de la convention
assurance chômage.
Merci de nous aider à la faire connaître.
---------------
Aux organisations susceptibles d'accepter la proposition du MEDEF :
>>>> Assurance chômage :
>>>> REFUSEZ la proposition d'accord du 23 décembre
>>>> et PREPARONS tous ensemble la journée unitaire
>>>> de GREVE ET MOBILISATIONS LE JEUDI 29 JANVIER ! >>>>
Ensuite, nous verrons.
1. PAS D'AMELIORATION REELLE DE L'INDEMNISATION CHOMAGE :
Rien pour les chômeurs et précaires actuels, indemnisés ou pas
Pourtant, la « crise » va provoquer l'augmentation du nombre de sorties
pour « fin de droit » à l'assurance chômage parmi la petite moitié
indemnisée des chômeurs officiels.
Très peu pour les chômeurs de 2009-2010.
Selon qu'ils ou elles auront :
- plus de deux années d'emploi à temps plein : gain d'un mois pour tous -
le plafond d'indemnisation passerait de 23 à 24 mois -, sauf pour les
plus de 50 ans ;
- moins de 2 ans : le rétablissement de la possibilité d'être indemnisé
dès 4 mois d'emploi, qu'avait supprimé l'accord de décembre 2003, ne
peut masquer l'amputation des durées d'indemnisation que provoqueraient
dans la moitié des cas le mode de calcul, surtout dans le cas des « 50
ans et plus » ;
- licenciements économiques : La CRP de l'Unedic moins bien rémunérée que
la CTP gouvernementale ;
Taux des allocations, montant plancher, prise en compte du temps partiel.
: rien de nouveau !
La remise à plat annoncée veut conserver en l'état le dispositif actuel
qui combine assurance chômage, minima sociaux et absence de revenu
individuel.
2. PAS DE VOLONTE D'AMELIORER L'INDEMNISATION
Pour cela, il faudrait des moyens et la volonté de les mobiliser : les
partenaires sociaux n'ont ni le pouvoir ni la légitimité pour le faire.
Ils le savent depuis le début. Quant au gouvernement, il parvient encore
à éviter ses responsabilités.
Des solutions existent pourtant. Rappelons notamment : la réforme de
l'assiette de la cotisation sociale ; un taux variables selon les
pratiques d'emploi, précaire ou pas ; la prise en charge par l'Etat,
comme cela a été fait pour les banques privées, des dettes de l'Unedic ;
de nouveaux modes de taxation des richesses...
Il y a bien urgence à convoquer une table ronde de toutes les parties
concernées.
3. RIEN POUR LA SECURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS
Rien en terme d'assurance complémentaire santé et retraite, de droit à la
formation.
Malgré l'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du
travail et les nombreuses concessions concédées par les signataires aux
employeurs (rupture à l'amiable du CDI, création du CDD de projet.).
4. L'ACTIVITE REDUITE MENACEE
L'activité réduite concerne plus de la moitié des chômeurs, indemnisés ou
non (intérimaires, temps partiels, intermittents, saisonniers,
vacataires .). La possibilité et ses conditions, de cumuler une partie
de ses maigres allocations avec un peu de salaire, déjà limitée, serait
examinée par un groupe de travail : Constitué par qui ? Travaillant à
quoi ?
5. ET EN PLUS...
La proposition patronale de remise a plat du système d'assurance chômage
se traduirait par :
- la création d'un mécanisme de baisse automatique des cotisations
sociales sans rien prévoir d'équivalent pour soutenir le taux de
salarié-es au chômage effectivement indemnisés ;
- une dangereuse boite à outils du type assurance financière dont on
connaît les limites, et très peu droit constitutionnel à un revenu de
remplacement : des droits calculés ; le nouveau dogme « pas de durée
d'indemnisation supérieure à la durée de référence » qui se traduirait
cette première fois en « 1 jour travaillé = 1 jour indemnisé ». Les
premières versions patronales proposaient un rapport encore moins
favorable : les prochaines ne seront pas meilleures.
A la question « Qui va payer leur crise ? », nous aurions en ce début
d'année - si ce projet d'accord devait être mis en ouvre - un dangereux
et coûteux précédent.
qierrot a écrit:et les chomeurs, précaires aussi...
bajotierra a écrit:Qu'est-ce qui serait pire qu'une journée de mobilisation générale qui ne serait pas suivie ? Quelle meilleur cadeau pour Sarkozy et le Medef ?
Effectivement une journée non suivie , c'est un cadeau pour le pouvoir , il en tirera argument .
Mais une journée suivie montrera que les gens suivent les "bureaucraties syndicales" , et cela c'est aussi un cadeau pour le pouvoir , puisque tu dis "nous savons bien qu'il n'y a rien à attendre de ces bureaucraties"
Cela se nomme une manoeuvre.
Avec un peu de chances les lycéens auront repris le mouvement dès la rentrée et un début de jonction pourra se faire.
Avec qui ? avec les " bureaucraties syndicales" , ceux qui suivent leur mot d'ordre , ou ceux qui de toutes façons "n'ont pas les forces" pour autre chose ........
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