Re: Contre la répression antisyndicale, contre les licenciem
Posté: 15 Jan 2018, 22:46
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Le 16 novembre 2017 se déroulait une manifestation contre les ordonnances Macron relatives à la modification de la législation du travail. L’union syndicale SUD-Solidaires y appelait et y participait. Le parcours avait été déposé par l’union départementale CGT.
Alors que le cortège suivait le parcours déposé et était arrêté à l’entrée du boulevard de la Liberté venant de la place de Bretagne, la section d’intervention (SIR) armée de boucliers, casques et matraques, a quitté sa position place de Bretagne et a progressé sur le trottoir le long du restaurant « La Marine » et du restaurant « 4 B ».
Alors que la SIR s’apprêtait à charger devant une partie du cortège de SUD, le secrétaire départemental adjoint de SUD-PTT a pris un mégaphone et a fait une intervention spontanée indiquant que la manifestation respectait le parcours déposé en préfecture et indiquant que l’on ne comprenait pas la présence d’une vingtaine de policiers de la SIR prêts à charger.
Dans la même intervention au mégaphone, le responsable de syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine indiquait que la section d’intervention rapide et son chef opérationnel étaient ceux qui avaient chargé la manifestation le 28 avril 2016 et étaient ceux qui avaient tiré au LBD 40 (Flash-Ball) contre les manifestants étudiants provoquant une blessure très grave à un étudiant rennais, celui-ci perdant l’usage d’un œil.
Pour terminer cette intervention le responsable de SUD mettait en garde contre les agissements de la SIR et les provocations comme le démontrent deux rapports relatifs aux manifestations à Rennes contre la loi travail :
• l’un d’Amnesty international publié et repris par l’ensemble de la presse le 31 mai 2017 dénonçant « les violations des droits humains lors du maintien de l’ordre de rassemblements public ».
• L’autre présenté à l’assemblée nationale et émanant de journalistes et de juristes et intitulé « rapport d’information sur les maintiens de l’ordre »
Ce sont donc ces propos qui sont considérés comme diffamatoires alors qu’ils sont l’exacte vérité démontrée par des dizaines de photos et de vidéos.
Nous rappelons que le jour de l’enquête de l’IGPN, le 24 janvier 2017, le chef opérationnel de la section d’intervention rapide se répandait dans les médias (interview à France 3 Bretagne et à Bastamag entre autres) pour couvrir ses hommes et justifier les conséquences de l’emploi de ses armes.
Nous rappelons aussi, que lors de la manifestation du 9 avril 2016, la section d’intervention rapide avec à sa tête son chef opérationnel chargeait, devant les Galeries Lafayette à Rennes les « élus rennais » du parti de gauche qui participaient à une manifestation contre la loi travail.
Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine n’acceptera jamais que le simple fait de participer à une manifestation se termine par une infirmité permanente. Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine n’acceptera jamais que de telles blessures soient la conséquence d’une prétendue malchance ou du hasard.
Le syndicat SUD appelle d’ores et déjà à se rassembler le mardi 13 février à 13h30 à la cité judiciaire.
Rennes le 15 janvier 2018
Le bureau départemental
Empêchons le licenciement de Gaël Quirante !
Regroupons-nous contre la répression à La Poste… et partout ailleurs !
Gaël Quirante, secrétaire départemental de SUD Activités Postales 92 et militant du Front Social, subit un véritable harcèlement disciplinaire : 10 tentatives de licenciement en 14 ans, et presque un an de mises à pied cumulées.
La Poste avait en effet tenté de le licencier en 2010 en l’accusant de séquestration alors qu’il avait participé à une occupation de la direction départementale de La Poste : son licenciement avait été refusé successivement par l’Inspection du Travail en 2010, par le Ministre du Travail en 2011, puis par le Tribunal Administratif en 2014.
En avril dernier la Cour d’Appel du Tribunal Administratif de Versailles a annulé les 3 précédentes décisions et a ainsi relancé toute la procédure ! L’Inspection du Travail a de nouveau refusé son licenciement mais c’est désormais Mme Penicaud, Ministre du Travail et ex-DRH de Danone qui va décider du sort de Gaël ! Notre mobilisation doit empêcher son licenciement !
La Poste a décidé de frapper fort contre les militantes et militants combatifs. L’intervention du GIPN contre les grévistes du centre de tri de Bègles-Bordeaux en 2005 avait constitué le coup d’envoi de cette offensive. Depuis, les poursuites disciplinaires et pénales, les licenciements, les sanctions disciplinaires se sont multipliées contre les syndicalistes et plus largement contre toutes celles et ceux qui refusent de courber l’échine : 10 ans de mises à pied cumulées par les militantes et militants SUD et CGT en Ile-de-France depuis 2012 ont été recensées, 14 ans depuis 2010 ! 4 militants syndicaux du 92 ont été mis en garde à vue en pleine grève en 2014. Olivier Rosay a subi à lui seul 69 mois de suspension de fonction ! Dans le 92 aussi, Yann Le Merrer a été révoqué, puis en attente de poste suite à l’obligation faite à son employeur de le réintégrer.
Cette logique répressive touche aujourd’hui l’ensemble du monde du travail : plus de 4000 poursuites disciplinaires ou pénales ont été intentées contre des grévistes ou des manifestants depuis le mouvement de 2016 contre la Loi Travail. Mais cette répression est combattue, que ce soit concernant les peines de prison pour les ex-Goodyear, contre les violences policières dans les quartiers populaires, pour les inculpés du procès du Quai de Valmy, à PSA Poissy, pour Loïc de la Compagnie Jolie Môme par exemple. Si la répression est là, c’est bien qu’il y a des résistances. Nous appelons à regrouper tous les cas de répression pour être en mesure de mettre un coup d’arrêt à l’offensive actuelle. Si nous regroupons nos forces, nous pouvons gagner !
Rassemblement le 6 février à 19h devant le Ministère du Travail Paris Métro Varenne
Pour signer cet appel/pétition c’est ici : https://www.change.org/p/non-au-licenci ... t-ailleurs
Ça continue !?!
A l'été 2017 le directeur général a été licencié.
Il avait tenté de licencier Djénéba, élue du personnel CGT et n'avait pas réussi.
Mais les directions se succèdent et les mêmes méthodes persistent!
Dès son arrivée la nouvelle direction décide l'arrêt de tous les CDD en cours sans proposition d'embauche : disparition de plus de 20 postes principalement des agents d'entretien. Ensuite des ruptures conventionnelles sont négociées avec un chef de service et des directeurs (développement et finances) dont on veut se débarrasser.
Dernière casse en date : la tentative de licenciement d'un délégué du personnel CGT. Certains jeunes cadres (responsable de quartier, responsable marchés, responsable exploitation) n'ont pas attendu le prochain épisode et sont partis travailler ailleurs.
La CGT ne peut tolérer d'être systématiquement la cible des attaques patronales à l'OPH d'Aubervilliers. Les mesures gouvernementales aggravent la précarité des travailleurs et dans ce contexte il est inadmissible que la casse des salariés et agents à l'OPH d'Aubervilliers continue.
La CGT propose à toutes et tous de montrer sa solidarité le 29 mai autour :
• De l'égalité des droits pour toutes et tous, salariés du public et du privé : non application du jour de carence, stabilité de l'emploi.
• De l'amélioration des conditions de travail et de la lutte contre la souffrance au travail.
• Du respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation du personnel et de ses moyens de fonctionnement et d'intervention (CE et CHSCT).
• De la défense de notre OPH et du service public du logement social.
La CGT de l'OPH, ses militants, ses syndiqués vous invitent
RASSEMBLEMENT MARDI 29 mai à 15 H au RDC de l'OPH.
122 rue André KARMAN - Aubervilliers