Ondulys St Quentin, mardi 11 septembre
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Nos deux camarades, après avoir comparu au TGI de Paris suite à l'action syndicale du 25 mai dernier, sont convoqués devant le conseil de discipline le 13 septembre prochain. La Mairie de Paris demande leur révocation.
Jean-Jacques et Christian mènent un combat contre la politique de régression du gouvernement et, tout comme avant eux nos camarades cheminots, d'Air France, sont victimes de l'acharnement patronal contre les syndicalistes !
La criminalisation de l'action syndicale connaît un regain d'activité ces dernières années et il n'est pas question de céder un pouce face à la violence patronale.
La justice, le 18 juillet dernier, a appliqué une peine plutôt mesurée alors que nos camarades encouraient cinq ans de prison ferme.
Il serait donc tout à fait incompréhensible qu'une collectivité qui se revendique progressiste aille plus loin que la justice et révoque nos deux camarades ou les mette à la retraite d'office.
Alors que des faits bien plus graves n'ont pas provoqué de sanctions aussi lourdes, que nos deux camarades n'ont jamais fait l'objet d'aucune procédure disciplinaire et que la justice a décidé une peine mesurée, la dimension politique du choix que ferait la ville de Paris est évidente.
C'est pourquoi la Fédération CGT des Services Publics appelle le plus grand nombre d'agents à venir se mobiliser en soutien à Jean-Jacques et Christian. Un préavis de grève a été déposé à cet effet. Le 18 juillet dernier, au cœur de l'été, nous étions plus de 200 camarades à venir soutenir Jean-Jacques et Christian devant le TGI de Paris.
Aussi il est important que le 13 septembre prochain à partir de 13h30
Nous soyons encore plus nombreux Place Saint-Gervais (Paris 4 ème )!
Des ouvriers de Renault Montpellier se retrouvent au tribunal des prud’hommes le 5 septembre 2018. Leur direction tente de les réprimer et les menace de licenciement pour se venger après un conflit social. Renault prétend valoriser le dialogue social, mais c’est la brutalité qui frappe les salariés réfractaires.
Renault contre les ouvriers
Les faits remontent à avril 2016. En plein mouvement social contre la Loi Travail, Renault affiche des profits en hausse. Mais les ouvriers n’en voient pas la couleur. Ils décident alors de faire pression sur leur direction pour se faire un peu moins arnaquer par Renault. Des piquets de grève sont organisés devant Renault à Tournezy. Ouverts au public, ces apéros favorisent même des jonctions avec l’Assemblée populaire contre la Loi Travail. Mais la direction refuse de céder. Les syndicalistes de la CGT se heurtent au mépris des cadres et de la direction. Mais cette lutte, en plein mouvement social interprofessionnel, brise la pacification sociale.
Aujourd’hui, la direction de Renault décide de se venger. Des ouvriers sont accusés d’avoir forcé un portail. Ils sont surtout coupables d’avoir tenu tête à leurs supérieurs hiérarchiques et à la direction. Les syndicalistes CGT sont accusés d’avoir proféré des menaces de mort. Sans doute que les patrons n’apprécient quand le ton monte. Ils préfèrent des syndicalistes dociles qui signent des accords de régression sociale sans broncher. La direction accuse également les ouvriers d’avoir égratigné l’image du tout puissant PDG Carlos Ghosn. Des photos du grand patron ont été placardées, avec les taux de profit qui engraissent Renault. On assiste bien à une tentative de répression sociale qui vise des ouvriers combatifs.
Management et répression
Renault reproche également aux syndicalistes de ne pas faire de zèle. L’entreprise impose un management qui vise à l’isolement et à la compétition entre les travailleurs. Des entretiens individuels avec la direction fixent les primes pour chaque salarié. Les syndicalistes refusent cette mascarade. Ils luttent pour une augmentation de salaires fixe pour tous les ouvriers. Mais le management montre rapidement son vrai visage. Derrière l’apparence de dialogue social, c’est la collaboration ou la répression. Quand des salariés refusent de jouer le jeu de l’implication dans l’entreprise, la direction devient brutale. Quand les salariés refusent les méthodes managériales, ils sont virés.
Ces méthodes s’imposent dans l’ensemble de la société, dans le monde du travail et même en dehors. A la sortie du procès, des squatteurs et squatteuses attendent également de passer devant le tribunal. Avec cette répression qui touche tous les exploités, des solidarités interprofessionnelles peuvent se construire. Des personnes qui ne travaillent pas à Renault peuvent aussi occuper les locaux de l’entreprise sans craindre ses représailles. La solidarité de classe reste la meilleure arme contre la répression.
Face à l’acharnement disciplinaire dont sont victimes Christian Garnier et Jean-Jacques Picot, deux agents de la mairie de Paris récemment mis à la retraite d’office par la secrétaire générale de la ville, la CGT appelle les salariés et agents publics, les Parisiennes et Parisiens, à apporter leur contribution et leur soutien pour que ces derniers restent dans les effectifs de la ville de Paris.
La secrétaire générale de la ville de Paris vient de rendre une décision de sanction d’une exceptionnelle gravité dans le cadre d’une action syndicale : nos deux camarades, Christian et Jean-Jacques, viennent d’être mis à la retraite d’office à compter du mois de novembre.
Si cette décision était appliquée, le niveau de pension de nos deux camarades serait très fortement impacté, puisque qu’il s’élèverait à 700 euros par mois pour l’un (avec vingt-six ans de carrière) et 1 000 euros par mois pour l’autre (qui compte trente-six ans de carrière). Par cette décision, l’administration parisienne fait non seulement le choix de la répression anti-CGT, mais aussi celui de jeter deux travailleurs dans la précarité à travers une sanction à vie !
Alors que les deux camarades vont formuler un recours gracieux auprès de la mairie de Paris — qui a encore le pouvoir de revenir sur la sanction — la CGT appelle les salariés et agents publics, les Parisiennes et Parisiens, toutes les forces de progrès, les élus et personnalités qui luttent contre l’injustice, à apporter leur contribution à la campagne et à interpeller la mairie. Jean-Jacques et Christian doivent rester dans les effectifs de la ville !
Le 25 mai dernier, Christian Garnier et Jean-Jacques Picot, conducteurs de la propreté à la ville de Paris, ont été arrêtés dans le cadre d’une action syndicale visant le siège du parti « La République en marche ».
Le 21 juin dernier, notre collègue terminait la livraison du bureau de Poste des Terreaux lorsqu’il a violemment été admonesté puis molesté par un agent de la police municipale et son collègue, témoin - complice du forfait.
Notre collègue a été brutalisé par un agent de la police municipale lyonnaise alors qu’il effectuait sa livraison de colis comme tous les jours depuis 11 ans.
En 11 ans de service dans la livraison de colis, jamais ses rapports avec les agents de la police municipale n’avaient atteint ce degré d’hostilité et de violence d’abord verbale puis physique.
On n’oublie pas non plus le contexte, préparatifs pour la fête de la musique, ministre de l’intérieur ex et futur de nouveau maire de Lyon (effectif aujourd’hui), révélations de l’affaire BENALLA, ses protagonistes et compromis au plus haut sommet de l’Etat. Bref, une ambiance bon-enfant voir Bisounours !
Les représentants de La Poste, sur la base des accusations du policier municipal - qui lui a reçu un soutien sans faille de sa hiérarchie - décident d’engager une procédure de licenciement à l’encontre de notre collègue.
La protection juridictionnelle lui a été refusée ! 2 mois après les faits, le collègue reçoit des nouvelles de sa hiérarchie par la réception d’une lettre recommandée de convocation à un entretien préalable au licenciement.
Pour SUD, LA POSTE outrepasse ses prérogatives d’employeur et se place de facto hors du cadre légal. On a beau connaître les méthodes fourbes de LA POSTE, nous refusons l’arbitraire d’où qu’il vienne !
Tous les postiers de France sont directement concernés par cette affaire !!!
Un rassemblement de soutien devant la Grande Poste,10 place Antonin Poncet - 69002 Lyon est organisé le mardi 16 octobre 2018 à 14h.
Salut tout le monde,
Eh oui, c’est des choses qui arrivent de plus en plus aux militants syndicaux (enfin, plus à certains qu’à d’autres...), j’écope à nouveau d’une mise à pied, un an cette fois !
Moi qui pensais que ma chef de centre voulait me voir pour parler d’une future affectation que je demandais au service de la collecte sur mon centre, je dois reconnaître m’être grandement mépris ! Mise à pied notifiée lundi soir, juste la veille de la grève qui a été très forte sur mon centre, avec une pointe sur les carrés pro / S3C où nous avons fait... 100 % + un piquet de grève, modeste par la taille (11 collègues) mais représentant tout de même près du tiers des collègues de l’exécution ! Du jamais vu !
Mise à pied datée du 21 juin 2018, qui a mis plus de trois mois pour m’être notifiée, et s’appuyant sur un arrêt du 31 mai 2018 de la cour administrative d’appel de Paris confirmant l’annulation faite par le TÀ Paris le 8 juin 2017 de ma mise à pied de deux. Dont acte pris par La Poste qui du coup me met - seulement ! - un an. En cumul, ça me fait donc 7 ans de mise à pied prononcées toujours sur des faits - entre autres - remontant à... 2009 !
Voili voilà !
Olivier ROSAY, le 10 octobre 2018
Depuis des mois, le fonds Kingfisher qui possède les magasins de bricolage Castorama et Brico Dépôt (12 500 salariés en France) s’est donné comme objectif d’augmenter ses bénéfices de plusieurs centaines de millions d’euros et veut réorienter ses gammes de produits et ses ventes. Pour cela, il choisit aussi d’économiser sur la main-d’œuvre.
Il a décidé de supprimer, d’ici à juin 2020, 409 postes de services transférés en Pologne : 321 postes chez Castorama, dont 242 en magasin et le reste au siège à Templemars (Nord), et 88 chez Brico Dépôt. En outre, il veut visiblement aussi se débarrasser d’employés trop contestataires. À Barentin en Seine-Maritime, début 2018, un chauffeur et responsable CGT du magasin a été licencié pour avoir convoyé un paquet non déclaré.
À Castorama Dunkerque, le nouveau directeur mène l’offensive en cherchant à créer un climat délétère pour entraver toute résistance.
Le 28 août, l’union locale CGT nommait un représentant syndical pour l’entreprise. Le soir même, il était mis à pied. La direction a ensuite prétendu ignorer cette nomination, puis elle l’a contestée. Puis le 24 septembre, c’est cinq autres salariés qu’elle a mis à pied, qui comme par hasard font tous partie des 18 membres du personnel qui ont adhéré au syndicat. Les 3 et 4 octobre, ils sont passés en entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.
La direction reproche à des employés d’avoir quitté leur travail pour alerter l’inspection du travail sur le développement des cas de stress dans l’entreprise. Mais c’est bien elle qui est responsable de cette situation. D’autres reproches sont si banals, voire farfelus, qu’elle a eu bien du mal à les justifier. Par exemple, un employé qui achetait des produits dans le magasin a demandé à un collègue de lui prêter sa carte de réduction Castorama. Cela est qualifié de « vol en bande organisée ». Et tout est à l’avenant.
Il est clair que la direction de Kingfisher a décidé d’empêcher l’implantation du syndicat CGT à Dunkerque. Elle fait tout pour limiter au maximum les contacts et les informations entre salariés du magasin, car elle craint les réactions collectives qui pourraient lui faire ravaler ses attaques et ses mesures antisyndicales.
La Poste ajourne la réunion du conseil de discipline !
La Poste ajourne la réunion du conseil de discipline ! Suite de la menace de licenciement sur facteur agressé par la police municipale le 21 juin dernier.
Un rassemblement de soutien à Christophe est prévu le jeudi 15 novembre prochain à 13h devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon, 67 rue Servient - 69003 Lyon.
SUD Poste Rhône-Ain
Les remises en cause du code du travail, les ordonnances Macron ont accentué un sentiment d’impunité et
l’arrogance chez certains employeurs qui se croient tout permis, dans le public comme dans le privé.
Face à l'acharnement patronale bien décidé à faire payer les militants syndicaux les plus déterminés nous nous devons de faire front commun et de regrouper nos forces pour construire (enfin) ensemble une riposte d'envergure !
Nous, cheminots, gaziers, postiers, personnel médical, travailleurs sociaux, chômeurs, étudiants, salariés du privés et du public voulons relever la tête et inverser la tendance !
La situation de répression patronale doit devenir une situation de conquête collective, de solidarité !
Nous ne voulons plus subir les diktats des directeurs à la solde des organisations patronales
Nous voulons inverser la tendance cela fait trop longtemps que nous attendons notre tour !
Le 20 Octobre 2018, à la bourse du travail de Lille, Faisons la fête à la répression syndicale et aux patrons
La fédération SUD éducation a pris connaissance d’un fait très grave de répression syndicale. En région Centre, la veille de la rentrée scolaire les deux secrétaires académiques de la CGT Éduc’action et du SNETAA-FO sont suspendu-e-s de leur poste d’enseignant-e-s par le rectorat au prétexte de perturber l’omerta qui règne dans cette administration. C’est inacceptable.
Nous condamnons fermement cette répression syndicale et exigeons :
- le rétablissement de ces deux enseignant-e-s dans leurs droits, en les rétablissant immédiatement dans leur situation professionnelle et syndicale au sein du lycée Denis Papin de Romorantin,
- l’arrêt immédiat des procédures diligentées par l’administration
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