Augmentation très sensible de l'abstention à ces élections où + de 70% des intéressé-e-s ne sont pas allé-e-s voter.
Voilà un indice de plus de la défiance des travailleuses et des travailleurs envers les directions syndicales.
Voilà un indice de plus de la défiance des travailleuses et des travailleurs envers les directions syndicales.
kuhing a écrit:Voilà un indice de plus de la défiance des travailleuses et des travailleurs envers les directions syndicales.
Kuhing à écrit :
Augmentation très sensible de l'abstention à ces élections où + de 70% des intéressé-e-s ne sont pas allé-e-s voter.
Voilà un indice de plus de la défiance des travailleuses et des travailleurs envers les directions syndicales.
Berckman a écrit:Voilà un indice de plus de la défiance des travailleuses et des travailleurs envers les directions syndicales.
Mouais, je trouve que tu vas un peu vite en besogne question interprétation.
JE souhaiterais que ce soit aussi simple que tu ne le dis.
Je pense qu'une part non négligeable de "l'abstention" est liée à la multiplication des entraves par les patrons autour de ce vote, et au climat de plus en plus fort de pression hiérarchique, harcèlement dans les entreprises qui intimide une bonne partie des salariés....
Le replis individualiste y est sans doute aussi pour quelque chose...
Bref ton explication explique sans doute une part de l'abstention, mais je ne crois pas qu'elle en explique la totalité...
willio a écrit:Pour l'abstention je ne sais pas trop comment l'interpréter mais en tout cas on sent davantage de combativité : +150% pour SUD et -12% pour la cfdt il me semble... (c'est pas assez vu ce qu'ils font mais c'est déjà ça).
willio a écrit:Des précisions ?
qierrot a écrit:c'est un syndicalisme que l'on appelle "alternatif" reposant sur une volonté de construire un syndicalisme offensif, un syndicalisme de lutte et de transformation sociale, qui reprend la tradition syndicaliste révolutionnaire de la double tache du syndicalisme. Il fait réference à la lutte des classes et à l'anti-capitalisme. il reprend aussi la question des mouvements sociaux et des luttes qui se situent en dehors du monde du travail, avec une vision plus globalisante. On retrouve aussi des éléments de démocratie directe, D'AG souveraines, d'auto-organisation...
Les SUDs sont indépendants et organisés au sein de Solidaires. Il y a actuellement une forte dynamique interne sur la construction de l'outil Solidaires et de l'interprofessionel et pour créer plus de liant entre les syndicats. A l'internationale, les contact s'établissent avec différents syndicats dits alternatifs, autogestionnaires, révolutionnaires, tel la CGT-E ou nos camarades libertaires espagnols sont nombreux.
IL y a évidemment différentes sensibilités dans les SUDs, des sensibilites soc-dem proches d'ATTAC, NPA, libertaires. Certains SUDs sont plus "marqués" que d'autres, certains Solidaires locaux aussi...
Actuellement le mot d'ordre est la convergence des luttes et la grève générale.
site de Solidaires : http://www.solidaires.org/
site de Solidaires 37 : http://www.solidaires37.org/
Dans le 37, le noyau dur des SUDs les plus actifs et d'ailleurs au niveau de l'interpro aussi, repose sur NPA et libertaires (AL et proches), celà se retrouve aussi dans le texte d'orientation du dernier congrès.
http://www.solidaires.org/article46725.htmlPour le maintien de la tenue des élections prud’homales au suffrage universel
Un « projet d’article d’habilitation législative » à réformer le mode de désignation des conseillers prud’hommes en fonction de la mesure de l’audience a été transmis aux organisations syndicales qui siègent au Conseil supérieur de la prud’homie du 17 décembre 2013. Celui-ci devra émettre un avis sur le projet d’article du futur projet de loi « formation » habilitant le gouvernement à réformer, par voie ordonnance, les modalités de désignation des juges prud’homaux.
Ainsi se confirme la volonté du ministre du Travail de supprimer purement et simplement les élections des conseillers prud’hommes prévues fin 2015. Créés officiellement depuis le 18 mars 1806 par Napoléon 1er qui promulgua le premier Conseil de Prud’hommes, les Conseils de Prud’hommes traitent près de 250000 affaires par an. Ils sont constitués par des salariés et des patrons qui, proches du terrain tranchent les litiges liés aux contrats de travail du secteur privé.
Cette institution est « une particularité française » qui ne va pas dans le sens « uniforme » voulu par la législation européenne. Depuis des années, l’Etat envisage d’affaiblir cette juridiction par tous les moyens. C’est ainsi que le précédent gouvernement a procédé au démantèlement de la carte judiciaire avec 61 conseils de prud’hommes en moins et restreint profondément le financement à venir pour leur fonctionnement.
Pourtant environ 200 000 salariés(es) font, chaque année, appel à la juridiction prud’homale afin de faire respecter leurs droits, de régler des injustices. C’est pourquoi le Medef et le gouvernement aimeraient bien la voir disparaître : ils multiplient les attaques (pressions sur les budgets, contre l’indemnisation des conseillers...), allongeant ainsi les délais de procédure, dissuadant de nombreux salariés d’engager une procédure.
En supprimant purement et simplement les élections sous prétextes des taux de participations, de la complexité d’organisation et du coût, et en le faisant qui plus est par voie d’ordonnances, le ministre Sapin poursuit son travail de sape de la démocratie sociale. De plus, le mode de désignation retenu par le gouvernement mettra à l’écart les « salariés involontairement privés d’emploi », c’est-à-dire celles et ceux qui sont à la recherche d’un emploi et qui ont déjà exercé une activité professionnelle, qui participaient aux élections prud’homales.
Pour Solidaires la prud’homie est pourtant légitimée par notre histoire sociale et nous réclamons le maintien des élections prud’homales au suffrage universel.
Paris le 13 décembre 2013.
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