Re: L'anarchisme en entreprise
Posté: 23 Juil 2008, 14:44
En même temps, Kuhing, ce que tu dis est placé sous un concept d'utilité et de solidarité, mais uniquement vu sous l'angle financier et économique.
A priori, un gars qui travaille 4 mois de l'année (laissons tomber le black pour simplifier) et qui vit le reste du temps en forêt n'a pas l'air d'amener grand-chose aux autres.
Or c'est faux, et c'est un des aspects de la misère intérieure de nos sociétés. Si on regarde les nuées d'ermites vivant par exemple en Inde, certes il y en a une bonne partie de dégénérés, et une autre partie trompant le peuple par des singeries auxquelles eux-même ne croient même pas.
Mais il y en a qui, sans pour autant être des gens exceptionnels, ont une fonction très importante. De par leur vie exempte des soucis ordinaires, ils explorent une dimension plus vaste de l'existence humaine intérieure, et ça profite aux gens qui n'ont pas le temps de faire ça, et les échanges entre eux et la population sont incessants.
En Occident, de tels personnages seront immédiatement taxés de oisifs, d'inutiles et de SDF.
C'est ça que je trouve extraordinaire dans l'anarchisme, en tout cas tel que je le ressens : une vaste liberté sans contraintes, avec quelques limites imposées par la raison et non par la loi, avec une infinité non limitée des possibilités.
Qu'on veuille foncer dans une entreprise et être super-efficace, on devrait être libre de le faire, et si on veut vivre en contemplatif, on devrait être libre de le faire aussi.
A priori, un gars qui travaille 4 mois de l'année (laissons tomber le black pour simplifier) et qui vit le reste du temps en forêt n'a pas l'air d'amener grand-chose aux autres.
Or c'est faux, et c'est un des aspects de la misère intérieure de nos sociétés. Si on regarde les nuées d'ermites vivant par exemple en Inde, certes il y en a une bonne partie de dégénérés, et une autre partie trompant le peuple par des singeries auxquelles eux-même ne croient même pas.
Mais il y en a qui, sans pour autant être des gens exceptionnels, ont une fonction très importante. De par leur vie exempte des soucis ordinaires, ils explorent une dimension plus vaste de l'existence humaine intérieure, et ça profite aux gens qui n'ont pas le temps de faire ça, et les échanges entre eux et la population sont incessants.
En Occident, de tels personnages seront immédiatement taxés de oisifs, d'inutiles et de SDF.
C'est ça que je trouve extraordinaire dans l'anarchisme, en tout cas tel que je le ressens : une vaste liberté sans contraintes, avec quelques limites imposées par la raison et non par la loi, avec une infinité non limitée des possibilités.
Qu'on veuille foncer dans une entreprise et être super-efficace, on devrait être libre de le faire, et si on veut vivre en contemplatif, on devrait être libre de le faire aussi.