ah merde nous ne sommes pas dans une situation révolutionnaire... sans déconner.
Et qu'est-ce qu'on fait en attendant que cette situation émerge par miracle...
Anti-K a écrit:ah merde nous ne sommes pas dans une situation révolutionnaire... sans déconner.
Et qu'est-ce qu'on fait en attendant que cette situation émerge par miracle...
Blocus d’une énorme plateforme logistique (delta 3) à Dourges (62)
L’AG interpro du bassin minier a encore frappé un grand coup, bloquant l’immense plateforme logistique et des centaines de camions à Dourges (62), entre Lille et Lens.
A partir de 4 heures du matin le vendredi 29 octobre, près de 150 militants de l’AG du bassin minier de Lens-Liévin-Hénin-Carvin sont parvenus à bloquer Delta 3, l’une des principales plateformes logistiques de l’Union Européenne. Ce gigantesque site, créé en 2000 au bord de l’autoroute A1, couvre 300 hectares dont 33 hectares d’entrepôts, et abrite plus d’un millier d’emplois. Terminal de transport multimodal autoroute-voie ferrée-canal, Delta 3 est alimentée par un échangeur autoroutier exclusivement dédié à la plateforme, un quai fluvial de 500 mètres en bord de canal et deux raccordements ferroviaires.
La difficulté de l’organisation de l’opération venait non seulement de l’énormité du site, mais aussi du risque de provoquer une catastrophe sur l’autoroute. Mais depuis le spectaculaire blocage de la Française de mécanique du lundi 25, l’AG du bassin minier se savait prête à tenter l’opération qui, parfaitement conçue, s’est achevée peu après 9 heures et l’arrivée des CRS. Plus de 60 camions étaient bloqués sur les bretelles d’accès, environ 200 poids lourds en partance restant coincés sur la plateforme.
La veille du blocage, l’AG avait utilisé la manifestation de Lens pour recruter de nouveaux combattants. Partis en tête de cortège, les militants avaient organisé une prise de parole devant l’hôtel de ville, donnant rendez-vous en fin de parcours aux manifestants qui, ayant compris que le blocus des flux économiques pouvait seul permettre le retrait définitif de la réforme des retraites, souhaitaient rejoindre les équipes de bloqueurs.
L’AG se réunit tous les jours du lundi au vendredi, bloque des camions 6 jours par semaine depuis le 14 octobre, et a distribué dans l’agglomération lensoise près de 20 000 tracts pour le retrait total de la réforme et invitation à la rejoindre. L’objectif posé par l’AG du 30 octobre est de parvenir à réaliser simultanément deux opérations d’une envergure comparable aux blocages de la Française de mécanique et de la plateforme Delta 3, éventuellement en dehors du bassin minier. Son exemple commence à être suivi dans d’autres agglomérations du Pas-de-Calais, à Arras avec la participation des militants de l’AG, St Omer, Béthune et surtout Boulogne.
AG interpro du bassin minier
sebiseb a écrit:Anti-K a écrit:ah merde nous ne sommes pas dans une situation révolutionnaire... sans déconner.
Et qu'est-ce qu'on fait en attendant que cette situation émerge par miracle...
Nous ne sommes pas dans une situation révolutionnaire, ne t'en déplaise, c'est évident ! Même pas pré-révolutionnaire ! Car avoir le soutien de 70% de la population pour ce mouvement, et même contre Sarkozy ne signifie en rien que la plupart des gens exaspérés par la situation sociale et politique du pays soient prêt à tout sacrifier pour une insurrection. Au mieux ils espèrent la démission du gouvernement et l'organisation de nouvelles élections, rien de plus - Bien sûre, nous pourrions, nous anarchistes, libertaires, communistes libertaires accompagner cette petite rupture en y introduisant nos idées, mais guère plus - Car la plupart des français, voir des européens croient en la force des institutions démocratiques, ou du moins en leur légitimité même s'ils pensent qu'elle doit être améliorée.
Contrairement à ce que tu peux croire je ne me réjouis pas de ce constat, mais il faut bien être conscient que c'est le cas. Et la situation, quoique grisante pour nous qui souhaitons une transformation radicale de la société, ne doit pas nous retirer une certaine dose de réalisme sur ce qu'elle est vraiment - Il suffit de discuter à droite à gauche, avec des collègues, des amis, de la famille, ...
C'est pourquoi je dis que nous devons poursuivre ce mouvement avec le capital qu'il a apporté dans ces formes de luttes, organisation en AG, principes auto-gestionnaires, ... mais ne pas le conduire dans une impasse qui ne laisserait de nous (ou plutôt de nos idées) une idée jusqu'au boutiste, singeant un extrêmiste que nos ennemis n'auront aucun mal à caricaturer - Tandis que là, ils ne peuvent nier les principes d'une démocratie directe dans l'organisation locale des mouvements.
Les révolutions/insurrections qui ont aboutit plus ou moins, ont toujours été poussée par le peuple au delà des idées, voir idéaux politiques. Tant est que nous devrions être portés par les événements et participer à les orienter vers un objectif d'organisation, pas l'inverse.
Mardi 2 :
7h45: RDV à Malesherbes pour distribuer les tracts et afficher + interv' dans cours pour appeler à l'AG.
11h: Assemblée Générale étudiants-personnels de Paris 4 à Malesherbes en amphi 128, puis départ commun en manif.
14h30 à Jussieu (direction Ivry): Manifestation à l'appel de Paris 1 et Paris 7.
Mercredi 3 : 11h : Sorbonne: AG commune Paris 1 - Paris 4.
Jeudi 4: (rentrée des lycéens): Journée de grève et de manifestations à l'appel de la Coordination Nationale Étudiante.
Vendredi 5 : Journée nationale de blocages des gares avec une coordination entre les jeunes et les cheminots.
Samedi 6: 14h30 à République (direction Nation) : Manifestation nationale interprofessionnelle pour les retraites.
Rencontre interprofessionnelle nationale à Tours à l'appel de l'Assemblée Générale de Tours.
Samedi 6 et Dimanche 7: 2eme Coordination Nationale Etudiante à Paris XIII-Villetaneuse.
Retraites : les gens du voyage solidaires
LUNDI 01 NOVEMBRE 2010
Jean-Pierre Petit, responsable d'un stand de tir.
La fête foraine de Vannes se termine aujourd'hui. L'occasion d'évoquer avec eux leurs conditions de travail, souvent difficiles, et notamment leurs retraites.
Reportage
Appuyé contre son stand de tir, Jean-Pierre Petit attend les clients. Pour sa retraite, comme tous les gens du voyage, il va bénéficier du Régime spécial des indépendants (RSI). C'est le régime de sécurité sociale obligatoire des chefs d'entreprise, des travailleurs indépendants, des commerçants ou encore des artisans. « La seule différence est que nous sommes sédentaires. Sur les papiers, c'est pareil. »
À quelques années de la retraite, il se sent concerné par la mobilisation qui secoue actuellement le pays. Trop occupé par les fêtes foraines, il n'a pas pu manifester. « Nous sommes solidaires des revendications contre la réforme des retraites. En ce qui me concerne, je ne touche pas le minimum vieillesse sur 40 ans. Pour moi, le problème est qu'il n'y a pas assez d'actifs. S'il y avait plus de travail, ce serait beaucoup mieux. »
« Notre métier, c'est notre vie »
Pour eux, l'âge légal de départ à la retraite reste une notion abstraite. Pierre Badin, 53 ans, vend des confiseries. « Je travaille depuis mes 13 ans et je bosse tout le temps. Je ne sais pas quand je vais arrêter. Je ne pense pas à ma retraite et je travaillerai jusqu'à l'épuisement. » L'avenir des commerçants forains ? « C'est difficile, toutes les mairies nous poussent des centres-villes. »
« Nous travaillons beaucoup et on ne touchera pas grand-chose au bout, se désole Virginie Prudhomme, tout en préparant quelques gaufres pour des clients. J'ai un grand respect pour la mobilisation contre les retraites. »
Stéphanie s'occupe d'un stand de tir à la carabine. Comme tous ses collègues, elle vient d'enchaîner douze jours de travail non-stop. « Ici, notre métier, c'est notre vie. Nous n'avons pas d'âge pour partir à la retraite. On dit que si tu quittes le monde de la fête foraine, tu meurs. Ma belle-mère n'a arrêté la fête foraine qu'à 70 ans. Moi, je ne sais pas à quel âge je cesserai. »
Sur le stand d'à côté se trouve sa fille de 17 ans. Ici, le primat est accordé à la solidarité familiale. L'âge est secondaire. « Ma fille est déjà autonome. Moi, à 12 ans, je tenais le manège de mon père. C'est un principe d'aider ses parents, précise Stéphanie. En retour, quand elle sera mariée, je lui donnerai un manège. Cela fonctionne comme ça ici. »
Le mouvement est en marche
APPEL DE LA MAISON DE LA GREVE DE RENNES
Les semaines écoulées ont vu se dérouler en France une large vague de contestation de la politique ultra-libérale et réactionnaire du gouvernement. Blocages économiques sur tout le territoire, débrayages et grèves salariales souvent spontanés, mise en branle d'une jeunesse révoltée par l'absence de futur désirable, que l'agression policière ordonnée par le gouvernement n'a pas su faire taire. Telles ont pu être les manifestations d'une vague qui tire sa force de la profondeur du dégoût qu'inspire ce modèle économique dément; modèle qui n'a plus que le recours au sécuritaire, au fichage généralisé et à la peur de l'Autre, notamment l'Étranger, pour assurer sa survie.
Cette vague qui a débordé et les directions syndicales, et les cadres habituels des pratiques manifestantes (défilés, pétitions, négociations), cette vague a frappé de stupeur médias, politiciens et patronat. Spontanéité, autonomie, solidarité par delà les statuts, les métiers, et les appartenances syndicales, des dynamiques semblables aux mouvements des Antilles et de la Réunion de 2008-2009, ou des années 70 sont réapparues dans l'Hexagone.
Le mouvement qui se développe rénove et réactualise avec audace les formes de luttes. La grève a changé, elle ne se cantonne plus aux divisions socioprofessionnelles, elle n'est plus la simple cessation du travail par les salariés: elle incarne désormais l'expression commune d'un refus.
C'est dans ce contexte qu'une nouvelle structure a été créée à Rennes: l'Assemblée Générale Interprofessionnelle.
Cette assemblée, composée de salariés de diverses professions, du public comme du privé, syndiqués ou pas, de chômeurs, de précaires, d'étudiants, a siégé pendant une dizaine de jours place du parlement. Il n'était plus possible pour les participants de se rencontrer ainsi, sans local pour se réunir, s'organiser et préparer des actions devenues quasi-quotidiennes.
Malgré de nombreuses démarches et demandes, la mairie ne nous a pas laissé utiliser la moindre salle pour nous réunir, alors que nos assemblées comptaient jusqu'à 200 personnes investies dans la grève.
C'est pourquoi, nous nous sommes décidés à ouvrir les locaux désaffectés de la CFDT pour que la grève ait sa maison. Cette maison de la grève n'a pas vocation à disparaître avec la fin du mouvement sur les retraites et ce quelle que soit son issue. Elle se veut être le lieu de coordination et de rencontre de toutes les luttes en cours et à venir. Elle veut pérenniser les relations qui sont nées sur les piquets de grèves. Enfin elle veut rassembler toutes celles et tous ceux qui par delà la grève, veulent chercher et trouver des solutions à l'impasse dans laquelle nous plonge le capitalisme.
Dans cette maison on habite la grève, dans une temporalité qui dépasse l'urgence des mouvements classiques, par les moyens de l'auto-organisation. Chacun, chacune y a sa place !
Vous pouvez y apporter votre pierre, par vos expériences, vos propositions, vos critiques.
A cet effet, ne ratez pas les AG interprofessionnelles
Mardi 2 novembre à 18h
et
Jeudi 4 novembre à 18h
Rue de la Barbotière, arrêt de bus Paul Bert, lignes 4, 6 et 11.
Tél. : 07.86.14.88.22
La Maison de la Grève c'est tous les jours, du matin au soir, la porte est grande ouverte.
Communiqué du 25 octobre 2010 :
Le SMG appelle ses sympathisants et adhérents à manifester dans toute la France les jeudi 28 octobre et samedi 6 novembre 2010.
Il rappelle les raisons de son opposition à la réforme programmée par le gouvernement.
Ce projet voté par l’Assemblée nationale porte en lui une aggravation de la violence sociale et économique contre l’individu, une barbarie quotidienne qui ne dit pas son nom : celle de l’aliénation de l’individu au travail par l’usure prématurée de son corps et de son psychisme se manifestant entre autres par les maladies dites « professionnelles » et les accidents de travail, dont le nombre explose depuis 20 ans. Ce projet est une régression sociale, car il reporte les âges légaux de départ à la retraite et de retraite à taux plein, renvoie les individus à une autonomie illusoire, à leur propre culpabilité vis-à-vis de leur santé. Ce projet nie les déterminants collectifs de santé et, notamment, l’organisation du travail aujourd’hui en France comme cause de nombreuses atteintes à la santé : suicides, dépressions, cancers, troubles musculo-squelettiques, maladies cardio-vasculaires. En outre dans son titre V, entièrement consacré à la retraite par capitalisation, la loi démantèle le système solidaire de financement des retraites par répartition. L’exemple de la gabegie des fonds de pension américains soumis au marché a prouvé la violence, l’injustice et l’inefficacité de ce système, sobrement nommé en France, d’épargne individuelle.
Dans notre champ professionnel, la loi instrumentalise la médecine et ses praticiens. Dans le texte actuel, ce n’est pas la pénibilité du métier qui donne droit à la retraite à 60 ans, c’est l’infirmité du salarié (1). La pénibilité au travail n’est plus une question sociale et collective devant être traitée à sa source (organisation et conditions de travail) et produire des réponses collectives par l’ensemble des acteurs sociaux, mais devient une incapacité individuelle au travail qui doit être prouvée par le travailleur puisqu’une expertise médicale devient obligatoire. Il faut que le corps soit fortement marqué pour pouvoir bénéficier de sa retraite.
Ce projet de loi cynique est un déni de la réalité. Il altérera la santé de nos patients, il aggravera la précarité et le chômage, les inégalités sociales, les inégalités hommes-femmes, les inégalités de santé, d’espérance de vie et de handicap. C’est pourquoi le SMG demande, avec les autres organisations syndicales, son retrait pur et simple.
(1) Denis Sieffert, Politis, n°1118
Anti-K a écrit:Certes mais en quoi s'organiser à la base, porter des coups au capital est il jusque boutiste? Je ne comprends pas bien ce que tu avances. En clair faut-il rentrer chez son automobile pour ne pas risquer de porter préjudice à ce que d'aucun-e-s pourrait éventuellement penser de l'anarchisme.
Anti-K a écrit:Je regrette mais ce que tu avances ressemble à s'y méprendre à de la soumission à l'ordre des choses.
Anti-K a écrit:Nous verrons dans les jours prochains, au vue de ce qui se passera, ce qu'il restera de l'instauration d'un éventuel rapport de force. Je ne serais pour ma part ni des suicidaires, ni des démissionnaires. La vrai question sera en cas de réelle décrue de savoir comment prolonger ce qui a (re)commencer à se forger...
Maison de la Grève - Rennes, 30 et 31 octobre
Appel de la Maison de la Grève de Rennes
Les semaines écoulées ont vu se dérouler en France une large vague de contestation de la politique ultra-libérale et réactionnaire du gouvernement. Blocages économiques sur tout le territoire, débrayages et grèves salariales souvent spontanés, mise en branle d'une jeunesse révoltée par l'absence de futur désirable, que l'agression policière ordonnée par le gouvernement n'a pas su faire taire. Telles ont pu être les manifestations d'une vague qui tire sa force de la profondeur du dégoût qu'inspire ce modèle économique dément ; modèle qui n'a plus que le recours au sécuritaire, au fichage généralisé et à la peur de l'Autre, notamment l'Étranger, pour assurer sa survie.
Cette vague qui a débordé et les directions syndicales, et les cadres habituels des pratiques manifestantes (défilés, pétitions, négociations), cette vague a frappé de stupeur médias, politiciens et patronat. Spontanéité, autonomie, solidarité par delà les statuts, les métiers, et les appartenances syndicales, des dynamiques semblables aux mouvements des Antilles et de la Réunion de 2008-2009, ou des années 70 sont réapparues dans l'Hexagone.
Le mouvement qui se développe rénove et réactualise avec audace les formes de luttes. La grève a changé, elle ne se cantonne plus aux divisions socioprofessionnelles, elle n'est plus la simple cessation du travail par les salariés : elle incarne désormais l'expression commune d'un refus.
C'est dans ce contexte qu'une nouvelle structure a été créée à Rennes : l'Assemblée Générale Interprofessionnelle.
Cette assemblée, composée de salariés de diverses professions, du public comme du privé, syndiqués ou pas, de chômeurs, de précaires, d'étudiants, a siégé pendant une dizaine de jours place du Parlement. Il n'était plus possible pour les participants de se rencontrer ainsi, sans local pour se réunir, s'organiser et préparer des actions devenues quasi-quotidiennes.
Malgré de nombreuses démarches et demandes, la mairie ne nous a pas laissé utiliser la moindre salle pour nous réunir, alors que nos assemblées comptaient jusqu'à 200 personnes investies dans la grève.
C'est pourquoi, nous nous sommes décidés à ouvrir les locaux désaffectés de la CFDT pour que la grève ait sa maison. Cette Maison de la grève n'a pas vocation à disparaître avec la fin du mouvement sur les retraites et ce quelle que soit son issue. Elle se veut être le lieu de coordination et de rencontre de toutes les luttes en cours et à venir. Elle veut pérenniser les relations qui sont nées sur les piquets de grèves. Enfin elle veut rassembler toutes celles et tous ceux qui par delà la grève, veulent chercher et trouver des solutions à l'impasse dans laquelle nous plonge le capitalisme.
Dans cette maison on habite la grève, dans une temporalité qui dépasse l'urgence des mouvements classiques, par les moyens de l'auto-organisation. Chacun, chacune y a sa place ! Vous pouvez y apporter votre pierre, par vos expériences, vos propositions, vos critiques.
À cet effet, ne ratez pas les AG interprofessionnelles
Mardi 2 novembre à 18h
et
Jeudi 4 novembre à 18h
Rue de la Barbotière, arrêt de bus Paul Bert, lignes 4, 6 et 11.
Tél. : 07.86.14.88.22
La Maison de la Grève c'est tous les jours, du matin au soir, la porte est grande ouverte.
Appel à une rencontre nationale des AG interprofessionnelles à Tours le 6 novembre
La lutte contre la réforme des retraites arrive à un moment décisif. Alors que le gouvernement et les médias nous annoncent la fin de la mobilisation, des actions de blocage et de solidarité sont menées dans tout le pays pour appuyer les secteurs en lutte. La lutte contre la réforme des retraites arrive à un moment décisif. Alors que le gouvernement et les médias nous annoncent la fin de la mobilisation, des actions de blocage et de solidarité sont menées dans tout le pays pour appuyer les secteurs en lutte. Elles sont souvent organisées par des Assemblées Générales interprofessionnelles ou par des intersyndicales élargies au non syndiqués.
Cependant, au-delà de cette structuration au niveau local, il n’y a pas ou très peu de communication entre les différentes Assemblées Générales Interprofessionnelles, de façon à se coordonner à une échelle plus large.
Or, si nous voulons donner un coup d’arrêt à la politique gouvernementale, il nous faut nous, travailleurs, chômeurs, jeunes et retraités mobilisés, syndiqués et non-syndiqués, nous doter d’un outil pour coordonner nos actions et organiser notre lutte au-delà de l’échelle locale.
C’est pourquoi l’Assemblée générale de Tours, réunie le 28 octobre 2010, se propose d’organiser et d’accueillir une rencontre interprofessionnelle de mandatés des Assemblées Générales qui se tiennent dans tout le pays.
Cette rencontre aura lieu à Tours le samedi 6 novembre, journée de mobilisation nationale, et se prolongera si nécessaire le dimanche 7. Nous y convions les mandatés de toutes les assemblées générales interprofessionnelles ( ainsi que ceux des intersyndicales étendues aux non syndiqués et s’inscrivant dans une démarche interprofessionnelle et de massification du mouvement). Nous invitons les différentes assemblées à se signaler en nous envoyant un mail à ensemblepourleretrait@gmail.com ou à nous contacter par téléphone (Sarah : 06-74-02-30-07 ou Tommy : 06-73-58-56-44).
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Modalités de la rencontre nationale des AG interpro
Nombres de mandatés :
– 4 mandatés par AG de préfecture (idem pour Paris) – 2 mandatés par AG d’autre ville (ou d’arrondissement pour Paris)
– 2 observateurs avec droit de parole mais sans droit de vote pour les villes qui le souhaiteraient et qui n’auraient pas envoyé de mandatés.
Modalités de vote :
Chaque mandaté disposera d’une voix. Charge aux délégations d’essayer de refléter dans leurs votes le point de vue de l’Assemblée qui les a mandaté. Afin que les décisions soient assises le plus largement possibles, elles seront adoptées à une majorité des 2/3. Toutefois, si une proposition obtient moins des 2/3 des voix mais plus de la moitié, les mandatés pourront demander à ce que l’on procède à un vote par ville pour trancher (1 AG = 1 voix), au 2/3 également.
Ordre du jour : Une proposition d’ordre du jour, soumise au vote et à amendements au début de la rencontre, sera communiquée dans les jours qui viennent.
Détails pratiques
Les frais de déplacement sont à la charge des Assemblées locales. Une participation financière au repas sera demandée aux mandatés. En revanche, nous nous chargeons évidemment de l’organisation pratique de la rencontre.
Lieu :
La rencontre aura lieu dans une salle de la Maison des Syndicats, la Camusière, 18 rue de l’Oiselet, Saint Avertin. Un plan vous sera communiqué
ensemblepourleretrait@gmail.com
http://ensemblepourleretrait.wordpress.com/
RETRAITES : ON PEUT GAGNER
ENSEMBLE POUR LE RETRAIT PROJET DE LA LOI SARKOZY SUR LES RETRAITES
contact: ensemblepourleretrait@gmail.com
A l’appel de salariés syndiqués à SUD-solidaires, CGT, FO, FSU, de non-syndiqués, d’étudiants de chômeurs et de retraités
Salariés du privé et du public, chômeurs, jeunes et retraités ne cessent d’exprimer leur colère et leur refus d’un projet de loi sur les retraites injuste, inefficace, aggravant encore les inégalités.
Ce ras le bol s’exprime notamment par des manifestations nationales rassemblant des millions de personnes dans les rues, mais également via des grèves reconductibles et des actions visant à paralyser l’économie.
Ce mouvement nous a appris que la victoire est à portée de main lorsque nous sommes unis à la base et que nous pouvons bloquer l’économie. L’heure n’est pas à la résignation ! Ce formidable mouvement appel à des suites.
Le nombre de manifestants dans les rues de Tours et dans toutes les villes de France le démontre : le 28 octobre a été une mobilisation considérable malgré les vacances scolaires, la propagande médiatique et les intimidations
patronales. La popularité de notre mouvement rend illégitime les prétentions du président à imposer sa loi. Sarkozy ne sait compter que pour ses camarades de classe… Mais, la majorité de la population a désormais compris qu’un autre partage des richesses est possible pour financer les retraites.
L’Assemblée Générale Interprofessionnelle 37 s’est tenue, fac des Tanneurs, à Tours le jeudi 28 octobre 2010. Elle a réuni 240 personnes (syndicalistes, salariés non syndiqués, chômeurs, précaires, retraités, étudiants, lycéens).
Elle appelle à une rencontre interprofessionnelle des Assemblées Générales et Intersyndicales qui se tiennent dans tout le pays afin de coordonner nos actions au plan local et national. Cette rencontre aurait lieu à Tours le samedi 6 novembre, journée de mobilisation nationale.
D’ici-là, les actions locales ne s’arrêtent pas, restez mobilisés et n’oubliez pas :
Manifestation le samedi 6 novembre à 15 h
Rdv place de la liberté à tours
Assemblée Générale Interprofessionnelle
Mercredi 3 novembre 2010 à 18h à la fac des Tanneurs
(amphi C, à côté de la salle Thélème, entrée par le parvis de
l’Université en face du rond point de la rue des Tanneurs)
Ci-joint le tract en format pdf, prêt à imprimer : On peut gagner 30/10/10 (.pdf)
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