Mobilisation interprofessionnelle du jeudi 22 mars 2018
Communiqué intersyndical Fonction Publique du 22 février
Tract Solidaires Fonction publique
https://solidaires.org/Pour-les-mission ... s-mobilise
Fonction publique : grève le 22 mars
Au chacun pour soi, opposons la solidarité
Toute la fonction publique, tous les services publics sont attaqués
Le salaire réel des fonctionnaires, en baisse depuis 2013, est encore mis à mal depuis janvier par le rétablissement du jour de carence, l’augmentation du taux de cotisation de la pension civile et de la CSG. Les maigres augmentations salariales prévues pour 2018 par le PPCR ont été reportées.
Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique. Nous écrivions en 2016 que les fonctionnaires devaient faire front avec les salarié⋅e⋅s du privé contre la loi Travail. Il était évident que la fonction publique serait la prochaine sur la liste au nom de cette conception très particulière de la solidarité qui consiste à aligner tout le monde sur le moins-disant. Le statut, les droits ne sont pas un privilège : ce doit être la norme.
Recours accru aux contractuels et plan de départ volontaire. Le gouvernement ne se cache pas. En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus les services publics qui permettent aux plus défavorisé⋅e⋅s d’avoir accès aux soins, à l’éducation, de se déplacer... S’attaquer aux services publics et aux fonctionnaires, c’est agir contre la solidarité.
Une casse du service public qui se décline de la maternelle à l’université
Le projet d’ensemble de la fonction publique est d’ailleurs cohérent avec le projet Macron/Blanquer/Vidal pour l’éducation.
Les postes aux prochains concours d’enseignant-e-s sont en baisse de 20 % dans le 2nd degré et de 10 % dans le 1er degré, qui continue d’être désorganisé par des mesures de pure communication et qui subit des pressions régressives sur les contenus et sur les pratiques pédagogiques.
La réforme du bac et du lycée prévoit de son côté une remise en cause du statut des enseignant⋅e⋅s, une baisse des horaires et donc des postes, l’accroissement des inégalités entre élèves et entre établissements.
Quant à la sélection à l’université, c’est la poursuite de la destruction de l’enseignement supérieur public largement engagée avec la LRU en 2007. C’est la porte ouverte à la hausse des frais d’inscription et un cadeau pour l’enseignement privé qui va accueillir moyennant finances les bachelier⋅e⋅s recalé⋅e⋅s.
Construisons la convergence et la grève unitaire le 22 mars
Sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à la grève le 22 mars pour revendiquer une hausse des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contractuel⋅le⋅s, l’égalité professionnelle, l’abrogation du jour de carence, la défense du système de retraite par répartition.
Alors que le gouvernement mène une offensive tout azimut contre les salarié⋅e⋅s (le statut des cheminot⋅e⋅s est lui aussi remis en cause), il faut réussir la mobilisation la plus importante possible le 22 mars, qui doit être un point d’appui pour la construction d’un mouvement de grève reconductible et de convergence des luttes.
Toutes et tous en grève et dans les manifestations ! Défendons le bien commun qu’est le service public. Remettons le progrès social au goût du jour.
Il nous faut être lucide, la situation n’est pas à notre avantage. Le pouvoir macroniste remporte la bataille de la communication, sait user du maintien de l’ordre, nous affaiblit en multipliant les sources de contestation ici et là. Tout s’accumule et s’annule, il nous faut vaincre cette puissance résignatrice.
Même dans les lycées, même dans les facs, pas de coup d’éclat. Et pourtant, des blocages, des occupations, des assemblées massives. Partout, certain.e.s s’organisent localement et parviennent à contrer le cours des choses, à attaquer Macron là où il ne nous attend pas.
Le 22/03 est un des ces événements où personne ne nous attend, où personne ne sait à quoi s’attendre. Cette date s’inscrit comme le prolongement des mobilisations passées, et comme l’ouverture d’une temporalité radicalement différente. Un temps où des liens se créent entre lycéen.ne.s, étudiant.e.s, profs, fonctionnaires, cheminots, exilé.e.s, retraité.e.s, chômeur.se.s & tous les autres. Un temps où ne se pose même plus la question de l’Autre en tant qu’identité distincte.
Et pourtant, il ne s’agit pas tant de rallumer l’espoir vain et totalisant d’une convergence des luttes que de jouer de nos rencontres pour faire corps en comptant nos forces, de reprendre la rue réellement.
La faible ampleur des mobilisations contre la sélection à l’université nous laisse entendre ce que nous affirmions, la donne a changé et plus personne n’a envie de descendre dans la rue se battre pour la fac - pour ce qu’elle incarne, pour ce qu’elle représente, pour ce qu’elle est : une vaste entreprise de hiérarchisation des êtres et des savoirs, le lieu de légitimation d’un ordre social en décomposition.
Car avant que la fac ne veuille plus de nous, nous ne voulions plus d’elle. Manifester pour une université universelle, ouverte à tous et sans sélection ne servirait qu’à maintenir et prolonger l’illusion que tels sont ses objectifs, et donc à renforcer le pouvoir d’une institution qui ne fait plus désirer personne.
Il s’agit donc, non seulement de considérer l’ensemble des attaques macronistes dans les lycées, dans les facs, dans la fonction publique, chez les retraité.e.s, aux frontières, etc., comme l’incarnation d’un seul et même système qui permet et simplifie l’exploitation des travailleurs, isole nos colères, légitime un racisme étatique qui s’en prend aux migrants et aux habitants des quartiers, appauvrit les jeunes qui étudient et poussent à la confrontation plus qu’à la solidarité en jouant sur la méritocratie, bref, un système qui se veut par nature oppressif et hiérarchisant au nom de la raison économique.
Et, plus que jamais, il s’agit de réfléchir au sens profond de l’enseignement scolaire en tant qu’« antichambre d’une société parasitaire et marchande » et développer d’autres modèles vivants et autonomes dans les lycées et les facs en se réunissant, en occupant, en bloquant – plus que jamais faire mouvement – à l’heure où l’universalité de l’université est remise en cause, mais surtout de proposer une autre diagonale par laquelle la jeunesse peut échapper à cet avenir pré-sélectionné.
Nous appelons ainsi toutes les franges de la jeunesse, ainsi que les professeurs et toutes les personnes concernées à :
• bloquer ou occuper leur lycée/fac le 22/03.
• rejoindre la manif lycéenne & étudiante (11h Nation, pour rejoindre les cheminots à Gare de l’Est en passant par le boulevard Voltaire puis Magenta).
• prendre la tête de la manifestation inter-syndicale nationale des cheminots (13h Gare de l’Est).
• s’organiser localement au sein de leur établissement dès la rentrée (assemblée générale, comité d’action, etc.).
• se joindre au personnel mobilisé de leur établissement (professeurs, AED, ATOSS, etc.).
P.-S.
Cf. https://www.facebook.com/events/164053540919170/
Le 22 mars n'est qu'un début ! Continuons le combat !
Le gouvernement, après avoir mis en place par le 49.3 les ordonnances démantelant le code du travail, s’attaque à la fonction publique au travers du plan « Action Publique 2022 » lancé en octobre. Il prévoit un recours accru aux contractuels, la rémunération au mérite, un renforcement de l’autorité hiérarchique, la suppression d’un grand nombre de postes de titulaires chaque année (120 000 sur 5 ans), une révision des instances de « dialogue social », une révision du régime des retraites et en toile de fond l’attaque du statut général des fonctionnaires et à terme la fin possible de certaines fonctions publiques.
Cela fait des années que les gouvernements successifs s’attèlent à ce démantèlement, non remplacement des départs en retraites donc suppression de postes et dégradations des conditions de travail, gel de la valeur du point d’indice de 2010 à 2016, et de nouveau en 2017, recours à une main d’œuvre contractuelle malléable, interchangeable et jetable, sous-traitance de certaines tâches aux secteurs privés (utilisation de main d’œuvre sous payée et à temps partiel remplaçant des temps pleins), exigence d’économie chaque année sous peine de sanctions (1,2 milliards pour les hôpitaux en 2018), privatisation totale ou partielle de certains secteurs (France télécom, la poste, le fret, …), … le seul but étant la rentabilité à tout prix au détriment des usagers/patient-e-s. Macron veut donc finaliser ces années d’attaques par une mise à mort du secteur public.
L’État a ouvert les hostilités en s’attaquant au statut des cheminots et en annonçant l’ouverture à la concurrence du transport de passagers/ères d’ici quelques années. Pour ne pas faire trop de remous le gouvernement annonce que le changement de statut ne s’appliquera qu’aux nouveaux/elles embauché-e-s mais on voit bel et bien qu’à terme le statut spécifique des cheminots va disparaitre et une partie du transport ferroviaire privatisé purement et simplement. Le passage envisagé du statut de la SNCF en société anonyme est un premier pas vers la privatisation. Rappelons que 29 ans après la privatisation de British Rail, deux Britanniques sur trois souhaitent une renationalisation complète : hausse incontrôlée du prix des billets, trains supprimés, réduction continue des personnels...
La SNCF n’est pas la seule dans la ligne de mire, tous les secteurs de la fonction publique sont concernés. Les plus durement touchés sont déjà entrés dans la lutte depuis quelques semaines, grèves dans les EHPAD, les urgences des hôpitaux, à Météo France, à la SNCF à partir du 3 avril, …
Pour le gouvernement, allié du capitalisme, seuls la rentabilité et le profit importent. Les cheminots et les usagers ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour défendre leurs intérêts communs et imposer un véritable service public autogéré.
La Fédération Anarchiste dénonce et combat cette société où, depuis sa création, l’État est au service d’une classe sociale, celle des puissants et de l’argent roi au détriment des individu-e-s.
C’est pourquoi nous sommes pour un changement radical de société par la lutte des classes, qui serait basée sur l’égalité sociale et économique, la démocratie directe et le fédéralisme libertaire.
Ils ont besoin de nous, nous n’avons pas besoin d’eux !
Fédération Anarchiste - Mars 2018
Tract en PDF: http://www.mediafire.com/file/da7hs1pl4hzkq8w/tract.pdf
La manifestation de ce 22 mars n’a pas été seulement une manifestation « fonction publique » ou une manifestation « défense des services publiques ». Beaucoup de salariés non fonctionnaires se sont joints à la manifestation en signe de protestation tout azimut contre les mesures Macron sur la CSG, les retraites et les cheminots.
Une fois de plus, le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine ne comprend pas la « stratégie policière et préfectorale » qui fait nasser le cortège étudiant à 200 mètres de la place de Bretagne. C’est contraire aux dispositions du droit international en matière de liberté de manifester (PIDC ). Il a fallu que la tête de cortège et le SO de SUD-PTT libèrent le passage et permettent ainsi la jonction avec le cortège étudiant.
Plus de 250 facteurs d’Ille et vilaine, des bureaux de Rennes Crimée, Rennes Colombier, Rennes Legast, Janzé, Noyal sur Vilaine, St Grégoire, Guichen, Bruz, Fougères, Tinténiac, Louvigné du Désert, Redon, etc… ont manifesté contre les projets de restructuration de la direction de La Poste.
A l’issue de la manifestation, les facteurs en grève sont repartis en manifestation pour aller devant la direction, rue du pré botté. Ils en ont été empêchés par les CRS au niveau de rue du maréchal Joffre.
Dans cette manifestation, les facteurs ont collecté une somme colossale de soutien à leur grève et tiennent à remercier les manifestants.
Si la manifestation a été globalement un succès regroupant 7500 manifestants, les facteurs d’Ille et Vilaine ont décidé de reconduire leur mouvement.
ILS APPELLENT A UN RASSEMBLEMENT DEMAIN 23 MARS 2018 à 10h devant la direction de La Poste rue du Pré botté à Rennes.
Rennes le 22 mars 2018
Syndicat SUD-PTT
22 MARS
Une mobilisation puissante qui appelle des suites !
jeudi 22 mars 2018
La réussite de la journée unitaire de mobilisation dans différents secteurs professionnels (Fonction Publique, Cheminots, Énergie, Transport, etc.) s’est traduite par plus de 180 rassemblements et manifestations partout en France, regroupant plus de 500 000 manifestants dans les rues.
Tous et toutes ont marqué, aussi par la grève, leur attachement aux services publics.
Contrairement aux choix gouvernementaux de régression sociale, ils ont exigé le développement des services publics et les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, le renforcement de leurs statuts et conventions collectives.
Le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale. Il continue notamment à supprimer des milliers de postes dans la fonction publique, à privatiser les entreprises publiques, à mépriser les salariés et les retraités par l’abaissement généralisé de leurs salaires et de leurs pensions. En même temps, il multiplie les milliards d’euros de cadeaux aux actionnaires et montre ainsi son véritable visage en étant au seul service du capital et des plus riches.
Sourd aux propositions du monde du travail, le gouvernement fait le choix de la confrontation sociale !
Le gouvernement doit entendre l’exigence sociale, il doit prendre la mesure des oppositions à sa politique et prendre en compte les alternatives portées notamment par la CGT.
La CGT appelle les travailleurs, les privés d’emploi, les retraités et les jeunes à prendre leur avenir en main, à construire leurs revendications et à agir dans l’unité syndicale la plus large pour imposer le progrès social.
C’est dans cette démarche et dans la recherche de convergence des luttes que la CGT propose l’organisation d’une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril prochain.
Ce sera l’occasion de porter les revendications sur le pouvoir d’achat (salaires, pensions, minima sociaux), l’emploi et la protection sociale, les services publics et les droits collectifs.
Montreuil, le 22 mars 2018
La CGT Educ’action 95 était réunie en CSD venddredi 23 mars 2018.
Après le premier succès de la grève du 22 mars, les 25 délégué-es présent-es ont voté à l’unanimité l’appel à la grève pour le mardi 3 avril, jour de démarrage de la grève des cheminots.
Pas question pour nous d’attendre le 19 avril, date interprofessionnelle annoncée hier soir ! Ce serait faire courir un risque grave à l’ancrage de la grève.
Un texte d’appel est en cours de préparation que nous vous enverrons lundi prochain au plus tard.
Nous allons également nous adresser aux UL CGT, à l’UD CGT 95, aux syndicats des trois fonctions publiques CGT, à l’intersyndicale de l’Education du 95, à notre fédération, pour dire notre appel à la grève le 3 avril.
Dans un premier temps, il est fondamental de nous adresser à tous nos collègues.
Tu trouveras dans cet envoi la réécriture de notre document CGT Educ’action 95 de commentaire du texte du gouvernement « refonder le contrat social avec les agents publics ».
Ces textes sont à diffuser très largement sur nos lieux de travail pour convaincre nos collègues de l’imminence de l’attaque contre le Statut de la fonction publique, dès avril 2018 !
Il s’agit bien de lutter dans l’unité, dans un intérêt commun, avec les cheminots, tous les fonctionnaires et les salariés du privé.
DEUX AG SONT ORGANISEES LA SEMAINE PROCHAINE PAR LA CGT EDUC’ACTION 95, ouvertes à toutes et tous, pour l’unité
ARGENTEUIL
AG le 29 mars à 18H00 à Mandela Argenteuil.
Jeudi 22 mars à Montpellier des hommes cagoulés et armés de lattes de bois ont fait irruption dans un amphithéâtre de l’UFR de droit et de science politique de l’université de Montpellier occupée par une cinquantaine d’étudiant·es. Ils ont frappé, menacé, insulté les étudiant·e·s présent·e·s, en blessant quatre qui ont dû recevoir des soins. Il apparaît que le directeur de l’UFR de droit a, a minima, laissé faire cette agression sur des jeunes placés sous sa responsabilité, voire en aurait été complice. Ces faits et les déclarations qui les ont suivis ont soulevé l’indignation et il a été contraint de démissionner dès samedi midi. Des plaintes ont été déposées et toute la lumière doit être faite sur ces violences et leurs auteurs, les responsabilités doivent être clairement établies. Le doyen et un enseignant ont depuis été mis en garde à vue et suspendus. Nos organisations seront très attentives au fait que l’enquête aille à son terme et établisse l’ensemble des responsabilités. La ministre doit le garantir.
Lundi 26 au soir à la sortie d’une AG à Lille 2 des étudiant·es ont été agressés par un groupe se revendiquant de l’extrême droite. Vendredi 23 mars dernier ce sont les élèves et les personnels du lycée autogéré de Paris qui ont été victimes d’une agression par un groupuscule d’extrême droite. Dans la nuit du 28 au 29 mars, des étudiant.e.s et lycéen.ne.s qui occupent la faculté de Strasbourg ont été sauvagement agressé.e.s par des individus se revendiquant du Bastion Social, grouspuscule d’extrême droite.
Tous ces faits absolument intolérables interviennent alors que depuis des semaines, dans plusieurs universités, étudiants et personnels avec leurs syndicats combattent les réformes modifiant les conditions d’accès à l’université ainsi que la nature du baccalauréat. Depuis des semaines, ils exigent le retrait de ces réformes : ils ne veulent pas du basculement de société qu’implique la sélection à l’entrée à l’université, la destruction du baccalauréat comme premier grade universitaire. Ils veulent conserver les
diplômes nationaux. Ils ont raison. Leur mobilisation, leur combat sont les nôtres. Nous les soutenons totalement.
Face à la multiplication de ces agressions odieuses, nous sommes solidaires avec les jeunes et les personnels agressé·es et nous les assurons de notre solidarité. La violence, les injures racistes, sexistes et homophobes sont inacceptables et condamnables. L’extrême droite et ses militant·es portent des valeurs et des propositions qui sont à l’opposé de notre vision d’une éducation émancipatrice, éclairée et ouverte aux débats d’idées.
Nous reprenons à notre compte la déclaration des syndicats de Montpellier qui affirment après l’agression ignoble commise par un commando d’extrême droite contre des étudiants mobilisés pour leurs légitimes revendications : « nos organisations ne reculeront pas, elles poursuivront jusqu’au bout le combat pour exiger le retrait de la loi ORE, aux côtés des étudiants, dans l’unité, comme c’est le cas depuis maintenant 3 mois. »
Nous constatons que ces derniers jours les mobilisations dans les universités s’amplifient : 3000 en AG à Montpellier, 2000 à Toulouse, des centaines à Nantes, à Tolbiac… Nous soutenons totalement ce mouvement et appelons à l’amplifier.
Nous rappelons également à la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et au ministre de l’éducation nationale que les lycéen·ne·s et les étudiant·es ont le droit de se mobiliser.
Ils et elles peuvent se réunir, diffuser des tracts, afficher leurs opinions, se mobiliser dans et devant leurs établissements. Le recours répété aux forces de l’ordre pour vider les amphis ou dégager les entrées des établissements ne peut pas être la réponse à leurs revendications. Avec les étudiants, les personnels mobilisés, nous affirmons : la loi ORE, Parcoursup et la réforme du bac et du lycée instaurent la sélection à l’entrée à l’université, cassent les diplômes nationaux, creusent les inégalités sociales et territoriales. Nous exigeons leur retrait et appelons les enseignant·es, les personnels, les étudiant·es et les lycéen·nes et leurs parents à amplifier les mobilisations. Le 22 mars,
les personnels de l’enseignement supérieur, les étudiant·es ont porté ces revendications aux côtés des fonctionnaires, des cheminot·es. Le service public est attaqué de manière similaire, par exemple dans le rail ou la santé. Il est notre bien commun et nos organisations appellent à soutenir les mobilisations en cours et à venir pour le défendre.
Nous appelons les personnels, les étudiants à se réunir pour en débattre et pour exiger le retrait de la loi ORE et pour un service public de l’enseignement supérieur ouvert à toutes et tous les bacheliers, gratuit, formateur et émancipateur et nous soutiendrons toutes les initiatives. Les AG, les Heures d’information syndicale se multiplient en ce moment même et sont de plus en plus nombreuses. Il faut les amplifier et mettre en débat les moyens à mettre en oeuvre pour bloquer les réformes destructrices du gouvernement.
Des préavis de grève sont déposés pour permettre les mobilisations locales et la convergence avec d’autres salarié·es en lutte.
Nos organisations informent que le 3 avril débute le mouvement des cheminots dont
les AG vont discuter des modalités de reconduction de la grève. Cette discussion nous
concerne. L’interfédérale se réunira le 3 avril en fin de journée pour faire le point sur les
mobilisations et débattre des suites.
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