Contre attaques du Code du travail et loi travail

Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 16 Juin 2016, 19:13

Chiffres, violences... La manifestation que les médias n’ont pas montrée
Les grands médias passent sous silence la réalité d’une manifestation encore une fois massive, tandis que le gouvernement utilise les violences pour attaquer la légitimité de la CGT et du droit de manifester.
... http://www.regards.fr/web/article/chiff ... mediatique


Intoxication médiatique et menaces répressives
Les principaux titres de presse retiennent principalement de la forte mobilisation de ce 14 juin, non pas les centaines et centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs (un million pour Paris selon les organisations syndicales) en lutte, mais les incidents et affrontements en marge de cette manifestation.
... https://communismeouvrier.wordpress.com ... pressives/









Mise au point
L'hôpital Necker a-t-il vraiment été «dévasté» par les «casseurs» ?
Unanime, la classe politique s'est émue des dégradations commises mardi sur la façade de l'hôpital des enfants malades. Au risque d'en exagérer la nature.
... http://www.liberation.fr/france/2016/06 ... rs_1459622


Un mensonge d’État qui nous prend pour des cons :
l’hôpital Necker « dévasté » par des sauvageons…

En ce lendemain de manif monstre, vers midi et demi, il suffisait d’emprunter le parcours de la veille pour apercevoir les centaines de tags qui ornaient encore les murs (à part ceux du Val de Grâce ripolinés de blanc sur le boulevard du Port-Royal). Parmi les vitrines brisées, d’après un rapide calcul mental, 95% des devantures ciblées portaient l’enseigne d’une banque/agence immobilière /compagnie d’assurance/sucette publicitaire Decaux. Indubitablement, sur le boulevard Montparnasse, cinq ou six magasins de déco intérieur, d’optique ou de fringues, dépourvus de caractère symbolique flagrant, ont fait le frais d’un excès de zèle injustifié, d’ailleurs sans graffiti « explicatif » autour. Mais comment s’en offusquer au regard du gazage quasi permanent du cortège de tête qui, avec cagoule ou foulard citronné à mi-visage, comptait dès le départ plus de dix mille personnes rêvant non pas d’un baroud d’honneur ou d’un simple happening émeutier, mais d’un cortège offensif exprimant toutes les composantes du corps social d’aujourd’hui: United Colères of Précaires.
... http://www.archyves.net/html/Blog/?p=7017

Sur l’instrumentalisation des vitres de l’hôpital Necker - Témoignage d’un parent

Hier, il y avait des centaines de milliers de manifestants dans les rues de Paris. En tête, des milliers de personnes, cagoulées ou non, syndiquées ou pas, se sont retrouvées pour tenir la dragée haute à un dispositif policier hors norme.

Je comprends facilement ce qu’il peut y avoir de désespérant là-dedans pour le gouvernement. Alors que l’on pouvait imaginer qu’au fil des semaines et des mois, la rue se fatigue et la violence soit de plus en plus isolée, c’est tout le contraire qui se passe : la peur de la police ne dissuade pas.

Hier, les manifestants ont commis de nombreuses dégradations. Pour celles que j’ai pu constater, elles étaient toutes « ciblées » : banques, assurances et publicités. Je ne suis pas sûr que cela nécessite beaucoup de débat. Il n’est pas certain que le monde de la finance tremble à chaque fois qu’un distributeur de billet est vandalisé mais que la jeunesse y voie un symbole, je le comprends parfaitement. Qu’une assurance doive appeler son assureur et demander le coût de la franchise, je dois avouer que lorsque j’y ai pensé, ça m’a fait rigoler. Ces gens engrangent des milliards en ponctionnant la solidarité. Quant aux publicités détruites, c’est — malgré la méthode—, la meilleure chose qui puisse leur arriver.

Au milieu de tout cela, quelques vitres de l’hôpital Necker ont été brisées. Bien que les vitres en question n’aient pas d’autre rôle que celui d’isolant thermique : j’en conviens grandement, ce n’est pas très malin.

Certes, briser les vitres d’un hôpital, même par mégarde, c’est idiot ; mais sauter sur l’occasion pour instrumentaliser la détresse des enfants malades et de leurs parents pour décrédibiliser un mouvement social, c’est indécent et inacceptable. Et c’est pourtant la stratégie de communication mise en œuvre depuis hier, par MM. Cazeneuve et Valls. Allègrement reprise par la droite et relayée sur un plateau doré par tous les médias.

Je le dis d’autant plus volontiers que l’hôpital Necker, j’y ai passé beaucoup de temps et que la détresse et l’angoisse des parents d’enfants très malades, je vois particulièrement bien ce que c’est. Instrumentaliser cette souffrance à des fins aussi bassement politiciennes est abjecte.

Cette indécence est d’autant plus choquante lorsque l’on connaît la situation de l’hôpital public aujourd’hui. MM. Valls et Cazeneuve, « révoltés » du fond du cœur par cinq vitres brisées, le sont-ils autant par les conditions de travail effarantes des personnels hospitaliers ? Lorsqu’un généticien clinique doit travailler 70h par semaine car la direction de son hôpital n’a pas les moyens d’employer un nouveau docteur ni même une secrétaire, quelles en sont les conséquences sur tous ces gentils petits enfants malades au chevet desquels nos ministres accourent depuis hier ? Quand les aides-soignantes et les infirmières sont épuisées, usées jusqu’à la moëlle et rémunérées au minimum, qu’en est-il de la qualité des soins et de l’attention nécessaires à ceux qui passent des mois voire des années dans des couloirs d’hôpitaux ?

Lorsqu’ils mettent sur le même plan « émotionnel » des plaques de verres cassées et ces centaines de milliers de familles éprouvées, MM. Valls et Cazeneuve, n’ont-ils pas honte ? Et tous ces journalistes qui ont titré sur cet horrible assaut contre l’hôpital des « enfants malades », prennent-ils la mesure du sens de leurs mots ?

La palme de l’infamie revient évidemment à M. Cazeneuve qui a tout de même réussi à ajouter à l’équation le fils des deux policiers tués avant-hier.

Des centaines de milliers de personnes défient le gouvernement dans la rue. Une ou deux cassent le double vitrage d’un hôpital. Une ordure tue deux policiers à l’arme blanche. Leur fils de trois ans est en soin à Necker. M. Cazeneuve établit un rapport émotionnel, affectif et psychique entre ces deux séries de faits : la lutte contre la Loi Travail et son gouvernement, le choc produit par la brutalité de ce double meurtre et la situation dramatique de cet enfant. Si les jeunes émeutiers qui ont cassé les vitres de Necker ont été idiots, MM. Valls et Cazeneuve, eux, sont obscènes.

Plutôt que de courir les plateaux télés pour dire des conneries pareilles, retirez la loi travail, financez correctement les hôpitaux et épargnez aux enfants et à leurs parents votre ignoble instrumentalisation. Merci d’avance.

Un parent d’enfant très malade de l’hôpital Necker.

https://lundi.am/Sur-l-instrumentalisat ... -Un-parent


Une commune en marche
Dans la manifestation monstre d'hier, la colère et la joie, les deux passions qui nous portent depuis deux mois ont franchi un seuil d'intensité qui ne sera pas sans conséquences.
Colère de voir que, appliquant un projet totalitaire qui fera rêver les régimes dictatoriaux et nourrira les carnets de commande, le gouvernement avait décidé d'encager d'un coup des dizaines et des dizaines de milliers de personnes: toutes, absolument toutes les rues adjacentes, tout le long du parcours, étaient barrées par ces barrières de zoo qui font désormais partie du savoir-faire français. Colère devant un harcèlement policier comme on en avait jamais vu (et pourtant on en avait beaucoup vu) : gazages, tabassages, grenadages, rage devant l'impossible décompte du nombre de blessés pour des raisons évidentes, alors que le gouvernement mettra en avant la demi-douzaine de foulures du poignet de ses lanceurs de projectiles, rage devant le trou dans le dos de l'un, le visage inondé de sang de l'autre, les tabassages de street-medics en train de soigner un blessé à terre, le grenadage de ceux qui protègent les blessés, colère d'étouffer, fureur de voir la motopompe blindée et son canon à eau entrer carrément dans la manif, de voir les flics tronçonner en deux, trois, quatre segments, le cortège de tête…
Joie de voir que ce cortège était composé au bas mot d'une dizaine de milliers de personnes, ludions en capuchons, syndicalistes brandissant leurs drapeaux, jeunes et vieux tous heureux d'être là, joie de croiser tant de copines et de copains hilares, militants ou pas, profs, ouvriers, éditeurs (j'en ai dénombré trois et un seul réputé "radical") ou précaires du nettoyage, bref, c'était Monsieur et Madame Toutlemonde qui animaient l'avant, qui se confrontaient aux flics, mention spéciale à la première ligne face aux rangées de flics marchant à reculons, première ligne où les drapeaux de la FO du Vaucluse et ceux des anarchistes voisinaient fraternellement. Joie de constater que tout le verbiage opposant méchant casseur et gentil manifestant était définitivement ridiculisé, pas une fois je n'ai entendu de cris s'opposant aux bris de vitrine. Joie d'entendre demander trois, quatre, cinq fois: "Ça va, monsieur?" car j'ai à plusieurs reprise craché le fond de mes poumons agressés et les uns avancent en brandissant des capsules de collyre, d'autres vous proposent l'aspersion du visage avec du Maalox mêlé d'eau, (j'ai bien essayé aussi le procédé préconisé par Lundi Matin, bloquer sa luette mais makache Bonnot, ça arrachait quand même), joie de sentir l'infinie gentillesse des médecins improvisés et des n'importe qui si attentifs les uns autres, joie aux larmes (ça protège des gaz) quand des syndicalistes Cgt et des quidams sans étiquette tentent de libérer un gars interpellé par les BAC et les robocops (voir photos), joie de voir que, gazés, matraqués, grenadés, nous avancions malgré tout. Et que nous n'avions pas peur.
Dans cet ensemble de gens sans cesse menacés de blessures et d'étouffement mais qui allaient de l'avant, entre toutes ses composantes, de tous âges et toutes conditions et toutes nuances de convictions, on sentait que circulait entre nous une forme d'amour. Oui, d'amour, j'insiste et n'ai pas peur de le dire.
Après, il y a eu le grand air de la calomnie vallsienne reprise sur tous les tons, du Monde immonde aux chaînes (jamais si bien nommées) de télé, le mensonge d'Etat autour de l'hôpital Necker (si bien démontée ici et ici), les menaces d'interdiction, il y a tous les coups pourris qu'on nous prépare.
Mensonge et calomnies après la répression: les gouvernants et leurs porte-paroles de la presse dominante peuvent bien tenter de reprendre la vieille tradition versaillaise, ils n'effaceront jamais cette expérience que nous avons vécu à dix ou vingt mille et que nous saurons communiquer: vous voulez savoir ce que c'est qu'une commune? Comment on la vit? Venez dans le cortège de tête!
... https://quadruppani.blogspot.fr/2016/06 ... arche.html


Loi Travail : « Je me bats pour ces jeunes surexploités, moi je n’ai plus grand chose à perdre »
Ils sont dockers, électriciens ou soudeurs, elles sont vendeuses ou éboueurs. Tous sont venus du Havre pour manifester à Paris ce 14 juin. Basta ! les a suivis du train jusqu’aux pavés parisiens. Ils racontent pourquoi ils se mobilisent et sont encore prêts à faire grève malgré les jours non-payés : les conditions de travail qui se dégradent, leurs craintes pour les jeunes sous-payés et surexploités, leurs inquiétudes pour leur santé et celle de leurs collègues... Reportage auprès de la France qui se bat.
... http://www.bastamag.net/Depuis-le-debut ... -de-la-loi
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 17 Juin 2016, 07:57

Témoignage en tête de cortège mardi 14 juin à Paris
Un récit des violences policières par une manifestante, "syndicaliste et Debout", écrit à chaud après la manifestation contre la loi Travail du 14 juin à Paris.
... https://paris-luttes.info/temoignage-en ... rtege-6146


Casseurs ?
VIDEO. Des dockers du Havre accusés de violences lors de la manifestation à Paris
Loi Travail. Violences à la manifestation à Paris, mardi 14 juin 2016. Le préfet de police affirme que des dockers du Havre (Seine-Maritime) ont participé, un journaliste également
... http://www.normandie-actu.fr/manifestat ... is_212649/


Machiavélisme du pouvoir, stratégie policière et propagande des mass-médias
Démontage de l’énorme manipulation médiatique, concernant l’affaire de « la casse de l’hôpital Necker-enfants malades » durant la grande manifestation d’hier.
... http://blogyy.net/2016/06/15/machiavelisme-du-pouvoir/


Violences policières contre les cortèges syndicaux et les manifestants :

Le droit de manifester directement remis en cause par l’État

Contrairement à ce qui se dit en boucle dans les grands médias, lors de la manifestation du 14 juin contre la loi travail, la violence n’est pas venue des manifestants mais bien de la police, sur ordre du gouvernement.

Une violence policière aveugle, sans précédent, s’est déchaînée tout au long au du parcours de la manifestation. Dès le départ, le cortège de tête, avec des personnes de tous âges et de toute appartenance syndicale, est chargé de toutes parts. Les policiers tapent en priorité sur la tête, provoquant des blessures au crâne. De nombreuses personnes tombent sous les coups. La police n’hésite pas à lancer des grenades de désencerclement directement sur les manifestants, tout en les gazant. Plusieurs personnes tombent, touchées au cou, aux cuisses, entre les jambes. L’une d’elles a été blessée au dos, et se trouve aujourd’hui dans un état grave. En parallèle, un camion à eau fait son entrée et asperge les manifestants. Des lignes de CRS coupent le cortège en plusieurs morceaux et nassent 5000 personnes.

À 300 mètres de l’arrivée aux Invalides, notre cortège syndical est bloqué par les CRS, nous empêchant d’arriver au bout du parcours. Nous demandons à passer, calmement et sans violence, et là, sans aucune raison et sans sommation, notre cortège se fait violemment attaquer et charger par les policiers.

Nous prenons des coups, à la tête, au visage, sur les épaules. Les policiers visent le haut du corps avec une violence inouïe. Notre cortège est chargé, gazé, nous recevons directement au visage du gel vomitif et prégnant. Puis les policiers nous lancent dessus en pluie, et non au sol, des grenades de désencerclement. Certaines touchent notre camionnette, qui manque de prendre feu. Une personne de notre cortège est touchée à l’entrejambe, profondément brûlée. Nous l’évacuons sous les gaz et les tirs de grenade. Notre cortège est ensuite de nouveau violemment chargé et se retrouve scindé en plusieurs morceaux. Nous nous voyons contraints, face à une telle violence, d’arrêter la manifestation. Nos militants sont dispersés sur différentes rues, notre banderole et quelques camarades pris en étau dans une rue adjacente. Il nous faudra une bonne heure pour parvenir à nous regrouper et quitter les lieux. Les cortèges syndicaux qui suivaient ont subi le même sort.

Nous avons été directement témoins d’une violence policière injustifiée portée directement à l’encontre des syndicats, qui défilaient dans le calme. Les policiers qui nous ont attaqué n’ont respecté aucune règle du prétendu code de déontologie de la police, aucune règle quant à l’utilisation des gaz et des tirs de grenade de désencerclement. Les grenades étaient jetées en l’air, les coups portés à la tête, les gaz directement projetés au visage.

L’objectif du gouvernement est clair : terroriser les manifestants et bloquer la manifestation. Le 15 juin, Manuel Valls demande à la CGT de « ne plus organiser ce type de manifestation sur Paris ». Une menace directe visant à interdire les manifestations.

Non content de faire passer une loi qui détruit les droits des travailleurs, le gouvernement, à la botte du patronat, veut empêcher les travailleurs d’exercer leur droit de manifester.

Le Premier ministre souligne l’« absence de contrôle » des syndicats pendant les manifestations.

Nous dénonçons l’« absence de contrôle » de l’État et les violences policières qui se déchaînent sur les manifestants et sur les syndicats. Les « casseurs » ne sont qu’un prétexte pour cet État prétendument « démocratique » de museler le mouvement social par la terreur.

Attaquer des travailleurs, attaquer des syndicats est un aveu de faiblesse du gouvernement : quand les mots ne suffisent plus pour convaincre, alors on utilise la violence et la répression.

Nous étions très nombreux lors de cette manifestation, plus d’un million, et la majorité des gens sont contre la loi travail. L’État pointe du doigt les « casseurs » et les syndicalistes pour masquer l’ampleur du mouvement et pour tenter de l’écraser par une violence aveugle.

Mais nous ne lâcherons rien ! Plus que jamais, nous sommes déterminés à combattre la loi travail et son monde ! Nous continuerons d’appeler à la grève, d’appeler aux manifestations et ne nous laisserons en aucun cas intimider !

Retrait de la loi travail ! Grève générale !

http://www.cnt-f.org/le-droit-de-manife ... -etat.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 17 Juin 2016, 14:37

« Casseroles debout » : une opération éclair pour se faire entendre contre la Loi travail

#CasserolesDebout : c’est le nom de l’opération éclair prévue le vendredi 17 juin au soir, pour se faire entendre contre la Loi travail. Des initiateurs de la pétition « Loi travail, non merci ! », donnent rendez-vous devant les mairies, partout en France, pour cinq minutes de concert de casseroles. Basta ! relaie l’appel et la carte des événements prévus.

... http://www.bastamag.net/Casseroles-debo ... tre-la-Loi
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 18 Juin 2016, 13:56

Hopital Necker - Qui casse l’hôpital ?

Hier, mardi 14 juin 2016, en marge de la manifestation contre la loi travail, la façade de l’hôpital Necker a été endommagée. Une douzaine de vitres isolantes sont en effet cassées, « peinturées », les dégâts sont indéniables.

Aujourd’hui, la communication du gouvernement, relayée par les médias, ne consiste qu’en une dénonciation des actes sans revenir sur le contexte de cette situation. La direction de l’APHP par le biais du directeur de l’établissement appelle le personnel à la délation, les invitant à communiquer les photos ou vidéos qu’ils auraient pris pour identifier les auteurs.

Les violences et autres dégradations de biens publics ne sont pas de nos pratiques, nous les dénonçons non sans tenir compte du contexte. Et nous nous posons à ce titre la question de la présence des forces de l’ordre devant l’hôpital Necker lors du passage de la faction la plus radicale du cortège. Depuis mars , nous sommes passés à plusieurs reprises sur ce même parcours, nous n’avons jamais eu à déplorer de dégradation sur l’hôpital Necker sans doute parce que les flics n’y étaient pas.

... http://www.sudsantesociaux.org/hopital- ... ode=calcul


Le gouvernement inverse la hiérarchie des responsabilités

La manifestation du 14 juin a été un succès vécu par tous ceux et celles qui y ont participé.

Massivement, les salarié-es particulièrement mobilisés dans le privé ont fait le déplacement et ont participé ensemble à cette démonstration de force et de détermination.

Du coup, le gouvernement qui joue " droit dans ses bottes " comme Juppé en 1995 s’attaque aux manifestant-es et aux organisations syndicales, les accuse d’organiser la violence et les somme de renoncer aux manifestations et de renoncer tout court à leur combat. Cette exigence de renoncement fait suite aux pressions qu’il a déjà faites sur les grèves, les actions, les manifestations pour d’autres motifs : inondations, euro... Ce que Valls, Cazeneuve et Hollande mettent en cause, c’est le droit des organisations syndicales et des salarié-es d’agir avec les moyens qui sont les leurs.

La manifestation du 14 a été perturbée par des événements multiples : arrivée de certains cars sur le périphérique, fouilles et annulations de cars en dernière minute, retards pour les manifestant-es, impossibilité pour la manifestation de rejoindre le lieu prévu pour la dispersion, cortège coupé, manifestant-es nassé-es. Plus grave, des violences policières se sont répétées comme lors des précédentes manifestations parisiennes en particulier et ce depuis le début du mouvement. Le
gouvernement instaure ainsi un climat délétère, il est responsable de la dégradation du climat social et de l’exaspération par son refus d’entendre et par son attitude répressive. Cette politique répressive s’est déjà exercée lors des manifestations de la COP21, sous couvert de l’état d’urgence.

Manifester est un droit

L’union syndicale Solidaires est attachée au droit de manifester et au fait que les manifestations puissent accueillir massivement tout ceux et toutes celles qui partagent les objectifs de la lutte, le retrait du projet de loi travail.

Le caractère massif et multiforme de notre mouvement est sa force depuis le début.

Son soutien par la majorité de la population, salarié-es, chômeurs-euses, jeunes, retraité-es, nous donne raison contre tous les 49.3.

Pour ces raisons, les actes qui contribuent à dissuader de participer aux manifestations, ou à leur discrédit auprès du public ne font que repousser la possibilité d’une victoire. On ne peut que s’interroger sur le sens de s’attaquer à une vitrine de l’hôpital Necker qui a immédiatement fait le tour de la presse.

Il est clair que nous ne partageons pas ces objectifs. Ceux et celles qui les portent ne partagent pas les nôtres. Cela n’a rien à voir avec des images qui ont moins circulé, manifestant-es à terre ensanglanté-es, violences gratuites et graves contre des personnes pacifiques. Nous refusons aussi l’amalgame qui ferait de toute personne qui défile en dehors du cortège syndical, organise un blocage, un passage
gratuit, une action d’occupation... un dangereux casseur, voir un terroriste en puissance. La force de notre mouvement, c’est sa diversité !

Nous continuerons à manifester.

Les 23 et 28 juin, avant le vote du sénat, l’intersyndicale appelle à deux nouvelles journées qui seront de nouvelles occasions pour manifester. Des grèves continuent et des actions sont organisées. La votation citoyenne doit encore s’organiser pour permettre l’expression massive de la population.

Depuis 3 mois, dans les entreprises et les services, dans la rue, la grève, l’action, la nuit, le jour, jusqu’à satisfaction : retrait du projet de loi travail.

https://www.solidaires.org/Le-gouvernem ... nsabilites
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 19 Juin 2016, 14:38

Vidéo sur le 14 juin
Le droit de manifester remis en cause






Questions stratégiques pour faire retirer le loi travail (... et son monde ?)

J'ai retrouvé le petit carton que j'avais pris l'autre jour en fin de manif près du miroir d'eau, par lequel Indymedia proposait de publier des articles sur son site. Dont acte :

Un petit bilan après plus de trois mois de mobilisation contre la loi dite « travail » est sans doute nécessaire avant d'aborder quelques questions stratégiques que nous allons devoir discuter.

(Devoir discuter si nous pensons que ce qui se passe depuis trois mois est le début de quelque chose – d'un autre chose – , si nous pensons qu'il faudra sans doute « toute une génération » pour reconstruire dans toute son épaisseur et sur une large surface un mouvement révolutionnaire victorieux, enfin, tout simplement, devoir discuter si nous voulons gagner).

... https://nantes.indymedia.org/articles/35083
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 22 Juin 2016, 13:44

Au pays de la désinformation
Les manifestations que je vois de l'intérieur et celles racontées par les médias ne se ressemblent pas du tout. Plus les années passent et plus l'écart se creuse. Démonstration à travers la manifestation du 14 juin 2016 contre la loi travail : le point de vue du simple manifestant avec ses jambes, ses yeux et ses oreilles en parallèle de celui du simple français moyen avec son canapé et sa télé...
... https://blogs.mediapart.fr/jerome-frais ... nformation



« On est fort.e.s quand on arrive à composer ensemble »

Discussion croisée sur la lutte contre la loi Travail et la violence d’État à Rennes

Depuis le début du mouvement contre la loi Travail et son monde, les habitant.e.s de Rennes résistent et s’organisent avec une constante détermination. Face à une bourgeoisie ultra-réactionnaire et à l’interdiction de manifester dans le centre-ville décidée par la mairie du Parti socialiste, militant.e.s et non-militant.e.s, syndiqué.e.s et non-syndiqué.e.s ont appris à agir ensemble. Les assemblées interpros et l’occupation de la Maison du peuple dans l’hypercentre de la capitale bretonne ont permis des actions de blocage économique et des manifestations avec un degré de conflictualité particulièrement élevé. Sans gommer leurs contradictions, six participant.e.s au mouvement racontent ici comment ils/elles ont su composer ensemble et affronter les violences policières ou institutionnelles, autant que la désinformation des médias locaux.

Avec :
• Xavier, membre du collectif Place à défendre pour la place Sainte-Anne de Rennes.
• Aurélie, membre d’une association d’éducation populaire.
• Houria, employée en contrat aidé dans une association d’éducation populaire.
• Thomas, étudiant à Sciences-Po, syndiqué CNT et militant Alternative libertaire.
• Clémence, étudiante à Sciences-Po.
• Jean-Charles, professeur en lycée professionnel, syndicaliste à SUD-Éducation et Solidaires.

Télécharger l’entretien en PDF : http://jefklak.org/wordpress/wp-content ... K_Site.pdf

http://jefklak.org/?p=3078
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 23 Juin 2016, 09:03

Le 23 juin dans la rue, mais pas aux ordres du régime policier !

Fin du suspense : la manif parisienne est autorisée, mais sur un parcours ridicule. Le compromis accepté par l’intersyndicale nationale est dangereux. Malgré tout AL appelle à manifester demain, à Paris et ailleurs.

Face au mouvement social qui touche tout le pays depuis trois mois et demi, le gouvernement décide maintenant d’interdire les manifestations ! Comme le 29 novembre 2015, lors de la Cop21, plusieurs organisations, dont Alternative libertaire, avaient publiquement décidé de braver l’interdit.

Valls, Cazeneuve et consorts en ont fait des tonnes sur la casse de 15 vitres de l’hôpital Necker : faut-il leur donner les noms des vrais casseurs, les noms de ceux qui ont détruit des milliers de lits d’hôpitaux dans tout le pays ces dernières années ?

Cette interdiction s’inscrit dans le cadre de l’État d’urgence mis en place fin novembre avec l’aval de 900 des 908 parlementaires français.

Ce n’est pas au gouvernement de nous dire si nous avons le droit, ou non, de descendre dans la rue. Ridicule et dangereuse est la solution dite de compromis avalisée par la CGT et FO puis par l’intersyndicale nationale : un p’tit tour autour de la place de la Bastille ! Il y a là un choix de ne pas assumer une opposition frontale au gouvernement alors que celui-ci l’assume pleinement pour casser le syndicalisme de luttes, pour briser les résistances populaires.

Alternative libertaire appelle à manifester demain, à Paris (malgré tout) et ailleurs : avec toutes celles et tous ceux qui refusent le projet de loi Travail et combattent les mesures liberticides.

Alternative libertaire, le 22 juin 2016

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... e-mais-pas
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 24 Juin 2016, 01:17

L’Intersyndicale se couche pour une manif traine-misère réduite à 1 km !

... http://www.anti-k.org/2016/06/22/linter ... 2xfL4fr21s
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 24 Juin 2016, 11:24

Turnaround, le guêpier du 23 juin.
Retour sur la journée du 23 juin à Paris.
Certains ont dû bien se marrer pendant qu’on tournait en rond et acceptait ces miettes de démocratie qu’on voulait bien nous jeter. Le dispositif sécuritaire, le parcours, la durée, le traitement d’une aspiration sociale forte, par des moyens frontaux ou sournois, confirment l’ère de la répression.
... https://paris-luttes.info/turnaround-le ... -juin-6277


La liberté de manifester ?

La grande comédie du pouvoir et des syndicats


Le ridicule ne tue pas.... D’un point A (place de la Bastille) a un point A (place de la Bastille), la manifestation validée par les syndicats est une énorme farce, sauf qu’elle ne fait pas rire...

La préfecture et les responsables syndicaux, main dans la main ont décidé de nous donner un spectacle assez particulier : une marche formant une boucle en y donnant le nom de défilé ou du moins "comment tourner en rond en évitant les "débordements" ?
Pour ce faire, un arsenal de guerre est déployé, des fois que certains récalcitrants ne daignent pas marcher au pas. Mais qu’importe ! "On" a eu le droit de manifester ! C’est la qu’il y a une "petite" erreur...Car un grand nombre de personnes ont été interpellés avant même le début de la manifestation ! Elles ont eu le droit de manifester ? NON.

La grande escroquerie commence ! Fouillés, encerclés, surveillés, les moutons se laissent encadrés par les chiens aux ordres du gouvernement aidé par la complicité des services d’ordre. Un petit tour et puis s’en vont. Les marionnettes sont satisfaites. Quelle mascarade !
Je ne peux m’en réjouir car je vois l’étranglement autoritaire d’un état répressif, un foutage de gueule monumental relayé par les médias du pouvoir.
Le droit de crier mais pas trop fort, le droit de se déplacer mais pas trop loin, le droit d’occuper une place mais pas trop longtemps, le droit de protester mais pas trop bruyamment. Rester dans les limites (parfois les dépasser est d’être habillé en noir ou de porter des lunettes de piscine pour se protéger) et gare a toi si tu les dépasses car on t’enlève alors le droit de manifester et pire tu te retrouves dans un commissariat aux côtés de journalistes (pas ceux qui mangent dans la gamelle du pouvoir), les autres, ceux qui proposent une information réelle et saine et à qui on a ôté , ce jeudi 23 juin, le droit de faire leur métier.

Il faut que le peuple sache que ce gouvernement bafoue les droits des citoyens, que certaines des instances syndicales sont complices. Face à cela, il est sain de se révolter, de vouloir construire autre chose pour l’avenir de nos enfants. Ne pas le faire serait une non assistance de personnes en dangers.

Ouvrez les yeux, on salie nos Libertés !

https://paris-luttes.info/la-liberte-de-manifester-6269
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 24 Juin 2016, 12:46

Blocage ce matin de Radiall, boite à Gattaz dans le 37

photos
. http://www.solidaires37.org/spip.php?article1055
. http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1592
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Pïérô » 25 Juin 2016, 20:41

« On veut not’ part du Gattaz » : blocage de l’usine à Pierrot à Château-Renault

L’usine Radiall de Château-Renault, propriété de Pierre Gattaz, le patron du Medef, a été bloquée par un collectif de militant(e)s ce 24 juin au matin, dans le cadre de la mobilisation contre la loi Travail.

... http://larotative.info/on-veut-not-part ... -1716.html
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 28 Juin 2016, 09:12

QUAND GATTAZ VIENT EN PROVINCE : DEHORS !
Les AG populaires Nuit Debout (Montpellier, Pic St loup, Nîmes, Lunel), Solidaires et la CGT avaient appelé à un rassemblement le mercredi 22/06 à la Grande Motte devant le palais des Congrès afin de faire écho à la venue de Pierre Gattaz à l’AG du Medef Languedoc-Roussillon.
Environ 150 personnes avaient répondu à l’appel afin de manifester leur opposition à la loi travail, loi du MEDEF…
... http://nuitdeboutmontpellier.org/gattaz ... rovince-2/


Loi Travail : les députés privés de courant
La secrétaire de Janine Dubié, députée des Hautes-Pyrénées, a eu la mauvaise surprise, ce matin, en arrivant à la permanence, route de Lourdes, de ne pas avoir de courant. Elle a appelé les services d’ERDF, pensant à une panne ou une coupure sur le réseau. Rien de tout cela, le compteur électrique a tout bonnement été enlevé la veille par la CGT énergie, une action revendiquée par l’intersyndicale des Hautes-Pyrénées. Le compteur électrique de la permanence du député Jean Glavany a également été ôté.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/06 ... urant.html


Carte des manifestations du 28 juin contre la loi travail
http://map.lutt.es/i/d/retrait-de-la-loi-travail
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 29 Juin 2016, 14:57

Répressions policières : un 28 juin sous tension
La manifestation parisienne s’est déroulée sous contrôle policier constant entre Bastille et Place d’Italie : chacune des 51 rues débouchant sur le parcours étaient bouclées avec camions et grilles. Toute personne pénétrant la zone de manifestation se retrouvait fouillée !
Le matin la Bourse du Travail de Paris s’est retrouvée cernée et les militants voulant sortir des locaux de République se trouvaient fouillés avec contrôle d’identité. L’union départementale CGT a protesté vigoureusement.
A Lille le blocage d’un rond point donne lieu à 8 interpellations. Un militant de l’UL CGT d’Armentières est sorti de la camionnette plaqué au sol et menotté ! 300 personnes se retrouvent après la manifestation devant le commissariat pour exiger la libération des camarades.
http://www.communisteslibertairescgt.or ... nsion.html


A Paris, la police a encerclé la Bourse du travail
Rassemblement «nassé» devant la Bourse du travail, le 28 juin. Les manifestants voulaient rejoindre la cortège place de la Bastille tout en refusant les contrôles de police.
... http://www.liberation.fr/france/2016/06 ... il_1462671


Témoignage d’une manifestante
Bourse du travail : militants encerclés, fouillés, palpés sous les sous-vêtements, en pleine rue
Nous publions ci-dessous le témoignage de Sophie-Gaëlle, syndiquée chez Solidaires, qui a eu le droit à une fouille un peu particulière devant la bourse du travail de Paris ce mardi 28 juin au matin.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Bour ... pleine-rue


Communiqué de Solidaires Paris suite la répression policière autour de la manif d’aujourd’hui
L’union syndicale Solidaires Paris condamne avec la plus grande fermeté les contrôles et la nasse des militant-es de la Bourse du Travail de Paris. En effet, au sortir d’une assemblée générale, les militant-es ont contraint-es de se laisser contrôler et ont été nassé-es ainsi que leur soutien venu sur place par les forces de l’ordre. Nous condamnons l’intervention de la police aux abords de la Bourse du Travail, haut lieu des luttes sociales et des victoires ouvrières, preuve que les commanditaires de ces actes odieux sont dans une logique anti-sociale et anti-syndicale. S’attaquer à des travailleurs-ses de la sorte, c’est s’attaquer à l’ensemble du syndicalisme.

Nous condamnons également avec la plus grande vigueur le dispositif policier qui s’installe autour de nos manifestations et le long des parcours, où les opposant-es à la loi travail se voient contrôler une, deux, trois fois avant de se rendre sur leur cortège. Nos véhicules sont contrôlés et fouillés et parfois dirigés dans la mauvaise direction. Nous exigeons que cessent les provocations policières pour que nous puissions avoir la liberté de combattre une loi néfaste pour l’ensemble des travailleur-seuses du public et du privé et pour acquérir de nouveaux droits.

Nous voulons apporter notre soutien au camarade de SUD Éducation Paris ainsi que les camarades arrêtés à leur domicile. Le gouvernement, à court d’argument et piégé par son propre échec, se sert de la répression afin de faire toute contestation. Celui-ci reste aveugle et sourd à nos mots d’ordre.

L’union syndicale Solidaires Paris exige la libération et sans poursuite de toutes les personnes arrêtées, l’arrêt de l’inadmissible tenaille répressive et le retrait de loi travail.

Paris, le 28 juin 2016

https://www.solidaires.org/Communique-d ... e-la-manif


6000 manifestants à Bordeaux, 3 jeunes interpellés en fin du cortège
Près de 6000 manifestants ont défilé dans les rues de Bordeaux pour cette nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail, la police a donné le ton en interpellant 3 jeunes lycéens sans aucune raison apparente.
... http://www.revolutionpermanente.fr/6000 ... du-cortege


Affrontements hier à Lille
Des dizaines de militants CGT et antifascistes ont mené une spectaculaire opération, hier matin, à Lille. Ils ont entièrement paralysé le rond-point des Postes et les 12 rues et boulevards attenants pendant plusieurs heures, au moyen de dix barricades de pneus enflammés. La circulation a été bloquée jusque sur l’autoroute A25. Toute cette partie de la ville était couverte de fumée, le panache étant visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
Peu après 8 h, les forces de différents services de police ont violemment chargé, usant de gaz lacrymogène et blessant plusieurs personnes. Neuf personnes sont interpellées, âgées de 15 à 45 ans. Ils sont poursuivis, selon les cas, pour refus de se disperser, entrave à la circulation, et dégradations. Les pompiers mettront ensuite une heure à éteindre les sinistres, refroidir et déblayer les carcasses de pneus
Dans l’après-midi, un cortège rassemblant environ 1.500 personnes, dont une centaine de syndicalistes belges, a défilé dans les rues de Lille. À l’issue de la manifestation, 450 personnes ont décidé de se rendre au commissariat pour réclamer la libération de neuf personnes interpellées dans la matinée. Vers 19 h 30, la police a chargé ces manifestants, usant une nouvelle fois de gaz lacrymogènes et arrêtant trois ou quatre personnes.
http://www.secoursrouge.org/France-Affr ... rs-a-Lille


Loi travail à Lille : incendies, charges, arrestations, manif et incidents, ce mardi
La partie sud de Lille paralysée le matin, avec neuf interpellations, une manifestation l’après-midi contre la loi El Khomri, des incidents le soir et quatre arrestations… La journée anti-loi travail a été chargée, ce mardi à Lille.
... http://www.lavoixdunord.fr/region/loi-t ... b0n3600454


#28juin à Lille. 7 camarades et 1 enfant de 15 ans arrêtés après une action syndicale contre la loi Travail
Ce 28 juin, suite à une action syndicale contre la loi Travail appelé par la CGT, 7 camarades et 1 enfant de 15 ans ont été arrêtés. A la fin de la manifestation régionale l’après-midi, qui a réuni plusieurs milliers de personnes, la CGT avait appelé les manifestants à rejoindre en cortège le commissariat central de Lille pour demander leur libération. Une militante CGT et l’enfant de 15 ans ont été libérés. Nous relayons ci-dessous le communiqué de l’UD CGT Nord exigeant la libération immédiate des camarades encore en garde à vue et l’abandon de toutes poursuites.
... http://www.revolutionpermanente.fr/28ju ... tre-la-loi


Invitons-nous à l’assemblée générale du SYNTEC !!
Le 29 juin 2016, le syndicat patronal du secteur numérique, SYNTEC, tiendra son assemblée générale annuelle, au Pavillon Gabriel (5 avenue Gabriel – 75008 Paris).
Il est prévu lors de cette assemblée qu’intervienne M. GATTAZ, Président du MEDEF, à partir de 18h15.
Au vu des propos injurieux de cette personne à l’encontre de la CGT, et donc de l’ensemble de ses militants, notre Fédération convie tous les salarié-e-s de la région parisienne, et ce quel que soit leur secteur d’activité, à venir dire ce qu’ils pensent de ce monsieur !
Nous vous donnons rendez-vous le 29 à 17h30 à côté du Pavillon Gabriel, pour manifester notre volonté de résister à la « libéralisation du marché du travail » que veulent nous imposer messieurs GATTAZ, VALLS et HOLLANDE !!
http://www.soc-etudes.cgt.fr/vie-federa ... -du-syntec
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede bipbip » 30 Juin 2016, 01:52

Loi travail : « Les désaccords se confirment », selon Philippe Martinez
« Progrès », pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO) ; « profond désaccord », pour Philippe Martinez, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) : les intenses tractations entre gouvernement et syndicats se poursuivaient, mercredi 29 juin, à la veille du retour du projet de loi travail en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale.
... http://www.lemonde.fr/politique/article ... wrfhW3H.99


Nantes
Etat d'urgence, manif sous surveillance
La CNT tient à dénoncer l'attitude ubuesque des forces de l'ordre lors de la manifestation nantaise du 28 juin. Harnachés comme pour un état de siège et présents au plus près en tenue anti émeute avant même le départ de la manif, des centaines de policiers et gendarmes on systématiquement encadré le parcours, longeant le cortège à quelques mètres. Pour maintenir les manifestant·e·s sous pression, la BAC a procédé à des contrôles systématiques des personnes se rendant à la manifestations, notamment autour du local autogéré B17, alors que plusieurs dizaines de personnes sont déjà sous le coup d'interdictions de manifester à Nantes. Le pouvoir veut imposer une normalité d'un état policier omniprésent.
Pour autant plus de 5 000 manifestant·e·s ont défilé dans le centre ville pour manifester leur refus total de la loi travail, sans répondre aux provocations de la police, ce qui a souligné le ridicule de ce déploiement.
Notre détermination est intacte, et nous ne nous tairons pas tant que ce gouvernement réactionnaire n'aura pas abrogé sa loi rétrograde !
https://nantes.indymedia.org/articles/35154


« Un mouvement qui garde la tête haute », paroles de manifestant·es le 28 juin à Lyon
Sur la place Jean Macé, au départ de la dernière manifestation du mois de juin, on est allées prendre la température du mouvement auprès de quelques manifestant.es. Deux grandes questions ont été à chaque fois posées : « Comment percevez-vous le mouvement depuis son début ? Comment voyez-vous la suite ? » Quelques grandes lignes se dégagent…
... https://rebellyon.info/Un-mouvement-qui ... aute-16722
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Re: Code du travail : simplification : piège à cons !

Messagede Béatrice » 01 Juil 2016, 19:15

dimanche 3 juillet 2016 à MARSEILLE

Parc Longchamp, 13004

GRANDE REUNION PUBLIQUE D’ANALYSE DU MOUVEMENT CONTRE LA LOI TRAVAIL ET DE SES PERSPECTIVES >
dimanche 3 juillet 14h30 au Parc Longchamp
13 en lutte

Discussion sur les 4 mois de luttes passées à Marseille et les perspectives pour que l’été soit chaud !
« All Comrades Are Bienvenu•e•s » !

Lire ici l’appel : "IL FAUT SAVOIR » CONTINUER UN MOUVEMENT SOCIAL..."

http://www.13enlutte.fr/

Lire le tract http://www.millebabords.org/IMG/pdf/13e ... in_jc2.pdf
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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