Coordination pour une Tendance révolutionnaire du NPA
À BAS LA RÉFORME DES RETRAITES ET LA POLITIQUE XÉNOPHOBE DU GOUVERNEMENT
POUR VAINCRE LES VOYOUS SARKOZY-FILLON-WOERTH ET TOUS LEURS « PARRAINS » À LA BETTENCOURT
IMPOSONS L’UNITÉ DES TRAVAILLEURS ET LA GRÈVE GÉNÉRALE !Le feuilleton estival à rebondissements de l’affaire Woerth/Bettencourt a le mérite de montrer aux yeux de tous la collusion entre le gouvernement et les capitalistes milliardaires. Ces gens-là sont unis par des liens structurels jusqu’à une délinquance qui en fait les principaux voyous de France, alors que la classe ouvrière subit une exploitation toujours plus grande et féroce avec des salaires de misère, pour que des Bettencourt et autres parasites sociaux empochent le pactole de la plus-value que le patronat fait cracher aux prolétaires.
La crise de légitimité de Sarkozy et de ses ministres a franchi un nouveau palier. De plus en plus impopulaire, c’est tout le gouvernement qui est déstabilisé à travers Woerth, au moment même où il veut faire passer l’une des plus importantes contre-réformes du quinquennat. Or cette crise est survenue quelques semaines après la grande journée de grève et de manifestations du 24 juin, qui a rassemblé près de 2 millions de travailleurs, prouvant que la classe ouvrière ne veut pas payer la crise mondiale du capitalisme, qu’elle est déterminée à défendre ses acquis. C’est ce que confirment les échos de la base concernant la préparation des grèves et manifestations du 7 septembre, qui promettent d’être massives. Pour la première fois depuis le printemps 2009, les conditions sont donc en train de se réunir pour une grande mobilisation des travailleurs contre un gouvernement plus haï et affaibli que jamais !
Sarkozy et ses ministres mesurent parfaitement la gravité de la situation. Ils savent qu’ils ne pourraient pas résister à la montée d’une grève générale. Ils se rendent compte que leur gigantesque propagande du printemps pour tenter de justifier la contre-réforme des retraites, malgré le soutien des principaux médias, n’a pas été assez efficace, qu’une majorité de travailleurs estiment n’avoir pas à sacrifier plusieurs années supplémentaires de leur vie au travail exploité ou au chômage. C’est pour cette raison que, après le passage de la loi de stigmatisation raciste à l’égard des Musulmans, Sarkozy a choisi de détourner l’attention par une nouvelle surenchère sécuritaire et une escalade xénophobe contre les « les gens du voyage » et les Rroms. Il a ordonné la destruction de plusieurs dizaines de campements et/ou « bidonvilles » en les accusant de ne pas vouloir « s’intégrer » alors que leurs droits les plus élémentaires sont bafoués dans la plupart des communes et qu’ils subissent déjà une forte oppression dans tous les domaines. Il a même annoncé le projet, sans précédent depuis Vichy, de supprimer la nationalité française pour les auteurs de délits qui l’ont acquise par naturalisation.
Cette campagne raciste du gouvernement vise principalement les Rroms originaires des pays de l’Est européen, notamment de Bulgarie et de Roumanie. Bien qu’ils soient aussi victimes de cette campagne et de préjugés odieux, « les gens du voyage » sont une communauté installée en France depuis plusieurs générations et qui possèdent la nationalité française, donc ils ne peuvent pas être expulsés. Éric Besson lui-même a reconnu qu’entre le 28 juillet et le 17 août on a expulsé 979 citoyens roumains et bulgares, c’est-à-dire une moyenne de 47 personnes par jour et plus de 17 000 par an ! Ces chiffres annuels dépasseraient de loin ceux, déjà scandaleux, de 2008 et 2009 (8 000 et 9 800 Rroms expulsés). À ce rythme on expulserait toute la population Rrom (estimée à 15 000 personnes)… en moins d’un an !
De nombreuses voix démocratiques se sont élevées pour dénoncer cette fuite en avant. Il va de soi que les révolutionnaires sont au premier rang pour défendre les libertés démocratiques, pour appeler les travailleurs à manifester contre leur mise en cause par Sarkozy, en avançant dans l’unité de toutes les couches du prolétariat pour défendre les plus exploités et les opprimés. Pour autant, cela ne saurait justifier une quelconque « union sacrée » avec les organisations bourgeoises de « gauche », ni le moindre soutien à l’idéologie bourgeoise des réformistes.
C’est pourquoi nous condamnons la direction de notre parti qui, sous prétexte d’« unité », s’est jointe au communiqué commun du 4 août 2010 intitulé Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité, signé par plus de cinquante organisations. Pour nous, une telle déclaration est inacceptable. En la signant, la direction du NPA confirme que sa stratégie n'est pas révolutionnaire, mais s’aligne sur celle de la gauche réformiste. À l’inverse, notre parti se doit de défendre une idéologie révolutionnaire en rupture avec l'idéologie de la bourgeoisie (fût-elle « de gauche ») : l’idéologie républicaine et citoyenne n’est pas la nôtre ! Au lieu d’y plonger notre drapeau, il fallait appeler à manifester contre la politique xénophobe et sécuritaire de Sarkozy avec nos propres mots d’ordre. Face au tollé soulevé parmi les militants, la direction essaie de se justifier en invoquant sa volonté d’une « mobilisation unitaire la plus large » (Infos CE du 31/08), mais depuis quand l’opportunité de frapper ensemble impliquerait-elle de marcher ensemble ? D’autant que les mairies PS n’hésient pas elles aussi à expulser « les gens du voyage » et les Rroms, comme celle d’Aubry à Lille.
Non à l’alliance du NPA avec les bourgeois « républicains » !• Le texte du communiqué revendique le « nécessaire respect de l’ordre public »). Pour les travailleurs révolutionnaires, au contraire, « l’ordre public » est sous le capitalisme synonyme de l’ordre bourgeois, appuyé sur la défense de la propriété privée et sur l’exploitation des travailleurs. Nous ne respectons pas cet ordre-là, nous voulons le détruire ! Quand des travailleurs en lutte s’en prennent aux patrons (séquestrations…), à la propriété privée capitaliste (comme le contrôle ouvrier chez Philips Dreux…) ou aux bâtiments de l’État bourgeois (comme les Conti à la sous-préfecture de Compiègne), nous les soutenons ! Quand les pauvres volent dans les supermarchés, nous les soutenons ! Quant à la délinquance quotidienne, elle est due à la misère sociale et aux injustices que le système capitaliste (y compris quand il est « républicain » et « démocratique ») engendre inévitablement. Prétendre éradiquer un effet du capitalisme sans s’attaquer à sa cause relève de la pure hypocrisie.
• Il érige ensuite la « cohésion de la société » comme un objectif à défendre : c'est en effet un objectif pour la bourgeoisie et ses laquais qui ont besoin de stabilité et de consensus pour faire perdurer leur système. Notre objectif est à l'opposé. Nous savons que les classes ont des intérêts inconciliables et nous voulons clairement mettre fin à la prétendue « paix civile »… faite en réalité des attaques permanentes de la bourgeoise l Nous sommes du côté de tous les prolétaires et des jeunes qui refusent de se soumettre, qui se révoltent contre l’« ordre » bourgeois.
• Loin de s’arrêter là, on nous parle ensuite de la « sûreté républicaine » et on fait l’éloge de la « Constitution », de ses valeurs démocratiques et sociales. Comment est-il possible de vouloir la sûreté de la République alors qu’elle défend fondamentalement les intérêts de la classe dominante ? La république démocratique n'est qu'une des formes de la dictature du capital qui opprime les travailleurs. Dans le cadre de ce système, les élections ne sont que des bouffonneries où les travailleurs choisissent un jour les dirigeants qui les opprimeront les années suivantes. Une fois le bulletin déposé dans l’urne, ils n’ont plus que le droit de se taire, et s’ils osent malgré tout protester, la matraque et le gaz lacrymogène sont là pour leur rappeler « le nécessaire respect de l’ordre public ».
• Quant aux libertés démocratiques, elles restent toujours très limitées dans le cadre de ce système et sont de plus en plus remises en cause par Sarkozy, dans la lignée des gouvernements précédents. Comment parler d’une véritable liberté de presse alors que tous les grands médias sont aux mains de la bourgeoisie, qu’ils abrutissent les masses pour les maintenir dans la passivité (et ne se gênent pas pour calomnier les contestataires) ? Comment parler d’une véritable liberté d’expression quand sont punis par la loi « l’injure au chef de l'État » ou l’« outrage au drapeau » tricolore, mais que le Président peut, lui, traiter les travailleurs et les jeunes de « racailles » et de « pauvres cons » ? Comment parler d’une véritable liberté d’association quand la bourgeoisie peut se réunir dans ses luxueux hôtels particuliers, sous protection de la police, alors que les travailleurs, qui peinent déjà pour beaucoup à payer leur loyer, galèrent pour trouver une salle de réunion ? — Ce système n’offre de liberté qu’aux riches. Les droits sociaux et politiques qu’il fait mine d’avoir généreusement octroyés au prolétariat lui ont été arrachés par la lutte de classe. Et les exemples du bonapartisme et du fascisme montrent clairement qu’en cas de tensions sociales trop fortes, la bourgeoisie dévoile son vrai visage, celui de la dictature totalitaire pour préserver ses profits.
• Plus loin sont revendiqués « les principes les plus fondamentaux de la République ». Lesquels ? L’impérialisme colonisateur, le nationalisme le plus chauvin, les grandes boucheries de 14-18 et 39-45 ? L’esclavage salarial, la déshumanisation et l’aliénation des prolétaires, le triomphe de la propriété privée sur ceux qui ne possèdent que leur force de travail ?
• Le communiqué se termine par un vibrant appel à célébrer le 140e anniversaire de la République. Cette république dont l’un des premiers actes fut l’écrasement de la Commune et qui colonisa ensuite plusieurs dizaines de peuples, n’est pas la nôtre. La devise « Liberté, Égalité Fraternité » fut la grande farce des XIXe et XXe siècles. Cette mascarade n’a que trop duré ! Sachons être les dignes successeurs des communards, armés cette fois-ci d’un programme et d’un parti révolutionnaires permettant d’aider les travailleurs à détruire jusqu’au bout l’État bourgeois, fût-il « républicain », et à accomplir la révolution auto-organisée et centralisée pour construire une société qui rende enfin les hommes libres et égaux : le communisme ![1]
Nos revendications immédiates contre Sarkozy, celles sur lesquelles nous appelons les travailleurs à manifester dans l’unité, découlent de nos principes réellement démocratiques, car ouvriers, révolutionnaires et internationalistes :
• Français, étrangers : égalité des droits pour tous !
• Arrêt de toutes les attaques et des stigmatisations contre les Rroms, les Noirs, les Maghrébins, les Musulmans, les jeunes des quartiers populaires !
• Régularisation de tous les sans-papiers !
• Respect des obligations des communes et amélioration des conditions d’accueil pour tous les Gens du voyage !
• Non au projet de retrait de la nationalité ! Toutes les personnes qui vivent ici doivent pouvoir être naturalisées si elles le souhaitent ! Droit de vote pour tous les étrangers à toutes les élections ! Liberté de circulation et d’installation !La campagne sécuritaire et xénophobe de Sarkozy vise à diviser la classe ouvrière pour entraver la maturation du combat principal de la rentrée, celui des retraites. Il est donc urgent d’imposer le front unique des organisations ouvrières. Mais l’unité victorieuse suppose des bases claires. Il ne sera pas possible de vaincre Sarkozy si les travailleurs ne parviennent pas à briser le cadre programmatique et stratégique fixé par les directions syndicales.
Après avoir négocié depuis plus de six mois avec le gouvernement en cautionnant la prétendue nécessité d’une réforme des retraites (« diagnostic partagé »), les principales directions syndicales et les partis réformistes refusent toujours d’exiger le retrait pur et simple du projet de loi, limitent leur opposition au report de l’âge légal de départ et continuent de demander une « autre réforme » et de faire des « propositions » à Sarkozy (communiqué commun du 23 août pour le 7 septembre). FO, qui n’a pas signé le communiqué commun et exige le retrait du projet actuel, n’en demande pas moins elle aussi une « autre réforme ».
La direction du NPA appelle évidemment au retrait du projet, mais elle ne se bat pas pour une plate-forme revendicative offensive, pourtant nécessaire pour entraîner un maximum de travailleurs dans la rue et de leur donner envie de se battre jusqu’au bout. C’est ainsi qu’elle a renoncé à défendre le retour aux 37,5 annuités ou la revendication d’un abaissement de l’âge légal. Mais en outre, elle se contente de critiques molles aux directions syndicales et aux partis réformistes, sans dénoncer leur politique comme l’obstacle central à la lutte, sans exiger qu’elles rompent avec le gouvernement et se battent pour le retrait. O. Besancenot, en tant que porte-parole du NPA, affirme même que « le PS a pris position pour la retraite à 60 ans [contre D. Strauss-Kahn] »[2], alors qu’en réalité M. Aubry dit clairement : « Nous ne demandons pas le retour à 60 ans pour tout le monde : nous ne l’avons jamais demandé. Nous savons qu’il va falloir travailler plus longtemps mais nous voulons que ceux qui ont commencé à travailler tôt puissent partir à 60 ans. »[3]
Nous devons au contraire dénoncer de toutes nos forces la politique des directions syndicales, du PS bourgeois et des partis réformistes et nous battre en disant :
• Il n’y a rien à négocier dans la réforme : retrait du projet de loi !
Rupture des directions syndicales avec le gouvernement !
• Retour aux 37,5 annuités pour une retraite à taux plein, intégrant les années d’études, de chômage, de précarité ! Contre le chômage et la pauvreté des vieux travailleurs, pour l’emploi des jeunes, droit à la retraite à 55 ans et dès 50 ans pour les travaux pénibles !
• Arrêt et remboursement des exonérations de cotisations patronales !
• 300 euros d’augmentation pour tous (salariés, retraités, chômeurs), le SMIC et la retraite minimale à 1500 euros nets !
Indexation des revenus salariaux sur les prix évalués par les syndicats ouvriers !
• Non aux licenciements et suppressions de postes ! Défense de l’emploi, non à la « négociation » des plans de licenciements ! Répartition du temps de travail entre toutes et tous ! Nationalisation sous contrôle ouvrier des entreprises capitalistes qui licencient !En même temps, nous devons combattre l’impasse stratégique proposée par les directions syndicales et les partis réformistes. Après avoir appelé les travailleurs à trois journées d’action au printemps (23 mars, 27 mai, 24 juin), qui ont été chaque fois plus importantes, ils voudraient continuer à nous balader avec de nouvelles journées, le 7 septembre et sans doute une autre fois en septembre. Pourtant, l’expérience des dernières années (notamment des grands mouvements de 2003 et de 2009) montre que les journées d’action sans lendemain déboussolent et démoralisent les travailleurs, sans inquiéter le gouvernement. Seule une mobilisation allant jusqu’à la grève générale permettra de gagner.
Or la direction du NPA ne propose pas de stratégie fondamentalement alternative à celle des directions syndicales. Elle appelle simplement à une « mobilisation dans la durée ». Quand un journaliste demande à son porte-parole O. Besancenot « que faire ? » après le 07/09, celui-ci répond de manière vague en disant qu’« il faudra des suites », « il faudra que la gauche prenne ses responsabilités », que la solution c’est « la rue »[4]. Bref, il s’inscrit dans le cadre des manifestations appelées par la gauche, au lieu de mettre en avant la nécessité de la grève générale, qui suppose l’auto-organisation et la centralisation des travailleurs, et la rupture des directions syndicales avec le gouvernement. Dans une autre interview, il dit au sujet des manifestations « qu’il en faudra beaucoup et suffisamment rapprochées pour faire reculer le gouvernement » et que « chaque combat se fraye son propre chemin sur la base de sa propre expérience, il n’y a pas de recette miracle. Le principal, c’est de résister. »[5] Autrement dit, la direction du NPA n’a rien à proposer aux travailleurs et les abandonne à leur « propre expérience »… des journées d’action sans perspective ! Il a fallu l’université d’été du NPA, devant un public de militants, pour qu’O. Besancenot en vienne à évoquer la grève générale, mais sans en faire une question centrale, sans dire comment faire pour y parvenir, sans dénoncer la politique des directions syndicales et des partis de « gauche »… Il faut dire que ceux-ci étaient représentés à la tribune de ce meeting commun, scellant une sorte de « front populaire » et non un front unique ouvrier, puisque réalisé avec des partis bourgeois (PS, Verts), sans base revendicative claire (pas d’accord pour le retrait) et évidemment sans stratégie de combat contre Sarkozy. Dans ces conditions, l’appel de la direction du NPA à reconduire la grève dès le 8 ne peut être qu’un coup d’épée dans l’eau et sa revendication d’« une nouvelle journée de grève et de manifestation rapprochée du 7 (autour du 14) » (Infos CE du 31/08) ne permet en aucun cas de rompre avec la stratégie même des « journées d’action » plus ou moins nombreuses, qui finit toujours par décourager les travailleurs (on l’a vu encore en Grèce ce printemps).
À l’encontre de cette politique, que nous avons un devoir de critiquer vivement[6], nous devons nous battre et convaincre les militants du NPA et tous les militants lutte de classe de se battre pour :
• Appeler à l’auto-organisation des travailleurs, avec des AG le 7 septembre et dès lendemain pour discuter des suites et notamment mettre en débat la grève reconductible.
• Appeler les AG à élire des délégués mandatés et révocables pour une coordination des secteurs en lutte et réunir ainsi les conditions d’une grève reconductible commune.
• Exiger des directions syndicales qu’elles exigent le retrait et lancent un ultimatum au gouvernement en appelant à la grève générale illimitée et en la préparant immédiatement.
• Convaincre les AG dans les lieux de travail et les réunions de nos syndicats à tous les niveaux de se prononcer en ce sens en critiquant et en interpellant les directions.Le NPA doit tout mettre en œuvre pour que les travailleurs reprennent cette orientation dans les entreprises et les établissements pour donner une suite au 07/09, pour donner des perspectives d’organisation sur les lieux de travail. Il doit savoir rapidement ce qui se passe dans tous les secteurs, dans le public comme dans le privé, et donner les informations en temps réel à tous les militants du NPA. Notre parti doit nous permettre de savoir où nous pouvons appeler à la reconduction et populariser dans toute la classe les initiatives qui permettront d’aller de l’avant. Pour cela, la direction du NPA doit mettre en place une cellule de grève au niveau national pour le 07/09 et organiser la suite sans attendre.
La Coordination pour une Tendance révolutionnaire du NPA s’est constituée le 3 juillet 2010.
Pour nous contacter, participer à notre plate-forme pour le congrès du NPA, nous rencontrer : construction-tr-npa@yahoo.fr--------------------------------------------------------------------------------
[1] C’est cette perspective clairement communiste révolutionnaire qui manque au communiqué du « Comité d’animation provisoire » de l’ex-position B, avec le contenu duquel nous sommes par ailleurs souvent en accord. Preuve supplémentaire que nos divergences, réelles, ne justifiaient en aucun cas l’exclusion de nos représentants dudit Comité d’animation, survenue le 6 juin. C’est pourquoi nous continuons à penser qu’il faut que les discussions se poursuivent au sein de toute la gauche du parti afin de permettre le rassemblement le plus large sur un maximum de positions communes pour mettre en échec la politique droitière et capitularde de la direction et faire en sorte que le NPA ait la meilleure politique possible. En même temps, comme il y a des désaccords de fond, nous continuons évidemment de défendre nos propres propositions programmatiques et stratégiques et nous les soumettrons au congrès, car cela nous semble nécessaire pour clarifier les orientations en vue d’un NPA prolétarien et révolutionnaire.
[2] Interview à Europe 1, lundi 23 août,
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/21039[3]
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article104208[4]
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/21048[5] Chat sur le site du Nouvel observateur,
http://www.npa2009.org/content/chat-ave ... uvelobscom[6] Si nous sommes en partie d’accord avec ce que dit la contribution du Comité d’animation de l’ex-position B (25/07), nous regrettons le manque d’une critique claire de la direction du NPA sur cette question décisive, l’absence d’une orientation révolutionnaire de transition (gouvernement des travailleurs, revendications transitoires mettant en cause le capitalisme…) et l’insuffisance de l’orientation concernant les directions syndicales, qui sont critiquées, mais non dénoncées de façon assez centrales et non interpellées pour qu’elles rompent avec le gouvernement et appellent à la grève générale… comme si ce n’étaient pas elles qui dirigent encore les travailleurs mobilisés, comme si l’on pouvait les déborder en les contournant ! — Là encore, une discussion approfondie était nécessaire et il est regrettable que les dirigeants de l’ex-position B l’aient empêchée.