kuhing a écrit:Le NPA se met en place. ils en sont à à peu prés 11000 cartes début novembre.
On entend parler de renverser le système capitaliste, de nouvelle société, de fédéralisme et de rotation des mandats dans le fonctionnement.
je pense qu'il est important de savoir comment ils se structurent.
Pour avoir été durant 4 mois dans cette merde rouge
Berckman a écrit:Ce qu'i y a à mon avis à analyser, c'est les raisons qui expliquent l'attirance qu'exerce le NPA chez un certain nombre de camarades libertaires (certain-e-s ayant milité de nombreuses années dans le courant anarchistes) ou de sympathisants libertaires.
Personnellement, je pense que ce sont les carences de notre mouvement en terme organisationnels, mais aussi de réflexion idéologiques, stratégiques et tactiques. Les progrès qu'il y a encore à faire pour retrouver un enracinement social de l'anarchisme.
Il faut bien faire comprendre à celles et ceux qui voudraient se diriger vers le NPA qu'il n'y a pas d'alternatives ailleurs que dans l'anarchisme.
et je partage complètement ce que dit Berckman.Berckman a écrit:Personnellement, je pense que ce sont les carences de notre mouvement en terme organisationnels, mais aussi de réflexion idéologiques, stratégiques et tactiques. Les progrès qu'il y a encore à faire pour retrouver un enracinement social de l'anarchisme.
qierrot a écrit:et je partage complètement ce que dit Berckman.Berckman a écrit:Personnellement, je pense que ce sont les carences de notre mouvement en terme organisationnels, mais aussi de réflexion idéologiques, stratégiques et tactiques. Les progrès qu'il y a encore à faire pour retrouver un enracinement social de l'anarchisme.
J'en profite pour redire qu'AL est très claire là dessus d'ailleurs, et qui dans notre coin a plutôt profité de cette construction du NPA dans le sens où des militants libertaires de longue date se sont organisés par volonté, entres autres de créer un contre poids.
Le nouveau parti de la LCR : une fausse bonne solution La LCR est sans doute le grand bénéficiaire de la période post-référendum. Elle a clarifié ses positions en optant pour une stratégie anticapitaliste et non antilibérale. Elle entend répondre à la crise de la gauche institutionnelle et à la nécessité de reconstruire une gauche anticapitaliste et révolutionnaire par son projet de nouveau parti anticapitaliste.
Sollicité pour participer à la construction de cette nouvelle organisation, AL a décliné cette proposition pour plusieurs raisons. Nous trouvons normal que les courants anticapitalistes et révolutionnaires se renforcent et c’est ce que nous nous efforçons de faire en construisant Alternative libertaire afin de développer et radicaliser les pratiques d’auto-organisation, les luttes, et donner plus de poids aux idées révolutionnaires et autogestionnaires. De même, il est urgent et nécessaire de combler politiquement et idéologiquement le vide laissé par la faillite de la gauche institutionnelle.
Pour autant, nous ne nous reconnaissons pas dans la méthode et le projet de la LCR.
Sur la méthode, si le désir de la LCR est de construire une organisation politique avec, entre autres, une composante libertaire, pourquoi décréter qu’il doit s’agir d’un parti avant même d’engager le débat comme s’il s’agissait là de la seule construction politique possible ? Sur le fond du problème, C’est parce qu’il existe des désaccords à la fois idéologiques et stratégiques qu’il ne nous semble pas possible de construire une organisation politique commune qui implique nécessairement une unité stratégique.
Au cœur du débat qui nous intéresse, nous trouvons la question du pouvoir, des contre-pouvoirs, du rapport aux institutions et de la relation entre organisation politique et mouvement social. En ce qui concerne les élections et la participation aux scrutins, le problème majeur est celui de la délégation de pouvoir au sein d’institutions au service de la bourgeoisie. Les élections encouragent les conduites politiques passives. Les luttes, le mouvement social et syndical doivent rester autonomes des enjeux de représentation électorale et de la gestion institutionnelle. Car pour nous, c’est de la construction de mouvements sociaux puissants que pourra émerger un véritable contre-pouvoir.
De même, la question des élections est présentée comme purement tactique par la LCR, car elle se résumerait à sa fonction tribunicienne. Mais cette question ne devient-elle pas stratégique lorsqu’une organisation se construit principalement à l’occasion de ces échéances ?
Outre ces neuf candidats certains ou quasi-certains, Olivier Besancenot devrait probablement parvenir à passer l'obstacle. Mais cela se jouera à quelques parrainages près et l'ambiance restait crispée à la LCR où l'on recensait 482 formulaires mercredi.
"Tous les obstacles finalement ont été levés la semaine dernière par l'UMP et le Parti socialiste, cela a été super-tardif, et c'est pour ça qu'on est maintenant dans une espèce de course contre la montre", a précisé M. Besancenot mercredi.
je trouve qu'il serait dommage qu'un homme comme M. Besancenot ne puisse pas participer à la compétition présidentielle", a déclaré le ministre de l'Intérieur (Sarkozy) et candidat de l'UMP sur France 3.
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